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 (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer

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Ryan Woolen
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Ryan Woolen


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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyMer 24 Jan - 22:20


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
La mère de Meredith avait tout fait pour nous retenir à la maison. Elle avait commencé par nous faire un petit déjeune gargantuesque, avant de nous tirer pour une balade en ville, en revenant elle nous avait fait nous rassoir à table pour un repas tout aussi imposant que plus tôt. Elle ne voulait pas qu'on parte, fin surtout son petit fils qu'elle ne quittait pas. C'était presque comme si on partait vivre à l'autre bout du pays, alors qu'en réalité on partait à moins de dix minutes en voiture. Et elle savait y faire pour faire trainer notre départ, parce que pendant que nous faisions la vaisselle, elle avait réussis à endormir Thomas sur elle. Franchement, je ne pouvais pas lui en vouloir, ça faisait des mois qu'elle vivait avec lui et on lui retirait brutalement pour reprendre notre indépendance. Ça ne devait pas être simple à vivre, alors on la laissait profiter tranquillement des derniers moments. Thomas devait aussi en avoir besoin, il aimait beaucoup sa Meemaw.

Nous étions partis en fin d'après midi et entre le regard larmoyant de ma belle mère et les pleurs de Thomas, je m'étais demandé si on faisait la bonne chose en quittant ce cocon. Mais dès le premier virage, notre petit s'était calmé en babillant avec son bébé et l'atmosphère dans la voiture s'était nettement détendue. J'avais posé ma main sur la cuisse de Meredith et je nous avais ramené à la maison. Elle s'était occupée des chats et j'avais ramené Thomas à l'intérieur, avant de ressortir pour aller sortir tous nos sacs. Lorsque j'avais enfin refermé la porte derrière moi, j'avais découvert ma femme en train de monter une poussette pour le poupon de notre fils. Celui ci attendait, impatient, en gigotant dans tous les sens, incapable de contenir ses émotions. Je m'accroupis derrière lui, le faisant venir contre moi pour qu'il laisse sa mère finir. Il mordillait la main de son poupon et je ne fis qu'à cet instant le rapprochement avec ses joues rougies, toutes les fois où il avait mordu cette semaine. "Tu ne penses pas qu'il pourrait faire des dents ? Il mâchouille quand même beaucoup là." Je n'étais pas assez courageux pour mettre un doigt dans sa bouche et aller tâter ses gencives, mais il cumulait plusieurs symptômes de la poussée dentaire. Fin... Avec son bébé dans les bras, Thomas ne semblait pas être trop dérangé par ses dents, il ne pensait qu'à la poussette qu'il allait avoir. C'était la première fois qu'il était aussi excité à propos d'un jouet, il avait eu des préférés par le passé, mais son bébé... C'était un tout autre level. A peine Mer avait elle fini de monter la poussette que Thommy s'en emparait pour balancer son bébé dedans - il n'avait pas encore la délicatesse -. Il se mit à se balader dans le salon en babillant et je me tourna vers Mer en rigolant. "Qui lui a montré ça ?"
Thomas avait continué d'être cute as fuck jusqu'à l'heure du repas. Il avait alors eu du mal à lâcher sa poussette et le compromis avait été de mettre le poupon à table avec nous. Si ce n'était que ça, ça allait. Le repas, bien que simple, avait plu à tout le monde ! En même temps était il possible de se tromper avec des Mac and Cheese ? Non ! Bien que Thom n'avait pas de problème pour manger, il goutait à tout et semblait plutôt bon mangeur dans l'ensemble. En tout cas ce soir, il avait dégommé ses légumes verts et son poulet, avait repris par deux fois des pâtes, et avait fini sur un yaourt et une compote. Un bon repas de champion pour notre petit bonhomme. Je m'étais ensuite proposé de m'occuper de la routine du soir de notre fils pour laisser du temps à ma Blondie pour se reposer. On alla prendre une douche entre père et fils, s'en suivit un énorme câlin en s'enroulant dans nos serviettes bien chaudes, puis je le mis en pyjama - choisit par Meredith - avant que l'on s'installe au milieu du lit pour lire une histoire. J'avais choisi un livre qui s'appelait "I love you to the moon and back" et mon fils m'avait écouté attentivement en regardant entre le livre et mon visage tout le long de l'histoire. Je voyais ses petits yeux commencer à se fermer et lorsque l'histoire fut finie, je le déposa dans son lit. Il chouina quelques secondes, histoire de dire, avant de s'endormir avec son bébé toujours bien calé dans ses bras. Je remonta sa couverture sur son corps avant d'allumer sa veilleuse qui faisait des bruits blancs. "Good night my boy. Sweet dreams."

Mer m'avait parlé d'une série qu'elle voulait voir un peu plus tôt dans la semaine et on s'était dit qu'on la regarderait ensemble en revenant chez nous. Du coup lorsque je sortis de la chambre après avoir couché Thomas et que je la vis sur le canapé devant la télé, je compris tout de suite ce qu'elle avait prévu pour le reste de la soirée. Le programme me convenait, car j'étais fatigué après cette longue journée. Je m'étais donc glissé dans son dos en remontant le plaid sur nos corps emmêlés avant qu'elle ne presse play. La série s'était lancée sur l'écran, mais je n'y prêtais pas vraiment attention. Je caressais le bras de ma femme - sans vraiment en avoir conscience - et l'odeur de son shampoing dans mes narines me rassurait tellement que je me sentais partir. Je me serais probablement endormi s'il n'y avait pas eu un énorme bruit provenant de la chambre de notre fils. On se regarda immédiatement, dans l'incompréhension, encore plus lorsque notre tête blonde sortit de là en chouinant. Comment avait il fait pour sortir de son lit ? Je n'étais pas fou, je l'avais bien mis dans son lit, je ne l'avais pas laissé dans le grand lit à côté ? Non... Non, il avait du passer par dessus les barreaux pour essayer de venir nous rejoindre. Il ne semblait pas blessé, mais c'était quand même une sacré chute pour un petit homme. Il réussit à attraper la main de sa maman pour la tirer dans la chambre où il nous montra son bébé qui était resté bloqué dans le lit. Meredith essaya de remettre notre fils au lit, mais il se mit à pleurer en tendant les bras vers elle et elle le reprit. Toujours agité, il ne se calma que lorsqu'elle lui mit son bébé dans les bras. Son petit visage se cacha dans le cou de sa mère, caché par une mèche blonde et elle n'eut pas à dire un mot pour que je sache ce qu'elle allait proposer. "He's too big to sleep with us. Please Mer, it's just one night. We'll stay with him..." C'était une bataille perdue d'avance, elle avait déjà fait son choix. Et comme s'il avait voulu me convaincre lui aussi, Thomas tendit les bras pour que je le prenne. "Pas la peine de faire la moue, t'as gagné. Mais tu sais que ce n'est pas beau d'utiliser notre fils contre moi." Dis-je en m'assurant que sa couverture ne bouge pas de sur notre petit qui se rendormait déjà. "I guess we're going to bed now." J'aurais tout fait pour mon fils, mais ça aurait été mentir que de dire que je n'avais pas envie de dormir collé contre ma femme. Là, il allait se retrouver au milieu et j'allais devoir être loin d'elle... C'était débile. Je savais que je n'avais pas le droit d'être déçu et pourtant je l'étais énormément.

J'attendais depuis cinquante quatre minutes que le sommeil n'arrive. C'était insupportable ! Meredith et Thomas s'étaient endormis dès l'instant où leurs têtes avaient touché l'oreiller et moi j'attendais encore. En même temps, Thomas avant collé sa tête contre la poitrine de sa mère - syndrome du bébé allaité - et j'avais le droit à ses pieds. Il n'arrêtait pas de me donner des coups et quand je commençais à fermer les yeux, il me poussait du bout de ses orteils pour que je recule un peu plus. J'avais déjà le cul à moitié hors du lit, je ne savais plus où aller. J'allais lâcher l'affaire et aller dans l'autre chambre, quand Meredith tira son bébé entièrement contre elle, libérant un peu de place pour moi. Il ne m'en fallait pas plus pour que je puisse m'endormir.
Le réveil fut brutal et douloureux, un bon coup de pied entre mes jambes. Mes yeux s'ouvrirent d'un coup alors que ma main se saisissait de la jambe en question, la serrant fort pour l'écarter de moi. "Aouchy !" La douleur m'empêchait de reprendre mon souffle, je ne me souvenait pas de la dernière fois que j'avais ressenti une pareille souffrance ! C'était affreux et même si j'étais encore mal réveillé, je savais que je ne pouvais pas faire de bruit, qu'il fallait que je gère ça dans mon coin... Sauf que j'avais du faire mal à Thomas en lui éloignant sa jambe et il pleurait. Il voulut changer de position pour se rapprocher de sa mère et me fuir, mais dans sa précipitation, il me remit un coup au même endroit et ma réponse fut automatique. "For fuck's sake Thomas, stop moving around !" Son regard se posa sur moi, sa lèvre inférieure se mit à tremblotter avant qu'il ne fonde en sanglot. Il ne comprenait pas ce qu'il avait fait de mal et je lui avais aboyé dessus parce que j'étais douloureux. Je voulus le prendre dans mes bras pour le faire taire, lui faire comprendre que ma réaction n'était pas adaptée, mais il se mit tout simplement à hurler lorsque ma main se posa sur lui. "Thommy please... Mummy is sleeping." "Mama ! Mama !" Il était collé à elle et refusait à présent de me regarder. Ma Blondie entrouvrit les yeux et je sus qu'il était trop tard pour faire du damage control. "Mama..." Grogna-t-il en se planquant dans le décolleté de sa mère. C'était une habitude qu'il avait pris petit. Elle l'avait allaité pendant 3 mois et quand elle avait fait le relais au biberon, Thomas avait continué de faire quelques tétées plaisir/réconfort le soir ou le matin. Et même encore aujourd'hui, alors qu'il ne tétait plus, c'était son endroit dès qu'il ne se sentait pas en sécurité. "I'm so sorry."

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Meredith Pearson
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptySam 27 Jan - 1:09

- Semaine du 22 janvier 2024 -

En arrivant à la maison, j’ai beaucoup trop hâte de voir la réaction de Thomas avec la poussette pour son bébé que je m’installe à même le plancher du salon pour la monter. Il m’observe, sautille, et à plusieurs reprises je dois le faire reculer quand il essaie de toucher à tout. Il est en train de mordiller la main de son poupon quand Ry le cale tout contre lui en me demandant s’il n’est pas en train de faire ses dents. « Oui, probablement », je réponds en détachant mon regard de la poussette pour le poser sur mes deux amours. « Si tu penses qu’il a mal ou s’il fait de la fièvre, il y a de l’acetaminophen dans notre salle de bain au-dessus du lavabo pour lui. Saveur de gomme balloune évidemment. » Il faudrait aussi que je ressorte son anneau de dentition, ce sera déjà mieux que le plastique de sa poupée. La poussette prête, je l’amène jusqu’à notre fils et il jette immédiatement son poupon dedans. Si délicat… On aurait presque pu croire que le salon est devenu un parc quand il se met à se balader en cercle et je m’approche de mon mari dans un petit rire, attendrie par la scène qui se déroule sous nos yeux. « Qui sait, nous quand on le met dans sa poussette, peut-être », je dis en haussant les épaules. Un peu plus tard, on s’installe pour manger et, encore une fois, Thom ne veut pas lâcher son bébé. Ça me fascine à quel point il l’aime… on dirait pratiquement que ça coïncide avec ma grossesse, c’est vraiment étrange, mais tellement cute en même temps. Après le repas, Ryan propose d’aller faire la routine du soir de notre fils pour que je me repose, mais j’en profite davantage pour finir de ranger nos bagages; ça, pour moi, c’est relaxant, et puis je n’arriverai pas à me “reposer” si c’est le bordel. En entendant l’eau de la douche arrêter de couler, j’amène un petit pyjama pour Thom, un qui lui fait encore, mais plus pour longtemps. Cet enfant grandit à une vitesse de malade, c’est fou. Une fois habillé, je l’attire à moi pour lui faire un câlin et un bisou de bonne nuit, et je m’éclipse pour aller prendre une douche rapide à mon tour. Ce n’est qu’ensuite que je m’étale sur le canapé pour scroller sur mon téléphone jusqu’à ce que Ry vienne me rejoindre après avoir fini la lecture de l’histoire.

Il se passe… quelque chose à la télé, mais j’ai l’impression que ni moi ni Ryan n’arrivons à suivre, et je ne pense pas que ça ait un rapport avec la qualité de la série. Sa respiration se fait plus lente dernière moi, et ça m’apaise, et ses caresses sur mon bras me détendent en entier. Ce genre de moment, c’est exactement ce dont j’ai besoin, ce qu’on a besoin, et honnêtement tant pis s’il faudra regarder l’épisode de nouveau plus tard. C’est un drôle de bruit qui nous sort de notre simili comas, et peu après Thomas vient nous rejoindre en chouinant, voulant absolument qu’un de nous deux aille voir dans la chambre avec lui. Jamais sans son bébé à partir de maintenant, on dirait bien. Mais il ne veut rien savoir de retourner dans son lit, aucune idée pourquoi, et pourtant il s’accroche à moi et se tortille dans tous les sens quand je tente moindrement de le poser sur son matelas. Hum… peut-être que ça peut avoir rapport avec sa poussée dentaire, en fait, qu’il ait de la misère à dormir en continu comme ça. Ce ne serait pas la première fois. Ryan tente de me convaincre qu’il est trop grand pour dormir avec nous — ce avec quoi je ne suis pas forcément d’accord — et que c’est juste pour une nuit. « C’est juste pour une nuit, justement, il aura son lit demain », je contre-argumente. L’idée qu’il puisse sortir de nouveau dans sa couchette comme il vient le faire me terrifie, c’est très haut et il pourrait vraiment se blesser. Quand il déclare que j’ai gagné, je suis autant ravie qu’agacée en même temps par son choix de mot. « Hey, j’utilise pas notre fils contre toi… », je proteste en couvrant Thommy d’une couverture que Ry ajuste. Voilà, teamwork. C’est lui qui a tendu les bras à son père. Le petit se rendort déjà, et je ne vois donc pas le point de le réveiller pour lui donner de l’acetaminophen comme il semble aller mieux finalement. « I guess we are », je soupire. Je sens la déception de mon mari et ça m’agace parce que… je m’en sens un peu coupable. C’est clair que je m’imaginais dormir tout collée contre lui, ses bras autour de moi… peut-être aurions-nous pu transférer dans la chambre d’amis pour se donner un peu d’amour en tout intimité. Pourtant, je tiens mon point de vue parce que j’ai pas envie de me retrouver aux urgences parce que Thommy se sera fait mal en tombant de son lit.

Les pleurs me semblent lointain, mon corps me paraît lourd de fatigue encore et ça me prend tout pour ouvrir les yeux, essayant de combattre ce début de nausée qui semble vouloir se pointer. La voix de Ry qui dit un truc que mon cerveau ne saisit pas, Thommy qui m’appelle et je réalise après quelques secondes que c’est lui que je sens contre ma poitrine. « Shh… shh… » je tente de le consoler, ouvrant enfin les paupières à moitié, caressant son dos alors qu’il se calme… un peu, puis pas du tout. Et voilà que son père s’excuse et je fronce les sourcils, dans l’incompréhension totale. « C’est rien… il doit juste avoir mal aux gencives, c’est nromal », je réponds, me disant qu’il doit s’excuser que Thom m’ait réveillé. Il n’y est pour rien, après tout. Automatiquement, je me lève pour aller chercher les médicaments pour lui dans la salle de bain, mon coeur se serrant en le voyant du coin de l’oeil continuer de pleurer en criant mama, à genoux sur le lit et tendant les bras dans ma direction. « Thommy… I’m coming back… » Les bracelets anti-nausée que Ry m’a ramené du Target ont été oubliés sur le comptoir de la salle de bain, faudra vraiment que j’y pense la nuit prochaine, ça semblait fonctionner pour le peu de fois que j’ai essayé. Quand je reviens, je suis surprise de voir tenter de s’éloigner de Ry alors qu’il essaie de le rassurer, on dirait. Il ne résiste pourtant pas et Thom retrouve son côté de lit. C’est moi qui l’ai réconforté de ses premières poussées dentaires, peut-être que c’est pourquoi il me veut moi, s’il a fait l’association? M’installant sur le lit, je le cale entre mes jambes pour qu’il se calme un peu avant de mesurer la quantité d’acetaminophen liquide avec la petite seringue en plastique. Il tète celle-ci quand je la mets dans sa bouche en reniflant. Voilà, ça devrait le soulager un peu… C’est après avoir posé le médicament sur la table de nuit que mon regard tombe sur sa jambe, qui porte un petit bleu que je n’ai pas remarqué hier. « Aouchy »,, dit Thom quand je tâte sa jambe, intriguée. « Tu vois, il s’est sûrement fait ça en descendant de son lit hier soir, c’est une bonne chose qu’il ait dormi avec nous… » Okay, finalement, peut-être que je veux gagner cet argument?

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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptySam 27 Jan - 2:18


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Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
J'avais du capituler après la chute de Thomas de son lit, mais mes mots n'avaient clairement pas plu à ma femme qui s'était agacée. Elle avait soufflé avant de s'installer de son côté du lit sans m'adresser un mot de plus. Ce n'était clairement pas la soirée dont j'avais rêvé, même si je me serais contenté d'une nuit avec ma moitié dans mes bras. A la place je me prenais des coups de pieds d'un petit être, qui lui avait le droit d'être dans les bras de ma Blondie. Ce n'était vraiment pas juste. Et mon réveil confirma cette injustice, car je me pris deux coups bien violents, bien placés dans mes nuts, alors que je venais à peine de m'endormir. Ma réaction avait été brutale et avait laissé Thomas en pleurs. Je lui avais fait mal et il s'était mis à pleurer à chaudes larmes, réclamant sa mère. Le pauvre... J'avais promis de ne jamais lever la main sur lui et je voyais déjà apparaitre un bleu sur sa petite jambe. Meredith émergea difficilement de son sommeil et c'est à moitié comateuse qu'elle se leva pour aller chercher le médicament pour notre petit en pensant qu'il avait mal aux dents. Fuck ! Comment j'allais lui dire que c'était moi qui avait blessé notre bébé ? Peut être que je n'étais pas obligé... Peut être qu'elle ne le verrait pas. Mais Mer était une de ces mamans qui voyait tout et juste après lui avoir fait prendre le médicament, elle remarqua le bobo de notre petit. Elle mit ça sur la chute de la veille, j'aurais très bien pu la laisser croire ça, mais l'honnêteté prit le dessus sur tout. "I did it. It's me, not the fall." Je voulus me redresser, pour être à la même hauteur de regard que ma femme, mais le mouvement m'arracha une grimace. Je ne savais pas que tous mes muscles étaient relié à mon pénis ! C'était nouveau ça... "He kicked me down there." Dis-je en montrant l'endroit douloureux de mon corps. Je ne comprenais pas pourquoi ça ne passait pas. J'avais déjà reçu des coups à cet endroit là et en général la douleur disparaissait vite. Là elle semblait vouloir s'installer et me torturer. J'étais tellement fixé sur Meredith, que je ne vis pas le poupon s'élever et m'atteindre de nouveau en plein dans l'entre jambe. "Holy fuck." Grognais-je en sentant la douleur revenir pleine puissance. Je ne pouvais pas rester là, sinon j'allais finir avec un paquet en compote. "I'll sleep on the coach." Dis-je en passant les jambes par dessus le rebord du lit. Je ne fus pas loin de faire un malaise vagal, j'eus un coup de chaud, puis de froid, puis la nausée... J'aurais préféré qu'on me tire dessus plutôt que de recevoir un quatrième coup. Je n'attendis pas d'avoir une réponse pour quitter la chambre en marchant comme un cowboy en me tenant l'endroit qui me faisait souffrir. Fuck, fuck, fuck ! Je fis juste un détour par le congélateur pour trouver une poche de glace avant d'aller m'effondrer sur le canapé - l'autre chambre était trop loin -.

Après cette affreuse nuit, il m'avait fallut beaucoup de café pour réussir à émerger. Je n'avais plus trop mal, sauf lorsque je faisais certains mouvements, mais j'avais un bleu qui s'était développé du côté gauche de mon membre et qui redescendait jusqu'à mes cacahuètes. Ce n'était pas jolie à voir et ma libido allait être à l'arrêt un bon moment, car il était hors de question que quoi que se soit se mette au garde à vous dans cet état.
Il n'y avait aucun bruit provenant de la chambre et comme nous étions dimanche, je décida de les laisser un peu dormir. Surtout après la nuit qu'on avait eu. Je fis cuire quelques tranches de bacon ainsi que des œufs, et une fois mon petit déjeuner avalé, je pris la direction de l'extérieur. J'avais besoin de marcher et je n'avais pas particulièrement envie de croiser le regard de ma femme, qui voudrait surement parler de ce que j'avais fait à son bébé. Je redoutais tellement la conversation que je préférais fuir. La nature avait un côté apaisant non négligeable, puis je réussissais à faire le vide en déambulant sans but dans la forêt. Seulement, ce n'était pas une solution à long terme et en revenant chez nous j'entendis du bruit au salon avant même d'ouvrir la porte. Je resta une minute de plus sur le porche avant de me lancer et d'entrer. Thomas était dans sa chaise haute avec un bol de porridge avec des myrtilles devant lui, plus loin il y avait Meredith. "Dada !" Le petit s'agita tellement qu'il mit du porridge par terre. Il semblait content de me voir et je ne comprenais plus rien. Mais comme il tendait les bras vers moi, je m'approcha de lui pour l'embrasser. "Coucou petit Prince." Murmurais-je à son oreille avant de me redresser. Je remarquais alors que ma Blondie s'était occupée de ramasser le bazar que j'avais laissé sur mon passage. Le plaid était replié sur le canapé, la poche de glace avait disparu et mon assiette était lavée... "Mer... It was just a reflex. I swear. I wouldn't hurt him." Je n'arrivais pas à la lire, elle avait ce regard vitreux qui me mettait très mal à l'aise... "Are you mad at me or nauseous ?" Lui demandais-je pour désamorcer la tension qui grimpait dans la pièce. J'eus tout juste le temps de la rejoindre avant qu'elle ne rende le contenu de son estomac dans la poubelle.

Meredith était aux arrêts, je le lui avais imposé. Allongée sur le lit, elle n'avait plus le droit de bouger. De toute façon, elle avait un chouette spectacle devant elle, j'étais en train de démonter le lit à barreaux de notre fils pour en faire un lit de grand. Il avait voulu m'aider alors je le laisser faire en guidant ses gestes, en lui expliquant chaque chose, et ça même s'il ne pigeait probablement rien. Je réussis facilement à démonter la cloison en trop, ce fut facile également d'installer tous les draps du petit, mais lorsque je mis Thomas dans son lit, il en descendit immédiatement. Il n'y avait plus rien pour le garder à l'intérieur et c'était bien trop tentant pour lui de s'enfuir. Je fis plusieurs essais, utilisant son poupon pour essayer de le faire rester en place, mais rien n'y fit. Il refusait l'idée. J'imaginais déjà la nuit de l'enfer qu'on allait passer... Les nuits, pluriel, car ça n'allait surement pas se régler en une soirée. L'enfer ! J'aimais mon fils, mais le manque de sommeil était la chose la plus compliquée à gérer pour moi. Je voulus tenter une dernière idée avant d'abandonner. Je me contorsionna pour m'allonger dans son lit et je lui proposa de venir contre moi. Ma main était précautionneusement posée sur mes bijoux de famille pour les protéger, mais Thomas semblait plus disposé à être doux. Il se lova contre mon torse, avec son bébé, et prit un morceau de mon tee shirt dans sa main... Et je m'endormis. Pas lui. Lui, il repartit en vadrouille dans la chambre, vainqueur.

