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 (Christophela #4) Canadian, Please

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Gabriela Alvarez
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Gabriela Alvarez


∞ Date d'arrivée : 25/11/2021
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∞ Statut civil : En couple avec un certain marin aux yeux bleus...
∞ Âge : 23
∞ Habitation : 124 Azure Avenue, en coloc avec sa soeur Andrea et le bff de cette dernière, Lucas
∞ Métier : Maquilleuse pro/fx (MUA) et créatrice de contenu sur les réseaux sociaux
∞ À toi la parole : (Christophela #4) Canadian, Please Ac1a
La famille Alvarez ♡

Cadette d'une famille nombreuse | Sa famille est tout pour elle | Sa comédie musicale préférée est Wicked | Sa couleur préférée est le rose vibrant | Elle sort rarement sans être maquillée, elle aime trop ça, c'est de l'art pour elle | Elle a commencé à sortir bien avant sa majorité, mais c'est un soulagement d'être enfin majeure quand même, c'est moins compliqué | Elle a un tattoo pour l'instant, un Fearless sur sa côte droite qu'elle a fait faire sur un coup de tête.

> Andrea & Lucas
> Andrea, Theo & Zoey
> Anthony
> Audrey #3
> Christopher#1
> Emma
> La bande
> Lou#1
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> Nolan#2
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RPs terminés ou abandonnés
> Alvarez family > Andrea > Andrea et Theo > Audrey #1 Audrey #2 Audrey #2.5 > Audrey & Nolan > Nova > Liam > Lucas#1 Lucas#2 > Noa > Nolan#1 > Roriela#1 > Seth > Tess #1


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MessageSujet: (Christophela #4) Canadian, Please   (Christophela #4) Canadian, Please EmptyMar 23 Jan - 0:57

- Weekend du 12 au 14 janvier 2024. -
Oh. Mon. Dieu.

Je cours depuis tantôt. Déjà, il a fallu que je demande à la directrice de mon département pour être certaine que je parte à temps. J’ai probablement gossé tout le monde (incluant, ou peut-être surtout Mandy) en étant un peu trop sur les nerfs et en ramenant mes plans du weekend dans quasi toutes les conversations, MAIS J’AI TELLEMENT HÂTE. Chris me manque, c’est fou, j’ai l’impression qu’on ne s’est pas vus depuis des lustres (alors qu’on se le rappelle, il est parti la semaine dernière). Je suis tellement heureuse et soulagée que notre dispute s’est résolue avant qu’il parte… Bref, j’ai pris mes billets dernière minutes, mais zéro regret. Puis, j’ai stressé ma vie dans ma voiture en allant à l’aéroport parce qu’il y avait une tonne, mais UNE TONNE, d’embouteillages. Ça fait un moment que je travaille à LA et on dirait que je n’en ai pas encore l’habitude. Bon, en même temps, je commence tellement de bonne heure dans la roulotte et je pars souvent plus tard. Enfin, j’arrive à l’aéroport, ayant déjà mis ma valise dans mon coffre ce matin, je passe les douanes (à l’international!!) et je me dépêche d’arriver au bon terminal. Peu après, on commence à embarquer dans l’avion et je suis sûre que je reçois des drôles de regards simplement parce que je sautille sans arrêt et que je souris tout le temps. Come on people, be happy! Évidemment, c’est du Taylor Swift (Lover Era) qui passe en boucle dans mes écouteurs et ça me prend tout pour ne pas me mettre à chanter en plein milieu de l’allée de l’avion. Can I gooooo where you gooooo? M’installant à mon siège, je ne peux m’empêcher de faire la comparaison avec le jet des Williams et je me sens immédiatement… coupable. Duh, Gabi, c’est une évidence que c’est plus confo, le jet. Je suis pas mal, là. C’est mon choix. De toute manière, on s’entend, c’est quand Chris est à mes côtés que tout va mieux. Et bientôt, je serai avec lui.

J’arrive peu à dormir dans l’avion, j’alterne entre écouter ma musique, regarder des bouts de films, lire un peu… autant dire que ma concentration est minime. Les publicités qui passent ici et là sur le petit écran n’aident franchement pas, je ne me rappelle pas qu’il y en avait dans l’avions quand j’ai été voir Rory à Chicago, mais peut-être que cette compagnie-là est plus cheap et a besoin de revenus supplémentaires…? Quand je reconnais Mandy sur une des publicités, je fige et fixe l’écran, la bouche ouverte comme une nouille. C’est vraiment spécial la voir-là quand même, et de me dire que je la connais dans la vraie vie, cette fille. La pub est pas mal, en plus. J’ai tout juste le temps de prendre une photo pour montrer à Chris un peu plus tard, si je n’oublie, pas avant que la publicité ne se termine. Et la série reprend comme si rien n’était.

Une fois l’avion atterri, c’est tellement long faire tout le tralala officiel et ennuyeux des douanes, et heureusement je n’ai même pas à prendre ma valise comme je l’ai traînée dans la cabine avec moi, et enfin, ENFIN, j’arrive aux portes des arrivées, commençant à sentir le stress grimper parce que je suis dans un pays inconnu et que je dois me trouver un taxi ou un Uber et… mon regard accroche celui de Chris. What? Je suis figée, ne m’attendant pas du tout à le voir là, je pensais le rejoindre dans son appartement de Laval. Il sourit, et son sourire me fait tout autant fondre de l’intérieur, sinon plus que d’habitude parce que IL EST DEVANT MOI. « Christo!! » Mes membres arrivant enfin à bouger, je laisse ma valise et cours dans les bras de mon petit ami. Mais me rendant compte que je ne devrais peut-être pas laisser ma valise à un endroit où des tonnes de gens circulent — bon, peut-être moins à 3h du matin —, je me détache à contre-coeur de Chris pour aller la récupérer. Mais une fois que je l’ai ramenée près de lui, je n’hésite pas une seconde de plus avant de passer mes bras autour de son cou, inspirant son parfum familier qui m’a tellement manqué. Prenant son visage entre mes main, glissant mes doigts dans ses cheveux, je l’embrasse, de multiples baisers les uns après les autres. « Je ne m’attendais tellement pas à te voir avant une demi-heure au moins… assumant que j’aurais été chanceuse… » J’ai vérifié les temps d’itinéraires dans la file en sortant de l’avion. J’imagine qu’il ne devrait pas y avoir d’embouteillages à cette heure-là? « Tu dois être tellement fatigué », je commente dans une petite moue avant de poser de nouveau mes lèvres sur les siennes. Je veux faire le plein de bisous avant de devoir retourner en Californie… Juste d’y penser, ça me retourne l’estomac, alors autant ne pas y penser. Je glisse ma main dans la sienne, mais je ne peux détacher mes yeux de lui, ni arrêter de sourire. On pourrait rester ici à se regarder et je n’en serais pas plus mal, si ça veut dire que le temps est figé et que je peux passer plus de temps avec lui, mais j’avoue que j’ai hâte de voir son chez-lui. OH, CANADA. Pour l’instant, je ne me sens pas en choc culturel, mais vaut mieux sortir de l’aéroport avant de mener une quelconque conclusion.

