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 Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...

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Aidan Thorne
⇝ Admin ∞ Le modeste séducteur ⇜
Aidan Thorne


∞ Date d'arrivée : 24/05/2021
∞ Pseudo : Mathilde
∞ Messages : 525
∞ Avatar : Sam Claflin
∞ Multicomptes : Un adorable ambulancier, un tatoueur sarcastique, un conservateur déprimé et un Cookie Monster affamé
Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... Q7jw
∞ Statut civil : Fraîchement célibataire et paumé
∞ Âge : 36
∞ Habitation : 963 Palm Avenue
∞ Métier : Avocat
∞ À toi la parole : RP en cours :
[7] Happy birthday daddy Hawkins => Sujet commun
[8] With a little help from Chinese chance => Clara Collins


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MessageSujet: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyDim 17 Oct - 16:08

Explore, Experience, Then Push Beyond...
Summer
Nom : Thorne.
Prénom : Aidan.
Surnom : aucun surnom officiel, mais une jolie blonde l'appellerait bien Mister Fossettes.
Âge : 34 ans.
Date de naissance : 12 octobre 1987.
Lieu de naissance : Limerick, Irlande.
Nationalité : irlandaise par sa mère, américaine par son père.
Situation familiale : en couple avec une jolie brune, mais peut-être que tout ça est une erreur...
Orientation sexuelle : hétérosexuel.
Métier/Études : avocat.
Statut financier : n'a jamais eu de problèmes d'argent et s'en sort toujours très bien.
Caractère : taquin, aventureux, casse-cou, avenant, débrouillard, beau-parleur, droit, sûr de lui, de mauvaise foi, allergique aux conflits, romantique qui s'ignore, intello anonyme, bon menteur, intelligent, loyal.
À Hilton depuis : un peu plus de cinq ans, mais Aidan venait rendre visite à ses grands-parents paternels à Hilton depuis ses 10 ans.
Avatar : Sam Claflin.
Crédit de l'avatar : fait moi-même.
Inventé, pré-lien ou scénario : inventé.
 
Mon histoire

“I know I was born and I know that I'll die, the in between is mine, I am mine”

“Childhood is a short season”

Je suis né le 12 octobre 1987 à Limerick en Irlande, pays de la pluie et de la Guinness. Ou plus poétiquement appelé l'Ile d'Emeraude. Mon père était un avocat américain qui vivait là-bas depuis qu'il était tombé amoureux du pays et de ma mère. Ma mère était quant à elle une infirmière irlandaise fière de son pays et de sa culture. Un beau petit melting pot à moi tout seul.

Croyez-le ou non, mais lorsque j'étais enfant, j'ai toujours été le premier de la classe. Et vous pouvez visualiser le cliché dans toute sa splendeur et son ridicule. Hermione Granger qui sautille à moitié sur sa chaise, le doigt levé le plus haut possible et la réponse au bout des lèvres, c'était moi. Un vrai petit intello agaçant qui finissait ses exercices en premier, connaissait ses leçons par cœur et léchait les bottes des institutrices. Tout du moins à l'école primaire. Quelque chose a fini par merder par la suite...

J'ai vécu les dix premières années de ma vie en Irlande. Enfant, j'étais relativement sage et facile à gérer. J'avais quelques amis, comme tous les gamins de mon âge, mais je n'étais pas particulièrement populaire dans la cour de récré. A vrai dire, comme tous les premiers de la classe, je subissais quelques moqueries, mais ce n'était rien d'autre que des gamineries d'enfants. Mes parents étaient toujours très occupés par leur boulot mais ils étaient aimants et je ne ressentais pas vraiment d'absence de leur part. J'avais une bonne relation avec eux à l'époque. Nous partagions encore des choses, nous étions unis. Bref, nous formions en apparence la parfaite petite famille modèle. Il y avait toutefois toujours eu une ombre au tableau. Une substance si banale et si nocive à la fois qui avait embrumé ma vie et qui ne l'avait jamais véritablement quittée.

D'aussi loin que je me souvienne, ma mère avait toujours été enveloppée d'une effluve particulière et familière. Son souffle avait toujours été chargé de ce mélange singulier d'alcool et de bonbons à la menthe. Evidemment, à l'époque, je ne savais pas vraiment ce qu'était l'alcool. Pour moi, ça faisait simplement partie de ma mère, comme certaines se parfumeraient au Chanel N°5. C'est dingue ce que l'amour aveugle d'un enfant et son innocence pouvaient faire croire. Mais cette entité familière pesait sur nous, d'un poids qui se faisait de plus en plus lourd. Dans une lutte entre une famille et la bouteille, la bouteille finissait toujours par l'emporter.

Cela a commencé par des détails, puis c'est devenu gros comme une maison. Ma mère oubliait de se lever pour aller travailler si mon père ne la secouait pas avant de partir, ou elle oubliait de venir me chercher à l'école. Elle balbutiait des paroles incohérentes d'une voix avinée et ses mains tremblaient comme celles d'une personne âgée. Elle a fini par perdre son emploi. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, incapable de faire des tâches habituelles et vivant ses propres montagnes russes d'émotions. C'était déconcertant de la voir tantôt amorphe, tantôt déprimée et parfois dans une rage intense. On ne savait jamais réellement à quoi s'attendre. Elle passait du rire aux larmes, à la colère qui lui faisait jeter violemment son verre à travers la pièce. Je ne savais jamais vraiment très bien comment réagir ou ce que je devais en penser... Et puis mes parents ont fini par divorcer. Peut-être était-ce la meilleure décision, mais pas dans mes yeux de gamin. J'avais 10 ans et j'ai pris la nouvelle comme un coup de massue. Même si je savais pertinemment que la situation n'était pas normale, je m'étais toujours dit que ça allait s'arranger, profitant de l'école pour me changer les esprits lorsque les choses allaient trop mal à la maison. Mais rien ne s'est arrangé. De mon point de vue, les adultes m'avaient trahi en ne tentant rien pour recoller les morceaux. Ils avaient baissé les bras, faisant retomber sur moi les conséquences de leurs choix de vie et de leurs décisions. Mon père, avocat de profession et à la vie bien rangée, avait toutes les chances de gagner dans le divorce. Et c'est ce qu'il a fait. Il a obtenu ma garde et a décidé peu après de repartir s'installer aux Etats-Unis avec moi, à Los Angeles, où il avait trouvé un poste dans un cabinet prestigieux. Depuis ce jour, je n'ai jamais revu ma mère vivante. Mes derniers souvenirs d'elle resteront ceux d'une femme échevelée, les vêtements froissés et le regard hagard.


“For many, the American dream has become a nightmare”

A partir du moment où mes parents ont divorcé, mes rapports avec eux se sont fortement effrités. Je me suis éloigné de mon père, qui me l'a bien rendu en se focalisant sur son travail. Quant à ma mère, je l'appelais toutes les deux semaines pour jouer mon rôle du fils idéal en prenant de ses nouvelles. C'était hypocrite au possible. Une convenance, une obligation même. Mes parents et moi n'avions plus rien à nous raconter. De simples inconnus partageant des liens du sang…

Quoi qu'il en était, mon arrivée aux Etats-Unis marquait un nouveau départ dans ma vie. Et j'ai eu du mal à m'y adapter. Je ne sais pas vraiment si ça a été un choix conscient ou si c'est venu naturellement, mais le gamin sage et bon élève en toutes circonstances a cessé d'exister. Je ne voulais pas reprendre mon rôle attitré, alors je m'en suis créé un nouveau. C'était fini de l'intello franchement ringard aux deux ou trois amis. Avec le recul, je me dis que je voulais m'attirer l'attention que je n'avais pas à la maison. C'était stupide, vraiment. Je voulais être le mec cool, apprécié des autres garçons et qui impressionnait les filles. Et honnêtement, ça marchait plutôt bien, même si je devais passer pour un pré-ado tête à claque auprès des adultes.
Au début, ce rôle de composition a été difficile à tenir. Ca pouvait paraître anodin, mais je devais vraiment prendre sur moi pour ne pas donner les réponses en classe alors que je n'avais pas pu m'empêcher de lire les manuels au programme avant même le jour de la rentrée ! Je me forçais à cocher les mauvaises réponses aux contrôles pour ne pas avoir de trop bonnes notes, je prenais un air détaché pendant les cours ou je faisais le clown pour faire rire mes camarades. Ce n'était pas moi, mais ça l'est devenu.

Malgré tout, mes premières années aux Etats-Unis se sont déroulées sans trop d'encombres. Mes notes ont baissé sans toutefois devenir suffisamment mauvaises pour être alarmantes et j'ai eu quelques soucis disciplinaires, mais rien de bien grave. Tout juste de quoi recevoir une réprimande de mon père. Bizarrement, j'avais l'impression de me sentir bien. J'appréciais ce gain de popularité. J'aimais être quelqu'un d'autre. J'avais le sentiment d'avoir le plein contrôle de la situation. Mais je jouais avec le feu. A trop vouloir "avoir l'air", on finissait par se perdre...