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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyDim 28 Jan - 20:28

- Semaine du 22 janvier 2024 -

Ma tête n’est pas toute présente quand je me lève pour aller chercher le médicament de Thomas. La salle de bain me paraît tellement loin, les pleurs de notre fils tendant chaque muscle de mon corps, mais il faut ce qu’il faut. Quand je remarque un bleu sur sa jambe, ma première hypothèse est qu’il s’est fait ça en sortant de son lit hier soir. Il aurait pu se faire pire qu’un bleu et c’est justement ce que j’ai voulu éviter en l’invitant à dormir avec moi. Ce n’est pourtant pas les explications que Ry me fournit. « What? » Pourquoi lui aurait-il fait mal? Ça semble sorti de nulle part… mes sourcils se froncent alors que je réfléchis à tout ça, mais je ne comprends pas. Lorsqu’il se penche vers moi, sa grimace ne fait pas plus de sens et c’est plutôt lorsqu’il m’explique que Thomas lui a donné un coup entre les jambes que tout se met à faire plus de sens. M’enfin, pas tout… pourquoi avoir fait mal à Thomas au passage? Est-ce que je vais devoir surveiller pour qu’il ne lève pas la main sur notre fils, vraiment…? L’image de Ry qui m’a empoignée le bras — deux fois — refait surface et je suis pour lui demander davantage d’explications quand Thomas balance son poupon en plein là où il ne devrait pas - seulement parce qu’il s’est remis à le manipuler et qu’il n’est pas encore hyper doux avec. Je grimace pour lui, voyant toute la douleur prendre place sur ses traits, éloignant Thommy légèrement juste au cas où il se remettrait à brandir son bébé encore, mais il regarde son père avec des yeux ronds, incertain de la situation et ne comprenant sans doute pas qu’il est la cause de sa douleur et de ses jurons. « Ryan— » j’ai le temps de commencer avant qu’il ne parte en m’annonçant qu’il va dormir sur le canapé, et il sort dans une drôle de démarche. Je suis pour aller le rejoindre pour qu’on finisse notre discussion, mais je me sens soudainement overwhelmed par ce perpétuel début de nausée qui me prend, Thom qui tente de réclamer mon attention et toutes ces questions qui me passent par la tête concernant tout ce qui vient de se passer et la raison pour laquelle Thom a un bleu. Parce que pour que ça ait laissé une marque sur son corps, Ryan n’a vraiment pas dû être doux avec lui, et je peux m’imaginer qu’il n’ait pas fait exprès, même si… est-ce qu’on pourrait considérer qu’il a fait exprès de me serrer mon bras à moi? En même temps, il a rapidement avoué sa faute avec Thomas et j’ai pu lire du regret dans ses yeux, maintenant que j’y pense. Argh, je ne sais pas quoi penser.  J’entends le son familier du congélo s’ouvrir et je soupire en pensant à quel point il doit avoir mal, le pauvre.

Désireuse de me rendormir pour faire passer la nausée grandissante et tenter d’oublier temporairement ce cauchemar éveillé, je me réinstalle sous les couvertures en ouvrant les bras et Thomas ne tarde pas à se réinstaller contre moi. Je dois déplacer son poupon parce que ce n’est pas très confortable entre nous deux et ça ne lui plaît pas, alors il le replace en chignant. Il reste immobile un bon cinq minutes comme ça, mais bientôt il se met à se repositionner encore et encore. Okay… je regrette définitivement de ne pas l’avoir remis dans son lit hier soir, finalement. C’est par un pur miracle qui finit enfin par s’endormir, mais il m’en faut encore un peu pour l’imiter, avalée par mon flot de pensées.

Bien que ça soit en réalité quelques heures, il me semble que ce n’est que dix minutes plus tard que je me lève en urgence pour aller rendre le contenu de mon estomac dans la toilette. Encore. Finalement, cette nouvelle grossesse ne sera pas de tout repos et le premier trimestre me semble comme une montagne. Ma tête est encore à moitié là et je n’entends pas Thomas descendre du lit — qui heureusement n’est pas si haut — avant qu’il ne soit dans la salle de bain avec moi. La vue qu’il m’offre m’arrache un rire malgré tout, plus parce qu’il est mignon *af* à s’accroupir devant moi, m’observant avec des petits yeux inquiets, sa poupée pendant au bout de son bras et trainant par terre. L’instant d’après, il tend la main vers l’armoire pour laquelle il a associé que je rangeais les trucs pour le faire sentir mieux, comme s’il voulait m’en donner lui aussi. Je l’attire plutôt vers moi pour le serrer dans mes bras, plus pour mon propre réconfort je l’admets, et il se laisse faire. On reste ainsi un moment avant de se lever et que je ne me décide à aller commencer à préparer son petit déjeuner.

Ryan n’est pas dans la maison et je constate qu’il a dormi sur le canapé comme le plaid est placé tout pêle-mêle dessus. Sa voiture est pourtant là, donc il est probablement quelque part sur le terrain, pas loin. Merde, ça ne pourrait pas juste aller… bien? Je prépare finalement un bol de porridge avec des myrtilles pour Thomas et entreprends de ranger les trucs de Ry pendant qu’il mange. Incluant cette poche de glace devenue liquide. La nausée me gagne peu à peu de nouveau et, pourtant, I power through, parce que j’ai des trucs à faire, m’enfin… La porte d’entrée s’ouvre et se referme et, quand son père arrive à la cuisine, Thomas lui tend immédiatement les bras. Peut-être que je devrais faire la même chose, passer à autre chose, mais je suis occupée à tenter de contrôler ma nausée quand j’entends Ry me parler. You wouldn’t hurt *me*, j’ai envie de lui dire, et pourtant… il est arrivé ce qu’il est arrivé. J’entends à peine ce qu’il me dit que je trouve la poubelle pour y vomir.

Je n’ai pas trop résisté quand les mains de mon mari sur mes épaules m’ont guidée jusqu’à notre lit — alors que normalement je n’aurais pas osé me reposer tant que la cuisine n’est pas nettoyée. Une dizaine de minutes plus tard, il est revenu avec Thomas après l’avoir sorti de sa chaise, et il pose la tisane pour aider les nausées sur la table de nuit. J’ai redressé mes oreillers pour pouvoir mieux les observer, curieuse de voir la réaction de notre fils quand il va découvrir son “nouveau” lit de grand. Je ne peux m’empêcher sourire en entendant Ryan expliquer chacune des étapes de Thomas, qui l’écoute attentivement et ne souhaite que faire comme lui, même si bon, il est loin de pouvoir atteindre son niveau avec sa motricité d’enfant de deux ans. Le lit arrangé, son père tente de lui montrer qu’il faut dormir dedans, mais Thommy ne veut rien savoir d’y rester — en même temps, il vient de se réveiller —, et je soupire en anticipant la réalité de nos prochaines nuits. Mais bon, j’ai espoir que ça sera rapide et, bientôt, peut-être, Ry et moi auront notre chambre à nous tout seuls…

Je ne m’étais pas rendu compte que je m’étais endormie lorsque j’ouvre les yeux, quelques minutes plus tard il semblerait. C’est avec beaucoup d’amusement que je repère Ryan endormi dans le lit de notre fils, il n’y a pas de doute qu’il sera tout courbaturé dans cette position. Je me redresse plus brusquement en réalisant que Thommy n’est pas avec lui, mais mon rythme cardiaque se calme bien vite quand je repère le petit dans le panier des chats avec Harvey qui ronronne sous sa tête. En quelques pas, je me retrouve accroupie près de Ryan, ma main sur son épaule pour le secouer doucement. « Ry, you’re gonna be really sore if you stay there », je chuchote. Il ouvre les yeux et… je sais que je ne suis plus fâchée contre lui quand son regard trouve le mien. « You should come and see this. » Ma main glisse dans la sienne pour l’entraîner jusqu’au lit des chats et lui montrer Thommy, qui était fatigué after all. Je recule finalement pour m’assoir sur notre lit, et prends une bonne inspiration pour la conversation que nous allons avoir. « I’m sorry, Ry, I think you were right… maybe it would’ve been better to let him sleep in his bed one last night. I don’t know. » C’est pas que la peur qu’il tombe est partie, loin de là, mais maintenant que je peux réfléchir plus clairement, je me dis que, peut-être, on aurait pu tout simplement mettre des coussins par terre au cas où il déciderait de se lever encore, ou on aurait pu coller son lit au nôtre, peu importe… Au final, le laisser dormir avec nous a peut-être été pire pour tout le monde. « And I understand that you… hurt him by reflex, and I mean… you’re not responsible for that, but it left him a bruise and it can’t happen again. » Ma voix se fait un peu plus sérieuse, même si je sais que les chances qu’il était conscient de son geste quand c’est arrivé sont minces, mais pour que ça lui laisse une marque, c’était loin d’être doux. C’est peut-être une bonne chose que cette conversation ait été délayée depuis tantôt parce que je ne suis pas certaine que j’aurais pu être aussi calme que maintenant, cette nuit. Ry est loin d’être comme ma mère, je me répète en boucle. Ma mère biologique, s’entend, qui m’a giflée au point d’en laisser une marque sur ma joue et d’alerter mon enseignante. Ryan est quelqu’un de bien, lui, et je n’en ai aucun doute. Je laisse tomber ma tête contre son épaule, posant une main sur sa cuisse. « Are you ok? » je lui demande en caressant sa cuisse, sans pourtant oser remonter à son endroit sensible. Je reste ainsi contre lui, à caresser sa cuisse, pendant un bon moment. Puis, je me lève, le revers de ma main caresse sa joue et je finis par déposer un baiser sur ses lèvres. « I think you should get some sleep a little, you look tired. And we might as well rest when he is resting too », j’ajoute en m’approchant d’ailleurs de notre fils, le soulevant délicatement pour aller le poser dans son “nouveau” lit. Il remue un peu, mais ne se réveille pas. Ce n’est pas exactement l’heure de la sieste, mais étant moi-même fatiguée, tout comme Ryan, je ne vois pas l’intérêt de le réveiller. Okay, un peu, ça risque d’être compliqué le coucher ce soir… Mais j’ai envie de rester seule avec Ry un peu. Après avoir été fermer les portes au cas où notre fils se réveille, je vais m’allonger sur notre lit et tapote à côté de moi pour que mon mari en fasse de même. On se retrouve face à face et je laisse ma main gambader sur lui, sur sa peau, parfois en-dessous de son t-shirt, dans ses cheveux… Parfois je suis délicate, parfois j’appuie un peu plus pour le masser. « I love you », je souffle en me rapprochant un peu plus de lui pour enfouir mon nez dans son cou.

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Ryan Woolen
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyLun 29 Jan - 10:51


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
La nuit chaotique nous avait tous laissé sur la touche, je m'étais endormi dans le lit de Thomas peu après que Meredith ai cessé de lutter contre le sommeil dans notre lit. C'était ma femme qui m'avait secoué l'épaule pour me faire ouvrir les yeux et je m'étais redressé en panique ne sentant pas notre fils contre moi. Où était il ? En me redressant trop vite, tout mon corps avait protesté en retour, mais Meredith avait posé sa main sur moi et je m'étais apaisé. Si elle était aussi calme, c'était que tout allait bien, non ? En plus, elle semblait moins remontée que plus tôt contre moi, comme si le sommeil lui avait permis de comprendre mon geste. Quoi qu'il n'y avait absolument rien à comprendre ! J'avais blessé Thomas et il ne fallait pas que ça se reproduise. Notre bébé... Elle me demanda d'ailleurs de la suivre et je le découvris enroulé sur lui même dans le panier des chats, Harvey en guise d'oreiller. "He looks just like you when he's sleeping." Dis-je sans quitter des yeux notre petit. Il ronflait un peu. Thomas était ma plus grande réussite, je n'avais jamais rien fait d'aussi bien que ce garçon, c'était le parfait mélange de sa mère et de moi. Il fallait vraiment que je me ressaisisse parce que le bleu qu'il avait en bas de sa jambe allait me hanter longtemps. Meredith voulait d'ailleurs en parler. Elle s'était installée contre le bord du lit et je m'étais mis entre ses jambes sans la regarder, passant juste un bras autour de ses épaules. "No. You made the right decision. He was safe in our bed... well he was safe with you." Il fallait dire bien fort ce que tout le monde pensait tout bas. J'étais dangereux. J'avais déjà levé la main par deux fois sur ma femme et même si je m'étais promis de ne plus jamais le faire, mon inconscient m'avait poussé à faire mal à Thomas. Alors oui, je l'avais attrapé en dormant pour le repoussé, mais rien, mais alors absolument rien, ne justifiait la force que j'avais utilisé. Si j'étais honnête avec moi même, ça me faisait peur, parce qu'est qu'il arriverai le jour où je ferais un cauchemar ? Est ce que j'allais chopper Mer ou Thommy et les blesser à nouveau ? Est ce que j'étais brisé au point de non retour ? Je n'étais pas si différent de la mère de ma Blondie finalement... Violent. Brutal. Et si je n'avais pas senti le visage de ma femme sur mon épaule, je me serais laissé tomber dans cette spirale infernale. A la place, je pouvais la serrer dans mes bras en ravalant mes larmes, mes regrets, je pouvais m'appuyer sur le soutient de ma moitié qui comprenait, même si elle ne tolérait pas que j'ai violenté notre petit. "I'm sorry. Murmurais-je coupable. Elle n'avait pas idée d'à quel point je me raccrochais à elle à cet instant. J'aurais déjà été à genoux, abattu, si elle n'avait pas été là. Et elle ne s'inquiétait pas que pour son fils, elle voulait aussi savoir comment j'allais. Sa main caressait ma cuisse et même si je savais qu'elle était délicate et qu'elle ne me ferait rien de douloureux, j'avais quand même mis une main en protection devant mon membre blessé. Je m'étais pris trois coups ! J'avais peur de tout ce qui pouvait se passer à cette hauteur. "It's nothing." Mentis-je en ne voulant pas l'inquiéter. Si je jouais bien mon coup, elle ne verrait jamais l'hématome qui s'étendait sur mon paquet et mes nuts. Quelques jours d'abstinence, on pouvait le faire ? Oui, on avait déjà tenu plusieurs mois après tout. De toute façon, dans mon état, ce n'était même pas une option. Alors quand elle me proposa d'aller dormir, je ne me fis pas prier pour accepter. J'étais loin d'avoir eu mes dix heures de sommeil et le fait de faire des micro siestes de dix/quinze minutes, m'épuisait plus qu'autre chose. Je n'eus pas le temps de prendre Thomas pour le mettre dans son lit, qu'elle le faisait déjà. Elle allait devoir se calmer avec ça, il était trop grand, trop lourd, pour elle à présent. Surtout que j'étais là. J'aurais pu le faire à sa place ! "Mer ! Il est trop lourd." La réprimandais-je. Sauf que j'avais en face de moi une maman têtue qui n'en avait que faire de mes craintes, elle voulait s'occuper de son fils et elle comptait bien le faire, enceinte ou non. J'allais devoir ravaler mes inquiétudes et la laisser gérer, elle savait mieux que moi ce qu'elle était capable de faire ou non.
Je l'avais suivi dans l'autre chambre où nous nous étions allongés l'un contre l'autre. Meredith savait quoi faire pour me mettre bien. Je pouvais sentir ses mains dans mes cheveux, sous mon tee shirt, elle me caressait et m'embrassait. C'était tout doux. Un nuage d'amour, qui pendant une minute me permit de faire le vide. "Love you too." Murmurais-je à son attention avant de la laisser enfouir son visage dans mon cou. Mes bras autour d'elle la maintenait fort contre moi, papouillant son dos là où ma main était posée. L'autre, massait son crâne en passant entre ses doux cheveux blonds. Elle me parait si frêle ainsi, si fragile, ce début de grossesse était brutal pour elle. Les nausées ne semblaient pas vouloir la laisser tranquille et malgré tout ce qu'on avait mis en place, elle vomissait plusieurs fois par jour. Elle me semblait pâle, les yeux cernés par la fatigue et le manque d'énergie, puis elle avait perdu du poids. Je pouvais sentir les os de ses hanches, ses clavicules étaient plus proéminentes qu'avant, puis ses cuisses étaient plus fines. J'avais connu Meredith avec des kilos en moins, mais elle était au courant que j'aimais plus que tout la sentir en chair sous mes mains. Que j'aimais sentir ses formes plutôt que ses os. Fin là, elle ne contrôlait rien du tout, c'était juste que sa forme physique m'inquiétait. Peut être à tort. Je n'en savais rien. "The nausea seems worse than with Thomas. I hope it's not twins." Tentais-je de plaisanter, mais ce fut un fail total. Meredith se recula brutalement de moi pour me regarder droit dans les yeux, ultra sérieuse. Un bébé c'était déjà beaucoup, donc deux c'était trop. Pour ne pas me faire tuer par ma Blondie qui ne semblait pas ravie par mon insinuation, je décidais de me rétracter rapidement. "Don't look at me like that ! I'm just joking." Est ce que sa réaction m'amusait beaucoup ? Oui ! Est ce que j'allais demandé à la personne qui allait réaliser notre première écho de faire la même blague ? Absolument !!

Les muscles de Meredith se détendaient sous mes mains, alors je me leva pour aller récupérer une huile de massage dans la salle de bain. Je voulais lui faire du bien, c'était un de mes goal dans la vie ! Je revins avec le sourire sur le lit, m'installant à genoux entre ses cuisses, la forçant à venir vraiment proche de moi. Elle enroula ses jambes autour de mon bassin et je rigola un peu, nerveusement. "Hold on babe." Je n'avais pas l'intention d'abuser d'elle, juste de la masser. Même si le message n'était pas extrêmement clair pour ma femme qui faisait glisser son postérieur contre mon membre blessé. Je dus l'arrêter en la maintenant par la hanche, histoire que personne ne se réveille sans mon accord. "Don't !" Je rigolais, parce que c'était à se demander qui avait la plus grosse libido dans notre couple. Avec sa bouille toute sage, personne n'aurait songé que ça pouvait être elle. Surtout lorsqu'elle était enceinte et que ses hormones... Disons qu'être loin d'elle pour la grossesse de Thomas avait été un enfer autant pour elle que pour moi. J'avais reçu tellement de photos, de vidéos, de vocaux... Heureusement que j'avais pu revenir un peu quelques jours quelques semaines avant la naissance de notre petit, j'avais pu la satisfaire au moins un peu.
Je remonta son pull sur son corps, jusqu'à découvrir sa poitrine nue, puis je pris un peu d'huile de massage entre mes mains pour la chauffer, avant d'enfin commencer à la masser. "Is it warm enough ?" Demandais-je en longeant ses clavicules avec mes index. Mes mains se mirent alors à plat sur sa poitrine, englobant le galbe de cette dernière avant de venir pincer les petites pointes tendues. "I like your body. Your soft skin. Your perky tits. Your strong tights." Je la fixais, me nourrissant de ses réactions... C'était satisfaisant de la voir panteler quand je m'occupais de ses seins sensibles. Les hormones jouaient en ma faveur en la rendant ultra sensible. Je descendis tout doucement vers son ventre plat, ou je mis mes mains en cœur autour de son nombril. "I can't wait to see your belly grow." Ce même ventre que je caressais plus que je ne le massais à présent. Aucune centimètre n'échappait à mes mains de géant. Je m'y attardais. Je prenais mon temps, posant parfois mes mains bien à plat comme si j'allais pouvoir sentir quelque chose - je savais que c'était bien trop tôt -, mais je sentais déjà la connexion qui me liait à ce bébé. Notre deuxième bébé surprise, celui qui nous avait permis de nous retrouver. Ma fille. Est ce que je pouvais demander plus ? Probablement pas.

J'entendis du bruit et mes mains se figèrent sous son nombril. Thomas était réveillé. Je me pencha sur ma femme pour lui voler un baiser, la préparant doucement au fait que j'allais me détacher d'elle. "Stay here, I'll get him." Mes jambes se déplièrent difficilement pour se remettre au sol, mais je fis avec, avant de remonter le couverture sur ma femme et de vite aller retrouver notre mini nous.
Thomas s'était réveillé avec le sourire et nous nous étions lancés sur un atelier pâtisserie avant d'avaler un lunch rapide. Le petit ne se détachait pas de moi, me copiait en trainant son bébé derrière lui. Il était adorable. Je m'étais habillé rapidement après mangé, un survêtement vert kaki, avant de faire de même avec mon fils. J'avais même du mettre un pyjama à son poupon. Le plan était d'aller épuiser Thomas dans la forêt pour que Meredith puisse continuer de se reposer au calme à la maison. "We made brownie, lunch is in the fridge. Rest. We are out in the wild on a big adventure. We love you." Laissais-je sur un mot sur le comptoir de la cuisine avant de partir.

La météo était plutôt clémente pour ce mois de janvier, il pleuvait un peu, mais les températures étaient agréables. Thomas alternait entre le porte bébé et les sauts dans les flaques. Il rigolait, se salissait, il faisait des trucs d'enfants et ça me plaisait de passer ce genre de moment avec lui. C'était tout ce que j'avais toujours voulu avec lui, alors je profitais à 300%. On fit une montagne de branches, on marcha sur le bord du lac en jetant des cailloux dedans, Thomas me surpris en grimpant seul une pente assez raide au beau milieu de la forêt. Les heures s'égrainaient et je n'y faisais même pas attention tellement ça me rendait heureux d'être avec mon bébé. Mon grand garçon ! Je le regardais jouer dans une flaque d'eau, assis sur un rocher, il rigolait tout seul et je pris quelques photos pour pouvoir les montrer à Meredith en rentrant. Elle allait avoir une évolution assez impressionnante d'un Thomas propre, progressivement de plus en plus sale et boueux, mais toujours aussi souriant. J'emmenais le petit jusqu'à la plage pour qu'il puisse jouer aussi un peu dans le sable, avant de regarder l'heure et de me décider de rentrer. Thomas refusa de remonter dans le porte bébé, alors je le laissa marcher. Il guidait notre expédition, se tournant parfois vers moi pour savoir où aller, et alors qu'on allait arriver à la maison, un bruit attira son attention. Je le perdis une seconde tellement il partit vite en direction du carton qui contenait un chiot. Celui ci était couvert de boue, il grelottait. Il était surtout seul au milieu de la forêt... Fuck ! Les Hommes pouvaient être cruels et débiles. Je ne pouvais pas le laisser là, surtout quand Thommy le regardait comme ça. Meredith allait me tuer, mais je pris l'animal et je vins le caler dans le porte bébé pour essayer de le réchauffer. Il ne bougeait pas, il était clairement habitué à l'homme. Je pris la main de Thomas pour rentrer rapidement à la maison, et voir ce qu'on pourrait faire de cette petite bestiole à poil.

"We're back." Dis-je en passant la porte, rattrapant de justesse Thomas avant qu'il ne parte mettre de la boue partout. Je l'aida à se déchausser avant de le soulever du sol tout habillé pour aller à la douche directement. Sauf qu'au passage, le chiot fut un peu écrasé et il couina. Je fis les gros yeux, espérant que ma femme n'ai rien entendu. Je n'étais pas encore prêt à me faire tuer.
Je nous avais déshabiller dans la douche tellement nous étions sales et l'eau qui nous coulait dessus devenait marron à notre contact. Le chiot restait dans nos jambes, attentif à ce qu'on faisait. Il ne tremblait plus. Il n'était plus marron boueux non plus, l'eau avait laissé apparaitre un beau berger australien au poil bleu merle. Il ne devait pas avoir plus de quelques semaines, peut être deux mois, mais pas plus. En tout cas, il se laissait faire malgré la non délicatesse de Thomas. C'est d'ailleurs ce petit bonhomme qui se fit laver en premier avant que je ne m'attaque à la bête à poil. Nous étions accroupis en direction du mur, à frotter le pelage humide de la bête quand la porte s'ouvrit derrière nous. Fuck ! "Be extra cute." Murmurais-je à Thomas. Il ne devait rien comprendre, mais il se tourna avec moi vers Mer en même temps, avec le même sourire un peu guilty. "We found a treasure in the mud." J'allais me faire allumer. Je le savais, j'attendais que ça me tombe dessus, mais Thomas désamorça tout ça en sautillant dans tous les sens en appelant sa maman. Il avait passé l'après midi avec moi, mais il était bien heureux de retrouver sa mère à présent. Il voulait qu'elle nous rejoigne, alors je pris le chiot dans mes bras pour qu'il ne puisse pas s'enfuir quand elle entrait dans la cabine de douche. Heureusement que c'était grand, on tenait à trois sans difficulté... Mais ça n'allait pas être le soucis du moment. Je me releva, tentant d'organiser mes pensées pour essayer d'avoir un argumentaire convaincant, mais quand je fus prêt à me lancer, je fis qu'elle regardait l'hématome qui marquait mon membre. "It's ok. He didn't do it on purpose." La rassurais-je avant de la forcer à relever les yeux vers les miens. "Puis, c'est le moment où tu dois m'engueuler en me disant que je dois pas ramener à la maison tous les animaux que je trouve."
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∞ Métier : Chargée de projet pour une agence de création d'image de marque
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyMer 31 Jan - 8:25

- Semaine du 22 janvier 2024 -

La nuit dernière a été beaucoup trop courte, et Ryan et moi en sommes bien la preuve; heureusement, Thomas n’est pas allé trop loin malgré qu’on ne le surveillait pas. La panique sur le visage de Ry est bien présente quand je le réveille de sa sieste pratiquement recroquevillé dans le lit de grand de notre fils, mais je m’empresse de le rassurer en lui demandant plutôt de venir voir. Thommy est trop mignon, endormi tout contre Harvey, et l’idée qu’il puisse préférer le lit des chats au sien me fait tout de même rire, même si ça annonce peut-être que nous aurons un peu de difficulté à l’y habituer — à son lit à lui. Mon bras passe autour de la taille de mon mari et ma tête vient s’appuyer tout contre son épaule pendant que nous prenons le temps de bien observer notre petite surprise d’amour. Je souris tendrement quand il mentionne qu’il me ressemble quand il dort. « ‘Cause he’s so cute, right », je plaisante doucement. Mais c’est vrai que notre progéniture me ressemble plus quand il dort, avec ses petites bouclettes blondes, ses joues toutes rouges — les miennes rougissent facilement pour tout et n’importe quoi: émotions, changement de température dans la pièce ou dehors, trop d’exposition au soleil… Mais une fois qu’il est réveillé, je retrouve facilement en lui les expressions faciales de son père, son énergie, son sourire qui monte jusqu’à ses yeux et la couleur et la forme de ceux-ci… Après que j’aie trompé Ryan, j’ai mis du temps à interagir avec Thommy comme avant, normalement, parce que chaque regard vers lui me rappelait Ryan, et donc la faute que j’avais commise.

