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 Camila Wilson ⇝ Paint the universe with your love

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AuteurMessage
Camila Wilson
⇝ Bob le bricoleur du staff ⇜
Camila Wilson


∞ Date d'arrivée : 05/06/2021
∞ Pseudo : m.
∞ Messages : 1039
∞ Avatar : Lily Collins (©midnight--shadow)
∞ Multicomptes : Une jolie avocate, une musicienne un brin fêlée et une étoile de mer
Camila Wilson ⇝ Paint the universe with your love 6fcba7390369ef6fb9241ad418ff9a918c69c0e1
∞ Statut civil : Célibataire, le cœur à l'envers.
∞ Âge : 34
∞ Habitation : dans un bel appartement à east valley
∞ Métier : Professeure d'arts plastiques au Hilton middle school
∞ À toi la parole : Camila Wilson ⇝ Paint the universe with your love F7hc

beautiful stories:
Alexander - Good deeds in good company
Jackson & Kiara - Color me curious

sweet memories:
Alexander #1 - Ben #1 - Happy Birthday Noam - Kiara #1 - Happy Birthday daddy Hawkins

Ben

Camila Wilson ⇝ Paint the universe with your love B4ru
Causing mischief since Day One


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MessageSujet: Camila Wilson ⇝ Paint the universe with your love   Camila Wilson ⇝ Paint the universe with your love EmptyMer 6 Oct - 19:10

It might not be a rainbow but at least it's more than grey
AUTUMN
Nom : Wilson, nom de famille que j'ai hérité de mon papa et que je porte fièrement.
Prénom : Camila.
Surnom : Cami.
Âge : trente et un ans.
Date de naissance : Je suis née un lundi 4 décembre 1989, vingt petits jours avant que le papa Noël ne passe.
Lieu de naissance : Hilton.
Nationalité : Américaine.
Situation familiale : Célibataire, le cœur encore pris par le fantôme d'un souvenir lointain.
Orientation sexuelle :Hétérosexuelle.
Métier/Études : Professeure d'arts plastiques au collège d'Hilton depuis peu.
Statut financier : Je n'ai jamais vraiment roulé sur l'or, mais je me suis toujours débrouillée.
Caractère : Patiente — Franche — Malicieuse — Bornée — Attentionnée — Aventurière — Indépendante — Intrépide — Grand cœur — Débrouillarde — Bienveillante — Travailleuse — Pétillante — enfantine — Ambitieuse — Anxieuse — Réservée.
À Hilton depuis : je suis de retour après un long périple depuis un peu plus de six ans maintenant.
Avatar : La belle Lily Collins.
Crédit de l'avatar : littewildling.
Inventé, pré-lien ou scénario : inventé, mais en collaboration avec  @Kiara Wilson  gaga
réserve ton avatar

Code:
« <réservé> Lily Collins</réservé> ● <norm> Camila Wilson </norm>»
ton histoire
À la surface, Camila, c’est typiquement le genre de fille que tout le monde détesterait. Belle et approchable, gentille et rigolote, douce mais aventurière… sauf que les apparences sont bien souvent trompeuses.

04 décembre 1989, des premiers cris se font entendre et le deuxième enfant de la fratrie voyait le jour. Une petite fille qui venait combler la famille Wilson et qui composait le parfait tableau : un frère aîné et une petite sœur. Mes parents n’auraient pu rêver mieux… c’était pourquoi l’arrivée de ma sœur, Kiara, en a surpris plus d’un ! Ma mère la première, qui ne s’attendait pas à tomber enceinte seulement huit mois après mon arrivée. C’était beaucoup trop tôt, mais c’était surtout ce que les médecins appelaient un déni de grossesse. Déjà enceinte de cinq mois, mes parents n’avaient d’autre solution que de garder l’enfant. Bien qu’ils n’avaient jamais pensé à l’avortement. Ça n’allait pas être de tout repos d’élever deux enfants en si bas âge et autant rapprochés, mais nos parents avaient relevé le défi et c’était comme ça que ma petite sœur Kiara — qui deviendra bien vite mon alliée et meilleure amie — rejoignait la famille, seulement un an après ma naissance. Complices dès le premier jour, on formait une véritable équipe avec notre grand frère, rien ne pouvait nous arrêter… ou presque !