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I don't know why all the trees change in the fall / But I know you're not scared of anything at all / Don't know if Snow White's house is near or far away / But I know I had the best day with you today / Écouter la chanson
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Christopher Williams
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MessageSujet: Re: (Christophela #4) Canadian, Please   (Christophela #4) Canadian, Please EmptyDim 28 Jan - 21:25

Canadian, please

Christopher & Gabriela


J’ai beau me rapproché directement de mon plus grand rêve, mais je n’ai jamais réalisé à quel point j’allais me sentir dépassé par les évènements pour autant. Tout a tellement été vite que j’ai eu à peine le temps de me faire à l’idée que déjà le jet de mon père était rendu à Hilton pour m’emmener directement à Montréal. Dès que j’ai mis mon pied dehors du jet, j’ai compris que je n’allais jamais survivre avec le manteau que j’avais emmené et pourtant il n’y a pas autant de neige que j’aurais imaginé. Certes, le sol est blanc, mais on est loin de ses vidéos avec des chiens totalement enseveli dans la neige alors qu’ils essaient de courir dans cette dernière. Honnêtement, j’ai toute la chance du monde parce que mes parents (ou Marina soyons honnêtes) se sont littéralement occupés de tout. Si louer mon propre Airbnb n’aurait pas été trop stressant, en revanche ça m’a rassuré quand j’ai vu que ma mère était déjà allée faire une première épicerie et qu’elle m’avait déjà même cuisiné quelques plats. Mon réveil pour mon premier entrainement fut sans doute le pire de tous, non seulement j’étais fatigué du trajet en avion, mais le décalage horaire est terrible. Il faut dire que quand je vais à New York, il est très rare que je décide de me lever très tôt le matin. Ils nous arrivent même avec Gab de rester dans ma chambre jusqu’à midi. Heureusement, les gars de l’équipe du Rocket sont hyper accueillants pour la plupart. Je n’ai pas encore réussi à cerner le Russe en revanche, son visage est tellement froid en permanence que je me demande même s’il arrive à sourire quand il fait un but. L’entrainement est vraiment intense surtout pour mon niveau d’énergie, mais l’adrénaline que me procure le fait de jouer réellement dans une équipe professionnelle m’aide quand même à donner le meilleur de moi-même. Quelques gars de l’équipe m’invitent à aller prendre une bière le soir-même, une proposition que j’accepte aussitôt même si la fatigue est bien au rendez-vous. Je n’ai pas envie de trouver le mois long et je me doute que c’est la manière façon pour moi de tisser des liens rapidement avec l’équipe. Anyway, il faut avouer que je ne suis pas du genre réellement à ne pas accepter une sortie sociale normalement. Autant que j’apprécie cette soirée et que j’ai la forte intuition que Desmarais deviendra un de mes amis proches de l’équipe (bien que les gars rient de moi à chaque fois que je prononce son nom de famille apparemment pas de la bonne façon), cette soirée me fait aussi réaliser qu’il y a tellement de choses auxquelles je n’ai jamais pensé. Quand ils me demandent qui est mon manager ça me fait un peu paniquer de l’intérieur. Est-ce que je devrais réellement en avoir un à ce stade ? Damn. Je viens littéralement de passer à un autre niveau de carrière et j’ai l’impression que j’ai vraiment des croûtes à manger. Le vendredi, je suis des plus nerveux avant le match. Et si jamais le coach trouvait que je n’étais pas au niveau et qu’il me renvoie à Hilton ? J’ai bien vu durant juste l’entrainement que les joueurs du Rocket sont clairement à un autre niveau versus l’équipe des Bears bien qu’on a remporté le championnat l’année dernière. Disons que ça fait mal pour mon orgueil personnel de ne plus être considéré comme l’un des plus gros atouts de l’équipe et j’ai peur de ne pas être au niveau. Après tout, je n’avais pas été repéché directement dans la NHL. C’est l’une des fois que je doute le plus de moi.

À peine deux minutes de jeu se sont écoulés et déjà je réalise l’énorme différence simplement dans la foule. Les partisans sont vraiment en feu sérieusement, même au premier match du Reign ce n’était pas aussi intense et il y a des gens jusqu’à les plus hautes sections de l’aréna. C’est connu que les équipes qui sont dans des régions où l’hiver est plus présente ont plus de partisans, c’est logique comme il est plus propice qu’ils jouent eux-mêmes qu’en Californie disons, mais damn c’est une sacrée différence. Et quand un premier but est marqué à seulement 4:01, l’ambiance devient encore plus folle. J’ai les yeux pétillants, je me vois déjà compter mon premier but dans cette équipe et de recevoir cette vague d’encouragement de la foule. Même pas deux minutes plus tard, un autre but est marqué par mon équipe. Damn. Ils sont tellement forts. Mes pieds me démangent alors que je vois le chronomètre descendre et que je réalise que la fin de la première période arrive à grand pas. Je n'ai pas l’habitude de si peu jouer dans une période disons, mais je comprends la décision du coach j’ai encore mes marques à faire dans l’équipe et je n’ai pu que participer à un seul entrainement. C’est finalement à 13:51 que mes patins touchent pour la première fois la patinoire pour entrer dans le match et que je réalise que tout ça est bien réel. Toutefois, je ne peux pas laisser ma fébrilité m’emporter, il faut vraiment que je canalise mes émotions pour essayer de prouver au monde entier que je peux avoir ma place officiellement dans ce genre d’équipe. Alors que j’avance dangereusement du gardien de l’équipe adverse, l’un des défenseurs vient me plaquer directement dans une bande, reprenant la rondelle, je le repousse pour passer et quand ce dernier tombe finalement sur le sol. J’entends le sifflet de l’arbitre mettre le jeu en pause pour annoncer une pénalité. J’ai le regard plein de confusion quand je réalise que cette pénalité m’est réservé. Est-ce qu’il est vraiment sérieux ? C’est l’autre qui m’a littéralement plaqué brutalement et on m’accuse de l’avoir volontairement poussé au sol ! Quand j’entends la foule huée l’arbitre, je suis quand même rassuré d’une certaine façon parce que clairement cette punition n’a aucun sens aux yeux de beaucoup de gens. Je fonce vers le banc de pénalité avec un air fâché sur le visage. Fais chier. Ma première fois sur la glace et tout ce que je réussis à faire c’est de me retrouver avec une punition sur le dos qui met notre équipe en infériorité numérique. J’essaie de me calmer sur le banc parce que je suis vraiment fâché sérieusement, mais je sais que ça ne me mènera à rien. C’est finalement une petite fille qui me fait des coucous pas très loin qui m’arrache un sourire. Je lui renvoie un signe de main ce qui semble faire la journée de la petite. Mon regard se pose finalement derrière alors que je vois deux filles se parler en me regardant et dès qu’elles croisent mon regard je vois la gêne dans celui-ci. Nul doute qu’elles parlaient de moi de façon très positive juste à voir leur non-verbal, même si j’ai l’habitude des Mandy de ce monde j’ai toujours un petit malaise dans ce genre de situation. Certes c’est flatteur, mais je ne sais tellement jamais comment agir surtout depuis que je suis avec Gabriela.