Dès mon entrée dans l'adolescence, je suis devenu le type marrant et fêtard qu'on invitait à toutes les soirées. Je ne disais jamais non à un défi stupide, et encore moins à un verre. Je suis entré dans l'équipe de basketball de l'école, dans laquelle je suis resté presque jusqu'à la fin du lycée. La dernière année, j'aurais bien été incapable d'attraper un ballon et de dribbler avec correctement. Mais j'y reviendrai plus tard... Je me suis mis à sortir tout le temps, à sécher les cours de temps à autre, à traîner. L'alcool était toujours de la partie et il a fini par m'accompagner dans ma vie quotidienne. A 14 ans, je prenais des grosses cuites de temps en temps, à 15, je buvais toutes les semaines, à 16 tous les jours. Ca amusait les gens de me voir boire autant en soirées. Ils se disaient que j'avais une bonne descente et que moi au moins je savais m'amuser. Mais peu avaient idée de l'étendue du problème. Il fallait dire que c'était facile de faire semblant, j'avais eu l'exemple en grandissant. Boire au lycée ? C'était un véritable jeu d'enfant, il suffisait de prendre une bouteille d'eau et de la remplir de vodka. Et quelques pastilles à la menthe suffisaient à rendre mon haleine moins suspecte. La plupart des gens n'y voyaient que du feu. Tant que je savais afficher un large sourire et que je riais le plus fort, je gardais la face et je parvenais presque à croire moi-même en mon personnage...

Un jour, mon père m'a convoqué dans son bureau et m'a fait installer dans un de ses fauteuils aussi luxueux que moelleux. J'avais 16 ans à l'époque. Il a commencé à me faire des reproches sur les cours que je séchais et sur les remarques habituelles de mes professeurs "Aidan a un fort potentiel et pourrait faire de grandes choses s'il se motivait et daignait s'appliquer." Mais voilà, Aidan était las et pas du tout motivé. Aidan ne pensait qu'à s'amuser et à boire, toujours plus. A ce jour, je considérais l'Aidan adolescent comme un autre type. Je serais incapable d'expliquer ce qui me passait par la tête à cette époque. Bref, mon père a fait son petit discours comme tout parent devait le faire face à un adolescent difficile et je l'ai laissé parler sans rien dire. Puis il a pris un ton plus calme et plus sérieux et a dit quelque chose qui a retenu mon attention.

- Tu crois peut-être que je n'ai rien remarqué. Mais j'ai passé plus de dix ans avec ta mère. Je sais sur quelle voie tu t'es engagé, a t-il commencé.

Il a marqué une pause, comme pour s'assurer que je l'écoutais bien, avant de reprendre.

- Ce n'est pas une pente qui est facile à remonter. L'alcoolisme a un facteur génétique. Ta mère l'est. Et d'autres membres de ta famille maternelle l'ont été aussi, m'expliqua-t-il.

- Qu'est-ce que tu essayes d'insinuer ?ai-je rétorqué sur la défensive.

Je savais très bien ce qu'il insinuait évidemment, mais pour moi, l'idée que je puisse être alcoolique était tout à fait incongrue, voire insultante. Je ne supportais pas d'entendre ces mots sortir de la bouche de mon père.

- Je ne suis pas du tout comme maman ! vociférai-je.

Mon père n'esquissa pas le moindre geste à mon haussement de voix. Il était évident qu'il ne croyait pas un traître mot de ce que je venais de dire. Il ne se faisait pas d'illusions et ne se laissait pas berner par mon personnage.

- Si tu veux t'en sortir, je t'aiderai. Mais si tu souhaites gâcher ta vie, je ne te rattraperai pas, a-t-il conclu le plus simplement du monde.

Evidemment, je ne l'ai pas écouté. Au fil de l'année qui a suivi, la situation s'est empirée. Je pouvais boire jusqu'au black-out. Mes membres étaient engourdis et tremblaient lorsque je n'avais pas bu. J'ai perdu le contrôle, ma place dans l'équipe de basket du lycée, et une partie de mes amis par la même occasion. J'étais paumé, vidé, désœuvré. C'était le début d'une longue descente en enfer…


Crash and burn

L'année de mes 17 ans n'a pas été très glorieuse. Je parvenais plus ou moins à garder les apparences en affichant un dédain, une nonchalance et un je m'enfoutisme certains. Mais je n'étais qu'une coquille vide. Mon sourire n'atteignait jamais vraiment mes yeux. J'étais ailleurs la plupart du temps, comme détaché de la réalité du monde qui m'entourait.

Et puis un jour, un drame est survenu. J'étais à une soirée et comme toujours, j'avais bu. Bien trop bu. Initialement, je devais passer la nuit sur place sur un matelas gonflable. Pas le grand confort, mais on se contentait de peu dans ce genre de cas. Mais voilà, je m'étais embrouillé avec ma copine de l'époque. Je ne sais absolument plus pour quelles raisons, sans doute des broutilles, nous nous prenions toujours la tête avec cette fille. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas envie de me lancer dans une énième dispute sans fin avec elle et j'ai préféré fuir. J'ai pris le volant, complètement ivre. Je ne sais pas comment j'ai pu estimer une seule seconde être en état de conduire. A un virage, j'ai perdu le contrôle du véhicule. Ma voiture a foncé dans un lampadaire dans un crissement de pneu abominable. J'ai fermé les yeux et retenu ma respiration lors du choc, tandis que les airbags se déployaient. Un moment complètement suspendu dans le temps. Alors, j'ai pris conscience du fait que j'étais toujours en vie et je me suis extirpé de ma voiture, le cœur battant à cent à l'heure. Mes jambes ont vacillé lorsque je me suis rendu compte qu'il y avait une femme à terre. Le flanc du véhicule avait heurté une passante sur le trottoir. Ma première réaction fut de vomir profusément. Puis j'ai appelé les secours, paniqué. Les minutes qui ont suivies sont un vrai mystère pour moi. Je ne les ai pas vu passer. J'étais complètement dans le brouillard. Les ambulanciers ont emmené la jeune femme pendant que de mon côté, c'était la police qui m'embarquait.

Ma garde à vue a été un véritable cauchemar. Pas tant parce que j'avais peur de ce qui allait advenir de moi que parce que je me demandais dans quel état se trouvait la victime. Je n'arrivais pas à croire que j'avais pu faire une chose pareille. Que j'avais percuté quelqu'un. Les jours qui ont suivi, je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit ou avaler quoi que ce soit. La scène se rejouait inlassablement dans ma tête et je ne pouvais que me sentir coupable. Heureusement, j'appris par la suite que la jeune femme n'avait qu'une jambe cassée et des côtes fêlées. C'était déjà beaucoup trop, mais ça aurait pu être tellement pire… Je ne me serais jamais pardonné si ça avait été le cas.

Encore mineur, avec un casier vierge et un très bon avocat, je fus assez chanceux au moment du jugement. Une suspension du permis de conduire d'une durée de trois ans, une amende ainsi que des dommages et intérêts, des travaux d'intérêt général et l'obligation d'assister à des cours de prévention sur les dangers de l'alcool au volant. Mon père s'est acquitté de la partie financière, tout en me faisant bien comprendre que j'avais une dette à payer, et j'ai accepté le reste sans rechigner.

Cela aurait pu être un électrochoc pour moi - et oui, j'ai bel et bien remis en cause mon comportement irresponsable - mais ça n'a pas suffit à me faire prendre conscience de mon alcoolisme. J'étais buté. La tête dans le sable, je ne voulais pas admettre que j'avais des problèmes d'alcool…


The light at the end of the tunnel

J'ai terminé le lycée un peu plus raisonnablement, évitant les fêtes un moment et ne buvant plus que ce qui m'était nécessaire pour tenir sans chercher particulièrement l'ivresse. Je continuais à boire tous les jours, mais j'avais l'impression d'avoir retrouvé le contrôle de la situation. A la surprise générale, j'obtins de très bons résultats à mes SAT, m'ouvrant la voie vers l'université puis l'école de droit. Mon père avait probablement tracé mon parcours pour moi, mais je ne m'en suis pas vraiment formalisé. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je pourrais faire d'autre. J'ai été admis à l'UCLA où j'ai choisi les sciences politiques en majeure et l'anthropologie en mineure. J'avoue ne jamais avoir compris pourquoi il fallait obligatoirement être doté d'un bachelor, quel qu'il soit, pour être admis en école de droit, mais je m'y suis plié. Je n'ai pas vraiment eu le choix.