D’aussi loin que je me souvienne, mon enfance a été heureuse. Bercée par l’amour de mes parents, les bêtises de mon frère et de ma sœur, les rires et parfois les pleurs, nous avions tout pour être heureux et épanouis dans ce grand cocon que nos parents avaient construit. Enfant, on m’a bien souvent qualifié d’espiègle,  rayonnante, un brin  malicieuse, bien trop attirée par les bêtises… mais ce n’était pas compliqué de semer la pagaille à la maison avec mes deux autres camarades. Trois petits monstres face à deux parents plus amoureux que jamais.
Ce bonheur à l’état pur était trop beau pour durer. Quand la vie s’est rendue compte à quel point nous avions été chanceux, elle a décidé de rééquilibrer tout ça. Elle nous a  enlevé la femme la plus importante de notre vie. Maman est décédée à mes trois ans, quelques jours après mon anniversaire…
C’est d’abord un douze septembre que notre monde s’écroule, le diagnostique est tombée : maman a un cancer. Un cancer des poumons, le comble pour quelqu’un qui n’a jamais fumé de sa vie. Cette ironie amère. Du haut de mes deux ans, je ne comprenais pas. Ça arrivait à tout le monde d’être malade, pas vrai ? Maman allait guérir. Mais au fil des mois et des séances de chimiothérapie, même de mon petit âge, je voyais ma mère diminuer… et à une allure affolante. Maman n’était plus la même, elle essayait de combattre une maladie qui la rongeait de l’intérieur et l’affaiblissait de mois en mois. Finalement, le traitement ne se montrait pas aussi efficace qu’espéré et maman nous quitta le jour de Noël. J’étais trop petite pour garder tout en tête, mais il me restait encore quelques bribes, quelques souvenirs flous de ce fameux matin. Certaines choses vous marquent à vie, le corps inerte de ma mère sur son lit et les cris de mon père en faisaient partie. Image qui hantera mon sommeil pendant des années, peut-être même encore aujourd’hui.

Dans notre malheur, nous avions toujours notre héros : papa. Il a été formidable, là pour chacun d’entre nous. Il a dû s’inventer un rôle de super papa pour combler le vide que notre mère avait laissé, mais surtout pour élever trois enfants tout seul. Il avait pourtant perdu la femme de sa vie et il avait son propre deuil à faire, mais il nous a toujours fait passer avant. Avant son propre chagrin… il a toujours été là pour nous. Ce drame nous a encore plus rapprochés, nous étions tous encore plus complices qu’auparavant, nous avions besoin des uns et des autres.
Pour essayer de tourner la page et tenter de repartir sur des bases plus saines, mon père décida qu’il était temps qu’on déménage et qu’on se fasse de nouveaux souvenirs ailleurs. Toujours à Hilton, bien entendu, mais dans un autre quartier, dans une autre maison qui ne serait pas hantée par le souvenir de maman dans chaque recoin. Un nouveau départ qui faisait du bien, mais cette partie sombre de mon enfance, je l’ai longtemps bloquée. Complètement dans le déni. J’étais restée longtemps silencieuse et effacée quand on évoquait ma mère. Mon père cherchait le dialogue, inquiet que je ne ressente ‘‘rien’’ suite à cette perte. Peut-être que j’étais trop petite, mais ces émotions… je n’étais pas prête à les affronter, alors j’ai tout enfoui au fond et j’ai essayé d’avancer du mieux que je pouvais, en restant l’enfant joyeux que j’avais toujours été.