Heureusement aucun but n’est marqué par mon équipe pendant ma punition. Quand cette dernière est enfin terminée, le nouveau joueur qui entre sur la glace se dirige droit au but pour marquer un nouveau but peu de temps après. Est-ce que le coach va me refaire jouer aujourd’hui ? J’en doute. Néanmoins, la première période se termine et nous sommes largement en avance sur l’autre équipe. Nous avons déjà trois buts alors qu’ils n’en ont scoré aucun autant dire qu’ils devront travailler fort s’ils veulent avoir une chance de gagner aujourd’hui. En deuxième période, le coach m’envoie sur la glace quand nous tombons en Power Play suite à une punition donné au Manitoba. J’ai un énorme sourire qui s’affiche sur mes lèvres. Il doit avoir remarqué durant mes matchs avec les Bears que c’est l’une de mes plus grandes forces.  Nous arrivons à garder la rondelle en zone adverse et l’autre équipe arrive à peine à lui toucher. Je fais finalement une passe à Lambert et ce dernier marque directement au but. FUCK YEAH. Je n’ai peut-être pas marqué moi-même, mais mon nom est rapidement nommé dans les haut-parleurs de l’aréna comme j’ai assisté ce but et au moins j’aurai un point dans mes stats ce soir. Le coach me félicite quand je reviens sur le banc et mon stress face au match diminue quand même, j’ai l’impression que j’ai vraiment ma place dans l’équipe. Le reste du match se déroule tout aussi bien, je joue une autre fois en troisième période, mais il n’y a rien d’exceptionnel qui se passe. Nous terminons finalement victorieux avec un score de 5 à 2. Toutefois, même si je suis totalement content d’avoir ressorti gagnant de mon premier match pour le Rocket, je crois que ce qui me rend le plus heureux en ce moment c’est de savoir que dans quelques heures que Gabriela sera à mes côtés. Je n’ai tellement pas l’habitude d’être aussi éloignée d’elle pendant autant de temps honnêtement et sa présence me manque vraiment beaucoup. Quand les gars proposent de sortir pour célébrer la victoire, j’ai une petite hésitation. Je sais que le plus raisonnable serait de retourner chez moi et d’essayer d’aller dormir un peu avant que Gabriela arrive cette nuit. Mais est-ce que je vais réellement réussir à dormir après toute cette montée d’adrénaline ? J’en doute. Je leur dis donc que je vais venir faire un tour avant d’aller rejoindre ma mère à l’extérieur qui est aux anges suite à mon match. Comme prévu, je vais la reconduire à l’hôtel qu’elle s’est louée pour la nuit parce qu’elle ne voulait pas être dans nos pattes avec Gabriela ce qui fait amplement mon affaire pour être honnête si bien que je n’ai jamais essayé qu’elle fasse l’inverse. C’est peut-être abusé comme elle paie déjà pour le Airbnb, mais j’ai vraiment envie d’être seule avec Gab et ma mère s’est déjà réserver un massage à l’hôtel demain anyway. Tout le monde est gagnant non ? Une fois rendu au bar, je me commande un mocktail ce qui est très loin d’être fidèle à mon habitude, mais j’ai vraiment envie d’aller chercher Gabriela moi-même ce soir et je ne peux pas tout avoir. Ça serait quand même ridicule d’aller la chercher en Uber alors que j’ai une voiture de location. Une fois à l’aéroport, j’attends avec impatience que ma petite amie sorte de la porte des arrivées. Je suis tellement fébrile. Elle n’est pas au courant que je viens la chercher en plus, je sais qu’elle sera vraiment surprise de me voir. Quand son regard se pose sur moi, je la vois figer un instant ce qui m’arrache un énorme sourire alors que mon cœur manque probablement un battement. J’aime tellement cette fille sérieusement. Je l’accueille dans mes bras avant de poser mes lèvres amoureusement sur les siennes. Ça fait tellement du bien de la retrouver alors que ça fait à peine quelques jours qu’on s’est quitté. Le mois va tellement être long je le sens. Les baisers se multiplient alors qu’en réalité il serait sans doute plus efficace pour nous de s’avancer vers la sortie pour profiter de mon Airbnb à la place au lieu de s’embrasser en public.

-Je n’aurais pas réussi à dormir anyway tellement j’avais hâte de te voir et je pense que ça me rassure d’être venu te chercher à cette heure. On ne s’est jamais sur quel chauffeur Uber louche on peut tomber, dis-je en haussant les épaules.

Bon mon point était peut-être dramatique, mais c’était vrai que ça m’inquiétait que Gabriela prenne un taxi à cette heure-ci de la nuit si bien que je n’aurais probablement pas dormi.

-Non ça va, je crois que je suis encore sur l’adrénaline du match mélangé avec cet énorme désir de te voir.

En parfait gentleman, je lui vole sa valise que j’emmène jusqu’au stationnement alors que mes doigts libres se glissent rapidement dans la main de Gabriela pour marcher en amoureux dans l’aéroport. Une fois dans l’aventure, je mets mon GPS pour retourner au Airbnb avant de tendre une boîte à Gabriela.

-J’ai arrêté prendre ça avant d’arriver en me disant que t’allait probablement avoir faim en débarquant de l’avion. Ça s’appelle des Timbits, c’est des espèces de mini-beigne, les gars m’ont fait découvrir ça cette semaine, c’est un peu trop bon.

Gourmand comme je suis, je prends un timbit au chocolat dès que Gabriela ouvre la boîte. Étant de nuit et majoritairement sur l’autoroute, il n’y a rien de très palpitant à regarder même si nous sommes dans un pays différent du nôtre. Je raconte donc en détail le match de ce soir à Gabriela avec quand même beaucoup de fierté d’avoir aidé à marqué un but, puis je lui explique les petites amitiés que je commence à construire avec les gars de l’équipe. Une demi-heure plus tard, j’ouvre finalement la porte du garage sous-terrain pour me stationner.

-Tu vas voir, l’Airbnb est vraiment génial. J’aimerais bien que ça soit mon appartement à Hilton disons.

Je sors finalement la valise de Gabriela et je me dirige vers l’ascenseur pour monter à l’étage du Airbnb. Une fois à l’intérieur, je lui fais visiter les lieux, mais nous nous retrouvons rapidement l’un contre l’autre en position koala dans le lit.

-C’est fou comment tu m’as manqué, toi ta semaine s’est bien déroulée ? Mandy ne t’a pas trop fait la guerre cette semaine ?

KoalaVolant

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Gabriela Alvarez
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MessageSujet: Re: (Christophela #4) Canadian, Please   (Christophela #4) Canadian, Please EmptyMer 31 Jan - 2:01

- Weekend du 12 au 14 janvier 2024. -
Lui, son grand sourire… tout pour arrêter mon coeur une fraction de seconde, avant de fondre sur place et de me ressaisir pour aller le rejoindre. Nope, je fais demi-tour pour ma valise et, enfin, enfin, je me jette dans ses bras. Nos lèvres se retrouvent, j’ai l’impression de me retrouver un peu en fait. Ça fait presqu’un an qu’on ne se lâche plus et c’est tout comme si mon être en entier était juste habitué à lui. C’est sans doute pourquoi une petite semaine m’a paru une dizaine d’années en fait. J’ai beaucoup de misère à laisser ses lèvres tranquilles, mais il faudra bien se résoudre à partir éventuellement. Sans aucun doute, nous seront beaucoup mieux dans notre intimité, pas sous les yeux de n’importe quel voyeur à l’aéroport. C’est toute une surprise que de le voir devant moi, et il m’explique ses raisons d’être venu jusqu’ici. Un petit sourire amusé s’affiche sur mes lèvres quand il mentionne qu’on ne sait jamais sur quel chauffeur Uber louche on peut tomber. Je comprends son point et il est totalement valide, mais je pense que les chances sont très minces. N’empêche, je ne me plaindrai pas qu’il soit venu me chercher, je le vois quand même une demi-heure — minimum — de plus tôt que prévu et chaque minute compte ce weekend comme je ne devrai pas tarder à partir. Et qu’il me fasse ce genre de petite attention comme ça ne fait que me confirmer à quel point je l’aime. « Je suis tellement contente de te voir… j’avais tellement hâte moi aussi. » Ma main passe dans ses cheveux, comme si je les replaçais, alors que c’est simplement pour le sentir plus proche de moi. Je suppose qu’il est plutôt fatigué à cette heure-là, mais il pense être encore sur l’adrénaline du match, en plus du désir de me voir… Ça me fait sourire bêtement. Amoureusement. « J’ai tout juste eu le temps de regarder le score en sortant de l’avion, félicitations!! Pour ton premier match avec eux, ça commence super bien! » Un grand sentiment de fierté pour lui m’envahit. Je trouve que je suis vraiment rendue une femme — well, petite amie — d’athlète professionnelle, je me surprends moi-même, eheh, à regarder le score directement en retrouvant le LTE. Si je n’avais pas été dans les airs, j’aurais regardé le match en direct en ligne. Dire qu’avant, je chialais beaucoup trop facilement si Andrea voulait m’amener à un match, et là, j’ai hâte d’y aller. Mais c’est bien parce que c’est mon petit ami qui joue et non des inconnus, ça change tout. « Il faudra que tu me racontes tout ça », je dis juste avant qu’il ne me prenne ma valise. Qu’est-ce qu’il est parfait, sérieux… Je me sens tellement bien alors qu’on marche jusqu’au stationnement, main dans la main. On ne fait que passer de la sortie des arrivées au stationnement à étage en passant par dehors, et fuck, c’est glacial ici. On est peut-être au Pôle Nord pour vrai et je sais pas… ahah. Ça a été une tâche assez complexe me procurer un manteau, mais j’ai fini par trouver une petite boutique à LA qui en vend. Comme Chris m’a dit qu’il avait dû s’en racheter un en arrivant ici, j’ai fait mon possible pour prendre le plus chaud, mais bon, à voir. Pour l’instant, ça va. La voiture est encore chaude de toute manière, et je laisse Chris s’occuper du GPS en textant dans le groupe Messenger de ma famille que je suis bel et bien arrivée.