L'université n'était pas le milieu le plus propice à un type avec des problèmes d'alcool. Je vivais dans une résidence sur le campus et très vite, je suis retombé dans mes mauvais travers et dans le mode de vie des fêtes tous les jours. Je pouvais difficilement y échapper après tout… Je me suis fait tout un nouveau cercle d'amis et fêtes, alcool et drague animaient mon quotidien. En quelques mois, je suis retombé dans le même état que l'année précédente. J'étais ivre à longueur de journée et ratais la moitié de mes cours, ne parvenant la plupart du temps pas à me lever le matin. A quoi bon y serais-je allé de toute manière ? Je ne prenais bien souvent pas la peine d'étudier et de rendre mes devoirs. Et pourtant, j'ai été le seul surpris quand j'ai raté mon année. Je ne sais pas par quel miracle je m'attendais à la valider mais l'échec m'a secoué.

Evidemment, mon père refusait de payer une année supplémentaire si c'était pour que je refonce droit dans le mur. C'était à moi de décider ce qu'il allait advenir de ma vie. Soit je continuais ainsi et je me retrouverais bien vite à la rue à mendier pour m'acheter de l'alcool, soit je me donnais un bon coup de pied dans les fesses et je me ressaisissais. C'est seulement à ce moment là que j'ai compris que mon plus gros problème n'était pas mon manque de motivation ou mon irresponsabilité mais bien mon rapport à l'alcool. Mon père avait raison, j'avais pris la même voie que ma mère, et j'avais autant de mal qu'elle à l'admettre. Mais la vérité était là, juste devant mes yeux, énorme. Alors, je me suis pris en main et j'ai décidé de faire une cure de désintoxication, tout à fait volontairement et sans que personne ne m'y ait encouragé. Pendant deux mois de l'été, je me suis retrouvé enfermé dans un centre. Ca n'a pas été facile. Les premiers jours sans pouvoir boire une goutte ont été horribles, tant physiquement que psychologiquement. Je me sentais oppressé, angoissé et je ne fermais pas l'œil de la nuit, enchaînant les insomnies. Je me renfermais dans mon coin, peu enclin à adresser la parole aux gens qui m'entouraient. Puis, petit à petit, les choses ont commencé à aller mieux. Même si je mourrais toujours d'envie de boire et que je ne savais pas vraiment gérer mes angoisses, les signes physiques ont disparu. J'ai commencé à me sentir mieux, comme si je recouvrais une certaine énergie. Et alors que je pensais que les groupes de parole ne servaient à rien, j'ai commencé à me prêter au jeu et à comprendre que je m'étais trompé. Nous avions tous des expériences différentes, mais des points en commun qui ne trompaient pas. On se comprenait sans se juger, c'était libérateur. Jour après jour, je retrouvais le sourire et perdais mes sensations de mal-être.

A ma sortie de cure, j'étais bien décidé à repartir du bon pied dans la vie. Je me suis installé dans un appartement hors du campus avec deux colocataires et j'ai recommencé ma première année universitaire. Cette fois-ci, j'assistais à tous les cours, je révisais et je rendais mes devoirs en temps et en heure, à la plus grande surprise des professeurs que j'avais eu l'année précédente. Je me suis appliqué des règles strictes pour ne pas céder aux tentations. Pas la moindre fête ou sortie dans un bar entre amis. Il était hors de question que je boive la moindre goutte d'alcool. Je me suis remis au sport, m'offrant un échappatoire lorsque l'envie survenait. Et surtout, j'ai retrouvé le goût d'apprendre, passant en quelques mois plus de temps à la bibliothèque que je ne l'avais fait au cours des cinq années précédentes. Puis, lorsque je me suis senti suffisamment fort, je me suis autorisé de nouveau à sortir et à assister à des soirées. Je ne cacherais pas que c'était difficile de résister lorsque l'alcool coulait à flot autour de moi. Mais je savais que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Pendant mes 4 années de bachelor, j'ai associé le meilleur de mes personnalités : une abstinence quoi qu'il arrive et une soif d'apprendre insatiable que je dissimulais avec une sociabilité qui m'était devenue naturelle, un sens de l'humour aiguisé et un lâcher-prise qui me permettaient d'être apprécié.

Avec des résultats plus qu'honorables, je n'eu aucune difficulté à entrer à l'école de droit de l'UCLA. Je savais que les trois années que j'allais vivre pour devenir avocat allaient être difficiles et que c'était un milieu très compétitif qui demandait beaucoup de travail et d'implication, mais ça ne me faisait pas peur.

C'est à l'école de droit que j'ai rencontré Clara. Une jolie blonde studieuse qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. Nous étions dans le même atelier de simulation de procès et j'ai très vite été attiré par elle. Le sentiment n'était pas vraiment réciproque. J'ai essayé pendant des mois et des mois de la séduire mais, même si elle se montrait sympathique, elle gardait une certaine distance entre nous. Quand je lui ai demandé cash si j'avais mes chances, elle m'a répondu que je n'étais pas du tout son genre mais n'a pas souhaité m'expliquer pourquoi je ne l'étais pas. Quoi qu'il en soit, je n'étais pas du genre à m'avouer vaincu et j'ai gardé l'idée de la séduire dans un coin de ma tête. En fin d'année, nous avons fait un stage dans la même firme. Un hasard providentiel. A force de classer des milliards de dossiers et de se faire hurler dessus par des avocats pressés et stressés, nous nous sommes rapprochés. Et un jour, nous nous sommes retrouvés bloqués dans l'ascenseur. Alors non, n'allez pas imaginer qu'il s'est passé des choses inavouables, nous avons juste parlé. Mais c'est comme ça que ça avait commencé. J'ai appelé l'accueil de la firme pour les informer de notre situation et nous avons posé les lourds dossiers au sol. Nous n'avions pas vraiment d'autre choix que d'attendre.

- Tu penses qu'ils vont venir nous sortir de là ou on va passer la nuit dans l'ascenseur ? m'a alors demandé Clara d'un air agacé.

Il était vrai que le sort des stagiaires ne semblait pas avoir une grande importance dans cette firme. Nous étions tout juste traités comme des esclaves.

- Bien sûr qu'ils vont nous sortir de là, affirmai-je en m'appuyant nonchalamment contre un mur de l'ascenseur.

Elle leva un sourcil, sceptique.

- Les avocats auront bien besoin de rentrer chez eux. Tu ne crois quand même pas qu'ils vont redescendre par l'escalier ! Nous sommes en train de bloquer leur ascenseur, plaisantai-je.

Elle esquissa un petit sourire amusé avant de pousser un soupir et de s'appuyer contre le mur opposé. Il se passa quelques minutes de silence avant que je reprenne la parole pour détendre l'atmosphère.

- C'est pas vraiment comme ça que j'imaginais notre premier tête-à-tête, badinai-je.

- Vraiment, tu obtiens le même stage que moi et on se retrouve bloqués dans l'ascenseur, je vais vraiment finir par croire que c'est un coup monté de ta part Thorne.

- Rien de tout ça, juste le destin, dis-je, un peu moqueur en lui adressant un clin d'œil.

Elle leva les yeux au ciel en secouant la tête, mais je savais que si elle était véritablement agacée, elle me le ferait comprendre bien plus directement.

- Tu ne m'as toujours pas dit, repris-je.

- De quoi ?

- Pourquoi je ne suis pas ton genre. C'est quoi ton genre ? lui demandai-je avec curiosité.

Elle sembla considérer un instant l'idée de ne pas me répondre. Finalement, elle dut se dire que nous n'avions pas grand chose d'autre à faire que de discuter.

- Quelqu'un de stable, mature et raisonné. Les pitres qui ne prennent rien au sérieux comme toi, je les connais. Ils sont sympas, mais on ne peut pas leur faire confiance et ce ne sont clairement pas des petits-amis idéaux. Je suis sûre que tu plairais à pas mal de filles, je ne sais même pas pourquoi tu t'entêtes avec moi. Ca m'étonne d'ailleurs que tu n'aies pas baissé les bras après tout ce temps, à moins que ce soit ton petit défi personnel de me mettre dans ton lit, auquel cas tu peux oublier, dit-elle en croisant les bras.