Quelques années sont passées, papa avait fait les choses bien, il avait pris soin de nous emmener voir un professionnel pour s’assurer que tout aille bien. Déjà têtue à l’époque — certaines choses ne changent jamais — j’ai refusé pendant des mois et des mois de parler au psychologue. Je n’ai jamais été douée pour exprimer ce que je ressentais, c’est quelque chose qui me suivra tout au long de ma vie. À la place, il me laissait dessiner pendant des heures et disait à papa que je parlerais quand le temps viendra. Le dessin est devenu une vraie échappatoire pour moi en grandissant. Il me permettait de déposer noir sur blanc mes angoisses les plus profondes. Si après la mort de ma mère je n’avais pas tout de suite montré une quelconque détresse, c’était par la suite que ça s’était déclaré. Malgré les efforts de mon père, j’étais toujours aussi fermée sur le sujet. Plus les années passaient, plus j’évitais d’y penser. Pire même, je me l’interdisais et comblais le manque de ma mère par des millions de distractions. Les activités extra-scolaires, les sorties avec les copains, embêter mon frère et ma sœur à la moindre occasion… tout pour ne pas me retrouver seule avec mes pensées. En famille, je ne supportais pas qu’on évoque ma mère et bien souvent, je me braquais quand son prénom venait dans la conversation.
Jusqu’au jour où, en pleine séance shopping avec des copines, j’observai cette scène pourtant banale, mais qui m’arracha le cœur : une fillette qui sautillait et sa maman qui la tenait par la main, encombrée de tonnes de sacs. Je m’étais littéralement effondrée chez le psychologue, parce que je savais que ces moments mère-fille, je ne les vivrais jamais. Je m’ouvrais peut-être pour la première fois depuis des années sur cette peur. Celle d’oublier ma mère, déjà que les seuls souvenirs que j’avais d’elle étaient très flous… je ne voulais pas complètement l’effacer de ma mémoire. Papa, tel le héros qu’il était, avait eu l’idée de nous faire à mon frère, ma sœur et moi un petit médaillon. À l’intérieur se trouvait une photo de nous cinq, heureux et souriants. Il ne quittera jamais mon cou. Même si je n’étais pas encore prête à m’ouvrir  complètement, je n’étais pas toujours malheureuse. En tout cas, je ne m’estimais pas malheureuse et je détestais le regard de pitié qu’on pouvait poser sur ma famille et moi quand on parlait de ma mère. J’essayais de me sentir chanceuse d’être entourée d’une famille aimante et bienveillante comme la mienne, mais il y aurait toujours cette part en moi qui s’était éteinte avec ma mère.