Je m’installe sur notre lit afin que nous puissions discuter un peu de ce qui s’est passé cette nuit, enfin. Je tente de lui faire comprendre qu’autant je ne veux pas que ça se reproduise, qu’il faut vraiment pas que ça se reproduise, autant je peux comprendre qu’il devait être à moitié endormi quand c’est arrivé et que c’était un réflexe. J’aurais dû m’y attendre qu’il s’en voudrait, et je peux comprendre parce que je me sentirais exactement pareil, mais je secoue la tête quand il dit que notre fils était en sécurité avec moi. « I’m not angry, Ry… you’ll do better. We’ll both do better. It’s all that matters. » Il ne me regarde pas, et je soupire, sachant très bien que c’est un combat qu’il devra entretenir avec lui-même d’abord, ou plutôt entre la culpabilité et lui. Ses bras m’enlacent et je me blottis tout contre lui. « I know », je chuchote en caressant son visage de ma main, tendrement, quand il me dit qu’il est désolé. Mais à présent, c’est de lui dont je m’inquiète; il a eu au moins deux coups entre les jambes, et je n’ai pas l’impression que Thomas a été très doux. De manière générale, je tente de lui enseigner la douceur, mais cet enfant a tellement d’énergie quand il est réveillé qu’il n’arrive pas toujours à la contrôler. Mes lèvres se resserrent quand il place une main pour protéger ses nuts alors que la mienne caresse sa cuisse. Yup, je pense que Thomas ne l’as pas manqué. « Hum », je fais finalement, peu convaincue. Nothing, ouais ouais. Je ne lui demanderai tout de même pas pour regarder, je me doute bien qu’il ne voudra pas. Après lui avoir suggérer de faire une sieste pendant qu’on le peut, je vais soulever Thomas pour le poser dans son lit, sous les commentaires de mon mari. Je me contente de rouler des yeux. On en reparlera quand je serai à six mois de grossesse, mais pour l’instant, ça va. Notre fils a beau être plus grand et, en conséquence, un peu plus lourd que la moyenne, le transporter est encore super faisable. Je prends quelques instants pour caresser les cheveux de notre fils, avant de me lever pour enlacer mes doigts avec Ryan pour le mener jusqu’à la chambre d’amis.

Mes doigts parcourent sa peau pour lui faire du bien, le tenir tout près de moi. Ses trois petits mots en retour me gonflent le coeur de bonheur, et j’en profite pour me rapprocher de lui. Je continue de le caresser, bien que de plus en plus faiblement alors que mes paupières se font lourdes, et il se met lui aussi à me caresser le dos d’une main, l’autre passant dans mes cheveux. Je me laisse bercer dans ses bras dans ce moment hors de l’espace temps, priant toutefois pour que notre fils ne se réveille pas de sitôt. La voix de Ry me tire quelque peu d’un demi-sommeil, faisant remarquer que la nausée pour cette grossesse semble pire que la derniére. Je commence par hocher la tête lentement contre son torse, mais m’arrête brusquement pour le regarder quand il parle de jumeaux. Pardon? « C’est pas drôle », je grogne dans une petite moue. Pas que je serais malheureuse si on avait deux autres bébés plutôt qu’un, mais ça va déjà être un gros changement de passer à Thomas à un deuxième bébé, alors deux de plus à la fois… Je plisse les yeux quand il dit qu’il ne fait que blaguer. Oui, oui. « But you know… some say more nausea is ‘cause we’re waiting a little girl », je lance tout bonnement comme ça, petit sourire aux lèvres. Si c’est vrai ou pas, il nous faudra attendre un peu avant de le savoir. Déjà, vivement la première echo!

Je suis en train de sombrer dans le sommeil une autre fois quand Ryan se lève, me laissant dans le courant d’air froid de la chambre. Alors, évidemment, je proteste, mais mon sourire s’agrandit en voyant le sien et la bouteille d’huile à massage qu’il tient. Évidemment, mon envie de lui se réveille en même temps que toute ma tête et tout mon corps quand il se place entre mes cuisses et me tire pour me rapprocher de lui. Mes jambes s’enroulent naturellement autour de ses hanches pour lui montrer qu’il est bien à moi, et je n’écoute pas son hold on alors que je soulève mon bassin pour aller frotter sur son membre. C’est sa micro grimace, le temps d’une fraction de seconde, qui me rappelle que c’est sûrement encore sensible, mais il rit. J’affiche une petite moue. « But it’s your fault… You’re so, so sexy love, and it kinda turns me on when you want to take care of me like that… » Right? Ou… peut-être que ce sont les hormones de grossesse qui parlent, who knows. Ryan is my man. Il me fait pourtant taire en montant mon pull, découvrant l’entièreté de mes seins. L’index sur ma clavicule me fait frissonner, et je me contente de hocher la tête, les yeux fermés et en soupirant d’aise, quand il me demande si c’est assez réchauffé. Ses mains sur ma poitrine… bonheur total. L’huile de massage sent bon, un peu le jasmin… mes yeux s’ouvrent en grand quand les doigts de Ry attrapent le bout, mon souffle s’accélérant alors qu’il joue avec ma poitrine. Ses mots me font sentir belle, sexy, même si je sais que mon corps a quelque peu changé à cause des nausées. Mes mains glissent dans ses cheveux, mais Ry les place au-dessus de ma tête avant de continuer de me masser. Je gémis de frustration de ne pouvoir le toucher et de plaisir en même temps. Cet homme me fait perdre la tête et il n’utilise que ses mains. Finalement, il laisse mes seins pour descendre plus bas, s’arrêtant à mon nombril, et je lève la tête pour m’apercevoir qu’il forme un coeur avec ses doigts. « You’re going to see every step of it. » Savoir qu’il ne repartira pas en mission est un énorme soulagement. Il caresse mon ventre et je ferme les yeux en souriant, avant de remettre mes mains dans ses cheveux. Cette fois-ci, il ne les repousse pas.

Thomas se fait attendre et, quand Ryan pose ses lèvres sur les miennes, je tente de le retenir à moi en passant mes bras autour de son cou. On n’a pas le choix d’aller chercher notre fils, mais j’aurais voulu que ce moment dure plus longtemps. Je ne résiste pas quand il me suggère de rester ici pendant qu’il va s’occuper de notre fils, et je ne tarde pas à m’endormir après qu’il ait monté la couverture sur mes épaules. L’odeur de l’huile à massage sur ma poitrine m’enivre et est toujours présente quand j’ouvre les yeux un peu plus tard. Quand je me lève, toutefois, la maison est silencieuse. C’est sur le comptoir de la cuisine que je trouve un petit mot qui me comble de bonheur. Les deux hommes de ma vie, qu’est-ce que je les aime. En plus, je commence à avoir faim et le lunch et le brownie tombent bien — quand Ryan m’en a fait pour la première fois, je l’ai gentiment engueulé de ne pas m’en avoir fait avant tellement j’ai adoré sa recette. Après plusieurs années à les manger ici et là quand il est à la maison, ils ont un goût de familiarité qui ne manque pas de me réconforter. Quand il partait en mission, il m’en préparait aussi parfois à laisser au congélo. Ce n’était pas la même chose que directement sortis du four, mais ça faisait en masse le job. Pendant ma grossesse avec Thomas, j’en ai mangé parfois beaucoup trop pour passer mes émotions. Mais à présent… l’odeur du chocolat me donne mal au coeur. Et savoir que j’ai la nausée rien qu’en imaginant le brownie toucher ma langue me fait monter les larmes au yeux. Je pleure un moment, assise au comptoir sur un des tabourets, mon visage dans mes mains, priant la vie que je puisse en manger à partir du deuxième trimestre. Fait chier.

J’ai fini par aller me recoucher, n’arrivant toutefois pas à m’endormir de nouveau. Alors à défaut de pouvoir manger du chocolat, je me suis dis que… pourquoi pas préparer des lunchs pour la semaine, tant qu’à avoir un peu de temps pour moi. La cuisine générale a tendance à m’apaiser, bien que moins que la pâtisserie. Quelques petits plats plus tard mis dans le congélateur, j’entreprends de nous préparer des smoothies que je verse dans des moules pour les glaçons, ce qui nous faciletera la tâche avant d’aller travailler. Il ne suffira que de les faire décongeler en quantité limitée la veille et puis hop! Je suis pour blender ma deuxième batch quand la porte d’entrée s’ouvre avec la voix de Ryan pour m’annoncer leur retour. « I’m in the kitchen! » Et je repars le blender pour au moins finir ce deuxième mélange à la couleur toutefois douteuse. Malgré tout, je suis certaine qu’on aimera le goût tous les trois. Mais les garçons ne viennent pas me rejoindre à la cuisine et, quand le blender a fini de tourner, j’entends distinctement le son de la douche. Je prends donc le temps de placer les moules à glaçons au congélateur et de rincer le mélangeur avant d’aller les rejoindre simplement pour m’assurer que tout s’est bien passé et les saluer. Quand j’entre, leurs deux têtes se tournent vers moi et ils affichent tous les deux un sourire qui me fait plisser des yeux. « What kind of treasure, loves? » je demande doucement, intriguée d’en entendre plus sur leur petite balade. Thomas se met alors à sautiller en babillant et en criant mama, et il fait des “woof woof”, surexcité. Ne faisant pas de lien avec leur trésor, il me vient à l’esprit qu’ils ont sans doute croisé un chien durant leur randonnée. C’est probablement l’animal préféré du petit, il suffit de voir son enthousiasme dès qu’on en croise un dans la rue ou sur la plage, ou même dans ses histoires du soir ou à la télé. « Tell me about your little adventure with your Daddy, sweetheart », je lui dis en entrant dans la douche avec eux, m’assurant de me tenir à l’opposé du pommeau de douche pour ne pas me faire asperger comme je suis encore en pull et en shorts de pyjama. Je me penche légèrement pour caresser la joue du petit blond, dont le regard passe sans cesse de son père à moi — son père qui se relève à l’instant et mon regard, bas pour observer Thomas, s’arrête en remontant sur l’entre-jambe de mon mari. Celui-ci s’empresse de me rassurer, mais il y a un méga gros bleu sur son pénis, et woah… Il me pousse à le regarder dans les yeux, mais c’est difficile. Quand Ry mentionne un chien, c’est à ce moment que je réalise ce qu’il tient tout contre lui. Un petit chiot. Pendant un instant, mes yeux sont fixés sur Ry, sur ce chien, ma bouche refuse de se fermer sous l’ébahissement et, pourtant, je ne suis pas capable d’émettre un seul son. « Woof woof! » fait Thomas avec plein d’entrain. Et, contre toute attente, mes yeux se remplissent d’eau rapidement et les larmes se mettent à rouler sur mes joues. Encore. Trop d’émotions en même temps et je ne sais plus comment les gérer. « Why do you have a dog in your hands? » je demande bêtement alors, qu’en réalité, il vient déjà de me donner la réponse. « We can’t have a dog, a baby dog, while we are waiting for another baby… it’s too much, it’s just too much… » Un petit chien, il faut l’élever, le sortir plus d’une fois par jour, comparé à un chat. Bientôt, mes épaules sont secouées de sanglots incontrôlables, sans que je ne puisse pointer LA raison. C’est un mélange de tout et c’est plus fort que moi. « And I - I - I want Tiny Piggy inside of me so bad », j’arrive à dire entre deux sanglots. « Well, not now now… » Je déparle, perdue dans le tourbillon de mes pensées. C’est peut-être égoïste de ma part, c’est Ryan qui en souffre le plus évidemment avec ce bleu gigantesque et la douleur qui vient avec, mais faut dire que mon sens du rationnel est parti avec l’eau de mon corps. J’ai tellement envie de lui et j’ai l’impression que ça va mettre mille ans à guérir. « Tiny! » crie Thomas, tout content de participer à la conversation. Je ris, je pleure, je ne sais plus. Merde, je ferais peut-être mieux de faire attention à ce que je dis. « And I can’t eat your brownies… I want them so bad. » Gosh, ça me paraît gros tout ça. Thomas s’accroche à ma jambe comme s’il voulait tenter de me consoler et Ryan m’attire à lui avec le bras qui ne porte pas le chien. « Brownie nomnom. » Thommy frotte sa main sur son petit ventre en faisant des bruits qu’il a associés à manger. Le petit a faim on dirait, après toute cette balade, et évidemment il a la dent sucrée lui aussi. Je cale mon visage dans le creu du cou de mon mari en étouffant un rire, mon soudain outburst de larmes se calmant enfin. L’eau de la douche coule sur moi à présent, mais je m’en fiche. Le bras de Ry autour de mes épaules me fait du bien… moins quand le petit chien vient passer sa langue sur ma joue. Je grimace en essuyant la trace invisble du revers de ma main même si je suis sous l’eau. Je n’ai jamais aimé qu’un chien me lèche. Un chat, ça ne me dérange pas du tout, ce n’est pas mouillé et ça m’aparait étrangement… plus propre. « Where did you find him? In the forest? » je demande finalement en l’observant un peu mieux. Okay… il est quand même vraiment très très mignon. « You really want to keep him, uh…? » Je peux le comprendre rien qu’en voyant la tête de Ry. Et Thomas, qui a fini de s’occuper de moi, tend les mains vers les airs pour pouvoir caresser le chien. Je soupire en frottant mes yeux. « Okay then… but you’ll be responsible for that dog, Ry, okay? » je dis après un moment, pointant un index sur lui. Vais-je regretter ma décision? Mais il est bien vrai que c’est parce qu’il a cédé à mes caprices qu’on a trois chats… j’imagine que ce serait injuste de lui refuser catégoriquement ce chien.

Après la douche, on s’occupe tous les trois, notre attention portée sur notre fils… et le chiot. Chiot qui nous suit partout, aboie pour nous signifier qu’il est content. Il faut reprendre Thomas quelques fois comme il essaie de l’attraper dans ses bras un peu trop brusquement et fort et qu’il a même réussi à lui arracher une petite touffe de poil de sa main de bambin. On sort la Playdoh un peu plus tard, c’est une des seules activités qui capte l’attention de notre fils un plus long moment tout en le gardant calme. Il prend plaisir à sentir la texture de la pâte, à la mettre dans sa bouche bien entendu, bien qu’il se rende compte bien vite qu’il n’en aime pas le goût — sa petite expression était vraiment hilarante à voir. Puis, j’ai une idée et je prends sa bébé main dans la mienne — tout en lui expliquant ce que je fais au fur et à mesure —, et je la presse contre la pâte á modeler pour en laisser la trace. Je demande ensuite à Ryan de mettre son doigt (comme nos mains ne rentreront pas toutes, il n’y a pas assez de Playdoh), et je mets ensuite le mien en sens miroir pour former un coeur. Thomas insiste pour qu’on fasse aussi la main de son poupon et la petite patte du chiot, ce qu’on fait avant de mettre la pâte au four pour la faire durcir. Thomas la regarde cuire un petit moment avant de repartir jouer avec le chien. J’échange un chaste baiser plein d’ampur avec Ry. On peut le faire, hein, élever non seulement un fils et un autre enfant à venir, mais un chien aussi?

J’ai toutefois mes doutese alors qu’on tente de coucher Thomas dans son nouveau lit. Au début, je me montre patiente, lui expliquant ci et cela, acceptant de lui relire une toute petite histoire. On a rebranché le baby monitor, et le petit se lève au moins quinze fois avant de s’endormir enfin… vers vingt-deux heures. Le chien s’est endormi sur le tapis dans notre chambre, près de lui, non sans avoir fait ses besoin près de la porte d’entrée. Même si avoir un chien n’est pas l’idée qui m’enchante le plus, je ne peux nier que je trouve ça vraiment mignon qu’ils puissent grandir ensemble, Thom, lui, et ce bébé en train de grandir dans mon ventre… « At last… just the two of us », je soupire en me calant un peu plus contre Ryan. « Or three », j’ajoute dans un petit rire en tapotant mon ventre. « I can’t wait to see you with her in your arms… » Un petit sourire rêveur flotte sur mes lèvres alors que je m’imagine la scène.

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Ryan Woolen
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Ryan Woolen


∞ Date d'arrivée : 14/12/2023
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptySam 3 Fév - 2:44


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
J’étais plein de bêtises, depuis toujours je disais sans retenue tout ce qui me passait par la tête. Et avec Meredith, c’était encore pire, car je n’avais plus aucune barrière.  Je la trouvais beaucoup plus nauséeuse que pour sa grossesse avec Thomas et ça se voyait physiquement qu’elle subissait d'avantage, alors tout naturellement j’avais été la taquiner sur le fait qu’on aurait peut être des jumeaux. Je savais bien que ce n’était pas possible, que rien ne nous prédisposait à avoir une grossesse multiple, seulement l’idée m’amusait. L’idée seulement ! J’étais tout plaisantin, mais quand Meredith se tourna vers moi avec son regard horrifié, je compris que j’aurais du fermer ma grande bouche. Il y avait beaucoup de sujets sur lesquels je pouvais plaisanter, celui là n’en faisait apparemment pas parti. "A girl it is then… One. Not Two. I’m not that fertile anyway." Tentais-je de dire pour me rattraper. Ma gaffe avait quand même planté une petite graine dans mon esprit. Et si on avait deux bébés… Je n’étais pas certain que j’étais prêt pour un tel challenge, mais s’il s’offrait à moi je ne le refuserait pas. J’aimais mon fils et j’allais aimer le ou les bébés à venir. C’était une évidence pour moi. Cette grossesse allait venir compléter notre famille, il y avait une certaine finalité, un désir de solidifier notre unité. C’était un peu une revanche sur la vie. On avait réussi à construire ce qui nous avait manqué quand on était plus jeune.
Je massais ma femme, elle le méritait, et même si j'avais du lui bloquer le bassin pour que la situation ne prenne pas un tournant beaucoup plus sensuel, elle se laissait à présent totalement faire. Mes mains sur sa poitrine la faisaient gémir, elle aimait lorsque je m'occupais de la pointe sensible de l'un en étant plus délicat de l'autre côté. Je jouais, m'amusais à titiller un, puis les deux, puis relâcher la pression entièrement en éloignant un peu mes mains. Mais je finissais toujours par revenir parce que j'aimais bien trop ça. Fin, j'aimais bien plus que la poitrine de ma femme... Meredith était ma moitié et ces moments à deux étaient l'essence même de ce qui nous représentaient. Nous étions un couple amoureux, qui se trouvait encore du temps pour avoir des pauses câlines, parfois coquines, nous ne perdions jamais une opportunité d'être ensemble. C'était parce que ma Blondie était la femme de ma vie. C'était son physique qui avait attiré mon regard, mais c'était son esprit vif et taquin qui m'avait donné envie de rester. Ça et le fait qu'elle était extrêmement cute lorsqu'elle dormait.

J'avais passé une excellente après midi avec Thomas et ça nous avait fait un bien fou de nous retrouver tous les deux dans la nature. Nos aventures avaient cependant été salissantes et en rentrant nous nous étions réfugiés sous la douche avec notre trésor. L'eau chaude coulait sur nos corps couverts de boue et on rigolait en se savonnant. L'humeur était dans la continuité de la journée... Jusqu'à ce que Thomas arrive à son bobo, il me fit rapidement comprendre que ça lui faisait mal et je me mis à sa hauteur. "Daddy's sorry. It won't happen again." Dis-je avant de lui faire des bisous pour le distraire de son bleu et lui permettre de garder son sourire. Il reprit du savon pour frotter son bidou et quand il trouva son pénis, il se mit à jouer avec en rigolant comme s'il s'agissait de la découverte du siècle. Il n'y avait donc pas d'âge pour commencer à s'amuser avec son corps. Je me retenais de rire en le regardant. Le chiot attira mon attention et je me détacha de mon fils pour laver la petite boule de poil que l'on avait ramené à la maison. J'étais tellement pris par ma tâche, que je ne vis pas que Meredith nous avait rejoint dans la salle de bain. L'ambiance changea du tout au tout en une demi seconde quand la Blondie éclata en sanglot. Je me sentis tout de suite très con et je m'empressa de me relever pour aller la prendre dans mes bras. C'était trop pour elle ce chiot, elle était complètement dépassée et ça pouvait se comprendre. On vivait une vie à deux cent à l'heure. Elle était enceinte et nous avions déjà notre Thomas, nos chats, alors ce chiot que j'avais trouvé n'avait pas sa place dans son idéal. J'étais déçu, j'avais vraiment cru que je pourrais le garder, mais je ne voulais pas lui imposer ça. C'était énormément de responsabilité comme elle me le faisait remarquer et je ne savais pas à quoi les mois à venir allaient ressembler. Je ne répondis donc à aucune de ces questions à propos du chiot, préférant me focaliser sur les soucis que je pouvais maitriser. "Sweety, Tiny Piggy will be ok in just a few days and for the brownie... Well, I can do some more when you will feel like it. And for now, just tell me what you want." Elle me peinait, je n'aimais pas la voir comme ça, même si au fond je me doutais qu'il y avait une grande part du aux hormones... Les larmes dans les yeux de ma femme m'avait toujours, et me tordraient toujours les tripes. Thomas, qui jusque là avait été tout mignon pour essayer de consoler sa mère, commençait à devenir impatient. Il paniquait à son tour de voir autant de détresse dans le regard dans celle qu'il aimait le plus au monde. Je vis le changement s'opérer en lui, le regard brillant et sa petite lèvre qui s'était mise à trembler avant qu'il ne se mette à pleurer à son tour. Fuck ! Tout ça à cause de mon idée à la con. Je posa le chiot pour prendre notre tête blonde avant de ramener Meredith contre mon torse. "Shhh, ça va aller..."

Je ne savais pas trop comment j'avais réussi a me sortir de la situation, mais nous étions retournés dans la chambre et tout le monde s'était mis en pyjama sans pleurer. Meredith s'était mise à faire de la pâte à modeler avec Thomas et je les regardais à distance. J'étais sur mon téléphone et je cherchais sur le groupe de la ville si quelqu'un avait perdu un chiot. Personne et en même temps ça ne m'étonnait pas trop vu la façon dont j'avais trouvé l'animal. Je mis un message sur mon profil avant de poser mon téléphone et d'aller vers mon fils qui voulait que je vienne mettre mon emprunte sur sa création. Je m’exécuta rapidement avant de reculer pour laisser ma place à Meredith. Elle avait retrouvé son sourire et s'occupait de notre fils comme s'il ne s'était rien passé, mais moi ça me travaillait. Elle m'avait montré que ça n'allait pas, que ses épaules étaient prêtes à céder avec toutes les contraintes de nos vies et ça m'embêtait. Je voulais la soulager, mais comment ? J'attendis qu'elle finisse son activité avec Thomas et qu'elle revienne vers moi pour lui demander. "How can I help you baby ?" Lui demandais-je en l'attirant pour un second baiser. "I'm here this time around. Use me as much as you want." J'étais tellement focus sur mon envie de lui venir en aide, de pouvoir la soulager d'une manière ou d'une autre, que je ne vis même pas le double sens de ma phrase. "I want you to be stress free."