J'étais un peu abasourdi qu'elle me considère comme ça. Même si j'aimais beaucoup plaisanter, je ne pensais pas être un pitre pour autant. Et je n'étais absolument pas du genre à me fixer ce type de défis quand il s'agissait des filles, même si j'avais tendance à papillonner. Je n'étais pas un goujat. Je lui ai affirmé que je n'avais rien à voir avec ce qu'elle imaginait et j'ai argumenté de longues minutes. Nous avons discuté un moment jusqu'à ce qu'elle accepte finalement de m'accorder un rendez-vous pour aller boire un verre ensemble et pour que je lui prouve que ma personnalité était forgée de plus d'une facette peu reluisante. Juste après qu'elle m'a dit oui, l'ascenseur s'est remis en route. J'avais vraiment de la chance dans mes timings…

Notre rendez-vous s'est passé à merveille. Nous avons discuté des heures sans le moindre silence embarrassant. Et après celui-ci, il y en a eu un autre, puis encore un autre, et un autre… Plus nous apprenions à nous connaître, plus nous étions complices et nous rapprochions. Pendant toute la durée de notre stage, nous avons enchaîné les rencarts sans toutefois qu'elle n'accepte de rapprochement physique. Je crois qu'elle me testait. Finalement, c'est à la rentrée que nous nous sommes réellement mis en couple. Et nous sommes vraiment devenus le couple agaçant qui semble toujours être rattaché par la hanche comme des siamois. Nous étions toujours ensemble, si bien que nos camarades nous taquinaient, s'imaginant déjà que lors de la remise des diplômes, nous aurions la bague au doigt et qu'elle serait enceinte jusqu'aux sourcils. C'était la première fille dont je me sentais vraiment amoureux. Evidemment, j'avais ressenti une forte affection pour les filles avec qui j'étais sorti avant elle, mais c'était différent. Je sentais que mes sentiments pour elle étaient bien plus forts. Elle était tout pour moi.


Here I go again on my own… Going down the only road I've ever known

Clara et moi nous sommes installés ensemble durant notre troisième et dernière année à l'école de droit. Nous étions heureux tous les deux et je sentais que je pouvais être pleinement moi-même avec elle. Evidemment, ça la faisait mourir de rire que j'essaye de cacher mes passions ridicules d'intello. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi je répugnais à admettre que j'avais lu cinq fois le Seigneur des Anneaux et que je savais reconnaître toutes les constellations astronomiques. Ca me paraissait pourtant assez évident. Ce n'était vraiment pas des passions "cools" et encore moins des passions qu'on associait à des avocats.
Bref, nous filions le parfait amour et tout allait pour le mieux dans ma vie. Nous avons obtenu tous les deux notre diplôme en même temps avant de trouver un poste dans deux firmes différentes de Los Angeles, car il était impensable pour nous de travailler ensemble. Elle savait tout de moi… si ce n'est mon passé d'alcoolique. Ce n'était pas vraiment un sujet que j'aimais aborder, même si je me rendais toujours aux réunions des alcooliques anonymes de temps à autres. Je pensais que ce passé était derrière moi, enterré. Mais les démons se planquent toujours pour ressurgir au moment où on s'y attend le moins.

Un jour, alors que je me trouvais en pause déjeuner, je reçus un appel de ma mère. Je poussai un long soupir avant de décrocher. Elle ne m'appelait jamais sobre. C'était moi qui me chargeais de prendre de ses nouvelles tous les 15 jours à heure fixe. Sinon, si elle appelait, elle était complètement ivre et déblatérait des absurdités. C'est pour cela que je fus surpris lorsque je l'entendis me parler de manière intelligible sans m'affubler de sobriquet ridicule. Alors que cela aurait sans doute dû me rassurer, je pressentis qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. On échangea quelques banalités avant que, las de jouer à ce petit jeu, je ne décide d'entrer dans le vif du sujet.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? lui demandai-je.

Ma mère marqua une pause avant de me répondre. Elle devait se douter qu'il était inutile de nier l'existence d'un problème. Elle-même savait que cette conversation de nous ressemblait pas.

- Surtout mon chéri, ne t'inquiète pas mais... commença-t-elle.

Je me pinçai l'arrête du nez entre le pouce et l'indexe, me doutant qu'il y avait quelque chose de grave.

-... les médecins m'ont diagnostiqué une cirrhose, m'expliqua-t-elle. Mais ça ira, reprit-elle à toute vitesse comme pour me rassurer. Je t'assure que ça ira.

Elle essayait de me ménager comme l'enfant que je n'étais plus depuis des années. Mais je savais très bien ce qui allait se passer. La maladie pouvait être stabilisée si, et seulement si, le malade adoptait une hygiène de vie impeccable. Mais je savais que ma mère n'arrêterait jamais de boire. Je n'avais plus qu'à compter les mois qui lui restaient avant que son foie ne lâche et qu'elle ne rende l'âme. Et même si je n'avais pas vu ma mère depuis des années et que nous n'échangions que très peu, cette perspective m'assomma. Lorsque je raccrochai, j'étais énervé. Contre la maladie, contre l'alcool, contre ma mère, contre mon père, contre moi-même. Pour la première fois depuis quelques années, je ressentis un profond désarroi et mes mains se remirent à trembler. Je ne pus empêcher une petite voix de s'inséminer dans ma tête. Une petite voix qui me disait que je savais très bien comment je pouvais me sentir mieux, comment je pouvais gérer la situation et oublier. Pendant tout l'après-midi, j'ai tenté de chasser cette voix. Mais impossible, le désir montait en moi, se faisant de plus en plus fort. Je pouvais prétendre autant que je voulais que je n'avais plus de problèmes, mais ça me démangeait. Le besoin devenait irrépressible, l'odeur de l'alcool me montait aux narines et le goût me brûlait la gorge d'anticipation. Je me demandais à quoi bon résister puisque ça finirait toujours par me rattraper. Mes jambes me conduisirent d'elles-mêmes au bar. Pour la première fois depuis des années, je commandai une boisson alcoolisée. Le verre devant moi, je le contemplai un instant, me demandant si j'allais vraiment ruiner des années de sobriété en l'espace de quelques secondes. Mais avant que mon cerveau ne formule une réponse, mes mains portèrent mécaniquement le verre à ma bouche. Je savourai la première gorgée lentement, en fermant les yeux et poussai un petit soupir de soulagement avant d'avaler goulument le reste du contenu de mon verre. A partir de ce moment, je savais que c'était terminé. J'avais replongé à pieds joints…

Cette soirée-là, je finis par envoyer un message à Clara pour lui dire que je travaillerais tard et que je dormirais sans doute au bureau. Je détestais lui mentir, mais je me sentais si pathétique. Je ne voulais pas qu'elle me voie comme ça. C'était tout bonnement impensable. Je bus verre après verre avant de terminer ma nuit dans un hôtel miteux dans lequel je vidai la moitié d'une bouteille achetée dans une épicerie avant de m'endormir en travers du lit, la face écrasée dans les couvertures. Le lendemain matin, j'avais une mine affreuse et je me sentais horriblement mal. Je n'ai rien trouvé de mieux que de terminer la bouteille entamée la veille…

Evidemment, je savais que j'avais rechuté. Semaine après semaine, l'alcool s'était réimmiscé dans ma vie à une vitesse affolante. Et je passais mon temps à mentir, que ce soit à mon boulot ou avec Clara. Mais ça ne pouvait pas durer éternellement. A force de me voir disparaître ainsi, Clara a commencé à avoir des soupçons. Elle a téléphoné à mon bureau un jour où je prétendais travailler tard, et évidemment, je n'y étais pas. Et puis un autre jour, elle a trouvé le reçu du paiement d'une chambre d'hôtel dans mes affaires. Croyant que je la trompais, elle m'a fait une véritable scène. Je n'ai pas eu le courage de lui dire la vérité. Je préférais encore qu'elle croie que je la trompais plutôt qu'elle ne s'aperçoive que je n'étais qu'un alcoolique pathétique. Je lui ai dit qu'on ferait peut-être mieux de se séparer. Ca me brisait le cœur de lui faire cette proposition, mais je ne voulais pas être un boulet pour elle. Je ne voulais pas être comme ma mère, qui avait fait vivre ça à mon père et à moi-même pendant des années. Elle m'a assené une claque monumentale et m'a hurlé de dégager en me jetant ma veste à la figure.

Je savais que la situation ne faisait que s'empirer. J'étais au bord du gouffre et ne voyais aucune issue. J'ai passé un peu plus d'un an dans cet enfer. On ne m'attribuait presque plus d'affaires au boulot et je m'estimais heureux de ne pas être carrément viré face à une telle perte en efficacité. Et puis un jour, ma mère est morte. J'ai un peu honte de moi, mais je n'avais versé aucune larme et n'avais pas été réellement sous le choc. Au contraire, j'étais presque soulagé. Enfin. C'en était terminé de cette attente à se demander quand l'inévitable allait survenir. J'ai pris un billet d'avion et je suis retourné en Irlande. C'était la première fois que je revoyais mon pays natal depuis un peu plus de 15 ans. Et c'était aussi la première fois que je revoyais ma mère depuis tout ce temps. Et la dernière… Planté devant le cercueil ouvert, j'ai observé cette femme qui était presque devenue une inconnue. Elle ne ressemblait pas à ma mère. Le thanatopracteur avait bien pris soin d'elle. Elle était vêtue et coiffée élégamment et avait été maquillée soigneusement. Je ne l'avais jamais vue si apprêtée. Dans mes derniers souvenirs, elle était complètement négligée. Je ne disais pas vraiment au revoir à ma mère ce jour-là, ça faisait bien longtemps que je l'avais fait... J'étais totalement saoul pendant l'enterrement, et à en croire les chuchotements que j'avais eu sur mon passage, je devais avoir l'air affreux. Mais je n'en ressentais pas la moindre honte. Après tout, ma mère l'avait été la majeure partie de sa vie. Appelons ça un hommage !