Mais éviter un problème ne le ferait pas partir, ce n’était que retarder l’échéance. J’ai le plus ressenti l’absence de ma mère au lycée, je vivais avec son fantôme. Bien sûr, j’avais ma sœur, ma meilleure amie de toujours et beaucoup de copines pour me confier et partager des choses, mon père aussi, qui était un véritable pilier, mais ce n’était définitivement pas la même chose. Malgré les années qui étaient passées, la cicatrice était toujours bien ouverte, c’était comme si elle saignait encore de temps à autre et qu’elle ne guérirait jamais complètement. Je n’arrivais pas à faire mon deuil et j’avais un peu l’impression d’être seule dans mon malheur. Je sentais qu’au fur et à mesure je me renfermais et m’éloignais des gens que j’aimais. J’avais moins envie de sortir, je passais mon temps soit au lycée, soit enfermée dans ma chambre à dessiner ou à peindre. Je me souvenais encore de tous les stratagèmes que ma meilleure amie avait mis en place pour me sortir de ce trou que j’avais creusé moi-même… mais rien à faire : je m’y enfonçais encore plus. Quand les angoisses ont commencé, je n’ai pas tout de suite compris ce qui m’arrivait. J’étais souvent étourdie, les battements de mon cœur s’accéléraient parfois, toujours la nausée aux bords des lèvres, les insomnies à répétition, rester concentrée à l’école devenait de plus en plus difficile, les rassemblements entre copains m’oppressaient… Toutes ces sensations étaient difficiles à gérer quand on ne savait pas ce qui nous arrivait. Et elles s’empiraient quand on faisait comme si elles n’existaient pas. L’angoisse me bouffait littéralement de l’intérieur, avec l’impression qu’un trou béant s’était formé au creux de mon estomac et qu’il ne se reboucherait jamais. C’était épuisant de vivre chaque jour avec ce poids sur la poitrine, avec cette sensation que vos poumons ne se remplissent pas assez à chaque inspiration, l’impression de ne plus exister finalement, simplement de flotter. Et comme si ce n’était pas déjà assez suffisant, les crises d’angoisse ont commencé à s’installer dans mon quotidien. La sensation d’urgence qui nous fait croire qu’on va mourir et qui nous empêche encore plus de respirer. La perte de contrôle, le cœur qui va sortir de la poitrine. Avec un peu de chance, je réussissais à me calmer en moins d’une heure. Au fil du temps, j’ai appris à vivre avec si bien que malgré l’anxiété permanente, au plus fort des crises, je parvenais à les gérer de mieux en mieux. Dans cette spirale infernale, je ne trouvais pas la lumière au bout du couloir, condamnée à vivre une vie de solitude… impuissante. Parfois, je me levais un peu mieux que la veille et la vie retrouvait un peu de couleurs, avec l’espoir naïf qu’un jour, je retrouverais une vie ‘‘normale’’. C’était dans ces moments-là que la réalité me rattrapait pour m'assener une claque monumentale.
Le lycée a été un véritable supplice pour moi et j’ai peiné à arriver jusqu’au bout. Non pas parce que j’avais des mauvaises notes ou que je n’en étais pas capable… mais c’était dur de s’accrocher quand l’envie n’était plus là. Tout était intense et surtout, impossible à surmonter. Ce qui pouvait paraître infime à quelqu’un, était une véritable montagne pour moi, laissant l’impression que je sombrais peu à peu dans la dépression. C’était invivable, au point où parfois, le simple fait d’aller en cours était compliqué.
Dans ce tourbillon, ce fut finalement mon père qui me sauva une nouvelle fois. Il mériterait la médaille d’or du super papa, vraiment. Il savait que ça n’allait pas, il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir ma détresse, mais j’étais devenue une pro pour m’éloigner de mon entourage ou pour les faire fuir. C’était en pleine nuit qu’il me retrouva dans ma chambre, au sol, le dos appuyé contre mon lit, la main sur la poitrine… peinant à trouver de l’air. C’en était suivi une longue discussion, beaucoup de pleurs, mais surtout un peu d’apaisement. Les séances chez le psychologue avaient repris et pour la première fois depuis… toujours, j’arrivais enfin à m’ouvrir complètement, sans filtre, honnête… brute… Je parlais, je posais des mots sur mes angoisses, sur mes peurs, sur mes souffrances, sur ce que je m’étais fait endurer depuis presque trois ans. Et qu’est-ce que ça fait du bien ! Je ne l’aurais jamais cru. Depuis, je vis avec un petit traitement et après un long travail, j’ai la sensation que j’arrive à nouveau à respirer. Les angoisses, ce n’était pas quelque chose dont on pouvait simplement se ‘‘débarrasser’’… elle seront toujours là, à flotter autour de nous. Les pensées intrusives ne s’en allaient pas comme par magie, mais le futur semblait beaucoup moins gris et je l’appréhendais avec un peu plus de positif. C’était le cœur un peu plus léger que je ressors du lycée diplômée, avec l’envie d’enfin vivre ma vie.


« Je pars ! » j’annonçais à ma famille, réunie au milieu du salon familial. Je sentais leur regard surpris sur moi, et pour preuve, je brandissais mon billet d’avion. « J’ai pris le billet le moins cher pour aller en Europe et je vais voir où il m’emmène… » je continuais, excitée à l’idée de voyager seule à l’aube de mes dix-neuf ans. Je m’en sentais capable et j’en avais surtout besoin après l’enfer de ces dernières années. J’avais hâte de découvrir le monde, les possibilités que ça m’ouvrait, d’apprendre à me connaître et voir de quoi j’étais capable. J’avais écouté ce pressentiment qui me hurlait que je n’étais pas prête pour l’université. Quelque chose d’autre m’attendait, ailleurs.
Mon père était resté la bouche grande ouverte et après un dernier au revoir familial, je me suis envolée pour l’Europe. Là où l’aventure la plus folle de ma vie a commencé. Toujours dans l’optique de voir autant que je le pouvais, je ne restais jamais plus d’un mois dans chaque pays. Parfois seulement quelques jours, parfois quelques semaines… simplement le temps de poser mes bagages, gagner un peu d’argent, voir des paysages à couper le souffle et partager certaines traditions. Un véritable enrichissement personnel. C’était comme ça qu’accompagnée par mon sac à dos géant, je repartais pour de nouvelles aventures sans jamais m’arrêter. Il y avait des jours moins fun, mais les rencontres en valaient tellement la peine. J'ai dû toucher à tous les métiers possibles et imaginables, je prenais ce qui me tombait sous la main. Beaucoup de boulots alimentaires, en passant par l’entretien et la cueillette de fruits dans certaines zones… bref, beaucoup de choses à mettre sur le cv ! Chaque semaine, sans exception, j’envoyais une carte postale à ma sœur qui a pu suivre tout mon périple. J’étais restée pas mal de temps en Europe, avant de me décaler vers l’Asie et l’Océanie. Il y avait eu beaucoup de frontières traversées et surtout, beaucoup de souvenirs plein la tête. Je me sentais tellement chanceuse d’avoir saisi l’opportunité de partir. C’était là que je me suis découverte. La vraie Camila, pas seulement définie par ses angoisses et son moral dans les chaussettes. Pétillante, bonne vivante, aventurière, un brin râleuse, qui aime faire la fête et s’amuser. La Camila qui rendrait sûrement fière sa maman, de là où elle était. Je restais toujours la même malgré tout, un peu réservée, mais ça ne m’avait pas empêché de faire des rencontres exceptionnelles aux quatre coins du monde. Celle qui bouleversera ma vie sera en Nouvelle-Zélande…