Thomas n'avait pas voulu se coucher dans son lit. Il s'était levé un nombre incalculable de fois malgré les explications de sa mère. Il avait eu droit à deux histoires et avait fini par s'endormir d'épuisement plus de deux heures après son heure de coucher habituelle. Et s'il était HS, nous l'étions aussi. J'avais l'impression d'avoir été au front, alors que Mer s'était chargée des trois quarts de la bataille. Allongé sur le canapé, je lui caressais distraitement son ventre en regardant la télé. J'avais allumé ma console et je faisais défiler les différents jeux sans être capable d'en choisir un. Je ne savais pas si c'était la fatigue ou le fait d'être contre Meredith, mais je finis par poser ma manette au sol pour regarder ma femme. Elle me parlait du bébé et... "I can’t wait either." Dis-je en souriant sincèrement. J'avais manqué la naissance de Thom et je regrettais encore d'avoir loupé ce moment si précieux dans la vie de mon fils. Je voulais être là quand cette petite chose viendrait au monde et je voulais être le premier à poser mes yeux sur elle, le premier à la prendre dans mes bras - à l'exception de Meredith bien entendu -, je voulais pouvoir la sentir, écouter sa respiration, la cajoler... Et assez égoïstement, je voulais être le premier visage qu'elle voyait lorsqu'elle ouvrirai ses yeux pour la première fois. Mais soudain quelque chose me vint en tête et je ne réussis pas à l'écarter à temps. Je fus obligé de poser la question. "Do you want me with you when you give birth ? I mean, last time you had your mom and maybe you want her again." Je me mis à me mordiller la lèvre en pensant que peut être j'allais tout vivre derrière une porte, dans une salle d'attente. Ce n'était pas si différent que d'être à l'autre bout du monde de mon point de vue. J'étais le genre de gars qui voulait participer, être aux petits soins. Si elle voulait que je lui tresse les cheveux, je le ferais - Youtube allait devoir m'aider -, si elle voulait que je lui rapporte de l'eau glacée, je m'exécuterais... Si j'avais pu mettre moi même ma fille au monde, je l'aurais fait ! Alors l'idée de manquer ce deuxième accouchement me tendait beaucoup.

Day from hell

Meredith et moi avions fini par nous coucher assez tard après avoir bavardé un long moment sur le canapé. En me réveillant avec ma femme dans les bras, je m'étais senti revigoré. Je devais aller bosser, mais je devais avouer que je n'avais pas très envie de la quitter lorsqu'elle dormait aussi paisiblement. Ma montre m'indiqua qu'il était 6h44 et que j'avais seize minutes devant moi avant de devoir quitter mon lit. C'était long et court à la fois, tout dépendait ce que je faisais de ce temps... Et je tendis un bras vers la table de nuit pour en sortir un petit jouet vibrant de ma femme. Petit, violet, je n'avais jamais pu l'utiliser sur elle, car il était nouveau. J'en avais vu passer un bon nombre au fil des années, les missions m'amenant à être très souvent absent. Meredith en avait accumulé un bon petit nombre et même si nous ne les utilisions pas toujours lorsqu'on était ensemble, ça nous arrivait quand même. Pour rajouter du piquant. Je força ma cuisse entre les siennes pour la faire venir contre moi et mes lèvres se mirent à venir titiller son visage pour la réveiller. Je l'embrassais et sans lui laisser le temps d'émerger, je mis le vibro entre ses cuisses. La vibration sur sa cuisse lui fit entre ouvrir les yeux, mais ce n'est que lorsque je le fis frotter contre sa culotte qu'elle se réveilla vraiment. J'étouffais sa surprise dans un nouveau baiser brulant tout en passant sous le tissu pour venir titiller son petit bouton. Ce matin elle allait se réveiller avec un orgasme et non pas des nausées ! Il ne fallut pas très longtemps pour que je sente son entre jambe humide, elle cherchait le contact tout autant qu'elle voulait le fuir. Elle était proche de la jouissance et je mis changea de vitesse sur son jouet pour que les vibrations soient plus intenses... Stop. Plus rien. Alors que son orgasme était en train de la prendre, le jouet s'était arrêté. Comme ça. Plus de batterie au pire moment. Et si ça n'avait pas suffit, le réveil s'était mis à sonner. Si on ne se levait pas, on allait être en retard, mais je ne pouvais pas la laisser comme ça. Ce n'était pas humain. "Raincheck for tonight ?" Lui dis-je avant de poser un peck sur ses lèvres et de me lever pour aller prendre une douche glacée.

Meredith était partie lever Thomas et je m'étais rendu à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Le congélateur était entrouvert et tout ce qu'il y avait dedans était à température ambiante. C'était étrange, parce que j'étais persuadé que tout était nickel dans la cuisine hier soir, j'y aurais mis ma main à couper. Je ne mis pas longtemps avant de découvrir des papiers d'emballage de glace, les préférés de notre fils. Aurait il ? Non... Il n'avait pas pu se lever dans la nuit et venir manger dans la cuisine. Ça ne lui ressemblait pas et pourtant il semblait être le coupable idéal. Surtout maintenant qu'il était dans un lit de grand. Et ça se confirma lorsque ma Blondie rapporta notre fils à la cuisine, il avait le visage plein de chocolat et son pyjama était une œuvre d'art. "What did you do last night baby boy ?" J'avais vidé tout ce qu'il y avait dans le congélateur sur le plan de travail, ça faisait beaucoup de nourriture à jeter, surtout que Mer avait fait du meal prep la veille... Mais le militaire en moi avait un plan. Il fallait juste être un peu organisé. "Smoothie pour tout le monde ce matin, je vais préparer ce que je peux avant de partir et on jettera le reste." Dis-je en attrapant les glaçons de smoothie pour les mettre dans le blender et en faire une sorte de slushie. Les quantités étaient énormes, mais c'était pour le moins jeter. Mais même si j'étais parti sur de moi, après avoir fait le tri, je ne pus pas sauver grand chose de plus et le reste fini à la poubelle. Deux énormes sacs que je sortis, dégouté de jeter autant de nourriture à cause d'une petite bêtise.

Mais Thomas n'en avait pas fini avec nous ce matin. Le petit, pas fan de son smoothie, avait préféré en mettre absolument partout sur sa chaise haute plutôt que de le boire. Ou peut être qu'il n'avait juste pas faim après son festin nocturne. Voyant l'heure et l'urgence de devoir quitter la maison bientôt, j'avais proposé d'aller préparer notre fils pendant qu'elle s'habillait, et que je me changerait à la base pour une fois. Le petit en avait décidé autrement et je dus batailler pour l'habiller. Il était de mauvaise humeur, sa nuit avait été trop courte, et à présent il nous en faisait payer le prix. Je dus hausser le ton plus d'une fois pour le reprendre sur son comportement avant de réussir à lui enfiler tous les habits que j'avais sorti pour lui. L'enfant était reparti avec son poupon devant et je m'étais attardé dans la chambre pour refaire son lit et replier son pyjama. Une demi seconde avant que je ne le rejoigne, j'avais entendu un bruit suspect, alors j'avais abandonné ce que je faisais pour aller voir et... Thomas était, avec le chiot, à genoux au sol en train de lécher le smoothie qu'il avait renversé. Mon dieu, mais combien de conneries allait il faire aujourd'hui ? "Thomas ! Tu étais propre. Puis on ne fait pas ça, c'est pas propre." Je repris mon fils, mais cette fois je le porta jusqu'à l'évier pour le déshabiller. Il avait besoin d'être lavé, mais nous n'avions pas le temps de prendre une douche, alors système D. Je lui fis un brin de toilette dans le lavabo avant de l'essuyer avec un torchon. Meredith nous avait rejoins et elle l'habilla pour que je puisse faire un coup de ménage partout là où Thomas avait décidé d'étaler son smoothie.

Nous étions quasi prêt à partir quand Thomas nous fit comprendre qu'il voulait un biberon. Cet enfant allait nous tuer, cette matinée avait déjà commencer sur les chapeau de roue. Le truc avec Thomas, c'était qu'il était têtu - il tenait ça de sa mère -. Meredith parti à la cuisine pour lui faire un biberon de lait pendant que je finissais de mettre les chaussures du petit. Cette fois il était prêt, il ne manquait plus que le biberon pour décoller. Mer revint vers nous pour mettre son manteau et j'allais prendre sa place en cuisine pour récupérer le biberon qui chauffait. Sauf que le biberon était sur le plan de travail, bien que le micro onde soit en train de chauffer quelque chose. J'ouvris l'appareil et ce que j'y découvris ne fut pas glorieux. "Babe... Why did you put your phone in the microwave ?" Demandais-je en essayant de récupérer l'objet qui fumait. Il n'allait plus s'allumer vu l'état dans lequel il était. "It's fried." Stress ? Pregnant brain ? Je ne savais pas ce qui s'était passé, mais nous n'étions pas passé loin de la catastrophe. Il fallait voir le côté positif de la chose, il y avait le cloud et tout ce qu'il y avait sur son téléphone était sauvegardé, la maison n'avait pas pris feu... Je n'en pouvais déjà plus de cette journée ! Fuck. Je mis le biberon de lait froid dans les mains de Thomas en lui expliquant que ça resterait comme ça pour aujourd'hui et il râla. Je dus garder mon calme et ce ne fut pas simple, mais je réussis.

La météo était du même avis que moi sur cette journée. Il pleuvait, mais pas la petite pluie, c'était torrentiel. Je pris Thomas le râleur dans mes bras et avant qu'il ne puisse dire quoi que se soit, je courus jusqu'à la voiture pour l'installer dans son siège auto. Le court passage entre le porche de la maison et le garage m'avait suffit pour que je sois trempé. Je fis de même avec le chiot avant de revenir vers la maison où Meredith ne semblait pas pressée de partir. Je m'approcha d'elle en lui prenant les mains. J'étais trempé alors je resta à distance d'elle pour ne pas trop la mouiller. "C'était dur ce matin, mais ça va être une bonne journée Babe." Dis-je en venant poser un baiser sur le coin de ses lèvres. "And even if it's a bad day, it's still a wonderful day because you are pregnant with my precious little baby girl. And I love you both so much." Elle s'élança à son tour pour rejoindre sa voiture, mais trébucha et manqua de tomber face first sur l'allée du garage. Je lâcha tout ce que j'avais pris pour aller la rejoindre. Mon regard attrapa le sien alors qu'on était encore debout sous la pluie. "You ok ?" Bien sur que non ! Cette journée était de plus en plus merdique. "Go home, I'll call your work place and tell them you don't feel good." C'est là qu'elle me dit que ses clefs lui avaient échappé des mains et qu'elles étaient tombées dans le caniveau. Et maintenant que je regardais, je les voyais, elles étaient bloqués sur la grille que j'avais installé l'été dernier après que Thomas se soit amusé à jeter divers objects au même endroit. "Je les récupèrerai ce soir. Je n'ai pas le temps de sortir les outils pour ouvrir la grille, je suis trop en retard Babe." Je raccompagna ma femme à la porte et je pris mon uniforme que j'avais abandonné sur le sol avant de partir déposer Thomas à la crèche et aller travailler.

La journée s'était améliorée une fois que j'avais enfilé mon uniforme. Un collègue m'avait dit de ramener le chiot à la base, qu'il pourrait rester là et que ça serait la mascotte de la nouvelle unité que je devais commander. L'idée me plaisait pas mal, car même si ça le chiot serait toujours à moi, il n'importunerait pas ma femme à la maison. C'était gagnant gagnant et si vraiment, je pourrais le ramener à la maison de temps en temps. J'allais entamer une séance de tirs en fin de journée lorsque mon téléphone avait sonné : c'était la crèche. Thomas avait mordu un enfant à sang parce que celui ci avait voulu lui prendre son poupon. Celui que je lui avais acheté et qu'il avait refusé d'abandonner dans la voiture ce matin. Ce n'était pas possible... J'avais du tout abandonner, mettant un de mes hommes à la tête de l'entrainement, pour pouvoir aller récupérer mon fils. Le petit avait été mis à l'écart et j'eus droit à des remontrances de la part de la directrice. Comme si c'était moi qui avait mordu. Pfff. Je récupéra mon petit garçon, qui soit dit en passant faisait toujours la tête. Le poupon était avec nous depuis peu, mais il portait déjà des signes de fatigue, il était tâché, mordu, avait des tâches de feutres... Il vivait. "Thommy, baby is not happy. You don't bite people because you're mad at them ! J'avais haussé le ton et ça avait attiré son attention. "Give it to me." J'avais la main tendu vers lui pour récupérer le poupon, mais plutôt que de me le donner, il l'avait pris plus fort dans ses bras. "Baby Thommy." Et si au début je prenais ça pour un caprice, je compris bien vite qu'il y avait un sous fond un peu plus compliqué que ça. "It is your baby, but you did something bad." Ses petits yeux s'emplirent de larmes. Il y avait quelques choses entre lui et ce poupon, il nous disait quelque chose et on ne comprenait pas. "Baby mama. Baby Thommy." Je finis par abandonner l'idée de lui prendre son bébé, je lui fis un câlin en lui promettant d'être là pour lui. "Mum and dad love you baby Thommy."

A peine rentrée, que Thomas avait déjà trouvé des bêtises à faire. C'était sa journée. Il avait réussi à grimper sur le comptoir de la cuisine en ouvrant le lave vaisselle - qui était en cours et qui avait foutu de l'eau absolument partout dans la cuisine - pour aller manger du brownie. Il s'était servi avec ses petites mains en regardant le reste de la maison depuis son trône. Où étions nous ? J'étais parti prévenir Meredith que nous étions rentrés et lui expliquer ce qui s'était passé à la crèche. En revenant, j'avais vu le désastre et je m'étais énervé. Cette fois pour de bon, mais ça n'avait pas semblé l'atteindre. Il était en pleine crise d'adolescence ou quoi ? Je ne comprenais pas son caractère du jour. J'avais attrapé Thomas sous les bras pour le remettre par terre et le temps que je nettoie derrière lui, il avait saisi une poignée de croquette du chat et les avait mises en bouche. Je n'avais pas la moindre idée de si c'était le gout ou si c'était parce que l'une d'elle était partie dans le mauvais conduit, mais le petit bonhomme s'était mis à vomir en jet. Croquettes, brownie, repas du midi. Il vida son estomac et lorsqu'il eut finit, il se tourna vers moi avec un petit sourire. "Oh oh."

Je devais être un père indigne, mais j'étais content que Thomas se soit endormi tôt ce soir. Après l'incident du vomi, j'avais du tout nettoyer, le baigner et seulement après j'avais pu le faire manger un repas léger. Il s'était endormi dans mes bras pendant l'histoire du soir. Je savais que ce n'était pas l'idéal pour un enfant de s'endormir avec un parent et de se réveiller sans, mais pour ce soir ça allait devoir faire l'affaire. Je m'étais éclipsé discrètement pour rejoindre Meredith qui était en train de nous préparer une pizza. J'aimais toujours lorsqu'elle cuisinait, elle avait un certain don pour ça, même si sa spécialité restait la pâtisserie. D'ailleurs elle devait nous avoir préparer quelque chose, car ça sentait extrêmement bon. Un peu le cramé, mais il y avait une odeur de cookie aussi. "Cookie Sweety ?" Je n'avais plus la force de faire des phrases après cette journée compliquée. Et pas terminée. Il fallait encore que j'aille récupérer les clefs de voiture de ma Blondie, que je prépare mes affaires pour le lendemain et j'avais vu qu'il y avait une montagne de linge dans la buanderie. Mais avant tout ça, j'ouvris la porte du four pour prendre un gâteau, mais plutôt que de me faire accueillir par une douce odeur, la fumée âpre du cramé m'attaque le fond de gorge. Les cookies étaient noires, pas loin d'être carbonisés. "Non !!!" C'était la tragédie de trop, je n'en revenais pas de voir ça. Qu'est ce que j'avais fait au bon Dieu pour mériter ça ?

Frustré par ces cookies cramés, j'étais sorti de la maison pour m'occuper des dernières corvées que je devais réaliser avant d'aller dormir. Et j'allais y aller bientôt parce que cette journée avait été des plus désagréable. Je m'étais occupé de lancer une machine avant de prendre des outils pour pouvoir retirer la grille du caniveau. Il pleuvait toujours autant que ce matin, alors mes outils glissaient et s'échappaient de mes mains. Je mis probablement le double du temps de ce que j'aurais eu besoin si la météo avait été plus clémente. Je récupéra le jeu de clef qu'il avait réussi à se glisser là, sauf que quand je voulu essayer de le faire fonctionner, il ne se passa rien. Forcément, c'était de l'électronique... Et je n'aurais pas pu y penser avant ? Je perdais des neurones avec l'âge. Je revins penaud à l'intérieur avec les clefs de Meredith. "Je vais devoir les emmener chez le garagiste dans la semaine. Tu veux que je te laisse ma voiture ?" C'était juste de trop pour moi. Je n'avais même plus faim après tout ça. Alors je tendis la main à Mer, parce que tout ce que je voulais, c'était être avec elle, nous enfermer dans notre bulle pour ne plus rien subir. Dans quelques heures, on allait être demain, et demain serait meilleur.

Meredith m'avait suivi dans la salle de bain et on avait pris notre douche ensemble. Le moment câlin, calme et sans soucis, m'avait fait un bien fou. Mais je ne voulait pas tenter ma chance de trop. J'avais enfilé un pantalon en coton et un pull en laine avant de me laisser tomber sur le lit. J'étais fatigué, mais je pris quand même ma femme dans mes bras. Après les journée difficiles, j'aimais me retrouver avec elle. Ma Blondie réussissait toujours à me faire oublier mes problèmes, il lui fallait juste me sourire ou m'embrasser. Aujourd'hui, elle choisit de se caler contre moi, la main sous mon pull pour caresser les muscles qui encadraient mon nombril. Elle faisait ça avec une douceur folle, mais malgré tout très rapidement je la sentis plus entreprenante. Elle s'écarta de moi pour venir me chevaucher. Ainsi installée, elle remit ses mains sous mon pull. Je sentais ses ongles marquer ma peau et j'adorais ça. Je voulus retirer mon pull pour lui laisser la place de me toucher. Sauf qu'en le retirant je sentis une résistance et que je vis rapidement le collier de ma femme accroché à la laine plutôt qu'autour de son cou. Fuck ! "I'm so sorry. I didn't see that it was stuck on it. Maybe we can fix it." J'essayais de la convaincre, mais je savais que ça ne serait pas suffisant. Je lui avais offert ce collier il y a plusieurs années et depuis elle le portait tous les jours. C'était son préféré. Et je devais avouer que j'aimais aussi beaucoup la voir le porter. "C'est juste le fermoir, ça doit se réparer facilement. Il va vite être comme neuf." Mais même moi je n'y croyais pas. J'avais trouvé ce bijou dans une boutique d'objets anciens, c'était une pièce vintage, qui n'avait rien à voir avec les métaux actuels.

Je m'étais excusé un millier de fois avant de m'allonger sur le dos en me disant qu'on ne pouvait pas rester sur autant d'échecs sur la journée. J'avais alors repris son jouet et comme la veille j'étais venu m'installer entre ses cuisses. "I want to make you smile at least once today." Grognais-je en me penchant pour aller l'embrasser. "Open your legs and enjoy Sweety." Je n'avais besoin de rien en retour, juste la voir jouir et s'abandonner totalement. C'était tout ce que je voulais pour finir cette foutue journée chaotique. Le vibro commença sa route par dessus le tee shirt de ma Blondie, je pouvais voir sa poitrine se tendre sur le tissu. Elle aimait et je fis descendre le jouet le long de son ventre jusqu'à atteindre son entre jambe. Mer était prête, elle voulait son orgasme - probablement depuis ce matin - et elle allait l'avoir ! Jouant avec le vibro, je la faisais approcher du plaisir avant de le retirer, pour la taquiner gentiment. Je voulais faire monter l'excitation petit à petit. Mais ce n'était pas simple, car elle cherchait le contact, elle essayait même de m'attraper la main pour me forcer à rester en place. Mais je préférais la torturer. Et peut être que mon jeu dura un peu trop longtemps, car la bestiole vibrante s'arrêta de nouveau juste avant son orgasme. Holy shit, si son regard avait pu tuer, je serais un homme mort. "I'm sorry, I thought it was charged all the way. I guess I was wrong."

"Do you want some ice cream ? I got the good kind." Lui demandais-je juste après. Peut être que j'allais pouvoir me faire pardonner si je lui donner sa glace préférée. J'étais passé en prendre en rentrant de la crèche. Je n'attendis pas d'avoir sa réponse pour sauter hors du lit et d'aller à la cuisine. Sauf qu'en ouvrant le congélateur, celui ci était toujours vide. Et il était vrai que je ne me souvenais pas d'avoir mis quoi que se soit dedans. Mais j'étais certain d'être passé acheter un énorme pot de glace pour ma moitié. Je fis le chemin inverse dans ma tête, pour essayer de le retrouver et c'est là que je capta que j'avais oublié de le rentrer. Il devait être en train de fondre sur le siège passager de ma voiture. Je partis voir et en effet, le pot était bel et bien là, fondu et impropre à la consommation. Si je revenais dans la chambre, Meredith allait me tuer. Après la journée que l'on avait eu, si je lui promettais de la glace cookie dough et que je revenais sans... Elle était enceinte en plus. Je monta dans ma voiture et je la démarra pour aller en racheter dans le convenient store du coin. J'en pris trois pots pour être certain de pouvoir tenir quelques jours.

Sur le chemin du retour, j'étais distrait, la fatigue commençait à me peser. La pluie tombait toujours autant et je vis au dernier moment une bête qui traversait la route. Je donna un coup de volant pour l'éviter et je réussis, mais je perdis le contrôle de mon pick up qui vint s'arrêter sur le bas côté. Le cœur battant, j'avais l'impression de voir les choses sans être dans mon corps. J'étais entier, ma voiture aussi, il ne s'était rien passé de grave, mais entre la peur et la journée, c'était de trop. Je ne pouvais plus conduire, plus bouger, à peine respirer. Je du prendre mon temps pour pouvoir retrouver une respiration régulière, encore plus pour trouver le courage de redémarrer. Mes jambes tremblaient à chaque fois que j'appuyais pour changer les vitesses. Il me fallut le double du temps pour retourner à la maison et quand j'arrivais enfin, les lumières étaient allumées. Fuck !! Pourvu que Thomas ne se soit pas levé. Je n'en pouvais plus. Je passa la porte à reculons, j'avais juste envie d'en finir et d'aller me coucher. La seule personne debout devant moi, c'était ma femme et je laissa tomber le sac avec la glace pour aller la récupérer. Tel un homme de cro magnon, je la souleva du sol pour l'emmener dans notre chambre pour lui faire l'amour. Il n'y avait que ça qui pourrait nous faire oublier notre journée, nous permettre de repartir sur un bon pied. Et pas grave si Tiny Piggy souffrait un peu, il arrivait à se mettre bien droit et il voulait la retrouver elle aussi. "I need you." Ou peut être que j'avais besoin de me retrouver contre elle après l'expérience que je venais de vivre sur la route...

MADE BY @ICE AND FIRE.

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Meredith Pearson
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∞ Date d'arrivée : 15/04/2023
∞ Pseudo : MP
∞ Messages : 266
∞ Avatar : Taylor Swift
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∞ Statut civil : Mariée depuis 2018 à l'amour de sa vie, Ryan. Ils ont un fils de plus de 18 mois, Thomas (5/5/22), et ils attendent des jumelles dans quelques mois.
∞ Âge : 30
∞ Habitation : Son mari et elle possèdent une maison un peu à l'extérieur de la ville
∞ Métier : Chargée de projet pour une agence de création d'image de marque
∞ À toi la parole : (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 7c26a8d8e68d949d157e4ab6289a523ccff92111

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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyLun 5 Fév - 1:17

- Semaine du 28 janvier 2024 -

La plaisanterie de Ryan ne me fait pas rire. Pas que je serais malheureuse si on avait deux bébés de plus, juste que… ça me semble beaucoup à gérer pour le moment, avec tout le reste. N’empêche, ce n’est pas comme si on pouvait décider non plus. Je jette un regard soutenu à mon mari quand il dit qu’il n’est pas si fertile. Hum… considérant qu’il m’a mise enceinte deux fois sans que ça ne soit dans nos plans, je ne pense pas qu’on doive questionner sa fertilité. Qu’il croit aussi fermement qu’on va quand même avoir une petite fille m’amuse et me fait fondre en même temps. Ça me semble tellement… vrai. Comme si le fait qu’on y croit à ce point fasse réellement en sorte qu’on ait une fille.

On profite de la sieste improvisée de notre fils pour nous retrouver et Ryan prend les devants pour me faire du bien. Ses mains glissent sur ma poitrine et je suis forcée de me détendre, de subir ce qu’il me fait sans pouvoir le toucher en retour, et à de multiples reprises je souffle de plaisir et d’aise à son contact. Mon mari sait exactement ce qui me fait plaisir, me fait du bien, et je pourrais dire que c’est grâce aux nombreuses années qu’on est ensemble, bien qu’il le savait dès le premier jour, j’ai l’impression… En fait, c’est même lui qui m’a aidée à découvrir bien des zones sensibles et des aspects de ma sexualité. Il me connaît par coeur et j’aime penser que je le connais par coeur aussi.