C’est alors qu’il me tend une petite boîte en m’expliquant ce que c’est et, intriguée, je sors un de ces Timbits en l’observant entre mon index et mon pouce. Ça ressemble à des Munchkins, mais différent en même temps. Ça a l’air juste tellement bon. « Merci, j’ai vraiment super faim en plus, le repas dans l’avion était dégueu » je dis en plissant le nez. Bien entendu, je n’ai mangé que les à-côté et ai laissé le reste. Je souris à mon petit ami, il pense vraiment à tout. Il en a déjà mangé un, brun foncé donc j’imagine au chocolat? Je trouve ça cool comment il dit “les gars”, son intégration à l’équipe se passe vraiment bien on dirait. « C’est un peu trop bon en effet », je pouffe en en prenant un au complet dans ma bouche. Un blanc poudreux qui semble avoir quelque chose à l’intérieur… de la confiture on dirait. Je pourrais peut-être en ramener à mes colocs, mais je ne pense pas que ça passerait dans ma petite valise de cabine… déception. Je m’en serais fait plein de réserve en plus, en déclarant que c’est un met du Canada. J’en aurais peut-être amené à Mandy aussi… qui sait.

Pendant le trajet, Christo me raconte son match en détails et je l’écoute attentivement, affichant une moue indignée quand il mentionne la pénalité, m’enthousiasme avec lui quand il dit que le coach l’a envoyé sur la glace pour le Power Play — et je dois lui demander de me réexpliquer ce que c’est, évidemment —, et porte ma mine la plus fière quand il me raconte comment il a aidé l’autre joueur à marquer un but, incluant quand son nom a été annoncé dans les hauts-parleurs. Il termine en me racontant l’ambiance avec les gars du Rocket, et honnêtement, ça a l’air trop bien. « Je suis vraiment contente que ça se passe bien… avec un premier match de feu en plus! » Bon, y’a eu la pénalité, mais le après était vraiment fantastique. Ça me rassure que tout se passe bien ici, parce qu’il me manque tellement beaucoup. Alors je me dis qu’au moins, c’est pour bien faire avancer sa carrière et c’est rassurant. Puis, j’imagine qu’on arrive parce qu’il ouvre la porte du garage sous-terrain. Déjà qu’il y ait un garage sous-terrain, c’est vraiment génial. « J’ai hâte de voir », je dis avec beaucoup d’enthousiasme malgré l’heure tardive. Peut-être que notre premier endroit ensemble sera aussi génial que celui-ci… Il me fait d’ailleurs bientôt visiter et, vraiment, ses parents sont bien tombés en trouvant ce Airbnb. « Donc… ta chambre et ma chambre? » je glousse en pointant deux chambres différentes. Hors de question que je dorme dans un lit autre que le sien hein, et pour le prouver, peu après, je me retrouve sur lui en position koala, accrochée comme si je ne me lèverai plus jamais. C’est peut-être ce que je devrais faire, en fait. Directement en arrivant dans sa chambre, j’ai repéré une de ses vestes et l’ai passée sur mes épaules après avoir enlevé tout sauf mes sous-vêtements. Damn… elle sent lui, elle sent toujours aussi bon. « Je pense que tu le sais, et que c’était même prévu, mais je vais te la piquer un moment », je déclare dans un petit sourire amusé. « Tu m’a tellement manqué aussi, si tu savais », je soupire contre son cou, avant de me redresser et de frotter mon nez contre le sien affectueusement. « Moui, ça s’est bien déroulé, mais c’était trop bizarre de pas te voir », j’admets dans un petit rire gêné. « J’ai swifté avec Emily comme tu le sais, et je suis allée voir Emma aussi, elle nous a commandé à manger d’une place que je ne connaissais pas et c’était troooop bon. Il faudra que je te montre. » Ma chère grande soeur d’amour, qui voulait me remonter le moral comme il était un peu bas en n’ayant pas Chris près de moi. Mais c’est une information que je n’ajoute pas pour 1) pas avoir l’air de la petite amie trop dépendante, même si… ouin, pis? et 2) surtout pour qu’il ne culpabilise pas. Encore une fois, je suis heureuse qu’il ait une telle opportunité et on a toute notre vie pour s’aimer. Pas que je l’aime moins quand il est parti, hein. Loin de là. « Mandy… c’est Mandy. Cette semaine était tranquille, on ne parlait pas beaucoup… je pense que je l’ai énervée un peu en arrêtant pas de parler de toi et du Canada tantôt. » Une petite expression gênée et genre oupsie-daisy-pas-fait-exprès se place sur mes traits. J’enfouis de nouveau mon visage dans son cou. Je pourrais facilement m’endormir ainsi, mais nope, pas envie. « Tu sais, on s’est dit qu’on serait pas trop sage en fin de semaine… » je pouffe contre sa peau avant d’y déposer des petits bisous. Je descends tranquillement jusqu’à son torse, avant de relever la tête, les yeux totalement en forme de coeur. « Te amo, Chris. Je suis vraiment contente d’être venue te voir. » Je me répète, je sais, je sais… mais c’est juste la vérité. Et je poursuis les baisers un peu plus bas, et plus bas…

****

Évidemment, nos vêtements ont complètement pris le bord à un moment dans la nuit, et quand je me réveille, je n’en porte aucun. Je me balance de l’autre côté pour me rapprocher de mon petit ami, mais… il n’est pas à côté de moi. Je me mets sur le dos en soupirant, fixant le plafond pendant que mes paupières papillonnantes chassent le sommeil. J’entends du mouvement vers ce qui me semble être la cuisine et, après un moment, sourire aux lèvres, je me lève, pressée de rejoindre l’homme de ma vie. J’enfile sa veste avec rien en-dessous, comme une femme dans une rom-com ferait, même si je n’ai aucun titre qui me vient en tête présentement. Je m’imagine le surprendre par-derrière, passant mes bras autour de sa taille alors qu’il est en train de se faire du café, et il se retournerait pour poser ses lèvres sur les miennes, et j’aurais chaud alors qu’il me fait l’amour à même la cuisine… J’avance dans le couloir jusqu’à la cuisine, petit sourire s’agrandissant sur mon visage alors que je repère Chris de dos, m’avance pour enserrer sa taille comme j’avais imaginé et quand mon regard se tourne sur le côté, ma joue contre son dos, je fige. Le regard de sa mère se pose sur moi. JE RÉPÈTE, le regard de sa mère se pose sur moi. Heureusement que la veste de Chris tombe sous mes fesses, mais il ne faut pas être sorcier pour comprendre que je n’ai rien en-dessous. Mes joues prennent feu alors qu’elle me salue, et je la salue en retour en bafouillant alors que mes pieds reprennent leurs pas en sens inverse. Après avoir refermé la porte de la chambre, je m’assois sur le lit en essayant de me convaincre que ce n’est pas si grave que ça, mais j’ai beaucoup de mal à me faire à l’idée que la mère de mon petit ami m’a vue à moitié nue, avec pour seul vêtement la veste de son fils, serrer celui-ci en plus. Je me laisse tomber dos sur le lit, mes mains cachant mon visage. Ça y est, ma relation avec sa mère est gâchée pour toujours. J’entends la porte s’ouvrir et je me redresse brièvement pour voir Chris entrer, mais je me laisse tomber de nouveau sur le lit en cachant mon visage. « J’avais pas pensé… je pensais que ta mère serait encore à l’hôtel. » Shame on me Je ne sais pas comment je vais faire pour sortir de la chambre à présent.