Un simple ballon, c’était tout ce qu’il avait fallu. Un ballon qui était venu s’écraser sur le derrière de mon crâne sur la plage. Quelques excuses, une invitation à boire un verre pour se rattraper… et c’était comme ça que je rencontrais Ollie. Inutile de préciser que j’étais tombée raide dingue amoureuse de lui en si peu de temps et que ma règle des ‘un mois par pays’ n’avait pas tenue longtemps… Je ne croyais absolument pas au coup de foudre, pourtant, c’était ce qui se rapprochait le plus à notre rencontre. Tout s’était tellement fait naturellement entre nous et même si nous étions jeunes, c’était beau, c’était fort, c’était le genre de relations qu’on ne vivait qu’une seule fois dans sa vie. Du haut de mes vingt-et-un ans, je comprenais pour la première fois ce qu’était l’amour. Je me sentais spéciale à ses côtés et peut-être heureuse comme je ne l’avais jamais été.  Je ne pouvais pas accorder tout le crédit à Ollie, la Nouvelle-Zélande y était pour beaucoup aussi. Ses paysages et sa tranquillité, je m’y sentais bien, à ma place, apaisée. La seule chose qui me manquait ici était ma famille.
Ollie était constructeur et avait pour projet de retaper une vieille grange abandonnée par ses grands-parents, qui était tombée en lambeaux. Il voulait essayer de la tourner en une espèce d’auberge pour voyageurs et je trouvais l’idée vraiment chouette. Il avait besoin de bras, alors c’était l’excuse pour que je prolonge mon arrêt en Nouvelle-Zélande et que je reste l’aider et m’invente bricoleuse. C’était surtout beaucoup de rigolades, de longues journées et d’engueulades parfois. C’était ridicule, mais j’avais l’impression de vivre dans une comédie romantique, c’était à ça que ressemblait chaque minute avec Ollie. Un conte de fée. Parfois, j’avais du mal à réaliser que ça m’arrivait à moi. À moi.

Les rénovations de la grange nous ont occupées pendant plus de deux ans et demi, il fallait dire qu’avec nos boulots respectifs à côté, nous ne l’avions rendue plus belle que lors de nos temps libres. Mais qu’est-ce que ça valait le coup ! Quand je voyais comment on lui avait rendue justice… l’endroit était devenu tout simplement magnifique. La grand-mère d’Ollie avait finalement repris la gérance du projet et s’éclatait à accueillir de jeunes voyageurs et à recueillir leur mille et une histoires.  Nous, on filait toujours le parfait amour, avec ses hauts et ses bas… nous avions même fini par emménager ensemble et nous avions pu aller rencontrer ma famille à Hilton pour un repas de Noël. Bref, j’étais sur mon petit nuage et rien ne pouvait m’y faire descendre… ou presque !

Alors que j’envisageais de rester en Nouvelle-Zélande de façon permanente, je reçus une lettre qui me fera remettre tout en question.