Un peu plus tard, je m’occupe pendant que les garçons sont partis dehors en rangeant la maison et cuisinant des petits repas pour la semaine. J’adore cuisiner, mais ça ne me tente pas toujours en revenant d’une longue journée de boulot, et je sais que Ryan aussi. En plus, mes nausées peuvent revenir n’importe quand et je me dis qu’autant profiter du fait que je me sens en pleine forme pour faire du meal prep. Quand les deux autres rentrent, je finis par les rejoindre à la salle de bain alors qu’ils prennent une douche, leurs vêtements étant la preuve qu’ils en avaient grandement besoin. Mais quand je réalise qu’ils ont ramené un chiot de leur balade, c’est la goutte qui fait déborder le vase et les larmes coulent toutes seules. C’est trop, tout est trop, et ce n’est même pas juste le chien. Ce sont les nausées récurrentes de ce début de grossesse, le brownie de Ry que je ne peux pas manger, le membre de mon mari qui risque d’être douloureux pendant quelques jours, notre fils qui doit apprendre à dormir dans un lit qui n’a qu’une demi-barrière, le stress de perdre le bébé, le retour au boulot demain… la liste est interminable. Ryan est adorable à essayer de me consoler, à me promettre de me refaire du brownie dès que ça me dira, à me demander ce dont j’ai envie en ce moment… Le truc, c’est que je n’en sais rien, alors je hausse les épaules en enfouissant un peu plus mon visage dans son cou. Puis, Thomas se met à pleurer aussi et Ry échange le chien dans ses bras pour notre fils. La proximité des deux hommes de ma vie me fait du bien, et je caresse le dos de Thommy pour tenter de le consoler lui aussi alors que Ryan s’occupe de nous deux. Au moins, cette fois-ci, Ryan est là pour cette grossesse, mais j’ai toujours cette peur qu’il reparte, bien que ce soit irrationnel.

Tant qu’à être déjà dans la douche, j’ai finalement enlevé mes vêtements trempés de toute manière pour me laver rapidement pendant que Ryan allait sécher notre petit et le chiot. J’ai finalement dû sortir en vitesse quand l’eau a commencé à devenir froide, puis je me suis installée avec Thomas pour faire de la pâte à modeler. « You ok love? », Ryan semble plus préoccupé, se tenant à l’écart et sur son téléphone. Pour ma part, ça va beaucoup mieux, je pense que de pleurer un bon coup m’a vraiment fait du bien et c’est exactement ce dont j’avais de besoin. Ça, et les bras de Ryan autour de moi, notre fils avec nous. On finit par ranger la pâte à modeler, Thomas va remettre son bébé dans sa poussette et Ry s’avance vers moi pour m’attirer vers lui dans un baiser et me demander comment il peut m’aider, me rappeler qu’il est là. Un petit sourire malicieux prend place sur mes lèvres quand il me dit que je peux l’utiliser comme je veux, qu’il veut que je sois sans stress. « As much as I want? » Mais il se fait tout doux, tout romantique, et je me doute qu’il ne sous-entendait pas de sexe ou quoi. Même si j’en meurs d’envie. « Just hold me for a moment, please », je lui demande finalement en posant ma tête sur son torse, enroulant mes bras autour de sa taille pendant que les siens me serrent très fort contre lui. « I… I just want the first trimester to be over soon. Can’t wait to be sure this baby girl is okay… » j’admets, la mine triste. Déjà, avec le deuxième trimestre, si c’est comme pour Thomas, j’aurai moins de nausées, et on aura plus la certitude que notre enfant va bien.

Coucher Thomas est épuisant ce soir-là, mais on finit par y arriver. Ou bien il est seulement vraiment trop épuisé pour se lever encore une fois. Ry et moi passons du temps ensemble sur le canapé, on rêvasse de notre petite fille qui sera là dans quelques mois. Ça me rassure et me rend toute gaga de savoir que mon mari est ravi de cette nouvelle, bien qu’elle soit arrivée dans un drôle de moment entre nous. À la question du père, je me retourne vivement vers lui pour le jauger, les sourcils froncés. Il pense vraiment que je ne voudrais pas qu’il soit là avec moi le jour de la naissance de notre petite? « Love, you’re the one I want the most with me on this day. You have all the priority ever. But please don’t tell my mom I said that », je termine dans un petit rire. C’est avec lui que je veux vivre ce moment, et c’est tout dans son droit aussi comme c’est son enfant. Hors de question que je le laisse manquer ça une deuxième fois… pas qu’on y pouvait grand chose la première fois, Thomas ayant décidé de se pointer le bout du nez quelques semaines avant. « Our hospital allows two people with the mama, so my mom too could come, but… I don’t know. I love her, but I kinda imagined living that only with you this time… » Heureusement que ma mère était là pour Thomas quand même, elle m’a été d’un soutien incroyable du début à la fin. Les contractions progressaient et je ne voulais pas, je voulais laisser à Ryan le temps de rentrer. Pas comme si j’avais mon mot à dire sur mon propre corps, m’enfin… Je sens que ma mère pourrait être déçue si je lui dis que j’ai envie qu’il n’y ait que Ryan et moi cette fois-ci, qu’on soit dans notre petit cocon, mais je devrai y réfléchir à comment lui dire. Et voir avec Ry ce que lui souhaite, évidemment. « But are you sure you’re ready for it? It ain’t a pretty scene », je le taquine, amusée. Il a pu voir par visio un peu, me soutenir à distance, mais c’est sûr que c’est loin d’être la même chose qu’en personne.

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Quand l’eau de la douche s’arrête, je prends ça comme mon signal pour passer à la salle de bain me laver le visage et, au passage, me délecter de la vue de mon mari sans aucun vêtements. Puis, je rejoins l’autre chambre pour lever Thomas qui, je suis quand même surprise, n’a pas ouvert les yeux encore. Bon, il s’est endormi tard hier aussi… Il me tourne le dos, son poupon à ses pieds. À genoux à côté de son lit, je caresse doucement ses cheveux, mais lui aussi c’est dur le tirer du sommeil apparemment. Le petit chiot me tourne autour, comme s’il cherchait à grimper dans le lit de mon fils. Nuh-uh, on vient de laver les draps. « Thommy… » Je secoue sa petite épaule tout doucement et, après un bref moment, il se retourne et… mes yeux s’ouvrent très grand sous la surprise. Qu’est-ce qui s’est passé? Son petit visage est tout barbouillé, tout comme son pyjama. Mais lui, il sourit de toutes ses petites dents. Je fais rapidement le lien avec les glaces au chocolat qu’on a dans le congélo, ça ne peut qu’être ça vu la couleur et l’odeur et le fait que sa peau est toute collante. « What the f… » Je me reprends. « T’as mangé de la glace, cette nuit? » Il sourit encore plus et s’enthousiasme, jusqu’à ce que son regard tombe sur mes sourcils froncés. Il réalise tranquillement que je ne semble pas super contente de sa bêtise et affiche à présent le regard qu’il prend quand il sait qu’il a fait quelque chose de mal, un regard plein de culpabilité auquel j’ai beaucoup de mal à résister. Il se lève debout en tendant les bras dans ma direction pour me faire un câlin, mais je le prends plutôt sous les aisselles pour éviter de me salir avec tout le chocolat, même si ça semble plutôt… sec maintenant. « Hug, mama », qu’il dit en essayant de tendre les bras vers moi encore. « We have to wash you first my love, then I’ll hug you, promise. » Je n’aurai jamais le coeur de lui refuser un câlin, même s’il a fait quelque chose de mal. « Ryan? » je l’appelle alors qu’on approche de la cuisine. Je tourne notre fils dans sa direction pour qu’il constate les dégâts. Mais ma bouche s’ouvre sans pouvoir sortir aucun son quand je vois tout le contenu de notre congélo sur le comptoir. Incluant le meal prep que j’ai fait hier. Je suis tellement sous le choc, pourtant, que je n’arrive même pas à pleurer même si le désespoir me prend d’un coup. Tout ce travail d’hier à la poubelle… Je suis dégoûtée. Ryan prend les choses en main en proposant de préparer ce qu’il peut, et je hoche la tête en ayant l’impression de ne pas être toute là. « Merci », je souffle. Par la main, j’entraîne Thomas plus loin pour lui enlever ses vêtements sales et changer sa couche. On l’habillera un peu plus tard; on a rapidement pris l’habitude, quand il était petit, de lui mettre ses vêtements pour la journée après le petit-déjeuner et de le faire manger plutôt en pyjama, comme ça, ça évite qu’il ne se salisse. Et comme pour nous prouver qu’on a eu raison, il se met du smoothie non seulement partout sur sa chaise, mais partout sur lui aussi. Il faudra même qu’on le change de couche après en plus. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans Ryan ce matin, qu’il prenne autant les devants comme ça m’enlève un poids énorme sur les épaules. Les nausées n’ont pas encore débarqué ce matin, mais ce n’est pas pour autant que je suis pleinement en forme, et ajoutant à ça la frustration du jouet qui n’a plus de batterie… Ma tête n’est pas toute là, et même le pilote automatique est difficile ce matin.

Ry part habiller Thomas et, de la chambre d’amis où on a finalement mis nos vêtements, je l’entends hausser le ton et je soupire. La journée va être longue, avec Thomas qui fait des siennes comme ça… Je choisis mes sous-vêtements préférés, ceux en dentelle rouge, ceux que je sais que Ryan adore aussi. Comme si de la simple lingerie pouvait vraiment améliorer cette journée qui commence drôlement. J’ai toujours aimé choisir attentivement ce que je porte en-dessous; même si ce n’est que pour moi, ça me donne un boost de confiance. Ayant mis mon haut à l’envers, je dois m’y reprendre, puis j’enfile une jupe qui m’arrive aux genoux pour aujourd’hui avec des bas de nylon. Quand je reviens à la cuisine rejoindre les deux autres, Ry est en train de déshabiller notre progéniture près du lavabo et il m’explique ce que le petit vient de faire. La journée vient à peine d’entamer et je suis déjà à bout de souffle. J’entraîne Thom de nouveau à sa chambre pour le changer pendant que Ry s’occupe du plancher, et il insiste pour choisir des vêtements à son bébé avant que je ne réussisse à l’habiller lui. Je n’ai même pas l’énergie de lui refuser un biberon alors qu’on est sur le point de partir. J’avoue, le timing n’est pas le meilleur. « It’ll be just a minute, love, he hasn’t really eaten his breakfast this morning », j’argumente, bien que mon mari n’ait rien dit — car je vois dans son regard qu’il commence à s’impatienter. Je suis à peine consciente de mes gestes alors que je prépare son lait, je l’ai déjà fait tellement de fois que ça en est devenu automatique… nope. Ryan me fait remarquer que c’est mon téléphone que j’ai mis au micro-ondes. « What? » Je m’approche, ravale mes larmes. Fuck. Je ne me rappelle pas du tout de ça. « What is happening with me…? » Ry donne le biberon tel quel à Thom, qui râle. Il a toujours préféré le lait un peu chaud plutôt que froid. Alors que mon mari tente de faire son possible de garder son calme, je me demande comment il fait, car je suis à bout de ma patience. C’est surtout contre moi, en fait, frustrée d’avoir bousillé mon propre téléphone. « Stop, Thomas, just stop and drink your milk », je râle à mon tour. Il affiche sa petite moue boudeuse et jette son biberon par terre. « Fine, you don’t want it. No milk then. » Et je suis pour ranger la bouteille dans le frigo, mais il commence à pleurer et, le coeur remplit de culpabilité, je lui redonne son lait dans un grand soupir. « We’d better go », je dis à l’attention de Ry.

Il va vite installer notre enfant dans la voiture, et je n’arrive pas à bouger. J’en peux plus, déjà, de cette journée… je tente de respirer en essayant de chasser ce début de mal de coeur qui me prend. Les mains de Ry s’installent dans les miennes et il tente de me rassurer. Et… ça fonctionne. Je choisis de le croire, que ça va être une bonne journée. Ses mots m’apaisent. « Gosh I love you », je murmure en retour, mes yeux plongés dans les siens, me sentant bien émotive tout d’un coup, mais cette fois-ci d’une émotion positive. Cet homme est tout simplement parfait et je ne sais pas ce que j’ai fait pour le mériter dans ma vie. Et comme pour bien faire, il faut que je tombe en essayant de me rendre à ma voiture. Rien de grave, mais les paumes de mes mains chauffent parce que j’ai voulu me retenir de tomber en pleine face, et je pense que j’ai abimé mon bas de nylon… Sans compter que mes clés ont préféré rejoindre le caniveau. Bordel. Ryan est un amour comme toujours, mais je secoue la tête à sa suggestion. « Merci, love, mais je vais garder mes journées d’absence pour quand je serai vraiment malade… » Même si cette journée me donne déjà l’impression de l’être, que mon niveau d’énergie est bas. Il a d’ailleurs fallu que je pose congé pour ce premier rendez-vous chez le médecin pour cette nouvelle grossesse. En plus, j’ai un meeting avec des clients aujourd’hui. « I’ll work from home though, it’s okay. Thank you for everything, you’re the best. » Au moins, je peux facilement faire du télétravail avec mon métier, même si ma boss n’aime pas quand on en fait trop. Il faudra peut-être que je songe à demander un billet au médecin, c’est ce que j’avais fait durant ma grossesse avec Thommy. J’embrasse Ryan, reconnaissante, avant qu’il ne doive me quitter en me promettant de récupérer mes clés ce soir.

Après mon meeting en visio toutefois, la fatigue me gagne et la nausée aussi. Bon sang, est-ce que je vais arriver à faire des journées de travail complètes durant cette grossesse? N’en pouvant plus, je finis par appeler ma boss pour lui dire que je dois prendre mon après-midi de congé et elle n’en semble pas hyper ravie. Je lui promets que je me reprends le lendemain, me demandant si je ne devrais pas lui avouer pour ma grossesse pour qu’elle comprenne un peu mieux. La peur de perdre mon emploi si je continue d’accumuler des absences m’agrippe, mais je finis par raccrocher avec un grand sentiment de malaise. Je finis par aller m’allonger pour faire passer la nausée, avec ce bracelet que Ry m’a pris au Target la semaine passée. J’émerge de ma sieste en entendant la porte d’entrée se refermer et, peu après, Ryan débarque dans la chambre pour m’expliquer pourquoi ils sont de retour aussi tôt. Cette fois-ci, ça sonne davantage comme si Thomas avait trouvé un nouveau moyen de défense plutôt que parce qu’il a besoin de faire ses dents. Je m’indigne toutefois quand Ry me raconte comment l’éducatrice lui a fait des reproches, comme si c’était sa faute que notre fils morde. Déjà que je commençais à moins l’aimer ces temps-ci juste la manière qu’elle a de parler de Thomas parfois, je commence à avoir franchement hâte — si la possibilité a vraiment des chances de se réaliser — que notre fils soit accepté dans cette garderie pour laquelle il est sur la liste d’attente depuis longtemps. Je prends mon temps pour me lever de mon lit, fronce les sourcils en entendant Ry s’énerver contre Thomas et me dépêche finalement d’aller les rejoindre. Quoi, encore? J’arrive tout juste quand Thomas prend une bouchée des croquettes des chats — ew —, avant de tout revomir… La vue, l’odeur, la pensée qu’il a mangé les croquettes pour chats, tout, ramène ma nausée et je m’éclipse rapidement à la salle de bain pour vider le contenu de mon estomac. Cette fois-ci, je ne suis pas certaine que ça soit lié à la grossesse.

Un peu plus tard, ça va beaucoup mieux et la soirée semble retrouver son calme. Je nous cuisine une pizza faite maison et des biscuits pour le dessert quand Ry revient me rejoindre en m’annonçant que notre progéniture est déjà endormie. J’attire mon mari contre moi pour lui voler un baiser, glousse quand il me demande pour les cookies en deux mots seulement. « Yes, maybe we can eat dessert while we wait for the pizza… » Manger du sucré avant le repas principal est quelque chose que j’adore faire. Mais quand la minuterie du four sonne, Ry se détache pour aller récupérer le plateau et je sais, à son exclamation et l’odeur de brûlé, que quelque chose n’a pas fonctionné. J’enfouis mon visage dans mes mains. C’est tellement pas mon genre de faire brûler des pâtisseries, j’en fais tellement depuis des années et régulièrement que je pourrais les faire les yeux fermés… Mais je me rappelle soudainement un détail, comme un flash. « Fuck, I think I put them in for eighteen minutes instead of eleven. I mixed them up with another recipe… I’m so, so sorry », je m’excuse dans une petite moue. Je lui promets que je lui en ferai demain.

Toute déçue de moi-même, j’entreprends de faire la vaisselle et de ranger la cuisine alors que la pizza cuit, pendant que Ry tente d’aller récupérer mes clés dehors. Mais quand il rentre, c’est pour m’annoncer qu’elles ne fonctionnent plus. « Fucking day », je me plains, soupirant tout en penchant la tête vers l’arrière. « Well… I think I really should be at work tomorrow if I don’t want to get fired soon, so yes, please… Or we can drop off Thomas at daycare and then you can drop me off at work, please? I don’t mind being there early. » La pizza est peut-être terminée de cuire, mais je me laisse entraîner à la salle de bain. C’est probablement ce dont on a besoin le plus, de se retrouver que tous les deux, dans la douche. On se retrouve bientôt dans notre lit — vivement être demain, une nouvelle journée toute fraîche, repartir à zéro. Ma main caresse son ventre, bientôt mon index tâte sous l’élastique de son pantalon en coton. Quoi de mieux que de terminer la journée en se retrouvant de cette manière? Puis, installée sur lui, je continue mes caresses en le dévorant des yeux, allant même jusqu’à enfoncer doucement mes ongles sur sa peau, me penchant pour rapprocher mes lèvres des siennes sans pourtant les toucher. You’re mine. J’aime tellement son pull en laine aussi, il lui va tellement bien. Tellement confo aussi, et je parle d’expérience parce qu’évidemment, il m’est arrivé plusieurs fois de le porter. Mon expression joyeuse retombe quand on se rend compte que mon collier — celui-même qu’il m’a offert, mon préféré — est resté accroché à son pull… « Can’t believe it… » Mon estomac se serre et mes yeux se remplissent encore d’eau, sans pourtant couler. Je secoue la tête. « It’s not your fault… but let’s hope for the best. » J’ai le coeur lourd. Ça reste un objet, mais ce bijou est vraiment précieux pour moi. Il veut beaucoup dire; à un tel point que je ne l’ai pas porté pendant quelques semaines après avoir trompé Ry à cause de la culpabilité.



« Really? » je demande, les yeux brillants, quand il me demande si je veux de la glace. Et par good kind, je sais immédiatement qu’il veut dire ma préférée. Hell yes please! Il est déjà en route vers la cuisine et je roule sur le côté pour me mettre confortable, n’ayant pas le coeur cette fois-ci à terminer d’atteindre cet orgasme. Je me redresse toutefois en entendant la porte d’entrée se refermer et finis par me lever pour me rendre compte que… Ryan est tout simplement parti? C’est en fouillant dans le congélo — vide — que je me rends compte qu’il n’y avait peut-être pas de glace after all, et en parfait gentleman qu’il est, il est parti en chercher. Mais les minutes s’égrainent et il n’est toujours pas de retour. En plus, je le texterais bien via iMessage sur mon mac, mais il a oublié son téléphone sur le comptoir de la cuisine. Pendant son absence, j’entends Thomas chouiner, mais quand je vais le voir, c’est pour me rendre compte qu’il est encore tout endormi. Sans un bruit, je retourne faire les cents pas dans le salon, ne sachant que faire de moi-même pendant qu’il revient. Enfin, quand la porte s’ouvre, je suis pour le réprimander d’avoir oublié son téléphone — comme si j’étais mieux —, mais il laisse tomber les sacs sans un mot et je vois bien que quelque chose cloche sur les traits de son visage. Pourtant, il s’approche et me prend contre lui en m’amenant jusqu’à notre chambre, avant de me laisser tomber sur notre lit. « You do? You can also use me all you want… » Je pose mes mains sur sa nuque pour l’approcher de moi et poser mes lèvres sur les siennes. Il s’écrase un peu plus sur moi, j’enroule mes jambes à sa taille et je peux sentir son érection contre mon bassin. Nos lèvres se rapprochent de nouveau, nos langues s’y mettent aussi, et je finis par tourner le visage simplement pour remonter mes petits bisous le long de sa mâchoire et aller mordiller le lobe de son oreille de manière sensuelle.



Étendue sur lui, ses mains caressant mon dos et moi m’enivrant de son parfum, je tente de laisser cette drôle de journée derrière nous et je sens que je pourrais facilement m’endormir ainsi. Jusqu’à ce que la porte de notre chambre s’ouvre sur… « Thommy? » je m’exclame, jetant un plaid sur l’entre-jambe de Ry. Bien sûr, ils prennent leur douche ensemble donc son fils l’a déjà vu nu et je doute qu’il comprenne à quel genre d’activités on s’adonnait il y a deux secondes, mais… c’était un réflexe. C’est toute une chance qu’il ne soit pas entré pendant que je m’occupais de son père. « You’re supposed to be in bed, little man », je dis dans un petit regard sévère. Il affiche une petite moue boudeuse en croisant les bras sur sa poitrine, sourcils froncés. L’instant d’après, il s’essaie à grimper dans notre lit, mais je le rattrape bien vite dans mes bras en tentant de lui expliquer qu’il a son lit à lui. Sur le bord de la crise, il se tortille et je n’ai d’autre choix que de le laisser par terre pour qu’il ne se blesse pas. L’enfant court hors de la chambre et je lance un regard plein de découragement à mon mari en lui assurant toutefois que je m’en occupe. Quand je sors de notre chambre, le petit a trouvé le sac que Ryan a ramené près de l’entrée et tente d’ouvrir un des pots de glace. « You’ll have some tomorrow baby, promise. Now it’s time to sleep… » Mais évidemment, demain lui semble beaucoup trop loin et il se met à pleurer. Fuck, je n’en peux plus… C’est Ryan qui réussit finalement à l’attirer de nouveau dans son lit avec une bouteille de lait chaud, sa tétine pour après, son doudou et son bébé. Quelle journée…

****

Le lendemain, comme prévu, je monte avec Ry dans sa voiture pour qu’il puisse me déposer au boulot, mais on passe d’abord à la garderie porter Thomas, qui ne semble pas ravi de retourner là-bas. J’entre avec eux en me préparant mentalement à engueuler l’éducatrice si elle ose passer un commentaire sur la morsure de Thomas d’hier. C’est pas comme si c’était le premier bébé qui mordait non plus! Heureusement, elle ne dit rien à ce sujet, bien que je sente son regard insistant sur mon mari, tendant immédiatement les muscles de mon corps. Elle se croit discrète ou? De retour dans la voiture, je me terre dans le silence et Ryan, qui me connaît (heureusement ou malheureusement, ça dépend) par coeur, se rend vite compte que quelque chose ne va pas. J’hésite toutefois à lui en parler, genre… est-ce que j’ai le droit de montrer ce genre de jalousie alors que j’ai fait l’erreur d’aller voir ailleurs, moi? Mais son regard insistant alterne entre moi et la route. « Je pense qu’il vaudrait mieux que Thomas change d’éducatrice », je grommelle finalement, croisant les bras sur ma poitrine. « D’abord, ce qu’elle t’a dit hier, en plus de tous les petits commentaires qu’elle passe ici et là, et… » Je soupire en regardant la route défiler par la fenêtre. « She looks at you like your a piece of meat. I don’t like her anymore. » Pas que je l’aimais tant que ça avant, non plus.

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Ryan Woolen
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Ryan Woolen


∞ Date d'arrivée : 14/12/2023
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyLun 5 Fév - 13:52


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
La balade que j'avais faite avec Thomas avait débloqué une cascade de réactions indésirables. Jamais je n'aurais ramené ce chiot à la maison avec l'intention de le garder si j'avais su que cela finirait avec Meredith en pleurs - vite suivi par notre fils -. Et j'avais beau eu prendre ma femme dans mes bras, quelque chose avait changé au fond de moi à cet instant. Elle s'était montrée vulnérable, avait avoué à demi mot que tout cela était trop pour elle, elle qui portait tout sur ses épaules, qui me laissait penser que nous étions capable de tout surmonter, mais... Mais si elle avait toutes ces craintes, c'était peut être que j'aurais du les avoir aussi, non ? Je m'étais donné à corps perdu dans cette grossesse, comme s'il s'agissait d'une évidence, seulement ça ne l'était peut être pas. Et si elle perdait ce bébé comme nous avions perdu le premier ? Et peut être que ça allait être trop pour nous une famille de 4, plus les chats et ce chiot ? Non, ce chiot ne pouvait pas rester à la maison, je l'avais ramené là, mais il n'allait pas pouvoir rester, aussi mignon était-il. Mon cerveau tournait à cent à l'heure et je n'arrivais plus à m'arrêter de penser. De la fumée allait bientôt me sortir par les oreilles, mais elle ne pouvait pas voir que ça me travaillait, car je l'avais dans mes bras et que son visage reposait sur mon torse. Heureusement que Thommy attirait toute son attention avec sa bouille adorable.