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MessageSujet: Re: (Christophela #4) Canadian, Please   (Christophela #4) Canadian, Please EmptyVen 8 Mar - 23:18

Canadian, please

Christopher & Gabriela


Un sourire s’affiche rapidement sur mon visage alors que Gabriela me félicite pour avoir gagner mon premier match. Honnêtement, je suis gonflé à bloc de fierté en ce moment. Autant que j’avais une certaine angoisse à l’idée d’être au niveau comme je n’avais pas été retenu par le Reign après le camp d’entrainement, autant que maintenant j’ai l’impression que c’est MON moment de gloire et que j’approche graduellement de mon rêve. Je passe littéralement par toutes les gammes d’émotions possibles cette semaine et je pense que c’est pour ça que ça me fait autant de bien que Gabriela soit à mes côtés en ce moment. J’ai l’impression de retrouver un peu mes repères avec elle. Je rigole quand elle dit qu’en effet c’est beaucoup trop bon.

-Ça me réconforte de ne plus avoir l’Apple Pan à proximité au moins.

Il faut se le dire, il n’y a pas de pâtisserie aux pommes d’aussi bonnes que dans ce commerce d’Hilton. Les chaussons aux pommes me manquent déjà après une seule semaine. Comment vais-je survivre pendant plusieurs semaines ? Aucune idée. Trêve de sucrerie, je parle en détail de mon match à Gabriela avec tellement de passion dans mon discours que sans doute qu’elle a l’impression même de le revivre en direct. Je n’en reviens pas que tout ceci soit encore si réel. Ce n’est pas un rêve, c’est ma nouvelle réalité et j’ai de la misère à le réaliser.

-Oui j’espère que le match de demain sera aussi génial, ça serait dommage que tu te déplaces et qu’on perde quand même. Je suis certain que tu porteras chance à l’équipe.

Honnêtement je serais vraiment déçu de perdre le second match, mais en réalité il y a 50% de chance que ça arrive. Il y a tellement de variables possibles au hockey qu’on ne peut rien prédire après tout. Nous arrivons finalement au Airbnb et je fais visiter les lieux à Gabriela. Elle me demande à la blague si nous avons deux chambres distinctes et je fais une petite moue triste.

-Tu t’es autant habitué à ce que je ne sois pas là que tu ne veux même plus dormir avec moi ? dis-je sur un air faussement offusqué. Je pensais plutôt que c’était la future chambre à Winnie.

En vrai, j’aimerais tellement que Winnie voyage jusqu’ici. Je l’imagine tellement découvrir la neige et ça me fait beaucoup trop rire. Pour tout dire, je sais que Winnie sera sans doute un des éléments de Hilton qui me manquera le plus parce que j’avais l’habitude d’aller courir avec lui. Toutefois, même si Gabriela l’emmenait à Montréal, je ne pense pas que j’irais courir à l’extérieur avec lui. Je craindrais trop de tomber sur la glace je crois et de me blesser. Des frissons traversent mon corps alors que ma petite amie s’agrippe sur moi. Damn ce contact physique m’a tellement manqué. Je ferme les yeux pour profiter de cette étreinte comme si chaque seconde comptait parce que je sais qu’elle devra presque repartir aussi vite qu’elle est arrivée, mais j’essaie de ne pas trop y penser parce que cette simple idée me chavire à l’instant même. Je souris alors qu’elle dépose sur ses épaules l’une de mes vestes après avoir retiré quasi la totalité de ses vêtements.

-Disons qu’il se pourrait que je l’aie placé là très stratégiquement, dis-je avec un petit sourire amusé.

Je sais à quel point elle aime porter mes vestes et j’ai bien l’intention qu’elle reparte encore avec l’une d’entre elle. Assez parler de moi, je lui demande comment s’est déroulée sa semaine même si nous avons discuté toute la semaine par message texte. J’ai un sourire alors qu’elle parle d’Emily tout en ayant un moment de nostalgie. Ça me fait tellement drôle de me savoir si loin de tous mes amis et de ne pas simplement pouvoir leur écrire pour aller prendre un verre un soir. J’ai l’impression de revivre exactement mes premières semaines à Hitlon. Heureusement, je suis un gars plutôt -beaucoup- social. Je sais bien que j’arriverai à me faire des amis dans l’équipe. Même si Anderson est con par moment, il me manque dans les matchs.

-Tu vas finir par me redonner faim à l’heure qu’il est rendu si ça continue. T’as été quand même plutôt occupé on dirait.

Je suis littéralement un vrai glouton sur pattes donc simplement le fait de parler de bonne nourriture me fait saliver et j’ai vraiment hâte de pouvoir découvrir ce petit restaurant. Alors qu’elle continue en parlant de Mandy, j’imagine un peu trop la réaction de gamine qu’elle a pu faire à Gab lorsqu’elle lui a parlé de moi cette semaine. Toutefois, si la blonde n’a toujours pas compris qu’elle n’avait aucune chance avec moi et qu’elle réagit pour si peu, ce n’est certainement pas le problème de ma petite amie et c’est à elle à se gérer à un moment.

-Of course, dis-je en roulant des yeux.

Sérieux, je ne comprends toujours pas comment elle ne peut pas avoir lâché le morceau alors que ça va bientôt faire un an que je suis avec Gabriela. Un sourire malicieux se dessine sur mon visage alors qu’elle me rappelle qu’on s’était dit qu’on ne serait pas trop sages en fin de semaine et je frisonne automatiquement que je sens ces baisés sur ma peau. Mes yeux brillent alors qu’elle me dit qu’elle m’aime en espagnol.

-Te amo mucho, mucho. J’ai tellement de chance que tu sois venue sincèrement, merci beaucoup.

Les paroles s’arrêtent rapidement pour permettre à nos lèvres de se réunir de nouveau un besoin viscéral que nos deux corps attendent avec impatience depuis maintenant une semaine.