‘‘Chère Camila,

Si j’en crois tes dernières cartes postales, tu as déposé ton sac à dos à l’autre bout du monde. J’espère que ce périple aura été tout ce dont tu espérais.
Je sais que tu dois te demander pourquoi cette lettre, un coup de téléphone aurait été certainement plus facile… mais plus compliqué à cacher à ma fille. Je t’écris le cœur lourd aujourd’hui, Millie ne va pas bien…
Par où commencer ?
La maladie s’est déclarée il y a un peu plus d’un an. Nous étions tous plein d’espoir et les docteurs positifs quant à sa guérison. Malheureusement, rien ne s’est déroulé comme prévu. Aujourd’hui, on est en train de me dire que ma fille s’éteindra avant la fin de l’année. Ah Camila, si tu la voyais… malgré tout, elle a gardé ses yeux pétillants et elle essaye vraiment de s’accrocher.
Je sais que tu dois également te demander pourquoi tu n’apprends cette mauvaise nouvelle qu’aujourd’hui… mais c’était le souhait de Millie, que j’essayais de respecter.  Te voir finalement heureuse et te reconstruire après ces dures années lui tenait à cœur et elle ne voulait pas gâcher ça.
Si je t’écris aujourd’hui et que je trahis en partie sa confiance, c’est simplement parce que je sais à quel point il est difficile de ne pas avoir l’occasion de dire au revoir aux gens qu’on aime.

Prend soin de toi.  

Anna


’’




Paralysée, j’étais complètement paralysée face à ce bout de papier que je ne comprenais pas. Je relisais la lettre un certain nombre de fois, mais les mots n’avaient aucun sens. Millie, mon rayon de soleil au quotidien, était mal en point ? Je me sentais tellement égoïste. Egoïste de savoir que ma meilleure amie avait fait passer mon bonheur avant sa santé. Egoïste de me dire qu’elle n’avait pas senti qu’elle pouvait s’appuyer sur moi alors qu’elle traversait l’enfer. Mon cœur fragile et moi étions brisé à l’idée de la perdre. C’était juste inconcevable.

Il ne m’avait pas fallu bien longtemps avant de prendre une décision, de faire mes bagages et qu’Ollie m’emmène à l’aéroport. Il avait été un réel soutien et je me demandais bien comment j’allais faire sans lui à Hilton. Aussi fort que je l'aurais souhaité, je ne pouvais malheureusement pas le transporter dans mes bagages… Si je pouvais me permettre de mettre ma vie entre parenthèses pour quelque temps, lui ne le pouvait malheureusement pas… On s’était promis de s’appeler tous les jours, de visiter dès que possible… tout en sachant qu’une relation à distance était presque impossible à maintenir. Même lorsqu’on était aussi amoureux.
Après de longues heures dans l’avion à me ronger les sangs, me voilà de retour à Hilton. Je déposais bagages chez mon père, mais pour combien de temps ? Je n’en avais aucune idée, mais tant que Millie aurait besoin de moi, je serai là.

‘‘Tu comptais partir où sans moi ?’’, c’était comme ça que je retrouvais ma meilleure amie, qui m’engueulait d’être rentrée pour elle. C’était le monde à l’envers. Après maintes réprimandes sur son secret et surtout beaucoup de larmes, je lui promis de m’occuper d’elle, de rester à ses côtés et de l’aider à vaincre cette maladie qui la rongeait de l’intérieur. Bien sûr, j’en profitais pour remercier chaudement Anna et sa lettre, sans quoi,  je n’aurais probablement pas pu être là pour Millie. Ma conquête du monde touchait à sa fin, je me retrouvais à nouveau dans ma chambre d’adolescente, avec des millions de questions en tête et des angoisses qui refaisaient surface…