Je m'étais occupé de Thom pendant qu'elle prenait sa douche et les rôles s'étaient inversés par la suite. Les deux s'étaient mis à faire de la pâte à modeler pendant que je surfais sur facebook pour essayer de trouver une nouvelle famille pour l'animal que j'avais ramené à la maison un peu plus tôt. Mer m'avait surpris en revenant vers moi pour me demander si ça allait. Fuck, was it so obvious ? Redressant mes épaules, je lui avais souris avant de lui répondre que tout allait bien. Je ne savais pas mentir, mais elle goba tout de même ce que je lui disais. Ensemble, on réalisa une œuvre d'art et alors que notre petit repartait jouer avec son poupon, Meredith se retrouva à porter de bras et ce fut plus fort que moi, il fallut que j'aille la prendre dans mes bras. Mes lèvres effleurèrent les siennes avant que je ne lui dise que j'étais là pour elle, que quelque soit ce qu'elle avait besoin, j'étais sa personne. Je me disais que si je m'occupais d'elle, je n'aurais pas le temps de penser à ce qui préoccupait. C'était naïf de ma part, parce que dès l'instant où elle laissa sous entendre qu'il pouvait arriver quelque chose de malheureux à notre baby girl jusqu'à la fin du premier trimestre, je fus repris d'une angoisse énorme. Je savais qu'à tout moment une grossesse pouvait virer au drame, surtout après notre première expérience, mais allait savoir pour quelle raison, je m'étais mis en tête que celle ci serait simple... Qu'il ne pourrait y avoir aucun problème. Je m'étais attaché à ce bébé en un claquement de doigt, c'était cette petite fille - on ne savait même pas son sexe - qui nous avait donné notre seconde chance. Qu'est ce qui arriverait si elle ne voyait jamais le jour ? Est ce que ça signifierai la fin de notre couple ? Est ce qu'on serait capable de se relever de ça ? Je pensais encore énormément à la fausse couche de Meredith, à l'impression d'avoir tous mes organes arrachés un à un de ma cavité abdominale, de perdre une partie de moi, de n'être que le fantôme de moi même pendant des semaines. "You think something wrong with her ?"  Je la sers un peu plus fort contre moi en lui caressant les cheveux nerveusement. "I..." Je ne pus continuer ma phrase, car notre fils vint vers nous pour attirer notre attention.Merci Thommy ! Je ne savais pas où nous aurait mené cette conversation, mais je n'étais pas prêt à évoquer le fait que ce bébé n'arrive pas à terme, ou même l'éventualité qu'il ai un soucis de santé.

Ça n'avait pas été simple de mettre Thomas au lit ce soir, le fait qu'il n'y ai plus de barreaux à son lit rendait la tâche plus compliquée qu'avant. Mais il avait fini par s'effondrer de fatigue et Mer et moi nous étions installés sur le canapé. De base, j'avais envie de jouer aux jeux vidéos, mais une de mes mains s'étaient retrouvées sur le ventre de ma femme et la discussion sur notre fille était revenue. J'avais beau avoir une peur bleue de ne pas la voir naitre en pleine santé, je n'arrivais pourtant pas de m'arrêter de penser à la suite. A sa naissance et au fait que je voulais être présent par exemple. "You want me." Mi question, mi affirmation, je réalisais ce que voulais dire les mots de ma femme. Elle me voulait à ses côtés pour cette deuxième naissance. Juste moi. Et ça allait être une conversation à avoir avec la mama Pearson, même si je me doutais qu'elle ne nous en voudrait pas pour ça. Surtout si on lui confiait Thomas le temps que la magie opère. "She won't be far, just in case I'm the worst for the job." The job étant d'être l'épaule sur laquelle allait pouvoir s'appuyer entre chaque contraction. Je n'avais jamais fait ça et l'hôpital était un endroit qui m'angoissait énormément. Lorsqu'elle était tombée enceinte la première fois, on avait brièvement évoqué le fait d'un accouchement à la maison, le plus naturel possible, mais après avoir perdu notre bébé, l'idée avait été oublié. Pour Thomas, tout avait été médicalisé, peut être un peu trop, mais ça avait été nécessaire pour nous rassurer. Aujourd'hui, accoucher à l'hôpital me semblait être la meilleure option, tant que tout cela se faisait dans le respect et la douceur de mes deux ladies. "Give me gloves and I'll be your midwife." Plaisantais-je en l'embrassant sur le haut de la tête. Je n'avais clairement pas les compétences nécessaires pour mettre au monde mon bébé. "Don't take that as an invitation to birth our girl at home. I want to experience the 10 plus hours of contractions, the pain and everything. Ok, Blondie ?" Je parlais comme si c'était moi qui allait accoucher, j'étais loin d'imaginer ce que Mer allait devoir vivre pour mettre au monde notre bébé. Je l'avais vu en visio, mais partiellement et la distance avait atténué par mal de chose. La douleur de ma Blondie par exemple...

Le lendemain matin avait très mal commencé lorsqu'en voulant réveiller ma femme de la plus douce des manières, son vibro s'était arrêté quelques secondes avant qu'elle ne puisse jouir. Puis mon réveil avait sonné, comme pour marquer le coup. Je m'étais levé pour aller me doucher, déçu de ne pas avoir pu satisfaire ma moitié. Mais ça ne s'était pas arrêté là... Thomas était venu dans le congélateur dans la nuit et l'avait laissé ouvert, tout ce qu'il y avait dedans avait décongelé. Il avait par la suite joué avec sa nourriture - deux fois - et nous avions l'habiller, le laver, le changer, alors que nous étions à court de temps. Meredith avait eu la bonne idée de mettre son téléphone au micro onde et quand elle avait fait tomber ses clefs de voiture dans le caniveau, je lui avais dit de rester à la maison. C'était beaucoup trop à encaisser pour n'importe qui, encore plus avec notre niveau d'épuisement et le fait qu'elle était enceinte. Je pouvais gérer notre fils, l'emmener à la crèche avant d'aller travailler. Et c'est ce que je fis, persuadé que la poisse arrêterait de nous poursuivre. J'avais tort. Je le compris immédiatement quand la garderie de Thomas m'appela au boulot pour me dire qu'il avait mordu un autre enfant et qu'il fallait venir le chercher. Fuck ! C'était aussi leur job de gérer ça, non ? Exaspéré par la journée, j'avais quitté mes hommes pour aller récupérer mon Thommy et rentrer à la maison. En général, j'aimais rentrer tôt, ça me permettait de passer plus de temps avec ceux que j'aimais, mais aujourd'hui non. A peine rentré que mon petit grimpait pour engloutir du brownie à pleine main avant de se rabattre sur les croquettes du chat. L'effet avait été immédiat, vomissement en jet pour lui, mais aussi pour sa mère qui avait décidé de pointer le bout de son nez à ce moment là. Heureusement pour moi, dans mon malheur, je n'eus à ramasser que celui du toddler. Je n'en pouvais plus... Sincèrement, j'étais à deux doigts de jeter l'éponge, mais je ne pouvais pas, je devais garder la tête hors de l'eau pour Mer et moi. Et je le fis jusqu'à ce que notre fils soit au lit. Parce que lorsque j'ouvris le four pour y découvrir des cookies carbonisés, je ne pus masquer ma déception. J'en aurais eu tellement besoin, j'en avais envie ! "Don't be sorry. We are exhausted. I shouldn't have asked you to do that tonight. It was stupid of me." Lui dis-je en les enlevant du four, le laissant un peu se désenfumer avant d'y mettre la pizza. Mais au fond de moi, je n'avais plus très faim. J'avais envie d'aller me coucher, alors je choppa la main de Mer pour l'entrainer vers la salle de bain - non sans oublier d'éteindre le four au passage, assez de catastrophe pour la journée -. Après une douche rapide, nous nous étions allongés sur le lit pour un câlin. C'était tout doux et ça faisait vraiment du bien. Enfin un moment de paix. Un moment agréable... Mais non ! Encore une fois une tuile nous arriva en pleine face. En voulant retirer mon pull, je réussis à arracher le collier préféré de ma Blondie. Je pus voir toute la peine dans son regard, elle peinait à retenir ses larmes et je me sentais comme un con devant elle. Il n'y avait qu'une seule chose que je pouvais - et savait - faire pour lui rendre le sourire et c'était lui offrir un orgasme. Alors je repris son jouet, je le mis en route. Il n'y avait pas vingt mille façon de faire, je m'amusais entre ses cuisses en la titillant, la laissant s'approcher de la jouissance avant de l'en priver pour revenir jouer un peu plus. Elle en profita pour m'avouer qu'elle s'était faite plaisir seule ce matin, pour compenser le problème de batterie de son jouet et cela me fit rire. Elle avait eu bien raison. Seulement le même scénario qu'au matin se rejoua et cette fois son regard fut pour moi. Complètement désemparé, je tenta de désamorcer la situation en lui ramenant de la glace. Mais même là, je m'étais planté, j'avais oublié le pot dans ma voiture et il était tout fondu. Alors sans réfléchir, j'étais parti au magasin en reprendre - trois ! -. Et sur le chemin du retour, j'avais eu une near death experience qui m'avait laissé tout tremblant. Il fallait que cette journée s'arrête, ce n'était plus possible ! J'étais revenu à la maison et avant que je ne puisse trop penser, j'avais soulevé ma femme du sol et je l'avais porté jusqu'à notre chambre. Mes intentions étaient très claires. J'avais besoin d'elle, j'étais désespéré, je tremblais encore un peu. Je n'arrivais même pas à défaire mon pantalon, alors qu'il n'était tenu que par un cordon. Meredith avait du percevoir ma nervosité, car elle me fit m'allonger sur le dos avant de me surplomber. Elle avait le contrôle de la situation. La belle blonde me couvrit de baisers avant de retirer ses vêtements et de ne rester que dans un magnifique ensemble en dentelle rouge. Fuck, she was so hot, and also, she was my wife ! Entrouvrant légèrement mes lèvres, je me laissa faire lorsqu'elle marqua ma cuisse en me mordant. J'eus ensuite droit à une fellation ou Mer n'eut aucune pitié pour moi. Elle m'entraina jusqu'à que je jouisse dans sa bouche. C'était rare qu'elle me laisse faire ça, je trouvais ça tellement sexy et... Holy shit ! Je venais juste de réussir à me détendre, alors pourquoi Thomas était là ? Je ne pus pas vraiment profiter de mon post coït, car notre fils devait être remis au lit. Je m'en chargea après que sa maman ai essayé et après plus d'une heure à négocier, je finis par revenir dans le lit conjugal. "Good night." Marmonnais-je avant de sombrer dans le sommeil.

Notre routine du matin avait été beaucoup plus calme que la veille et quand Meredith était montée dans ma voiture, j'avais réussi à me persuader que la journée allait être meilleure. J'avais conduit jusqu'à la crèche de Thomas et nous étions partis le déposer ensemble. Il avait rechigné à y aller, je le comprenais après ce qui s'était passé hier, mais il n'avait pas le choix. Mer et moi devions aller bosser. Seulement je détestais le voir comme ça, devoir négocier avec lui pour qu'il tolère le fait d'aller avec une tierce personne. Il ne se sentait pas bien ici et je fus rassuré lorsque ce fut la première conversation que ma Blondie aborda en sortant de là. "Il y a des places à la crèche de la base." Ce n'était pas l'endroit où nous voulions le mettre en premier lieu, parce que ça voulait dire lever notre fils plus tôt pour qu'il parte avec moi tous les matins, mais c'était toujours mieux qu'ici. Meredith avait un autre argument pour le faire quitter cette crèche, un bien plus personnel. "Babe... it's just the uniform. She doesn't look at me like that." Ça m'amusait de la savoir jalouse, car je savais pertinemment qu'il n'y avait qu'une personne pour faire battre mon cœur et elle se tenait à côté de moi. "You're the one who's gonna take it off of me tonight. Plaisantais-je en posant une main sur sa cuisse. "I love you."
J'avais déposé Meredith à son travail et j'étais parti sur la route menant au mien. Elle m'avait laissé sa playlist alors j'avais roulé au son de "Bad blood", "Karma", "The archer"... J'aimais bien, mais je préférais quand ma blonde chantait à tue tête par dessus la voix de la chanteuse dont je ne connaissais même pas le nom.
Au final, la journée passa à une vitesse folle et en reprenant la route pour retourner auprès des miens, j'étais plus détendu qu'au matin. Je décida de récupérer de Thommy en premier. Arrivée à la crèche, je me retrouva nez à nez avec l'éducatrice de mon enfant. Celle ci me souriait en me regardant étrangement, elle me mettait mal à l'aise. Elle me proposa un café, de rester un peu discuter et peut être que Meredith avait raison ce matin... J'avais beau repousser la sangsue, celle ci ne semblait pas piger que je n'étais absolument pas intéressé. Une collègue vint enfin passer une tête là où nous nous trouvions et elle partit chercher Thom. Celui ci revint avec un bleu sur la joue et une énorme trace de morsure de l'autre côté de son visage. "Qu'est ce qui lui est arrivé ? Demandais-je fou de rage. Mon premier réflexe fut de prendre mon fils dans mes bras et d'observer son visage. Il ne disait rien, mais ce n'était peut être pas quelque chose qui lui était arrivé il y a peu. La greluche me répondit qu'il avait été un peu brute avec les autres enfants. "Ce n'est pas une morsure d'enfant sur sa joue." Dis-je réalisant en même temps ce que cela sous entendait. Alors quand elle me dit que c'était elle qui lui avait fait ça pour lui montrer qu'il ne fallait pas mordre, tout ça dans le plus grand des calmes... Je ne réussis pas à retenir et je lui mis une énorme gifle. "Don't you ever touch my son again ! What is wrong with you ?" La commotion avait rameté du personnel et je ne la laissa même pas ouvrir sa grande bouche de folle. "She better be out of a job by tomorrow, because she's a danger to the kids !" Thomas avait caché son visage dans mon cou et je comprenais mieux pourquoi il ne voulait pas aller avec elle ce matin. Depuis combien de temps subissait-il ? Est ce qu'il avait eu des pires punitions que celle ci ? J'étais en train de partir dans une spirale infernale, alors je préféra partir. Mais pour aller où ? Je ne pouvais pas aller chercher Meredith avec un Thomas dans cet état quand même... Mais je ne pouvais pas non plus lui cacher. Elle allait s'en vouloir. Je réussis à rejoindre ma voiture, mais plutôt que de mettre Thomas dans son siège auto, je le garda collé contre mon torse. "I'm sorry baby boy. You're not going back there. You're safe now..." Je l'embrassais partout sur son petit visage potelé. Comment j'avais pu laissé faire ça ? J'avais envie d'y retourner pour lui remettre une paire de claques, une gifle n'était pas suffisant. Mais je fis la chose sensée et je mis Thommy dans son siège auto pour aller chercher Meredith au travail. Sur le chemin, je m'étais arrêté prendre un gâteau à mon fils - la culpabilité - et j'en avais pris pour ma femme - le réconfort à venir -. J'avais la boule au ventre en passant la porte de son bureau, je savais pourtant qu'elle adorait quand ses hommes venaient la chercher, mais là elle allait découvrir la bouille de son bébé... Ce n'était pas beau. "Hey babe, are you done working for the day ?" Demandais-je depuis le pas de porte de son bureau. Thomas était collé à moi, il avait refusé de marcher et s'obstinait à garder son visage dans mon cou. Il avait besoin de réconfort. Il avait besoin de bien plus, parce qu'il n'avait pas mangé son gâteau, ni le morceau d'orange que la réceptionniste lui avait proposé, et maintenant il ne tendait même pas les bras vers sa mère. Je n'étais même pas certain qu'il l'ai vu. "Thommy, mummy wants a big hug, do you think you can do that for her ?" Il fit non de la tête en se cachant un peu plus dans mon treillis. Ok... L'annonce de ce qui s'était passée devait déjà être compliquée, mais notre petit bout ne m'aidait pas. Pas qu'il ai une obligation à quoi que se soit... J'étais juste pris de court et désemparé. "I need to tell you something."
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Meredith Pearson
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Meredith Pearson


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∞ Statut civil : Mariée depuis 2018 à l'amour de sa vie, Ryan. Ils ont un fils de plus de 18 mois, Thomas (5/5/22), et ils attendent des jumelles dans quelques mois.
∞ Âge : 30
∞ Habitation : Son mari et elle possèdent une maison un peu à l'extérieur de la ville
∞ Métier : Chargée de projet pour une agence de création d'image de marque
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyJeu 8 Fév - 21:09

- Semaine du 28 janvier 2024 -

Ce début d’année amène définitivement son lot de défis. Cette grossesse est un miracle qui nous a permis de nous rapprocher, de passer plus rapidement, peut-être, par-dessus nos problèmes de couple (du moins, sans vouloir m’avancer sur le fait que ça ne reviendra pas…), et il m’arrive parfois de me demander si on se parlerait, Ry et moi, en ce moment, si ça n’avait pas été de cette grossesse surprise… J’ose espérer que oui et que notre amour est juste tellement fort qu’on ne peut pas vivre l’un sans l’autre malgré nos erreurs. Tout comme lorsque je suis tombée enceinte de Thom, ma fausse couche me revient en tête et me laisse dans un état d’effroi quasi permanent que j’arrive tout de même à me cacher la majorité du temps, mais quand je me sens overwhelmed par trop de trucs en même temps, c’est là que les pensées négatives refont surfaces. Je demeure calée tout contre Ry alors que je lui partage mes craintes, et je peux sentir dans sa voix et sa manière de m’enlacer qu’il a ses inquiétudes lui aussi. « No — no… I’m sure she’s fine. Let’s not worry. » C’est devenu tout naturel de parler de cet enfant au féminin. Un gars et une fille, c’est ce que souhaitait mon homme dès nos premiers temps ensembles. Et j’ai beaucoup de misère à nous voir autrement. Il est pour répondre quelque chose, mais évidemment c’est le moment que choisit Thom pour essayer d’attirer notre attention. It’s gonna be all fine, uh?

Installés sur le canapé, Ryan me surprend en énonçant que je ne voudrais peut-être pas de lui à mon accouchement. S’il y a bien une personne que je veux, c’est lui. J’ai envie de le voir serrer notre enfant tout contre son torse nu pour lui transmettre un peu de chaleur. S’il en a envie, j’ai envie qu’il coupe le cordon. Et, surtout, j’ai envie qu’il soit physiquement avec moi de A à Z. Comme surpris par ma réponse, il répète mes mots, et je tourne la tête vers lui dans un petit sourire amusé. « Yes, love. » Je roule toutefois des yeux quand il ajoute que ma mère pourra prendre sa place au cas où il ne serait pas à la hauteur. « You’ll be more than fine for the job, I’m not worried. » Il plaisante en disant qu’il pourra être ma midwife et je pouffe, et il ajoute rapidement que ce n’est pas une invitation à donner naissance à notre fille à la maison. « I wasn’t thinking about that… But still, the birthing pool could have been really fun though. » Fun, bon, on s’entend, pas comme aller au cinéma ou à une soirée non plus. Mais c’est vrai que l’idée d’accoucher dans nos affaires, dans le confort de chez nous, aurait été vraiment bien. Dans une autre vie, peut-être. Mon expérience avec Thomas a l’hôpital n’a pas été désagréable, et l’épidurale était plus que la bienvenue. « You want to experience the 10 plus hours of contractions and the pain? » Comme si c’était lui qui allait tout subir ça, mais l’idée me fait rire. « Just a heads up, your hand is probably going to be sore, though », je glousse en squeezant sa main doucement.

****

Le lendemain, les événements s’enchaînent. La journée ne fait que commencer et il a fallu changer Thomas deux fois, que mon vibro s’arrête alors que j’allais atteindre le point ultime, que le congélateur soit resté ouvert à cause d’un petit monsieur qui a décidé de se régaler en pleine nuit… Ah oui, que je mette mon téléphone dans le micro-ondes. Ryan gère la majorité des événements et je ne peux que lui en être reconnaissante. Pour ma part, j’ai l’impression que je vais éclater en sanglots à tout moment et m’effondrer, et c’est peut-être parce que mon mari le sent qu’il me suggère de rester à la maison. Ce que je fais au final pendant qu’il part à la base en déposant Thommy à la garderie au passage, mais je dois me résoudre à prendre mon après-midi comme la fatigue se fait plus forte et les nausées reviennent en force. Les deux autres rentrent plus tôt, comme apparemment notre fils s’est fait renvoyer à la maison parce qu’il a mordu un autre enfant… Je ne suis pas certaine que je comprends en quoi c’est nécessaire que Thom parte de la garderie, mais j’essaie de voir le point positif en réalisant que mes deux hommes sont avec moi plus tôt. Mais les bêtises et les petites catastrophes reprennent, avec Thommy qui mange une poignée de croquettes pour chats et, maintenant, les cookies que j’ai brûlés. J’aurais tellement voulu pouvoir faire plaisir à Ry, après tout ce qu’il a fait aujourd’hui en plus… « Don’t », je réponds en secouant la tête quand il s’excuse alors que c’est moi qui ai merdé. « You know how much I love baking cookies, love. Especially for you. » Au moins, pour le temps que j’ai passé à les faire, ces biscuits, je me suis sentie détendue, dans mon élément. Juste pour ça, j’imagine que ça en a valu la peine — pour moi, du moins. Mais mon mari a raison, on est fatigués, et c’est pourquoi je me laisse entraîner sans rechigner vers la salle de bain, parce qu’une douche avec lui me fait beaucoup plus envie que cette pizza. Les malheurs nous suivent toutefois jusqu’à notre chambre, où mon collier reste accroché au pull en laine de Ry et quand, encore une fois, mon jouet s’arrête pile au moment où j’allais pouvoir avoir mon orgasme. Vraiment?? N’a-t-il pas chargé aujourd’hui? Je ne peux m’empêcher de regarder Ryan comme si c’était sa faute — le pauvre —, bien que je sache qu’au fond c’est probablement un défaut de fabrication.

Pour se rattraper, il propose immédiatement de me faire un bol de ma glace préférée, mais il s’éclipse rapidement à sa voiture, sans doute pour aller en chercher au magasin. Quand il revient, il suffit d’un regard pour qu’il me rejoigne et nous emmène tout droit au lit… Je le connais par coeur et tous les signes sont là pour me dire qu’il s’est passé quelque chose, qu’il a besoin de réconfort — peut-être est-ce seulement l’accumulation des événements de la journée, mais il n’est pas bien. Ses gestes semblent nerveux et ses mains cherchent à tout prix un quelconque contact avec ma peau. Je garde mes questions et les discussions pour plus tard et cherche plutôt à lui changer les idées en m’occupant de lui. Il se laisse faire, s’abandonnant tout à moi, et finit même par jouir directement dans ma bouche comme j’avais prévu. Nous ne pouvons pas profiter davantage en tête-à-tête comme c’est le moment que Thomas choisit pour nous rendre visite. C’est son père qui finit par trouver le moyen de le ramener à son lit. Il revient s’installer, enfin, près de moi, et s’endort pratiquement dès qu’il ferme les yeux. Je ne tarde pas à le rejoindre.