***

Le lendemain matin, je soupire quand je vois qu’il est neuf heures. Dans le meilleur des mondes, j’aurais aimé pouvoir dormir jusqu’à au moins dix ou onze heures surtout à l’heure que je me suis officiellement couché avec Gabriela. J’essaie de me rendormir, mais après une quinzaine de minutes à tourner d’un côté et de l’autre, je décide finalement de me rendre à l’évidence que je ne me rendormirai pas de sitôt. Voulant éviter de réveiller ma petite Latina préférée, je décide donc de me glisser délicatement en-dehors des couvertures et j’enfile quelques morceaux de vêtements avant de me diriger vers le salon. C’est là que je vois que ma mère m’a écrit et me demande si on voulait manger avec elle ce midi. Elle repart à New York directement après le match et j’imagine qu’elle veut passer un peu de temps avec Gabriela aussi par principe. Comme nous avons la soirée rien qu’à tous les deux, je me dis que ça serait méchant de dire non à ma mère. Elle a tellement fait de trucs pour moi cette semaine je crois que c’est la moindre des choses. Quand je réalise que j’ai parti la machine à café Keurig sans mettre de tasse par inattention, je soupire bruyamment. Je ramasse mon énorme dégât avec une montagne d’essuie-tout de la façon la plus inefficiente possible environnementalement parlant. Cette petite erreur me met rapidement de mauvaise humeur. Mes deux heures de sommeil manquantes étaient littéralement cruciales aujourd’hui. Est-ce que ça va affecter ma performance sur la glace tout à l’heure ? Si j’ai pu oublier une tasse pour un café que je me fais à tous les matins, est-ce que je verrai vraiment clair pour faire une passe ? Je n’en ai aucune idée. Et c’est sans doute la première fois que je regrette de ne pas avoir écouter ma mère qui m’avait dit de dormir au lieu d’aller chercher Gabriela à l’aéroport ou de ne pas être retourné au Airbnb au lieu d’être sorti avec les gars. Un mauvais match aujourd’hui surtout en début de carrière pourrait me couter toutes mes chances et je m’imagine un peu trop des scénarios inimaginables. Ma mère arrive une heure plus tard, mais Gabriela n’est pas encore réveillée. Quand elle me propose de nous faire des crêpes, je la regarde avec un air agacé comme si elle venait de me proposé la pire chose du monde.

-J’ai un match tantôt, tu le sais que je ne peux pas me permettre autant de sucre et que je dois bien manger.

Je vois bien que ma mère culpabilise du regard et je regrette d’avoir été aussi direct. Ce que ma mère ne sait pas c’est que j’ai mangé une boite entière de Timbits durant la nuit et que depuis tantôt je me dis que j’aurais peut-être dû faire plus attention à mon alimentation aussi. L’anxiété est vraiment à son sommet si bien que ma mère décide plutôt de se mettre à cuisiner des muffins santé plutôt que de me faire la conversation parce qu’elle me connait beaucoup trop bien pour savoir que c’est inutile de me parler quand je suis dans cet état. Je reste accoudé au comptoir tout en scrollant mon téléphone pour regarder mon Instagram. J’ai eu plusieurs personnes qui ont commencé à me suivre depuis hier, pas autant qu’après mon premier vidéo que j’ai fait avec Gab, mais un nombre assez considérable. Est-ce que c’est à cause du match d’hier soir ? Ça me redonne un peu le sourire de me dire que ma notoriété dans le monde du hockey vient de monter en flèche. L’une des photos de profil d’une personne qui m’a ajouté hier me dit vaguement quelque chose et je réalise que c’est une fille que j’ai vue alors que j’étais sur le banc de pénalité. Comme toujours, je décide de ne pas suivre personne en retour parce que je trouve ça toujours un peu bizarre de suivre des gens que je ne connais pas. C’est à ce moment-là que j’entends la porte de la chambre s’ouvrir et quelques secondes plus tard Gabriela m’arrache un sourire alors qu’elle passe ses bras autour de ma taille. Toutefois, mon sourire s’estompe rapidement alors qu’elle retourne en vitesse vers la chambre. Ma mère me regarde avec autant de confusion que moi. Est-ce qu’elle est fâchée parce que ma mère est ici ? Bon. Manquerait plus que ça. Si ça continue aujourd’hui je vais finir blesser comme l’autre joueur que je remplace et ça sera la fin de ma saison. Je prends une gorgée de mon café pour me donner un peu de courage et je suis Gabriela dans la chambre. Quand je la vois se laisser tomber sur le lit en se cachant le visage, j’ai l’impression d’avoir manqué littéralement quelque chose. Honnêtement à ce stade je ne remarque même pas qu’elle est nue tellement ma veste est grande sur elle.

-Elle m’a demandé ce matin si elle pouvait venir dîner avec nous ce midi, elle repart directement après le match…

Je ne sais pas si c’est la fatigue ou mon état d’esprit actuel, mais je n’arrive pas à comprendre le problème et j’avoue que sur le coup ça m’agace. Genre qu’est-ce que ça change que ma mère soit là ? Le vrai drama du jour c’est moi qui va se blesser parce que j’ai peu dormi au final. Je soupire légèrement parce que la dernière chose que je voudrais c’est de me chicaner avec Gabriela pour si peu.

-Je suis désolé, j’aurais dû te demander avant de lui dire qu’elle pouvait venir ici…

Quelques secondes plus tard, ma mère vient toquer à la porte pour me dire que tout est prêt et de ne pas trop attendre pour ne pas avoir l’estomac trop lourd avant le match de cet après-midi. Elle a totalement raison sur ce point, je soupire alors qu’elle nous dit qu’elle peut partir si on veut être simplement tous les deux. Décidemment, ma mère a bien vu que la situation n’a pas plus a Gabriela et j’avoue que pour une personne qui est aussi proche de sa famille je ne comprends pas pourquoi elle serait dérangée que ma mère soit là. Ce serait totalement ironique.

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Gabriela Alvarez
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Cadette d'une famille nombreuse | Sa famille est tout pour elle | Sa comédie musicale préférée est Wicked | Sa couleur préférée est le rose vibrant | Elle sort rarement sans être maquillée, elle aime trop ça, c'est de l'art pour elle | Elle a commencé à sortir bien avant sa majorité, mais c'est un soulagement d'être enfin majeure quand même, c'est moins compliqué | Elle a un tattoo pour l'instant, un Fearless sur sa côte droite qu'elle a fait faire sur un coup de tête.

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MessageSujet: Re: (Christophela #4) Canadian, Please   (Christophela #4) Canadian, Please EmptySam 6 Avr - 23:18

- Weekend du 12 au 14 janvier 2024. -
Retrouver Chris est si bon. Si parfait. Qu’il vienne me chercher à l’aéroport, je ne m’y attendais franchement pas. L’homme de ma vie… il arrive toujours à me surprendre. Pendant le trajet jusqu’au Airbnb, j’ai le droit à des petits beignes et il me raconte en détail le match auquel je n’ai pas pu assister. C’est frustrant qu’il ait été mis sur le banc, mais au moins, après, il a pu se reprendre en force. Il a de quoi être fier. Je commente sur les Timbits et Chris affirme que ça le réconforte de ne plus avoir l’Apple Pan à proximité. C’est vrai que cette boutique est dure à battre; et non, je n’ai pas voyagé partout sur la planète pour goûter à différentes pâtisseries, et pas plus aux USA, mais yup. Ce sont vraiment parmi les meilleures. J’y ai peut-être juste beaucoup de beaux souvenirs, j’imagine. Pendant longtemps, ma mère m’y emmenait le jour de mon anniversaire me choisir deux trucs. Deux!! Pour une enfant, c’était énorme. Le rêve. « Tu retrouveras bien vite l’Apple Pan, et d’ici là, tu as ces trucs-là qui sont trop, trop bons. Je suis sûre que ça te manquera quand tu seras de retour à Hilton », je commente en en emmenant un — couleur caramel, mais pas au caramel — dans ma bouche. « No offense, Christo, mais c’est pour toi que je suis venue ici, pas spécifiquement pour le hockey », je lui réponds quand il dit que ça serait dommage qu’ils perdent alors que je me suis déplacée. J’espère quand même qu’ils vont gagner, parce que ça serait vraiment un plus pour la carrière de mon petit ami. Je pense, parce que je ne suis pas certaine de comprendre comment les joueurs se font repérer et comment ça fonctionne de manière générale cette ligue professionnelle. « Et j’aime trop te voir jouer de toute manière. Je suis sûre que ça se passera vraiment bien… Et je fais de mon mieux pour te porter chance », j’ajoute dans un petit rire et un clin d’oeil.