“The only real certainty is that if you get to live, you gotta die. Live life now.”

A mon retour aux Etats-Unis, je me suis dit qu'il était temps pour moi de reprendre un nouveau départ. Je ne voulais pas terminer comme ma mère, à mourir seul avec quelques personnes de la famille se sentant obligées d'assister à mon enterrement. J'ai entamé une nouvelle cure. Cette fois-ci, je suis resté trois mois. Même si je connaissais déjà le processus, ce fut tout aussi difficile que la première fois. Un jour, et à ma plus grande surprise, Clara m'a rendu visite. Je ne savais pas vraiment comment elle avait appris que je me trouvais dans ce centre, mais malgré la manière dont ça s'était terminé entre nous, elle s'est montrée sympathique. Elle m'a dit qu'elle ne s'était pas doutée de ce que je traversais, que j'aurais dû lui en parler. Elle était inquiète pour moi, mais elle se disait heureuse que j'aie décidé de me faire aider. Elle voulait que je m'en sorte selon ses dires. J'étais toujours amoureux d'elle, elle non. Elle avait retrouvé quelqu'un, un mec bien. J'avais perdu ma place. Je me résignais et je l'acceptais.

En sortant de ma cure, j'étais complètement perdu. Je ne savais plus qui j'étais ou ce que je voulais faire de ma vie. J'avais peur de me retrouver de nouveau "dans le monde réel", entouré de tentations. J'ai alors ressenti le besoin de me retrouver un peu seul avec moi-même et de me redécouvrir. Au centre, j'avais beaucoup lu, et l'idée avait germé dans ma tête de faire un long voyage en solitaire dans la nature avec un sac à dos. J'en ai parlé à mon père. Il était un peu sceptique. Il ne comprenait pas vraiment en quoi ça pourrait m'aider et n'était pas certain non plus de mes capacités à réaliser un tel projet. Mais ma décision était prise. J'ai revendu presque l'ensemble de mes affaires et des mes meubles, conservant le reste dans un box de stockage. J'ai acheté le nécessaire pour mon voyage, et je suis parti à l'aventure sur un coup de tête.

J'ai opté pour le John Muir Trail. Près de 340 kilomètres de trek intensif. Les montagnes de la Sierra Nevada et des paysages à couper le souffle. Ca semblait être une idée parfaite. Jusqu'à ce que je commence concrètement à randonner tout du moins.
Je me suis demandé à de nombreuses reprises dans quoi est-ce que je m'étais embarqué et à quoi j'avais bien pu penser. Dès les premiers jours, je compris que je n'étais pas vraiment préparé à cette aventure. Mon sac semblait peser une tonne sur mes épaules et les frottements irritaient ma peau. Chaque muscle me tirait et je découvrais après quelques kilomètres que mes années de basket au lycée et de sport à l'université étaient bien loin derrière moi. Je n'étais plus en bonne condition physique. Je respirais et suais comme un bœuf. Le sommet de la montagne que je tentais de gravir me semblait être à des milliards de kilomètres, inatteignable. Chaque soir, je découvrais de nouvelles ampoules et de nouvelles coupures en retirant mes chaussures. A de nombreuses reprises j'ai songé à jeter l'éponge, mais j'ai persévéré. Sur mon chemin, j'ai eu des moments de solitude intense, certains accueillis à bras ouverts et d'autres déprimants au possible. Mais j'aimais cette sensation de liberté de me retrouver seul face à moi-même dans la nature. D'y trouver ce qu'il y avait de plus dur mais aussi de plus beau. Mon voyage fut aussi l'occasion pour moi de rencontrer des personnes fascinantes sur mon chemin. Des personnes qui partageaient un bout de vie, qui me redonnaient le courage d'avancer, qui m'aidaient ou que j'aidais d'une manière ou d'une autre. J'ai campé deux jours avec des randonneurs expérimentés qui ont partagé avec moi leurs expériences. Un jour avec une femme qui sortait d'une relation violente et qui se servait de son voyage pour se reconstruire. Les rencontres se multipliaient sans jamais être les mêmes. Le seul point commun qu'il y avait entre tous ces instants, c'était le partage et l'entraide, la bienveillance et la solidarité. Que ce soit d'un point de vue purement pratique ou psychologique, ces rencontres m'avaient beaucoup aidé et avaient été très enrichissantes. Jour après jour, je m'améliorais, j'apprenais de mes erreurs et je trouvais en moi une force dont j'avais toujours ignoré l'existence. Je devenais un homme nouveau.

Au bout d'un peu plus de deux mois, le John Muir Trail achevé et quelques régions annexes explorées, je me résignai à retourner à Los Angeles. C'était la fin de mon périple et je devais retourner à la civilisation. Je savais que ce ne serait pas facile, mais j'avais repris goût à la vie et pendant toute mon aventure, je n'avais pas pensé une seule seconde à l'alcool.

Arrivé en ville, je fis la rencontre d'un chat abandonné. J'étais assis à un arrêt de bus, perdu dans mes pensées, mon gros sac à dos à mes côtés, lorsque le félin s'est approché. Je lui ai jeté un coup d'œil avant de m'adresser à lui.

- Hey mon vieux, toi aussi tu es tout seul ?

Je devais passer pour un fou avec mon aspect crasseux et ma barbe de deux mois. Parler avec un chat n'arrangeait pas mon cas. Le félin est venu se frotter contre moi et je l'ai gratouillé sous le menton. Il avait vraiment un aspect miteux avec sa queue cassée et son oreille gauche clairement abîmée mais je me suis tout de suite pris d'affection pour lui. Enfin, pour elle, le vétérinaire m'ayant ensuite appris qu'il s'agissait d'une jeune femelle qui avait sans doute été maltraitée. J'ai adopté la petite bête et lui ai offert un toit, sentant que je gagnais ainsi une profonde relation.

New life, new beginnings...

Ce retour à la vie normale fut difficile et je sentis bien vite que Los Angeles n'était plus une ville qui me correspondait. C'était trop intense et je craignais que cet environnement toujours festif me fasse prendre des risques inconsidérés. C'est pourquoi je pris la décision de déménager à Hilton. C'était la ville d'enfance de mon père et j'y avais souvent passé des week-ends et des vacances chez mes grands-parents. C'était un cadre de vie plus sain, plus gérable pour moi. Pendant un temps je fis l'aller-retour entre Hilton et Los Angeles pour travailler et je profitais de mes week-ends pour randonner, camper, et me retrouver en pleine nature de manière plus générale. Puis, je trouvai un poste à Hilton en tant qu'avocat spécialisé dans le droit de la famille et décidai par ailleurs de m'impliquer dans la vie locale en devenant bénévole dans un refuge pour animaux durant mon temps libre. Je prenais la vie comme elle venait avec sérénité, heureux de trouver ma place à Hilton.

Un jour, lassé de travailler dans une grosse firme, je décidai de postuler dans un cabinet qui venait d'ouvrir. Le gérant n'était autre que Tyler Scott, un avocat avec qui j'avais déjà travaillé sur une affaire à Los Angeles et avec qui je m'étais bien entendu. Je savais que ce poste promettait une bonne ambiance de travail et je fus donc heureux lorsque ma candidature fut retenue.

Tout allait bien dans ma vie. J'étais en bonne santé, mes rapports avec mon père étaient plus cordiaux, je voyais ma cousine Zoey et mes grands-parents plus fréquemment, j'appréciais mon boulot et je rencontrais plein de filles, même si je ne m'attachais jamais vraiment très longtemps, bref, je n'aurais rien pu demander de plus. Mais la vie nous réserve toujours des surprises...