Les deux années qui ont suivi ont été un véritable cauchemar. La santé de Millie se dégradait à une allure affolante, si bien qu’elle ne pouvait plus rester chez elle. Ses soins requéraient une hospitalisation constante et c’était une torture de la voir diminuer à petit feu. Bon sang que c’était dur de la voir dans cet état-là, je n’y étais pas aussi préparée que je le pensais. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder avec nostalgie, la tête remplie de nos souvenirs d’enfance, de nos disputes ridicules, de nos fous-rire par milliers… Parfois, sa condition rouvrait de vieilles blessures, mais je restais à son chevet autant que je le pouvais. À lui faire la lecture, à lui brosser les cheveux, à lui raconter tout et n’importe quoi pour la faire rire, mais ce n’était pas suffisant, cette maladie ne lui laissait aucun répit. Il n’y avait plus rien à faire, Millie nous quitta le 12 juin 2016. Elle laissait derrière elle des proches complètement dévastés, mais le cœur un peu plus léger de la savoir apaisée de ses souffrances. Une étoile de plus qui rejoignait le ciel… peut-être que maman lui avait réservé une petite place et qu’elle veillait toutes les deux sur nous maintenant.
Bien avant que ma meilleure amie ne s’éteigne, ma relation avec Ollie s’était terminée… Plus d’un an et demi aussi loin l’un de l'autre avait réussi à complètement casser tout ce qu'on avait construit ensemble. C’était naturel quand on y pensait, nous n’étions plus vraiment les mêmes, beaucoup de choses pouvaient changer en quelques mois… Le manque était trop présent, trop dur à supporter. Ollie ne pouvait pas se permettre de venir aux états-unis aussi souvent qu’on se l'était promis et je ne pouvais pas faire un aller-retour en Nouvelle-Zélande sans me demander si Millie serait toujours là à mon retour. Notre rupture n’avait pas été aussi brutale ou cruelle qu’on aurait pu le croire… mais ce n’était pas pour autant que mon cœur ne s’était pas brisé en un million de morceaux. On s’était simplement résignés, avec l’espoir de peut-être se retrouver un jour. Ollie fera toujours partie de moi et je ne pourrais jamais effacer nos souvenirs. Je l'aimerais toujours, il occupait une si grande place dans mon cœur… mais je l’aimais assez pour ne pas l’empêcher d’avancer. On avait compris tous les deux que c’était fini, aussi difficile que ce soit… M’occuper de ma meilleure amie me préoccupait bien trop pour avoir le temps de m'apitoyer sur mon sort. J’avais simplement l’obligation d’avancer et de tenir bon devant Millie qui avait besoin de moi.

Seulement, après son départ, je me retrouvais seule et ça me frappait de plein fouet. Le cœur en miettes et en quête de renouveau, je troquais mon sac à dos pour un sac de cours. Ce n'était pas l’Amérique du Sud que j’allais partir explorer, mais bien les bancs de l’université. C’était ma sœur Kiara qui m’avait poussé à m’y inscrire. Quand elle avait suggérer l'idée au début, j’avais éclaté de rire. Moi, de retour à l’école ? C’était absurde. Une option que j'avais bien longtemps mis de côté, persuadée que les études n’étaient pas faites pour moi… Le lycée avait été loin d’être une partie de plaisir et je n’avais en aucun cas envie de revivre le même enfer. La seule chose qui me fit changer d’avis, c’était Kiara qui avait insisté en me disant que je n'étais plus la même personne que j'étais au lycée, heureusement. De plus, je pourrais étudier quelque chose qui me plaisait à cent pour-cent. Elle était persuasive quand elle le voulait. Ça et le fait que rien ne m’empêchait d’abandonner quand je le voulais. Pas franchement convaincue, je me lançais dans des études d’arts plastiques à l’université d’Hilton…
Un miracle, à ma plus grande surprise j’étais complètement investie dans mes études. Je m’étais laissée prendre au jeu et avait finalement découvert un tout autre univers dans lequel je semblais m’épanouir et correspondre. Qui l’aurait cru ? Contre toute attente, je décrochais mon diplôme avec brio, quatre ans plus tard. J’étais fière de moi, un sentiment qui ne m’habitait pas souvent.  