Le Airbnb est vraiment impressionnant. Déjà, il y a un garage sous-terrain! Et il est tout près de son aréna, ce qui est le plus gros avantage selon moi. Chris me fait visiter et je plaisante en faisant croire que je vais prendre ma propre chambre. Comme si ça allait vraiment être le cas. Je me contente de rire quand mon petit ami s’offusque. Probre Christo de mi vida. « Annnn il aurait sa propre chambre! » je fais, les yeux brillants. J’aurais tellement aimé pouvoir l’amener ici, mais c’est plutôt compliqué amener un gros chien dans un avion — j’ai cherché, évidemment —, et tout ce tracas ne vaudrait pas trop la peine, je crois, pour un weekend seulement. Et… je veux Chris pour moi le plus possible, sans avoir à m’occuper d’un animal, parce que je devrai vite repartir… c’est sans doute égoïste de ma part, mais bon. Il faut aller le promener et tout, Winnie baby. « Mais Winnie se retrouverait sans aucun doute rapidement dans notre lit, tu sais », je lui fais remarquer. Parce que Winnie a beaucoup de difficulté à être seul — en même temps, non seulement c’est un chien, mais un Golden, un gros bébé dépendant (omg I miss him).

Retrouver les bras de Christo me fait tellement du bien. Son étreinte, sa fragrance propre à lui, sa chaleur… En seulement une semaine, il m’a manqué comme ça ne se peut pas. J’enlève rapidement mes vêtements pour ne me retrouver qu’avec sa veste sur les épaules, et il plaisante en laissant supposer qu’il est possible qu’il l’ait laissée à cet endroit de manière stratégique. Je souris en grand et, en réponse, j’amène le tissu jusqu’à mon nez pour en prendre une énorme bouffée. God… Ça sent tellement lui. Et c’est addictif. En position koala sur lui, je pourrais facilement faire la promesse de ne plus jamais bouger. Il me demande de lui parler de ma semaine et je lui en fait un bref résumé, parce qu’en vrai on se parle tellement qu’il n’y a pas grand chose de nouveau à raconter. « Ooops, sorry », je dis dans un petit rire quand il affirme que je vais lui donner faim à parler de resto. « Mouais… ça fait du bien d’être en congé. Avec toi. » Ce n’est pas rare que les journées de tournage sont longues. Et oui, même les soirées je me tenais occupée avec des sorties, mais ce n’est pas la même chose. Je lui parle à présent de Mandy. Est-ce que j’ai un petit peu aimé pouvoir dire haut et fort devant elle que j’allais à Montréal voir l’homme de ma vie? Okay, peut-être un peu. Mais comme ce n’est pas particulièrement gentil, je ne l’avouerai peut-être pas directement. En fait, la vérité est que plus je côtoie Mandy… plus je la trouve sympathique. M’enfin. On ne s’entend pas parfaitement tous les jours. En tout cas, ce que je lui raconte ne semble pas surprendre mon joueur de hockey préféré parce qu’il roule des yeux.

Anyway, je n’ai pas oublié ce dont on a parlé par texto, du fait qu’on ne resterait pas sages en se revoyant. Mon coeur fond quand il me dit en retour qu’il m’aime, en espagnol en plus. J’aime tellement quand il me parle en espagnol, l’effort qu’il y met. Pour moi. « Je suis vraiment contente d’être là, et surtout de te voir. » Parce que ça me paraît un peu long toutes ces semaines aussi loin l’un de l’autre… Alors comme j’avais l’occasion de venir à Montréal ce weekend, j’ai sauté dessus. On laisse bien vite tomber les conversations parce que le besoin de se montrer qu’on est ravis d’être ensemble se fait sentir. J’ai envie de lui faire du bien, de lui montrer à quel point il m’a manqué et que j’ai envie de lui, alors je commence par déposer des petits bisous un peu partout…

****

Le lendemain matin, je m’attendais à tout (okay, pas tout) sauf à tomber sur la mère de Chris. En soi, je ne devrais pas être si surprise comme il n’est pas si tôt et qu’elle est dans le coin pour le weekend — sans compter que ce sont les parents de mon petit ami qui paient le Airbnb —, mais je n’y pensais pas du tout en arrivant dans la cuisine, pratiquement nue. Les joues en feu, je repars immédiatement vers la chambre, persuadée que sa maman a compris que je ne portais que sa veste. Et en soi, je pense que ce qui me gêne le plus, c’est que je m’étais imaginée le déshabiller à même la cuisine et lui laisser une fois de plus des bisous tout partout. Bien entendu, sa mère ne peut lire mes pensées, mais je me retrouve à m’enfermer dans la chambre où on a dormi en n’ayant plus jamais envie de ressortir. Quelques instants après, il me suit et m’indique que sa mère lui a demandé si elle pouvait dîner avec nous ce midi parce qu’elle repart directement après le match. Ma première pensée est que — génial, il va falloir que je continue de subir mon propre embarrassement en mangeant avec elle. Est-ce que je vais pouvoir la regarder dans les yeux? Je ne sais pas. Je suis sûre qu’elle a compris que je n’avais pas des idées très… pures pour son fils ahah. Est-ce que j’en fais une grosse montagne qui n’a pas lieu d’être? Sans aucun doute. Mais les sentiments que je ressens en ce moment sont bien réels. J’ai juste envie de me cacher ici. Et l’instant d’après, ma culpabilité m’envahit parce que 1) sa mère s’est déplacée de New York pour le voir et voilà que je songe à quel point je vais être gênée devant elle et 2) je suis qui pour empêcher son fils de manger avec elle? Pas que je veux l’empêcher non plus. En tout cas. Argh. Fuck, ça tourne trop dans ma tête et ça ne fait que décupler ce que je ressens. Et surtout, je ne comprends pas trop, il y a quelque chose dans la voix de Chris… on dirait que quelque chose le dérange. Qu’il est agacé, voir un peu… fâché? Je comprends encore moins quand il me dit qu’il aurait dû me demander avant de lui dire qu’elle pouvait venir ici. What? Mais pourquoi il aurait besoin de me demander la permission? Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi elle n’est pas restée dormir ici comme il y a une autre chambre. Je sais que l’argent n’est pas un problème pour les Williams, mais ce n’était pas nécessaire de payer une chambre d’hôtel alors qu’il y en a une supplémentaire ici. Et que c’est eux qui paient déjà le Airbnb. En même temps, je suis bien contente qu’on ait eu un peu de temps juste nous deux, mais je suis arrivée en plein milieu de la nuit. J’imagine que, si sa mère avait été ici, il aurait fallu faire attention au… bruit.

Je n’ai pas le temps de lui répondre parce qu’Amalie vient cogner à la porte pour rappeler à son fils de ne pas tarder à manger. Je ne comprends toujours rien quand elle suggère de partir si on veut être que tous les deux, et que Chris soupire. Je me redresse, croise les jambes très serrées et rabat la veste sur mes cuisses même si elle ne me voit pas. Je secoue la tête. « Mais non, non pas du tout, pas besoin de partir », je dis rapidement. Et c’est alors que quelque chose clique. Il semble y avoir un malentendu… non? Chris qui est désolé de ne pas m’avoir demandé si elle pouvait venir ici. Comme s’il me devait quelque chose, t’sais! « Christo… », je commence, pour que seulement lui m’entende. « T’avais pas à me demander ou quoi, c’est… techniquement moi qui s’est un peu imposée ce weekend. Et considérant que c’est tes parents qui paient le Airbnb… elle peut bien venir comme elle veut. Of course qu’on peut dîner avec elle, ça serait un peu chiant de la mettre de côté alors qu’elle a fait tout ce trajet pour venir te voir. Sans compter qu’elle est trop gentille, ta maman. » Je l’aime bien, je m’entends bien avec elle, quoi. Elle est vraiment sympathique. « Mais… je vais m’habiller, d’abord, okay? Je suis pas très à l’aise d’être juste dans ta veste devant elle… C’était vraiment gênant. J’arrivais dans la cuisine pour… t’sais… j’avais envie de toi », j’admets en le laissant imaginer la suite. J’ai un petit rire nerveux et je baisse les yeux sur mes cuisses. Je me lève pour ouvrir ma valise et en sortir des sous-vêtements propres et une tenue confortable, et je me lève tranquillement. Pourtant, le stress me ronge… qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire à Amalie pour expliquer que je suis sortie précipitamment de la cuisine? Est-ce qu’elle a compris? Peut-être que je pourrais juste faire comme ai rien n’était…