Si on m'avait dit un jour que Tyler allait recruter une nouvelle avocate et qu'il s'agirait de Clara, j'aurais vraiment pensé qu'on se payait ma tête. Les années avaient passé et j'avais changé de ville mais visiblement nous ne pouvions pas échapper au destin. La dernière fois que je l'avais vue, c'était presque quatre ans plus tôt pendant ma cure à Los Angeles. Que le monde était petit et quel ne fut pas notre choc de nous retrouver face à face dans son bureau alors que je venais me présenter à notre "nouvelle recrue". La situation était délicate et nous étions tous deux aussi mal à l'aise à l'idée de travailler ensemble suite à la manière dont s'était terminée notre relation. Bizarrement, nous nous sommes retrouvés à aborder des sujets sensibles dès notre première conversation de "retrouvailles" : son petit-ami et mon alcoolisme, comme si nous ne pouvions nous en empêcher. Mais je savais que je lui devais des excuses sur ce que je lui avais fait traverser et si le destin la remettait sur mon chemin, peut-être devais-je saisir l'occasion pour les lui présenter. Forcément, c'est un peu parti en cacahuète puisque je ne pouvais que reconnaître que j'avais tout foiré et qu'elle ne pouvait que me reprocher, avec justesse, mon manque d'honnêteté. Il y avait trop de non-dits entre nous pour que nous fassions comme si de rien était. Cette conversation remua pas mal de choses en moi. Je n'avais jamais réellement digéré cette relation et revoir Clara me rappelait combien j'avais ruiné ma relation avec la seule fille que j'avais véritablement aimée, combien je l'avais fait souffrir et combien je ne la méritais pas. Je lui donnai quelques bribes d'explications sur ce qu'il s'était passé, l'appel de ma mère, ma visite au bar... Mais volontairement, je me refusais de trop entrer dans les détails, comme si je cherchais toujours à la préserver de la vérité dans ce qu'elle avait de plus crue, ou que j'étais trop lâche pour le faire. Une part de moi avait cherché à la protéger, mais je n'avais fait que de la blesser. Après avoir mis ces quelques points à plat, avec des années de retard, la conversation se désamorça un peu, comme si nous avions retiré un lourd poids de nos épaules, mais nous savions qu'il nous serait difficile de travailler ensemble au quotidien...

Finalement, la première semaine de boulot avec Clara s'est bien passée et nous avons vite compris que si nos échanges s'arrêtaient à se saluer en arrivant le matin et en repartant le soir, il n'y aurait pas de souci. Nous étions adultes après tout, nous pouvions bien gérer quelques interactions cordiales... Jusqu'au jour où en arrivant au cabinet, je vis Clara et son copain, Monsieur Radiologie, en train de s'embrasser devant la porte. J'aurais menti si j'avais prétendu que cela ne m'avait pas pincé un peu le cœur. Mais je fis bonne figure, je lui devais au moins ça. Je la taquinai d'abord gentiment à ce sujet mais très vite, la discussion prit une nouvelle fois une pente glissante. Elle se mit à m'attaquer sur mes batifolages et je me vexai comme un pou. On parvint tout de même à terminer la conversation sur une bonne note, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me demander ce que ça allait donner tout ça. Est-ce que nous parviendrions un jour à avoir des conversations et une relation normales ?

Malheureusement pour moi, ma cousine Zoey mit son grain de sel et ne fit rien pour arranger les choses entre Clara et moi. Visiblement Clara l'avait croisée à l'hôpital et elle n'avait rien trouvé de mieux que de lui faire des reproches horribles sur notre séparation. Evidemment, c'était retombé sur moi. Clara était furieuse à l'idée de ce que j'avais pu raconter à ma cousine, ce qui pouvait être compréhensible... sauf que je n'avais pas parlé à Zoey de Clara depuis des années et que je n'avais jamais été négatif à son sujet. La conversation a été très désagréable et j'ai fini par lui révéler dans le feu de cette dispute que je ne l'avais jamais trompée. Et évidemment ça l'a blessée d'apprendre que je lui avais laissé croire à ces infidélités pendant toutes ces années. Je me sentais extrêmement coupable, et un peu con il fallait bien l'admettre, mais je n'avais pas trouvé d'autre solution à l'époque où je me dégoutais moi-même et où je n'aurais jamais souhaité l'entraîner dans ce que je vivais. J'avais préféré qu'elle me considère comme un connard et me déteste plutôt que de lui dire la vérité et lui faire vivre un enfer à cause de mon alcoolisme. La logique ne sautait peut-être pas aux yeux, mais ça avait été la mienne. Peut-être était-ce une bonne chose finalement qu'elle apprenne enfin la vérité. Que je l'aimais à l'époque et que je n'aurais jamais pu lui faire une chose pareille. Les explications étaient un peu tardives mais au moins nous avions mis les choses à plat. C'était peut-être inévitable pour repartir sur de nouvelles bases.

Au fur et à mesure, les choses se sont un peu apaisées avec Clara. Nous avions des conversations plus agréables, parfois même complices et saupoudrées de taquineries, et nous commencions à nous habituer à travailler ensemble, même lorsque Tyler nous demandait de collaborer sur des affaires particulièrement coriaces. A tel point que plus que de simples collègues, j'envisageais même une amitié avec Clara. Et cette nouvelle "amitié" fut bien vite testée lorsque je tombai sur Clara seule au comptoir d'un bar. Intrigué, je ne pus m'empêcher d'aller vers elle. Elle semblait triste et si elle allait mal, je voulais être là pour elle. Après l'échange de quelques banalités, elle m'avoua qu'elle et Julian s'étaient séparés. Même si je ne le portais pas vraiment dans mon cœur, cela me faisait de la peine pour elle. Et en allant un peu plus loin dans la conversation, elle m'apprit qu'il l'avait trompée et qu'elle avait peur qu'il y ait quelque chose qui clochait chez elle. Elle semblait si mal et vulnérable que je ne pus m'empêcher de me rapprocher d'elle pour l'étreindre et tenter de la réconforter. J'essayai de la rassurer ses qualités, lui assurant qu'elle était une femme formidable et que ce n'était pas elle qui faisait partir les hommes mais que c'était bien nous qui faisions tout foirer. Inévitablement, je lui avais dit que Julian s'en mordrait les doigts... laissant entendre que c'était ce qui m'était arrivé moi aussi, et nous en sommes venus à parler de regrets. Peut-être n'était-ce pas très confortable de parler de cela, mais je ne pouvais pas nier que les remords faisaient partie de ma vie. Finalement, nous avons fini la soirée à discuter ensemble avec plus de légèreté. Je ne pouvais pas arranger la situation, mais si je pouvais remonter le moral de Clara avec mon sens de l'humour, c'était toujours ça de pris...

Et comme le hasard était quelque chose qui aimait bien nous jouer des tours, il se trouva qu'un soir, alors que nous allions assister à une conférence, Clara et moi nous sommes retrouvés coincés dans l'ascenseur. C'était une situation qui nous était bien familière et qui éveillait une certaine nostalgie en moi. Sauf que cette fois-ci me retrouver bloqué dans un espace étroit avec Clara me semblait un peu plus gênant. Surtout que je ne sentais pas Clara très à l'aise avec moi sans trop savoir pourquoi. Et avec mes merveilleuses idées, je ne pus m'empêcher de lui proposer ironiquement une partie de strip poker et de faire des allusions à la nudité. C'était mon sens de l'humour habituel, mais peut être pas le plus adapté en présence d'une ex... Finalement, ce moment en ascenseur se passa sans heurt, même si lorsqu'il se débloqua, la conférence était pratiquement terminée. Il n'y avait plus qu'à savoir si l'adage "jamais deux sans trois" se vérifierait un jour...

Et puis, un peu après, au fil de mes rencontres et batifolages avec des jolies jeunes filles, j'ai rencontré une fille avec qui j'avais envie de faire un petit bout de chemin. Elle s'appelait Vicky et c'était une jolie brune pétillante un peu plus jeune que moi que j'avais rencontré dans un bar. J'étais allé vers elle et nous avions très rapidement accroché. Je crois que c'était surtout sa bonne humeur et son rire qui m'avaient plu, elle avait un côté rayonnant. Ca et le fait qu'elle était canon bien sûr. Nous avions fini la soirée ensemble et le lendemain matin, puisque j'avais envie de prolonger ce bon moment, je l'avais invitée pour un brunch au restaurant. Finalement, nous avons échangé nos numéros et nous nous sommes revus plusieurs fois par la suite. On s'entendait bien et j'avais bien envie de tenter quelque chose avec elle, de construire une petite relation. On verrait bien ce qu'il adviendrait, ça ne mènerait peut-être nulle part, mais tant qu'on passait du bon temps pour l'instant, c'était tout ce qui comptait. Cela faisait un peu plus d'une semaine que nous nous fréquentions lorsque Clara fit malencontreusement sa rencontre. J'avais été déjeuner avec Vicky et elle m'avait raccompagné jusqu'au cabinet pour que nous passions un peu plus de temps ensemble. Et puis, pour me dire au revoir, elle s'approcha finalement de moi et m'embrassa, la main derrière mon cou. Elle avait tendance à être assez démonstrative, mais ça m'amusait plus qu'autre chose. Pile à ce moment-là, j'entendis la porte s'ouvrir derrière moi et Vicky se détacha de moi. Evidemment, il fallait que nous tombions sur Clara... c'était une situation un peu gênante. Et d'ailleurs, Clara fut un peu surprise quand je lui confiai que Vicky était ma petite amie, comme si elle ne s'attendait pas à ce que je me lance dans une relation, aussi récente soit-elle. Et bizarrement, on en vint à parler de notre vision de l'amour, de l'engagement et du mariage. Je ne savais vraiment pas comment on finissait toujours par aborder des sujets glissants avec Clara, mais je fus bien obligé de reconnaître que ce n'était vraiment pas dans mes plans pour le moment...