En septembre 2020, je faisais ma première rentrée au collège d’Hilton, un brin stressée, mais surtout impatiente. Les débuts sont difficiles… même en étant la prof jeune et fun, les arts plastiques n’intéressaient pas tout le monde, encore moins des adolescents… beaucoup d’élèves prenaient ce cours pour la récréation, ou un peu trop à la rigolade, mais rien que je ne pouvais pas gérer.
Depuis, j’avais trouvé de la stabilité dans ma vie, ce n’était pas simple tous les jours avec les petits monstres, mais pour la première fois depuis toujours, j’exerçais quelque chose qui me passionnait réellement et j'avais l'impression d'enfin avoir trouvé ma voie et ma place dans cette ville qui m’a vue grandir.
J’avais pris l’habitude chaque semaine de rendre visite à ma mère et à Millie, au cimetière. Pourtant, j’avais refusé pendant des années d’y retourner après l’enterrement de ma mère… aujourd’hui, je m’asseyais sur l’herbe pendant des heures et je leur contais mes petites mésaventures. Je parvenais parfois à rire de moi-même, comme sur le fait que je n’avais toujours pas réussi à faire une petites place dans mon cœur à un seul homme depuis ma rupture avec Ollie…
Ma vie a retrouvé un peu de joie depuis l’arrivée du petit Noam. Depuis quelques mois, je suis devenue tata d’un petit bonhomme qui remplissait ma vie de bonheur…  
La plume derrière le personnage
Coucou les petits Hiltoniens, moi c'est Marie, mais on me connaît mieux sous le nom de Marie. Je viens du suuuuud et j'ai vingt-cinq ans. Je fais du rp depuis un peu plus de dix ans, avec quelques pauses. J'ai connu Back to Hilton grâce à mes petites mains. Ah, et je voulais aussi vous dire squeeze  cute  

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Kiara Wilson
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MessageSujet: Re: Camila Wilson ⇝ Paint the universe with your love   Camila Wilson ⇝ Paint the universe with your love EmptyJeu 14 Oct - 23:59

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⇝ Félicitations ⇜



Puisque ma folie m'a fait faire un nouveau compte, il fallait bien embarquer une autre personne dans l'histoire siffle siffle, en plus tu as trop de chance de faire la soeur de ma superbe Kiara, mes chevilles vont bien  colgate  colgate. En tout cas, on va quand même former une belle famille, que des beautés dedans  hehe  hehe. En tout cas, l'histoire de Camila, elle est quand même un peu triste, c'est jamais facile de se remettre de la perte d'une personne crying  crying , et encore moins de sa mère, ca a laissé tout de même des séquelles sur la jeune femme, mais c'est sans compter sur l'aide de son père, qu'encore une fois, elle va s'en sortir   hug  hug  ! Son voyage autour du monde, c'est trop cool et des fois, c'est une bonne issus. Et surtout en Nouvelle-Zelande, apparemment ca a été vraiment très bénéfique à Camila oups  oups , l'histoire d'amour entre Ollie et Camila est vraiment trop mignonne, c'est tellement dommage que ca n'ait pas duré mais c'est vrai, que les relations longues distances, ce n'est jamais simple et qu'il y a peu de chance que ca dure moh  moh. Par contre, cette lettre est tellement bouleversante ! C'est tellement triste, tellement triste de perdre encore un proche pour Camila pleure  pleure  mais Camila ne baisse jamais les bras, ca se voit, elle s'est reprise quand Kiara la poussé a retourner sur les blancs de la faculté et c'est vraiment une très bonne chose  bravo  bravo ( Cette soeur est vraiment parfaite  yeuxdoux  cute), en tout cas, après des années d'étude, elle a enfin obtenu son diplôme et c'est vraiment génilale ! Maintenant je lui souhaite bon courage pour affronter les enfants au collège ! cache  cache  Amuse toi bien avec ce nouveau personnage  blushing    


⇝ Ce qu'il faut savoir ⇜


Voilà, le plus beau moment est arrivé, c'est officiel, tu es enfin validé(e), félicitations ! L'étape la plus fastidieuse est maintenant derrière toi. Tu vas désormais pouvoir te familiariser avec le forum. Et comme la team de ce forum est super sympathique, elle va te donner un petit coup de main.
Tout d'abord, tu peux aller créer et poster ta fiche de lien, ensuite tu trouveras dans cette petite rubrique diverses demandes (création de ton logement, création d'un lieu si tu en veux un qui n'existe pas encore sur le forum, recherche de partenaire, recherche de RP).
Pour que tu sois encore plus comblé(e), n'hésite pas à venir créer ton scénario ou pré-lien, qu'ils soit amoureux, familial ou autre.
Et si tu as envie de discuter ou alors de partager ton petit quotidien, c'est dans la partie communication.
Et pour finir, un coin que tout le monde connait, un coin où tout le monde adoooore aller, c'est le flooooooooooooood.


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    Kiara Wilson
    Quand le monde glisse, ne tombes pas avec lui, saute plus loin pour ne jamais être emporté, vole plus haut pour que la chute jamais ne t'atteigne, ne regarde pas en arrière.
    (c)crackintime
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