****

Le lendemain matin s’avère plus doux, même si on doit partir plus tôt pour que Ry ait le temps de nous déposer à Hilton avant de rejoindre la base. Seulement, Thomas chigne un peu quand on le dépose à la garderie. Après l’incident d’hier, je peux comprendre et suis totalement de son côté… se faire mettre en-dehors de son groupe parce qu’il a mordu un autre enfant, franchement. Ce n’est pas comme s’il faisait ça spécifiquement pour faire mal à l’autre enfant, seulement pour protéger son poupon. M’enfin, son éducatrice tend les bras vers lui pour l’inciter à venir la rejoindre du côté de son local, avec les jouets, mais son regard est dirigé vers Ryan. Celui-ci accorde toute son attention à notre bébé qui tente de s’accrocher à lui. Mon coeur se serre, mais on doit y aller si on ne veut pas être en retard. Dans la voiture, je partage mon envie que Thomas ait une autre éducatrice, et Ry me fait remarquer qu’il y a des places à la crèche de la base. « Yeah… that could be a possibility. We’ll look into that. » Je ne souhaite qu’au moins le changer d’éducatrice, mais les places sont plutôt limitées à sa garderie actuelle, alors peut-être serait-ce le temps de considérer changer d’établissement. Quand je lui explique mes raisons, Ry ne semble toutefois pas voir le regard de l’éducatrice de Thommy sur lui. Je croise les bras sur ma poitrine en fronçant les sourcils. « Yes, exactly, maybe it’s the uniform or the fact that you’re just fucking gorgeous. But she looks at you either way and I’m sure she fantasizes about taking that uniform off of you. » Le pire, c’est que je me dis que si Ryan me trompe, je ne pourrais même pas lui en vouloir. Ce serait seulement fair. Pas que je veuille qu’il me trompe et je ne pense pas qu’il le ferait, mais… it’s complicated dans ma tête. J’aime pas l’éducatrice de Thomas à présent, pour de bon, c’est décidé. Il tente de me rassurer en me promettant que c’est moi qui lui enlèverai son uniforme ce soir, sa main sur ma cuisse. « I’m counting on that », je réponds dans un petit sourire malicieux. Mais j’arrive réellement à me détendre que lorsqu’il me dit qu’il m’aime. Je ne me lasserai jamais d’entre ces trois mots de sa bouche. « I love you too… »

La journée se déroule relativement bien — toute journée sera mieux que celle d’hier, c’est sûr. Déjà, les nausées ne sont qu’en background, mais je survis et arrive à faire mon boulot sans problème, sans interruption. Il y a un client un peu chiant que je dois convaincre que nos designers ont fait le meilleur branding pour lui, mais j’ai connu pire. Ma patronne semble de bonne humeur aujourd’hui, me demande même si je vais mieux à cause de la veille. Je mets les bouchées double pour rattraper l’après-midi perdu, on a des projets à rendre bientôt et la liste de tâches est donc plutôt pleine. Sur mon heure de dîner, j’en profite même pour me commander un nouveau téléphone qui devrait arriver sous peu à la maison. Puis, je suis en train de terminer un courriel — dernière tâche de la journée — quand Ryan débarque avec notre fils dans les bras. J’adore voir débarquer mes hommes au bureau, bien que ça n’arrive pas souvent comme, d’habitude, j’ai ma propre voiture. J’appuie sur send et viens les rejoindre pour les embrasser. « Yeah, I’m done, your timing is so good », je réponds, avant de perdre mon sourire en les observant davantage. Ce n’est pas le fait que Thommy cache son visage dans le cou de son père qui m’inquiète d’abord — il est peut-être juste fatigué de sa journée —, mais le visage de mon mari, crispé, inquiet. Je m’avance pour donner un petit baiser à Ryan, ma main sur le dos de Thom pour le saluer lui aussi, mais il ne se tourne même pas vers moi. Étrange. Encore plus étrange quand il fait non de la tête lorsque son père l’incite à me faire un câlin, Mon coeur se serre. Il ne refuse jamais mes câlins d’habitude — sauf quand il ne va pas bien (ou qu’il est beaucoup trop confortable contre Ryan, ce que je ne peux l’en blâmer). « Is he sick? » je demande, fronçant les sourcils, essayant de poser ma main sur le front du petit, mais son visage est bien enfoui contre le treillis de son père. « Yes? » Intriguée, je fixe toute mon attention sur Ryan, n’aillant aucune idée de ce qu’il a besoin de me dire. Il finit par réussir à détacher Thomas de lui, juste assez pour me montrer son visage. And I gasp at what I’m seeing. Une grosse morsure, sur sa joue, et un petit bleu sur l’autre. Bien entendu, il arrive que notre fils revienne avec des petites blessures minimes, pour le simple fait que c’est un enfant et qu’il arrive qu’il tombe ou qu’il se coince le doigt dans un jouet ou peu importe. Mais là… cette morsure, surtout, il y a quelque chose qui cloche, mais je n’arrive pas à déterminer quoi exactement. Sa joue est toute rouge et un peu enflée. « Did a friend do that to you my love? » je dis de ma voix la plus douce en prenant son petit visage dans mes mains pour mieux l’inspecter. Et c’est alors que Ry m’indique que ce n’est pas un ami de Thomas qui lui a fait ça, mais son éducatrice. Mes yeux s’agrandissent sous la surprise, avant de laisser entrer une rage immense. « Pardon? » je fais, comme pour qu’il me confirme que j’ai bien entendu. Et ça m’apparaît clair maintenant pourquoi la morsure me paraissait bizarre. C’est tellement évident, je n’aurais juste jamais songé à ce qu’une adulte puisse faire ça. « Thommy is never, ever ever going back there. » C’est dit d’un ton ferme, alors que j’ai l’impression que je pourrais exploser à tout moment. Je sais, sans même qu’il n’ait à me le confirmer, que mon mari pense exactement la même chose. De toute manière, on avait déjà commencé à en parler ce matin, d’un possible transfert. « I’m gonna fucking end her », je dis, la voix tremblante à présent et des larmes de rage aux yeux, en m’affairant à rassembler toutes mes affaires pour qu’on puisse partir. Thomas se met à pleurer en enfouissant son visage dans le cou de son père de nouveau, et je prends ça comme un cue de me calmer un peu. Même ma patronne apparaît à l’entrée de mon bureau. « Everything all right, Meredith? » Respire, Mer, respire. Mais l’éducatrice a été trop loin. On ne touche pas à Thomas, et je suis en colère qu’elle ait pu oser faire ça. C’est quoi son problème, sérieux? « I’ll be a little bit late tomorrow morning, I have some family things to take care of. No worries Hailey, I’ll stay a lil’ bit later after. » Elle sourit poliment avant de hocher la tête. Elle semble compréhensive, ce que je trouve un bon signe.

Une fois dans la voiture, je tente de reprendre mon souffle, mais c’est plutôt difficile. La colère semble se diriger plutôt vers moi à présent, et mes doigts pianotent sur la portière dans un rythme beaucoup trop énervé. « J’aurais dû le retirer de cette garderie avant », je lâche finalement. C’est moi qui étais en charge de Thommy pendant que son père était à la guerre, c’est moi qui aurais dû me rendre compte que quelque chose ne tournait pas rond. « Je… j’avais un drôle de feeling, j’aurais dû le savoir qu’il y avait quelque chose de louche avec cette éducatrice et ses… ses méthodes. J’en suis à me demander si elle lui a pas déjà fait mal avant… Et comment il a eu ce bleu sur sa joue, tu crois? » Thomas, à l’arrière, a arrêté de pleurer, mais il ne semble toujours pas dans son assiette. Je me retourne pour poser une main sur son genou et son minuscule index enlace mes doigts. « Je peux demander à ma mère de le garder demain… du moins, jusqu’à ce qu’on puisse l’amener à la crèche sur la base. » Il faudra remplir des papiers et tout… ça ne devrait pas être trop long, j’imagine. « Demain matin… » Je m’arrête, grimaçant quand une petite crampe au ventre me prend. Je lâche le genou de Thomas pour me replacer dans mon siège et être plus confortable, une main sur mon abdomen. Okay, ça passe au moins. « Demain matin », je reprends, « je vais aller à la crèche et dire exactement ce que je pense à cette… cette… » Je jette un petit coup d’oeil à Thomas, consciente que je ferais mieux de ne pas dire n’importe quel mot devant lui. « — b-i-t-c-h », j’épelle, « et je vais aller dire deux mots à la direction. On devrait porter plainte, non? » Elle ne devrait même plus avoir le droit de faire son métier, c’est évident. Et on va s’en assurer.

Je suis tellement dans tous mes états qu’il me faut quelques heures encore pour arriver à manger quoi que ce soit, incluant le gâteau que Ryan est passé me prendre avant de venir me chercher — un de mes préférés en plus, mais mon estomac est noué. Sans compter que les crampes reviennent et je dois finir par m’allonger pour enfin être un tantinet confortable. Ça ressemble vraiment aux douleurs ligamentaires que j’avais avec Thomas, mais au moins, pas de signe que ça soit quelque chose de plus grave. Ryan, toujours autant un amour, s’occupe de la douche de Thomas et, après, ils grimpent tous les deux dans le lit avec moi. On passe un moment tous les trois, Thom entre nous deux, à nous coller sans dire un mot, puis on arrive à faire en sorte que notre petit retrouve le sourire avec quelques chatouilles et des bisous. J’imagine qu’on finit par s’endormir là parce que, quelques heures après, alors qu’il fait encore noir, je me réveille pour aller aux toilettes et fonds en voyant Thomas calé contre son père, sa petite main agrippant son t-shirt comme s’il voulait être certain, même dans son sommeil, qu’il ne s’en aille pas. En me levant toutefois, je retrouve mes pensées négatives, toujours un mélange de colère et de culpabilité, et n’arrive pas à me rendormir avant un bon moment. Quand j’ouvre les yeux une seconde fois, tendue par le son agressant du réveil, il fait soleil.

J’inspire un bon coup en composant le code à la porte d’entrée de la crèche. Le déclic du verrou se fait entendre et Ryan me tient la porte pour que je puisse entrer, vite suivie de lui. On passe le casier de Thomas, mais mon mari a pensé à le vider hier — vêtements de rechange, sac avec son doudou de garderie, souliers — et c’est plutôt vers son local qu’on se dirige. L’éducatrice est là, sa tête toute surprise de nous voir sans Thomas. Ou de nous voir tout court. Je lui lance un regard noir avant qu’on ne se dirige vers la petite case contenant d’autres trucs de Thomas, à savoir sa tétine pour la garderie, ses couches et lingettes, ses dessins, tout ça. « Écoutez… » Elle s’avance vers nous, se raclant la gorge. « C’était un malentendu, ce qui s’est passé hier… Je voulais seulement lui montrer ce que ça fait que de se faire mordre pour qu’il ne le refasse plus. » Mais? Elle essaie de nous resservir la même excuse, en plus? J’échange un regard avec Ryan, n’en revenant pas. « Un malentendu?! » Je hausse la voix, peu consciente que j’attire les regards des autres enfants. « You bit my son, you little — » Respire, respire. « You had no fucking right to do that. Hurt a little boy, aren’t you ashamed? » Elle tente de nous expliquer que c’est une méthode que son père a déjà employée avec elle quand elle était petite, et affirme que ça a fonctionné comme elle a arrêté de mordre par la suite. « Apparently not, ‘cause you bit a child just yesterday », je rétorque. « I hope you have other career plans ‘cause you’re not going to continue working with children. » Et je peux voir dans son regard qu’elle me croit — du moins, qu’elle sait qu’on ne la laissera pas s’en sortir comme ça. « Tout va bien ici? » C’est la directrice de la garderie qui vient d’arriver, et elle nous regarde en haussant les sourcils. Comme si c’était nous dans le tort. « Non, tout ne va pas bien », je réponds sèchement. « On est venus vous dire que notre fils — Thomas Woolen — ne fréquentera plus cette garderie. Vous saviez que votre éducatrice l’a mordu? »

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I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
Thomas était mon petit homme, c'était mon garçon, et quand je l'avais découvert avec une morsure sur la joue à la sortie de la garderie, j'avais répondu par la violence. Je savais que ça n'était pas la solution au problème, que j'aurais surement du dialoguer avant de gifler cette femme, mais ça avait été plus fort que moi. Ma main était partie toute seule. Je ne le regrettais pas et quand je vis la réaction de ma femme, je sus tout de suite qu'elle ne m'en voudrais pas non plus. Elle avait des larmes de rage dans les yeux et faisait tout pour se contenir devant notre fils, mais si cette éducatrice avait été là, elle l'aurait probablement frappé aussi.
Nous avions repris la voiture à trois pour rentrer. Thomas avait réussi à se calmer grâce à la main de sa main sur sa jambe. Il avait besoin d'elle, même si cette dernière semblait préoccupée. Meredith parlait beaucoup et vite, ses doigts jouaient sur la portière, elle ne tenait pas en place... Quand elle se replaça sur son siège en posant une main sur son ventre, je fus soudainement plus vigilant. Elle semblait inconfortable en plus d'être en colère. "You ok ?" Avais-je demandé, mais elle n'avait pas pris la peine de répondre et avait enchainé en me demandant si on devait porter plainte. Je n'en avais pas la moindre idée et de toute façon j'étais inquiet maintenant. Ca n'alla pas en s'arrangeant quand elle refusa de manger avant d'aller se coucher. Tôt ! Bien avant que je n'ai à mettre Thommy dans son propre lit. Je finis de le préparer et plutôt que de le mettre dans son lit, je l'emmena pour qu'il se retrouve entre sa mère et moi dans notre lit. Ça ne s'était pas très bien passé la dernière fois, mais ce soir nous en avions tous besoin. C'est Mer qui commença à le chatouiller et il fallut plusieurs minutes à notre bébé pour se mettre à rire. L'entendre se détendre nous fit du bien à tous et on réussit à s'endormir collé les uns contre les autres.
C'est le réveil qui nous tira de notre sommeil, mais je ne bougea pas tout de suite, car Thomas était accroché à mon tee shirt. Il était cute et j'avais envie de lui accorder encore quelques minutes de sommeil. Quelques secondes d'innocence avant qu'il n'ai à reprendre sa vie où une adulte l'avait mordu le laissant traumatisé et blessé. J'en voulais à cette femme, mais qu'est ce que je m'en voulais à moi même. J'avais été à l'autre bout du monde pour protéger mon pays, mais j'avais pas été foutu de protéger ma chaire, mon sang, mon fils... C'était la première et la dernière fois que ça arriverai, ce n'était plus une option pour my baby boy, il ne souffrirait plus comme ça, plus jamais. Je me mis à lui caresser ses petits cheveux sur le côté du visage, ces derniers étaient collés par la transpiration à sa joue. Je n'arrivais pas à détacher mes yeux de mon bonhomme, je lui fis un bisou sur le bout du nez et ma barbe dut le déranger parce qu'il leva la main pour se frotter là où j'étais passé. Je souris doucement en posant ma main sur sa joue. "Time to wake up baby boy." Murmurais-je en revenant l'embêter avec un bisou piquant. Ça me prit un temps fou pour le réveiller, mais je ne le brusqua pas et quand il accepta enfin d'entrouvrir ses yeux, je le pris dans mes bras pour aller lui faire son biberon. J'avais mis du chocolat dedans alors il me suivait à la trace, j'eus donc une deuxième ombre pendant que je me douchais et m'habillais.

Meredith et moi étions devant la garderie. Je n'avais pas très envie d'y retourner, même si je savais que Thomas était en sécurité avec sa grand mère. Revenir là me ramenait au moment où j'avais découvert les blessures sur le visage de mon fils. Mais il fallait reprendre les affaires du petit, Mer partit en quête de tout ce qui restait ici, seulement quand son éducatrice tenta de s'expliquer, tout partit en vrille. Meredith explosa, une vraie maman lionne cherchant à protéger son petit. Elle était en colère et ses mots étaient tous plus tranchants les uns que les autres. La directrice arriva avec un regard accusateur - pour nous - et malgré les mots de ma Blondie, elle ne semblait pas prête à prendre notre partie. "Mer, we should go. It's not going anywhere. He's safe." Je la pris par la main pour vite sortir de cet endroit horrible et quand on arriva à hauteur de la voiture je l'encercla de mes bras pour l'obliger à se recentrer sur moi. "On va aller porter plainte, mais pour le moment calme toi. On ne peut rien faire de plus." Je vins poser une de mes mains sur le sac dinosaures qu'elle tenait fermement. "I'll take that. Go sit and breathe." J'attendis qu'elle fasse le tour de la voiture, avant de retourner à l'intérieur de la crèche. Plus calmement, je pris la directrice entre quatre yeux pour lui expliquer ce que nous allions faire, mais également ce qui s'était réellement passé et les "explications" qu'avaient donné l'éducatrice pour justifier son geste. Sans toute la confusion de deux parents fous de rage, celle ci comprit un peu mieux la situation et changea de ton. Plus à l'écoute cette fois et elle aussi très remontée envers son éducatrice, elle me laissa repartir en me promettant de virer cette femme. Je repartis plus serein, en sachant qu'elle ne pourrait plus poser la main sur un autre enfant... Sauf qu'en arrivant à hauteur de la voiture, je vis Mer de nouveau crispée comme la veille, les mains sur son ventre. Fuck ! Je remonta en voiture et elle se redressa immédiatement pour que je ne puisse rien voir. Pourquoi fallait-il qu'elle joue les dure ? Je savais qu'elle n'aimait pas se montrer vulnérable, mais j'étais son Ryan ! Elle n'était pas censée me cacher quoi que se soit à moi. Je pris la route quand même, sauf qu'au lieu de prendre le chemin de son boulot, je pris celui de l'hôpital. "You can't hide your pain from me, you can't lie to my face and expect me to be ok with it. Your body, but our baby." Lui dis-je en me garant devant l'entrée des urgences. "Go in ! You need to be checked up." Mais elle ne bougeait pas cette tête de mule. "Go !" Cette fois je ne lui laissa pas le choix. Je me pencha par dessus elle pour ouvrir la portière et je lui fis signe de sortir de ma voiture. Peut être qu'elle ne me disait rien parce qu'elle n'était pas à l'aise d'aller se faire checker avec moi. "I'll get your mom and bring her back here. Go now !" Je n'étais pas agressif, mais je lui faisais sentir qu'elle n'avait pas le choix que de m'écouter. Je n'étais pas rassuré, j'avais besoin de savoir que ça allait.

J'avais été jusqu'à la maison des Pearson et j'avais demandé à la mama de rejoindre sa fille à l'hôpital. C'était angoissant pour tout le monde ce qu'il se passait là... Mais il n'empêchait que je devais aller bosser quand même, même si j'avais Thomas avec moi à présent. Mon supérieur allait être ravi. En arrivant à la base, je pris directement le chemin de mon bureau où j'installais Thomas dans un coin avec de quoi faire du dessin. Mais le petit ne tenait pas en place et me demandait beaucoup d'attention, ce qui n'était pas simple vu que j'avais beaucoup de choses à faire. Avec mon nouveau grade, j'avais vu mes responsabilités exploser et je n'étais pas encore capable de réaliser toutes les tâches qui m'étaient demandées aussi rapidement que je l'aurais souhaité. Et ce qui devait arriver arriva, mon bosse passa la porte de mon bureau et son regard se posa immédiatement sur mon fils. Fuck ! Je me leva pour le saluer, tentant d'ignorer l'évidence de la situation. "I didn't know that we have recruit this young in our regiment." "I can explain." Le chiot que j'avais ramené à la base choisit ce moment pour débarquer dans mon bureau et Thom se jeta sur lui pour le caresser. "Woof woof." Les deux se trouvèrent leur coin pour leur retrouvaille, tandis que mon supérieur me regardait toujours. Je n'arrivais pas à savoir s'il allait être sévère ou juste ok avec le fait que Thomas soit là avec moi. "I'll look the other way today, but don't bring him again, it's not the place for a kid." "Yes sir. Thank you sir." J'étais gêné et quand il repartit sans même me dire pourquoi il était venu, je me demanda si je n'étais pas passé à côté d'un nouveau dossier grâce à mon fils. Pas grave, j'avais déjà bien assez à faire et maintenant qu'il était avec son chiot, Thomas était sage. J'eus même droit à un concert de ronflement des deux pour une sieste inopinée sur un coin de fauteuil.
Peu avant midi, la porte de mon bureau s'ouvrit à nouveau sur le Général qui était déjà venu plus tôt. "Can I invite this young man to lunch ?" What ? Le général était il en train de proposer de prendre Thomas pour aller manger dans la cafétéria des Généraux ? Je n'avais même pas le droit de mettre les pieds dans cet endroit et mon fils... Le chanceux ! "Yes, sure. Thommy do you want to go eat with..." Le petit avait sauté sur ses deux pieds près à partir dès qu'il avait compris qu'il fallait allait manger. Il n'était pas farouche et avait suivi le gradé après que je lui ai précisé que Thom était allergique aux cacahuètes. Il avait son petit sac avec son épipen qui le suivait partout, mais quand même.
J'avais profité d'être seul pour aller manger moi aussi. J'avais essayé d'appeler Meredith une dizaine de fois sans réponse et ça m'angoissait beaucoup - oubliant complètement qu'elle avait grillé son téléphone dans le micro onde -. Puis ne voyant pas mon fils revenir, j'avais été rejoindre mon régiment pour faire des exercices de tirs et quelques parcours. Tirer, me concentrer sur une cible m'avait permis de reprendre le contrôle de mon esprit, de me poser... Puis j'étais allé m'épuiser en faisant un parcours du combattant en emportant sur mon épaule un poids mort de 40 kilos. Pourquoi je m'imposais ça ? Je me demandais toujours ça sur le parcours et quand j'arrivais à la fin de celui ci, je savais exactement pourquoi je faisais cela... Parce que ça me rendait fier de moi même. Parce que j'en étais capable. Assis par terre pour reprendre mon souffle, je remarqua que beaucoup de mes hommes étaient manquants, alors je me releva pour partir à leur recherche. Il ne manquerait plus que l'un d'entre eux se soit blessé. Je les entendis avant de les voir et quand j'arrivais à leur hauteur, je vis qu'ils étaient tous en train d'encourager Thomas qui s'était joint à l'entrainement, la bouche encore couverte de ce qui ressemblait à de la glace au chocolat. Mon petit mec rampait sous un filet, sa petite langue sortait sur le côté tellement il était concentré. Lorsqu'il en sortit il tituba un peu en se remettant sur ses pieds et il courut jusqu'au prochain obstacle. Je restais à distance pour l'observer. Mes hommes le laissaient faire, et quand il fallait, ils l'aidaient, le sécuriser... Il était clairement entre de bonnes mains. L'armée était ma famille, la sienne aussi par extension. Surtout que la base d'Hilton était petite, assez familiale au final. A l'arrivée, Thomas fut acclamé par tout le monde et je choisis ce moment là pour rejoindre mon fils. "That was awesome Thommy !" Dis-je en plantant un bisou bruyant sur sa joue.

Pour remercier mes hommes de s'être si bien occupé de mon fils, je leur avais permis de finir la journée une petite demi heure plus tôt. C'était aussi un peu pour moi parce que je voulais retourner à Hilton et savoir comment allait Mer. J'avais gardé la tête haute toute la journée, mais ça commençait à sérieusement me travailler. Et si quelque chose n'allait pas ce matin quand je l'avais déposé à l'hôpital ? Et si elle avait perdu le bébé ? Peut être qu'elle faisait silence radio parce qu'elle ne pouvait pas m'annoncer la nouvelle par téléphone... J'attachais Thomas dans son siège auto et je repris vite la route pour retourner à Hilton. Je me rendis d'abord dans notre maison, mais il n'y avait personne. La boule que j'avais au ventre grandit un peu plus et je pris la route vers la maison des Pearson, sauf que là aussi je trouva la porte close. Fuck ! Je repris la voiture pour aller à l'hôpital cette fois, mais encore une fois on m'envoya bouler. Fuck ! Ou était Meredith ? Non... Elle n'aurait pas osé aller au boulot après tout ça ? Je fis le chemin jusqu'au travail de ma femme et je la vis sortir du bureau pour rejoindre la voiture de sa mère qui l'attendait sur le parking. "Mama !!" Thomas aussi l'avait vu, alors je fis un petit coup de klaxon pour attirer l'attention des deux femmes avant de sortir et de récupérer Thomas pour lui permettre de rejoindre sa mère. J'eus tout le mal du monde à la tenir dans mes bras jusqu'à arriver à hauteur de ma Blondie, mais nous étions sur un parking et je ne pouvais pas le laisser courir. "Everything's ok ?" Demandais-je sans même prendre le temps de dire "hey" ou "comment a été ta journée ?". Je voulais juste savoir pour pouvoir respirer à nouveau. "You didn't answer any of my calls." Mais je perdis le monopole de la conversation quand Thom se lança dans les bras de sa mère en babillant. Il racontait sa journée et même si tout n'était pas compréhensible, il était clairement content. En même temps, il n'était pas à plaindre. Il allait surement bien dormir dans son lit ce soir. Pas que j'ai envie de toucher Meredith, pas après l'avoir vu se tenir le ventre en grimaçant. J'allais la laisser un peu tranquille... Quelques semaines au moins. Peut être quelques mois. Le sexe ce n'était pas essentiel. Je pouvais m'en passer. Le bébé avant tout, Tiny piggy pouvait comprendre la diet que je lui imposais. "Tell me what the doctor told you. Please."

MADE BY @ICE AND FIRE.

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Meredith Pearson
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∞ Statut civil : Mariée depuis 2018 à l'amour de sa vie, Ryan. Ils ont un fils de plus de 18 mois, Thomas (5/5/22), et ils attendent des jumelles dans quelques mois.
∞ Âge : 30
∞ Habitation : Son mari et elle possèdent une maison un peu à l'extérieur de la ville
∞ Métier : Chargée de projet pour une agence de création d'image de marque
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyDim 11 Fév - 0:12

- Semaine du 28 janvier 2024 -

Je n’ai pas l’impression d’être tant reposée quand j’ouvre les yeux le lendemain matin. Je ne sais plus combien de fois je me suis levée cette nuit, et c’est encore parce que j’ai envie de pipi que je dois me lever une fois de plus, alors que le soleil se lève doucement. Je reprend finalement ma place auprès de mes hommes, petit sourire flottant sur mes lèvres alors que je les observe dormir, la petite main de Thommy accrochée au t-shirt de son père. Notre pauvre fils… Sa joue qui a été mordue est un peu moins rouge qu’hier. Il semble paisible, mais comment pourrait-ce en être autrement quand il est tout collé contre Ryan comme ça? Je pourrais les regarder comment ça pendant des heures, que je me dis, mais la fatigue l’emporte et mes paupières se ferment… jusqu’à ce que le réveil sonne. Et je me lève de nouveau pour aller aux toilettes après l’avoir éteint. En sortant, je suis témoin du bisous que Ry laisse sur le nez de notre fils et je fonds de bonheur. Je me penche sur lui pour poser mes lèvres sur sa joue, puis je file sous la douche pendant qu’il entreprend de le réveiller, imperturbé par la sonnerie.