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MessageSujet: Re: (Christophela #4) Canadian, Please   (Christophela #4) Canadian, Please EmptyMar 9 Avr - 4:55

Canadian, please

Christopher & Gabriela


Gabriela connait définitivement ma dent sucré quand elle prétend que les Timbits vont me manquer quand je serai de retour à Hilton. Ils sont vraiment bons et en plus très facile à manger en auto. Je me verrais bien faire la route entre Los Angeles et Hilton avec une boîte de 40 timbits qui m’accompagnent c’est vrai. J’ai un sourire alors qu’elle précise qu’elle est venue me voir beaucoup plus que le hockey. Il est vrai qu’il y a environ un an Gabriela était loin de passer du temps dans une aréna comme elle le fait souvent depuis que nous sortons ensemble.

-T’es vraiment là pour moi ? dis-je faussement étonné avec un sourire collé sur le visage.  Tu me portes toujours chance, donc je devrais peut-être pouvoir te dédier un but demain soir, qui sait ?

J’imagine tellement la fierté que j’aurais si cela arrivait et je me dis que c’est quand même possible même si le niveau est très fort. Une fois arrivé au Airbnb, cela ne prend pas de temps que moi et Gabriela retourne dans nos plus vieilles habitudes. Notre imagination coule à flots alors que je précise que Winnie aurait même sa propre chambre ici ce qui semble ravir ma petite amie. J’étouffe un petit rire quand elle dit que le chien se retrouverait sans doute très rapidement dans notre lit.

-Tant qu’il n’essaie pas de me séparer encore une fois de ton corps, ça devrait aller.

Winnie semble adorer venir directement entre nous deux et être le centre de l’attention littéralement. Quand je ne le laisse pas faire pour rester coller en cuillère avec Gab, il n’est pas rare que je reçoive quelques coups de patte sur les jambes alors qu’il essaie vraiment de se frayer un chemin entre nous deux. Quand je suis chanceux, il abandonne et dépose simplement sa lourde tête sur mon pied. Se retrouver avec Gabriela dans les bras n’a tout simplement pas de prix et je suis tellement reconnaissant qu’elle soit venue me rejoindre aujourd’hui. En plus le billet d’avion ne devait pas du tout être donné et bien qu’elle vit sa vie parfaitement, je sais qu’elle ne roule quand même pas sur l’or et que ça signifie beaucoup de chose qu’elle sacrifie à la fois son temps et son argent pour moi. J’ai bien l’intention de lui démontrer que je suis vraiment content qu’elle soit venue en allant prendre un bon souper dans un restaurant du Vieux-Montréal qu’un de mes coéquipiers m’a conseillé ces derniers jours. Alors que nous sommes encore en train de nous dire qu’on est content de s’être retrouvé ce soir et d’être en congé ensemble, nos lèvres se soudent rapidement avant de commencer à enlever nos vêtements et que nos deux corps se retrouvent enfin.

***

Alors que je regarde Gabriela, je suis vraiment un peu découragé de la tournure des évènements. Est-ce qu’au fond elle m’en veut encore pour cette histoire avec Baker ? C’est la première chose à laquelle je songe alors qu’elle semble faire un caprice pour ne pas voir ma mère aujourd’hui. Peut-être que j’aurais dû faire d’elle ma seule priorité ? Les filles sont parfois tellement difficiles à comprendre et il est vrai que ce conflit était encore tout à fait récent. Elle se rachète néanmoins un peu quand elle dit à ma mère qu’elle n’a pas besoin de partir ça serait quand même méchant de la laisser partir alors qu’elle vient littéralement de cuisiner notre repas. Je relève les yeux vers elle alors que prononce mon nom. Elle commence à me dire que ma mère ne s’est pas imposée et que c’était plutôt elle. Le pense-t-elle vraiment ou bien elle veut juste se racheter parce qu’elle a vu que ça m’avait dérangé ? J’ai un petit doute à l’instant.  Toutefois, mes doutes s’envolent rapidement en fumée alors qu’elle m’avoue qu’elle était venue me rejoindre avec seulement ma veste parce qu’elle avait envie de moi. À l’instant, je maudis un peu le fait que ma mère soit dans la pièce d’à côté parce que cette image vient d’éveiller en moi beaucoup de désir également.

-Je suis certain qu’elle n’a même pas remarqué que tu étais simplement avec ma veste, tu es tellement partie vite, mais je comprends mieux pourquoi maintenant.

J’ai quand même un petit sourire de fierté sur le visage parce que ça me plait de savoir que ma petite amie me désire autant. Alors que je regarde tranquillement Gabriela commencer à s’habiller, je me dis qu’il serait peut-être mieux de quitter la pièce avant que j’aille une érection plutôt dérangeante. J’embrasse Gabriela sur la joue avant de sortir rejoindre ma mère. Sans grande surprise, celle-ci est déjà prête à partir et me demande encore une fois si elle nous dérange.

-Non pas du tout M’man, Gabriela était juste gênée de sortir s’en avoir peigné ses cheveux, dis-je amusé. Ce n’est pas pour rien qu’on s’entend aussi bien tous les deux.

Je ne pense pas que je suis le gars le plus superficiel de la terre, mais je déteste quand mes cheveux sont ébouriffés si bien qu’il n’est pas rare que j’utilise un séchoir ou même de la pommade pour les dompter. Je crois avoir dit assez fort mon excuse pour que Gabriela l’entende, mais je lui texte au besoin. Ma mère ne pose pas plus de questions et rit à ma remarque. Thanks God. Je l’aide finalement à mettre la table comme quand j’étais petit. Ma petite latina sort finalement de la chambre et je vois bien qu’elle est aussi gênée que quand elle m’en parlait dans la chambre. Heureusement, nous n’allons pas rester très longtemps au Airbnb en compagnie de ma mère.

-Bon matin Gabriela, dit ma mère comme si de rien n’était. T’es vraiment adorable d’avoir fait toute cette route pour venir voir Christopher.

Il n’y a aucun doute que Gab vient de marquer beaucoup de points aux yeux de ma mère simplement en étant venu me voir ici. Elle était tellement contente de savoir que Gabriela supporte autant ma carrière et je pense que ça la rassure de savoir qu’elle est là pour les bonnes raisons. Je serre sa main dans la mienne et j’échange un regard complice avec ma brune préférée.

-J’ai la meilleure petite amie de la terre c’est certain.

Je m’installe ensuite à la table parce qu’il est vrai qu’il commence à se faire tard et que je dois manger au plus vite si je ne veux pas avoir l’estomac lourd. Je prends une bouchée rapide de mon muffin en regardant les œufs brouillés que ma mère a fait également.

-Est-ce que tu avais mis des protéines dans mon smoothie ?

Plus que jamais, j’essaie de faire attention à mon alimentation et à prendre tous les nutriments que j’ai besoin pour être au meilleur de mon sport. J’ai une petite hésitation alors qu’elle me dit que j’ai déjà des œufs pour faire la protéine dans mon assiette. C’est mon seul repas de la journée après tout. Je me lève finalement pour aller rajouter une cuillère de la poudre que j’ai acheté au début de la semaine dans mon smoothie et je le brasse à la cuillère en espérant que ça soit assez. Ma mère a déjà nettoyé le blender et ça ne me tente pas de le salir de nouveau.  
KoalaVolant

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