Mais évidemment, après tant de bons moments, il fallait que tout parte en cacahuète... Cela faisait quelques semaines que Vicky et moi étions ensemble. Et en toute honnêteté, je n'avais pas à m'en plaindre. J'étais loin d'être lassé. Au contraire, elle me donnait le sourire. Je me sentais bien avec elle et on partageait beaucoup de choses, notamment les sorties. On pouvait dire qu'elle aimait faire la fête. Moi qui aimais déjà m'amuser et sociabiliser, je me retrouvais maintenant presque toujours à passer d'un bar à une soirée entre amis. Il n'y avait pas beaucoup de répit. Mais même si ça m'amusait beaucoup et que je me plaisais à ces occupations, je devais avouer que ce n'était pas toujours très facile. L'alcool coulait à flots à ce type de soirée. Nos amis s'en donnaient à cœur joie, Vicky aussi. Et plus d'une fois elle m'a encouragé à les rejoindre "rien que pour un petit verre". J'ai résisté, encore et encore... jusqu'à un soir où j'ai fini par craquer. J'étais là, entouré de toutes ces personnes qui buvaient, Vicky insistait, deux verres à la main, une petite moue sur les lèvres. Elle avait un petit coup dans le nez, j'étais le seul à être sobre. L'odeur de l'alcool s'est infiltrée dans mes narines et je n'ai pu détacher mes yeux de ce verre qui me narguait avec son liquide tentateur. J'ai cédé. Aussi simplement que ça. C'était vraiment con, mais je n'avais pas pu résister. Et j'aurais menti si j'avais prétendu que je n'avais pas ressenti un profond plaisir en retrouvant le goût de l'alcool. C'était comme si je renouais avec un vieil ami. J'ai profité de ma soirée, sachant de toute manière que j'avais déjà franchi une limite. Le lendemain matin, je m'étais attendu au pire en me réveillant, mais bizarrement, ce n'était pas si violent. Je sentais que j'avais déconné, mais je ne ressentais pas un besoin insoutenable de boire. C'était assez étrange, mais je me sentais relativement serein.

La semaine a passé, et j'ai vraiment mis cet incident de côté, me disant que ce n'était qu'un petit dérapage sans conséquence. Après tout, je l'avais plutôt bien vécu... Et ce soir-là, ça a recommencé. J'étais bien entouré et je m'amusais avec Vicky. Elle m'a proposé un verre que j'ai refusé, puis elle a réitéré sa proposition plus tard et j'ai reconsidéré son offre. A vrai dire, mes réflexions ont plutôt été rapides. J'avais l'expérience de la semaine passée en tête et je savais que ça n'avait pas nécessairement à aller plus loin. Que je pouvais faire exactement la même chose que la dernière fois. Profiter de quelques verres, tranquillement. Qu'y avait-il de mal à boire occasionnellement ? Il suffisait que je reste prudent et raisonnable. J'étais sous contrôle. Tout s'était passé à merveille la dernière fois, il n'y avait pas de raison qu'il en soit différent aujourd'hui... Vicky et moi avons siroté quelques verres avant de nous mettre à partager jovialement des shots de vodka. Nous avions l'alcool joyeux. Elle venait de porter un shooter à mes lèvres et j'avais allègrement avalé la boisson. Je déposai un baiser sur ses lèvres et on échangea quelques mots, guillerets. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti comme ça, porté par l'alcool, grisé. Lorsque je décidai de m'éloigner du comptoir pour aller faire un petit tour aux toilettes, je me pris les pieds dans un tabouret et chancelai légèrement. Même si je me sentais plutôt bien et maître de moi-même, je crois que j'étais tout de même un peu pompette. Par expérience, on ne pouvait pourtant pas dire que j'avais bu tant que ça. Par le passé, j'avais été capable de ne rien laisser paraître avec trois à quatre fois plus d'alcool dans le sang que ça ! Comme quoi, c'était vraiment une question d'habitude, d'accoutumance même.

J'étais presque arrivé à destination lorsque je me retrouvai nez à nez avec Clara. La première pensée qui traversa mon esprit fut que j'étais content de la voir. La deuxième, que je ne m'attendais pas à la croiser ici. Pas du tout même. La troisième me provoqua une sueur froide. J'avais l'impression d'avoir été pris en fragrant délit, et pourtant, je ne me sentais pas particulièrement coupable. Je lui adressai un sourire, l'air de rien et on entama une discussion... qui finit vite par déraper quand elle comprit que j'avais bu. J'insistais pour lui dire que tout allait bien, que tout était sous contrôle, que ce n'était pas un drame et elle de son côté ne croyait pas un mot de ce que je disais. Elle me mettait en garde et semblait déçue d'apprendre que j'avais bu. Je ne voulais pas en faire une montagne et je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi, mais elle n'était pas convaincue, bien au contraire. Et peut-être n'avait-elle pas franchement tort. Mais à ce moment précis, j'étais dans un déni le plus total. Je m'étais auto-persuadé que je pouvais faire simplement attention et boire uniquement dans des moments festifs. Je ne sais pas comment j'en étais parvenu à plonger la tête dans le sable à ce point, mais ce qui était certain, c'était que je n'avais aucune envie d'en sortir. Clara tentait de me faire entendre raison, mais j'aurais aussi bien pu être devenu sourd...

Malheureusement, la suite donna raison à Clara. Suite à cette soirée, l'envie de boire s'était faite de plus en plus présente et pressante. Le petit plaisir que je m'étais accordé s'était transformé en vide à combler. Je sentais que je perdais le contrôle. J'avais "raisonnablement" commencé par proposer à Vicky de boire un verre après le boulot, puis j'avais introduit l'alcool à mes repas et maintenant je me demandais à tout moment de la journée si je ne pourrais pas m'accorder une petite goutte. C'était une torture. Et parfois je cédais. J'avais beau être doué pour plonger la tête dans le sable, il y avait des choses que je ne pouvais pas nier. J'avais merdé et j'avais foutu en l'air des années de sobriété pour quelques minutes de plaisir. J'étais en train de replonger, je le sentais, et il n'y avait rien que je pouvais faire pour l'éviter, c'était déjà trop tard...  
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Aidan Thorne
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyDim 17 Oct - 16:08

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Clara CollinsEx petite amie impossible à oublier
Clara, c'est le genre de filles qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie. Ou en tout cas, c'est la manière dont je la vois. Je l'ai rencontrée en première année d'école de droit. Sublime, gentille mais qui ne se laissait pas marcher sur les pieds... elle a rapidement attiré mon attention. Elle m'a fait ramer pendant des mois et des mois, mais je ne me suis pas laissé démonter. Au contraire, je crois que ça m'a encore plus donné envie de la séduire. Et puis, on s'est mis ensemble, j'étais profondément amoureux et j'ai passé les plus belles années de ma vie à ses côtés... avant de tout gâcher. Mon alcoolisme et mes mensonges ont eu raison de notre relation, et je m'en suis mordu les doigts. Quelques années après notre rupture, c'est à Hilton qu'on s'est retrouvés, en tant que collègues au sein d'un même cabinet ! Les choses ne sont pas simples entre adaptation, révélations et complicité retrouvée, mais nous faisons au mieux pour maintenir ce dangereux équilibre.
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Andrea Alvarezamie et compagne d'aventures
C'est pendant une petite session d'escalade que j'ai rencontré Andrea. Quelques petites blagues échangées et de la compétition sur le ton de la rigolade ont suffi pour nous faire comprendre que nous étions sur la même longueur d'ondes. Que je la contacte ou que ce soit elle, nous sommes toujours partants pour une bonne randonnée ou des aventures casse-cou. Entre grands gamins, impossible de s'ennuyer !
Camila Wilsonamie et compagne d'aventures.
J'ai rencontré Camila en Italie alors que j'étais tout juste âgé d'une petite vingtaine d'années. J'étais parti pour deux mois en Europe pendant les vacances universitaires et la jeune femme venait d'entamer un tour du monde. On a partagé un bout de chemin et quelques aventures entre américains perdus sur le Vieux Continent. C'est par un heureux hasard que je l'ai recroisée il y a quelques années à Hilton et que nous avons renoué contact.
Kiara Wilsonancienne amie
J'ai rencontré Kiara à Los Angeles alors qu'elle vivait en colocation avec Clara. Pendant tout le temps qu'a duré ma relation avec Clara, Kiara et moi nous sommes très bien entendus. A la rupture, nous avons perdu contact. Etant donné les circonstances, je doute qu'elle ait conservé une très bonne image de moi.
Tess HawkinsAmie
J'ai rencontré Tess par le biais de son frère Ben avec qui j'étais ami. Sur fond de taquineries, nous avons très vite sympathisé.
Liv MillerConnaissance par le biais de Zoey
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Tamara AguirezAmie d'enfance perdue de vue
Tamara et moi nous sommes rencontrés à Hilton alors que je passais une partie des vacances d'été chez mes grands-parents. En véritables intellos, nous avons sympathisé à la bibliothèque avant de nous rendre compte que nos familles vivaient dans le même quartier. On s'est revus plusieurs étés, gardant le contact par écrit le reste de l'année. Mais à partir d'un moment, les contacts se firent plus rares, jusqu'à ce qu'on se perde naturellement de vue.
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyDim 17 Oct - 16:08

les petits liens masculins d'Aidan Thorne
Tyler ScottPatron et ami
Tyler et moi nous sommes rencontrés à Los Angeles alors que nous travaillions sur une affaire commune en tant qu'avocats. Le courant est tout de suite passé, aussi bien en tant que collaborateurs qu'amis. Lorsqu'on s'est retrouvés quelques années plus tard à Hilton et que j'ai postulé au cabinet qu'il venait d'ouvrir, je n'ai eu aucun mal à me faire une place. C'est toujours un plaisir de travailler à ses côtés, mais aussi de passer des moments plus décontractés avec lui.
Ben Hawkinsami
Tous deux passionnés de basket, c'est sur un terrain de la ville d'Hilton où nous allions souvent jouer que Ben et moi nous sommes rencontrés et avons sympathisé. Au fil du temps, nous sommes devenus amis et avons commencé à nous voir en dehors pour des sorties au bar entre mecs... ou pour draguer de jolies filles.
Nicholas Brownami
Nick et moi nous sommes rencontrés au refuge pour animaux où je fais du bénévolat de temps à autre. Bien que nous ne nous connaissions pas tant que ça, on s'entend assez bien et je l'aidé un soir en le raccompagnant en voiture alors qu'il s'apprêtait à conduire en état d'ébriété.
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyDim 17 Oct - 16:13

⇝ Fiche de RP d'Aidan Thorne ⇜



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⇝ RP en cours ⇜

[7] Happy birthday daddy Hawkins => Sujet commun
[8] With a little help from Chinese chance => Clara Collins

 

⇝ RP terminés ⇜

[1] Parlons peu, mais parlons bien => Zoey Cooper
[2] Slipping out of control => Clara Collins
[3] Meet me friday at 5:30PM, my place => Tess Hawkins
[5] My bed is calling me asap => Nicholas Brown
[6] Un point commun => Liz Miller
[9] I've been spending my nights in the ring => Tamara Aguirez

⇝ RP du passé ⇜

Les surprises peuvent être bonnes comme mauvaises => Clara Collins

⇝ RP abandonnés ⇜

[4] Qui ne tente rien n'a rien => Astoria Fitzgerald



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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyLun 18 Oct - 12:41

A vous ! balloon

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Camila Wilson
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Camila Wilson


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∞ Statut civil : Célibataire, le cœur à l'envers.
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∞ Métier : Professeure d'arts plastiques au Hilton middle school
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Ben

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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyLun 18 Oct - 15:33

Je vois que ma jolie tête est déjà là angel gaga

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Aidan et Cami qui se promènent en europe Arrow Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... 3728563618

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no rain, no flowers.
Don't hold me, 'cause I am falling back down, and I wouldn't want to see you hit the ground.
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Clara Collins
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beautiful stories:
Aidan - with a little help from Chinese chance
Seth - these civilian things are so weird

you?

sweet memories:
Aidan #1 #8 - Kiara #1 - Liv -




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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyLun 18 Oct - 15:58

Je suis obligée de venir faire un détour sur la fiche de Mister Fossettes pour marquer mon territoire laisser ma petite trace oups hrt

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    above the clouds.
You showed me colors, you know I can't see with anyone else. You taught me a secret language
I can't speak with anyone else.
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyMar 26 Avr - 20:13

Il paraitrait que je ne devrais pas forcément pointer le bout de mon nez par ici roll
Mais j’en ai toujours fait qu’à ma tête, alors je viens toquer pour reclamer un petit lien moh
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptySam 30 Avr - 22:41

mdr c'est à tes risques et périls, Clara a marqué son territoire !
Aidan connait les deux frères de Tess et est pote avec eux. Il bosse avec Noa. Il joue au basket et sort au bar avec Ben de temps en temps pour boire un verre ou draguer les jolies filles. Du coup je pense que le mieux c'est que Tess et Aidan se connaissent par ce biais.
Comme Aidan a tendance à être séducteur et a avoir un faible pour les jolies filles, c'est obligé qu'il ait au moins dragouillé Tess à un moment oups Après, à voir comment tu veux jouer le lien. J'imagine qu'ils pourraient être potes, avec un côté un peu taquins l'un envers l'autre.

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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptySam 30 Avr - 23:02

Même pas peur roll
Et oui, Tess aurait pu avoir un crush sur lui il y a des années de ça? T'inquietes pas qu'elle serait rentré dans le jeu d'Aidan, mais aurait vite compris que c'était un homme à femme, donc fuis moi je te suis, suis moi je te fuis, on est d'accord qu'ils n'auraient jamais rien fait? roll En tout cas, plus que ok, puis normalement Tess et Clara seront amies, donc dès qu'elle sera au courant, aucune pensées derriere la tête
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptySam 30 Avr - 23:37

Oui, elle peut. Il ne faut juste pas que ça remonte à plus de six ans puisqu'avant Aidan était à Los Angeles. Je pense qu'il ne vaut mieux pas qu'il se soit passé quelque chose si Aidan ne veut pas se faire trucider (même si c'est pas trop ça qui l'arrêterait siffle ). Tenez-moi au courant pour le lien entre Tess et Clara, qu'on voit un peu tout ça

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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptySam 14 Mai - 21:21

Coucou ! Ma Tori est la voisine de Zoey avec qui elle est vraiment proche. On peut sûrement se trouver un lien du coup
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyDim 15 Mai - 13:09

Tu aurais encore une place dans ton harem de femmes amies? moh
( je ne peux pas m'empêcher de revoir les scènes du film Avant Toi free hugs )
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyMer 18 Mai - 0:04

Coucou  hey , pardon pour la réponse tardive.

@Astoria Fitzgerald  : est-ce que tu as une idée de lien spécifique en tête ? Aidan est proche de sa cousine, il aurait pu rencontrer Astoria en lui rendant visite si elles sont voisines et qu'elles sont proches. Après Astoria et lui auraient pu devenir amis ? Je vois que dans son caractère, tu mets "un peu coincée", Aidan est tout le contraire donc il pourrait un peu la sortir de sa zone de confort s'ils sont amis ? think

@Adelia Blackwood : avec plaisir pour un petit lien, Aidan a toujours de la place pour les jolies filles Razz (j'adore Avant Toi aussi, Emilia et Sam sont parfaits dedans moh )
Adelia et Aidan ont plein de points communs donc je pense qu'on a de quoi trouver un lien intéressant. Ils auraient pu se rencontrer en randonnée, Aidan en fait beaucoup. Et si elle était avec son chien en plus, il aurait été encore plus poussé d'aller vers elle parce qu'il adore les animaux et est bénévole dans un refuge dans son temps libre.
Sinon, on peut voir du côté de leurs problèmes d'alcool aussi parce que ça leur bouffe bien la vie think  
Et Aidan lit aussi donc il pourrait fréquenter la librairie d'Adelia.
On peut faire un mix aussi entre tout ça. Tu avais une idée ou une envie en tête ?

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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyMer 18 Mai - 9:39

En effet, les points communs ne manquent pas entre nos deux personnages, c'est génial! heart
Une forte amitié pourrait en découler, manque plus que trouver le contexte d'un futur RP cœur
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyMer 18 Mai - 12:53

Oui elle est un peu coincée dans le sens où elle va peu en soirée et elle n’invite que ses amis à aller chez elle ou même elle a du mal et est gênée quand on la drague. Surtout les filles. Les garçons elle s’en fiche un peu. Mais en gros voilà ahah du coup ils peuvent très bien être amis. Au début elle aurait été distante par contre
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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... EmptyVen 20 Mai - 0:16

@Adelia Blackwood on peut jouer leur rencontre en RP si tu veux. Cela pourrait être en randonnée comme je l'ai suggéré si ça te tente ? balloon

@Astoria Fitzgerald ça marche pour qu'elle ait été distante au départ avant qu'ils deviennent amis. Il serait tout à fait du genre à l'encourager gentiment à sortir un peu et à foncer si elle se fait draguer et qu'il voit qu'elle est gênée moh

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MessageSujet: Re: Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond...   Aidan Thorne - Explore, Experience, Then Push Beyond... Empty

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