Après avoir laissé Thom avec ma mère, Ryan et moi nous retrouvons à la garderie. J’ai semi l’intention d’ignorer totalement l’éducatrice pendant qu’on ramasse les trucs de notre petit, ou peut-être lui glisser un mot avant de me rendre directement au bureau de la directrice, mais c’est elle qui vient nous aborder d’abord et c’est impossible pour moi de garder mon calme. Elle pense vraiment qu’on va prendre son parti, là?! La directrice arrive d’elle-même et je tente de lui expliquer la situation, mais elle me regarde comme si… comme si j’étais folle ou je-ne-sais-quoi. Ryan doit voir que je m’apprête à l’engueuler elle aussi parce qu’il me prend par la main pour nous sortir de là. Mon corps entier tremble de rage pour cette femme qui a fait mal à notre bébé, ses bras me rapproche de lui et je me laisse faire, bien que j’ai toute l’intention du monde de retourner à l’intérieur dès qu’il me lâche. Mes mains sont crispée sur le petit sac dino de Thommy. « Ryan, we must go back — » Mais il m’arrête en posant sa main sur le sac, en m’incitant à remonter dans la voiture et à respirer. Si ça n’avait pas été de son regard insistant et cette foutue crampe qui revient alors que l’adrénaline redescend, je ne l’aurais pas écouté, mais je finis par me résoudre de faire le tour de sa voiture pour me réinstaller sur le siège passager, les bras croisés et le visage tordu dans une moue de frustration. Ce n’est qu’une fois que Ry est à l’intérieur que je me permets de réellement me concentrer sur ma respiration, sachant que mon mari ne laissera pas l’éducatrice s’en sortir comme ça. Mais la douleur s’intensifie, et je ferme les yeux en me demandant si je devrais m’inquiéter, mais me convainquant que c’est probablement que des douleurs ligamentaires comme avec Thomas dans mon ventre et qu’il n’y a pas grand chose à faire à part modifier quelques unes de mes habitudes de vie. ESt-ce que je devrais prendre une journée de congé pour aller consulter, juste pour me faire dire que je devrais me remettre à faire un peu de yoga et m’assurer de faire le plein de magnésium…? Surtout que j’ai pas mal de trucs à faire au boulot aujourd’hui, deux rencontres avec des clients… Je sursaute quand la portière s’ouvre et je me redresse, essayant d’ignorer le regard de Ryan qui me scrute alors qu’il démarre la voiture. Ces douleurs sont tolérables, que je me répète, et je sais que mon mari ne manquera pas de s’inquiéter si je lui en parle. « Et puis? » Il me raconte sa conversation avec la directrice et toutes les tensions dans mes épaules se relâchent. Au moins, cette éducatrice ne pourra plus blesser aucun enfant. « Je pense qu’on devrait quand même le changer de garderie », je dis finalement. Pour que notre fils puisse repartir à zéro, dans un milieu plus sain. Qu’il ait envie d’aller à la crèche et que ce ne soit pas painful de l’y mener chaque matin.

Je croise de nouveau les bras sur ma poitrine, la mine renfrognée, en réalisant qu’il ne prend pas le chemin de mon boulot. Merde, il a vu… Et ma pensée est confirmée quand il se gare devant l’entrée des urgences. S’il croit que je vais sortir… Même si je dois reconnaître qu’il a un point, c’est notre bébé, et donc qu’il a son mot à dire. « Mais love, c’est rien, c’est sûrement la même chose qu’avec Thommy, et on a notre rendez-vous avec mon médecin dans quelques jours — » Mais il insiste, et je ne fais que m’enfoncer plus dans mon siège, attendant qu’il redémarre la voiture pour aller me mener au travail. Ry finit par se pencher sur moi pour ouvrir la portière — vivement pas le fait, pour moi en ce moment, qu’il soit aussi grand — et je lui offre un regard sévère. « Ry, I just can’t — » Mais il insiste, et je pourrais pratiquement sentir qu’il est inquiet dans son ton. Il ne me laisse pas le choix et ça me frustre. Alors je finis par détacher ma ceinture et sortir en claquant la portière de sa voiture.

Je boude encore quand ma mère arrive. À ce point, j’ai déjà vu une infirmière pour le triage et les douleurs se sont atténuées. Je suis retournée m’installer sur un banc, frustrée contre Ryan de m’avoir forcée à venir ici bien que je comprenne, au fond, ses raisons. Je tente de rassurer ma mère du mieux que je le peux, elle est incapable de cacher son inquiétude. « Honey, Ryan did a good thing. He’s right, you should get checked up, just in case. » Je me contente de soupirer, avant de lui demander de me prêter son téléphone pour que je puisse appeler le boulot pour les informer que je ne serai là qu’après mon rendez-vous imprévu. Mais au regard de ma mère, je rectifie qu’il y a de bonnes chances que je ne puisse pas rentrer au travail tout court. Ma patronne ne sonne pas très ravie, mais c’est bien parce que je la connais depuis un moment parce que son ton reste professionnel. Elle me dit qu’elle va s’arranger avec les deux rencontres prévues pour aujourd’hui. « I’m so gonna get fired », je marmonne en rendant son téléphone à ma mère. « She can’t fire you for that, can she? » Honnêtement, j’en sais rien. Mais comme je ne lui ai pas annoncé pour ma grossesse encore, peut-être qu’elle pensera seulement que je me trouve des excuses pour ne pas aller travailler. J’ai toujours eu ce malaise quand je devais appeler un de mes patrons pour dire que je suis malade et que je ne pouvais rentrer; incluant le weekend où Ryan m’a amenée dans ce lodge dans les bois, au début de notre relation — je n’étais pas réellement malade, et c’est peut-être pour ça que je me suis sentie mal. Brièvement. Ce n’est pas pour autant que j’ai regretté ma décision. J’ai pu passer un weekend complet avec l’amour de ma vie… le dernier avant qu’il ne parte à sa première mission. « Hon’, it should be the least of your worries now. You are carrying a baby. And you know your father and I will be there for Ry and you whenever, okay? » Je hoche la tête. Elle a raison… Ry a raison. Je m’occuperai de mon boulot plus tard. « I know. »

On sort après plusieurs tests et examens deux heures et demi à l’urgence, ce qui aurait pu être pire — j’imagine que mon statut de femme enceinte a dû me monter de priorité un peu. Ma mère me ramène à la maison — la sienne —, où elle m’ordonne de ne pas bouger du canapé. Tout l’après-midi, elle est aux petits soins avec moi, m’apportant toutes sortes de trucs à manger qui, parfois passent, parfois ne passent pas. On discute beaucoup, et honnêtement ça fait du bien de retrouver ma mère pour moi toute seule, nos discussions d’adultes sans que Thommy ne nous interrompe — bien qu’il soit toujours le bienvenu, évidemment. À la fin de l’après-midi, elle insiste pour m’y conduire quand je lui demande la voiture pour aller discuter avec ma patronne en face à face et lui remettre le billet du médecin. Une vingtaine de minutes plus tard, donc, je me retrouve dans le bureau de ma chef, surprise de me voir débarquer en personne alors que j’ai dit que je ne rentrais pas aujourd’hui. Elle m’écoute, me félicite quand je lui annonce ma grossesse — en lui faisant jurer de ne rien dire aux autres de l’équipe. Je lui tends finalement le billet du médecin pour justifier qu’il est possible que je m’absente quand les nausées et les douleurs sont trop fortes, que je fasse du télétravail quand ce n’est pas si pire, mais juste assez pour me nuire. Au final, je sors du bâtiment avec le sourire aux lèvres, soulagée d’avoir mis les choses au clair avec ma patronne et qu’elle ne semble pas vouloir me renvoyer.

Je suis presqu’à la voiture de ma mère quand un bruit de klaxon me fait tourner la tête. Hein? Comment il savait que je serais ici? Je jette un petit coup d’oeil à ma mère, qui sort de la voiture. C’est peut-être elle qui l’a appelé pendant que j’étais au bureau… C’est dur de retenir mon sourire alors que les deux hommes de ma vie viennent me rejoindre sur le stationnement, même si je suis encore un peu frustrée contre Ryan, par principe. Juste un peu. « My baby », je salue le petit alors qu’il s’impatiente, dans les bras de son père, en me tendant les siens. Je dépose un bisou sur sa joue et caresse ses petites bouclettes blondes. « Hi to you too », je réponds simplement, sourcil levé, quand Ry me demande si tout est okay. Je prends Thomas dans mes bras, couvrant son petit visage de bisous, puis soupire en entendant Ryan me dire que je n’ai pas répondu à ses appels. « My cellphone is fried, love. » Thomas babille, s’enthousiasme, semble tout heureux de sa journée. Comme si la veille à la garderie n’avait pas existé. Et le voir comme ça me fait sentir toute rayonnante. Ryan insiste pour que je lui dise ce que le docteur m’a dit — fair enough — et ma mère se propose pour prendre Thomas pendant que nous discutons. Le petit se met à lui raconter sa journée — j’en suis certaine — à son tour. « Well, he simply said that I was considered a high-risk pregnancy. » J’essaie de garder un visage sérieux, mais c’est peine perdue, surtout quand ma mère interfère. « Mer! » proteste-t-elle. Bon… je ne pense pas que j’étais crédible dès le départ. Mais c’était quelque peu ma petite vengeance pour qu’il m’ait déposée devant l’hôpital ce matin. « Oh, et qu’il y a de grandes chances qu’on ait des jumeaux. » Je ne peux m’empêcher de rire cette fois-ci, même si je ne pense pas me sentir prête à avoir deux enfants de plus à la fois. « T’en fais pas », je tente de le rassurer en caressant sa joue. « Comme je m’y attendais, c’est simplement des douleurs ligamentaires. Tout va bien. » Ma mère se racle la gorge. « Et…? » m’encourage-t-elle à poursuivre. Je soupire en roulant des yeux. « Mom! I was getting there, I swear. » Okay, peut-être que je tardais à le mentionner parce que ça voudrait dire que Ryan avait raison de m’envoyer à l’urgence ce matin, avant que ça ne devienne pire. Who knows. « And also… I have a UTI, so I have antibiotics for a few day. But that’s all, I promise, love. » Je commençais à me douter que c’était un UTI après être allée aux toilettes mille fois cette nuit et que ça soit quelque peu douloureux, mais j’espérais pouvoir la faire partir rapidement en buvant beaucoup d’eau comme je le fais parfois.

« Thank you for today, ma’. We’ll bring you Thommy tomorrow, okay? » je dis à ma mère en l’embrassant sur la joue. Elle me rend son petit-fils en agréant, ravie de pouvoir passer une journée avec lui demain. Thommy lui envoie des petits baisers soufflés avec ses paumes quand elle lui en envoie, et nous voilà repartis tous les trois dans le pick-up de Ryan. « Comment était votre journée? Thom a l’air vraiment happy », je commente une fois qu’on est en route. Il me raconte leur journée alors qu’on retourne à la maison. « You did that? » J’affiche ma mine la plus impressionnée en me retournant vers le petit, qui semble tout content qu’on parle de ses exploits. J’aurais adoré pouvoir voir ça. Et aussi, regarder mon mari s’entraîner… Mmmm. Il a dû avoir très chaud. « You can relax, love. Our baby girl is okay », je le rassure en le trouvant encore un peu crispé, une main posée sur sa cuisse. « I hate to admit it, but… » je commence dans un petit sourire en coin, les yeux pétillants. « But you were right this morning. » C’est surtout plus facile à admettre en sachant maintenant que je ne perdrai pas mon emploi, et que le bébé va actually bien.

La soirée se déroule en douceur, même les douleurs ne reviennent pas. Après le diner, je décide qu’il est temps que je réintègre quelques étirements inspirés du yoga — que je connais à cause d’un cours que j’ai pris quand j’étais à l’uni — à ma routine pour soulager les tensions dans mon corps. J’enfile un legging et une brassière de sport, et déroule mon tapis. Thomas me tourne autour comme je me suis installée dans le salon. Je m’étends sur le tapis, ouvre mes bras et il n’hésite pas à me sauter dessus pour me faire un câlin. « You wanna do this with me baby? » Il répond en enfouissant le visage contre mon épaule et… il me mord. « Aouch, Thommy, please don’t do that », je m’exclame doucement. La preuve que la solution de son ancienne éducatrice ne fonctionne pas. Je me concentre sur ma respiration quelques secondes pour m’empêcher de retourner dans mes pensées négatives liées à elle en frottant là où il m’a mordu. Alors avant de commencer ma séance d’étirements, je vais chercher l’anneau de dentition de Thom dans le frigo, et le lui donne en revenant m’installer sur le tapis. Comme ça, il ne viendra peut-être pas me mordre le mollet pendant que je ferai mes exercices, ahah. Mais, intrigué, il délaisse bien vite son anneau de dentition pour… faire exactement comme moi. Quand je tente de toucher mes orteils — allô le peu de flexibilité —, il fait de même (mais lui, il réussit très bien). Finalement, je me place sur mes mains et mes genoux pour courber et creuser mon dos comme un chat, et non seulement Thom essaie de me chatouiller, mais Hilda vient se placer sous moi comme si elle voulait elle aussi faire des étirements. Puis, je pousse les fesses vers le haut pour faire le downward dog, probablement ce qui fait le plus de bien au bas de mon dos. J’ouvre les yeux pour m’assurer que Thomas est okay, il fait la même chose que moi et je pouffe. Tellement mignon. Mon regard se pose entre mes jambes, tête en bas, et je repère Ryan un peu plus loin. « Do you want to join us, Love? » je glousse en reprenant position sur le dos. Je tends les bras pour attirer mon mari vers moi et, dès que son visage est assez proche du mien, j’en profite pour l’embrasser. Tendrement, délicatement. Jusqu’à ce que Thomas lui saute sur le dos, lui aussi voulant un câlin. On reste ainsi un moment. God, I love them so much. « Our first appointment with my doctor is next Monday. You are still okay to take your afternoon off? »

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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyMar 13 Fév - 13:19


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
J’avais les nerfs en vrac après être passé à la crèche et voir ma femme souffrir avait suffit à me faire dérailler complètement. Je l’avais déposé aux urgences de l’hôpital de la ville pour qu’elle aille se faire ausculter, car il était hors de question qu’il lui arrive quoi que se soit à elle où à notre bébé. Ohhh, je savais qu’elle n’était pas ravie de mon initiative, mais je préférais mille fois qu’elle m’en veuille plutôt que de la savoir en souffrance. Seulement, je ne pensais pas qu’elle m’offrirait le silent treatment toute la journée… C’était horrible. J’avais pourtant passé une super journée avec Thomas, mais je n’avais pas été serein une seule seconde. Comment j’aurais pu alors que ma femme ne me donnait plus aucune nouvelle alors qu’elle était à l’hôpital ! J’essayais de me rassurer comme je le pouvais en me disant que s’il y avait eu un vrai soucis, la mama Pearson m’aurait contacté. Ou pas… Peut être qu’elle faisait front contre moi avec Meredith. Est ce que j’avais dépassé les bornes ? Je l’avais balancé devant les urgences quand même, c’était pas super sympa, je ne l’avais pas écouté et… Fuck !
Meredith ne fut pas très délicate lorsque je la retrouva devant son boulot en fin de journée. Thomas avait eu droit à une pluie de baisers avant de passer dans les bras de sa grand mère et moi rien. J’avais même du quémander pour avoir des informations concernant ce qui s’était passé durant la journée. Elle avait l’excuse de son téléphone qui avait grillé dans le micro onde - et que j’avais complément oublié -, mais… Une grossesse à risque ? A quel moment était-ce devenu une grosses à risque ? Et pourquoi ? Je ne comprenais pas, le sang avait déserté mon cerveau et j’étais tout pâlot. Il ma fallait une minute pour intégrer l’information… Un peu plus. Je n’étais pas bien. Est ce que j’allais vomir ? Fin, la mama Pearson trouva bon de me sortir de ma tourmente en l’engueulant et je releva les yeux vers ma femme qui n’avait pas l’air sérieuse du tout. "So it's not high risk ?" J'eus à peine le temps de me sentir un peu rassuré, qu'elle me sortit qu'il s'agissait probablement de jumeaux. On en avait plaisanté, mais ça devait en rester là, pas devenir réalité. Je me mis à transpirer à grosse goute sous mon treillis en me disant que je n'en étais pas capable. Avoir un bébé c'était déjà beaucoup, alors deux... Je n'y arriverais jamais. "Twins ? As of two babies ?" Mes mains tremblaient alors que je les remontaient pour me frotter les yeux. S'en était fini pour moi, elle allait voir à quel point j'étais inutile avec l'arrivée de ces deux bébés. Meredith se mit à rire et en relevant les yeux je compris qu'elle était encore en train de se moquer de moi. Ce n'était vraiment pas sympa et je la regarda un peu en colère qu'elle utilise ce sujet pour me torturer. Elle savait mieux que quiconque que l'idée de perdre ce bébé me ramenait à la perte de notre premier il y a quelques années de ça. Du coup lorsqu'elle m'avoua que ce n'était "que" des douleurs ligamentaires et une infection urinaire - point que sa mère l'avait forcé à me dire -, je ne la crus pas tout de suite. A tel point que je regarda sa mère plutôt qu'elle pour avoir confirmation. "So, you are ok ?" Je n'étais plus certain de rien.
Nous avions fini par partir et j'avais eu droit à une étreinte forte de la part de la mère de Meredith. Elle avait tenté de me rassurer en me demandant d'être patient face à ce combo caractère trempé/hormones de grossesses que j'avais devant moi. Ça n'allait pas être simple, je devais avouer que je craignais un peu l'impact que ça allait avoir sur notre couple qui se reconsolidait tout juste. Mais je n'allais pas baisser les bras au premier obstacle. Nous remontions ensemble dans mon pick up et pour combler le silence, je raconta tous les exploits de la journée de notre premier né. Je restais tendu dans mon coin, incapable de me détendre malgré qu'elle m'ai "rassuré". Heureusement que j'avais Thomas pour combler le silence, il babillait et réussissait à occuper toute l'attention de sa mère. En même temps il était extra cute maintenant qu'il essayait de parler, il y mettait de lui même en s’agitant et en utilisant des mots incompréhensibles. Seulement, j'aurais du savoir que ma Blondie finirait par repérer que mon comportement n'était pas totalement normal... Elle vint poser sa main sur ma cuisse et je mis rapidement la mienne par dessus, comme si je voulais absolument l'emprisonner là et qu'elle ne me quitte plus. "I freaked out, I'm sorry." Heureusement qu'on était arrivé, parce que je ne résista pas à me pencher par dessus la console centrale pour aller la prendre dans mes bras et la serrer fort. Thomas ne trouva pas mieux que de chouiner parce qu'il voulait participer, mais ce moment c'était juste entre sa mère et moi. "I'll be more chill when we're out of the first trimester."

En rentrant, j'étais parti de mon côté pour prendre ma douche et quitter mon treillis. Puis je m'étais attelé à la préparation du diner et en relevant les yeux j'avais vu l'installation de ma femme. Ça faisait longtemps que je ne l'avais plus vu faire des exercices de Pilates à la maison. C'était toujours un plaisir de la voir contorsionner son corps dans des positions toutes plus excitantes que les autres. Sauf que cette fois, elle était accompagnée par notre fils. D'ailleurs celui ci lui sauta dessus avant qu'elle ne commence et dans l'enthousiasme du câlin, il l'avait mordu. La technique de l'autre folle n'avait clairement pas fonctionné ! Je vis Mer venir chercher un anneau de dentition dans le congélateur, le petit sur ses pas. "I'm the one supposed to bite your neck. I'm a little jealous of him." Plaisantais-je en venant passer un pouce sur la peau marqué de ma femme. J'eus tout juste le temps de lui faire un baiser léger avant qu'elle ne reparte avec son fils sur son tapis de sport. Ma blondie se positionna, la croupe en l'air, dans l'espoir de toucher ses pieds, et si ce n'était pas simple pour elle, ça l'était beaucoup plus pour notre fils. Ce dernier s'était positionné et ses mains avaient choppé ses petits pieds avec une facilité impressionnante. "Mama !!" S'exclamait-il pour attirer l'attention de sa maman. Il semblait tout fier de lui. Les positions s'enchainaient et je finis par déposer ce que je faisais pour prendre quelques photos d'eux. Au fur et à mesure des exercices, elle se détendait et quand elle m'appela je sortis de ma transe en ramassant les quelques polaroids que j'avais fait. J'en mis un sur le frigo avant de poser les autres sur le comptoir de la cuisine dans l'idée de les mettre dans notre album photo de famille. "I'm not flexible enough to do any of this." Lui dis-je en venant m'installer dans une planche impeccable au dessus d'elle. Nous n'avions pas les même compétences sportivement parlant, elle faisait son Pilates et moi de la musculation principalement. Et quand je la sentis me tirer à elle, je n'eus qu'à faire un push up pour réussir à l'embrasser. Un baiser que j'aurais voulu plus long, mais quand Thomas me sauta sur le dos, je rigola contre les lèvres de ma femme. "Did you ask him to do that ?" Je fis quelques push up avec Thomas sur le dos, ma Blondie toujours coincée sous mon corps. Thommy était mort de rire sur mon dos, il s'accrochait à mon cou pour ne pas tomber, me coupant parfois un peu le souffle. "My arms are burning." Elle était loin l'époque où il était bébé et que j'arrivais à faire des push up à un bras avec lui sur mon dos. Maintenant il me fallait mes deux bras, et pas plus de vingt répétitions. Thomas était un petit géant gigoteur. Je me fis doucement tomber avec lui sur le côté avant de m’effondrer sur ma femme. "I'm done." Dis-je en m'étirant les bras. C'était sans compter sur mon fils qui revint s'assoir sur moi, puis le chat... Je devenais le canapé de la famille. "I already took the day off." Répondis-je à ma Blondie en étendant mon bras jusqu'à son ventre. Le moment était vraiment parfait, un instant de vie que je garderais en mémoire pour toujours. "We should eat now, before he falls asleep on me. He had a big day." En effet, à peine son repas avalé, Thomas avait suivi sa mère à la douche et elle n'avait eu absolument aucun mal à l'endormir dans son lit.

Le rendez vous chez le médecin était arrivé bien plus rapidement que ce que je n'avais prévu, entre le boulot et les courtes nuits que Thomas nous offrait, j'étais HS. Meredith aussi, elle ne me le disait pas, mais je le voyais bien. Depuis quelques jours nous étions tendus, moins à l'écoute de l'autre et on se disputait plus. Ce n'était pas anormal pour nous d'avoir des phases comme celle ci, mais on finissait toujours pas les surmonter. Ça faisait parti de la vie d'un couple. Ce matin j'avais eu le malheur de donner un biberon à Thomas à la place d'un vrai petit déjeuner, par flemme, et je m'étais fait allumer. Elle avait raison, il avait besoin de plus, mais j'avais passé la nuit à le remettre dans son lit et j'étais crevé. J'avais voulu prendre des raccourcis... Ça n'était pas passé. Du coup, j'avais du lui refaire un petit déjeuner - qu'il n'avait pas touché - avant qu'on ne le prenne pour aller le déposer chez la mama Pearson. Le rendez vous était en début d'après midi et je lui avais proposé de manger à l'extérieur avant d'y aller. S'il y avait bien quelque chose qui fonctionnait pour panser nos plaies lors de nos disputes, c'était la nourriture. Ça ne manqua pas, on se retrouva autour de notre repas, nos sourires revinrent et je lui pris la main par dessus la table en signe de paix. C'était aussi une excuse silencieuse pour ma connerie du matin.
C'était donc beaucoup plus détendu que l'on s'était rendu à notre premier rendez vous pré natal. Meredith avait fait un bilan sanguin et urinaire avant de venir attendre dans une pièce. Le médecin devait passer nous voir dès qu'il avait les résultats et comme tout se faisait sur place, ça ne prit pas bien longtemps avant qu'il ne nous rejoigne. Il examina ma Blondie avant de reprendre avec nous tout ce qui lui semblait important. C'était déjà lui qui avait suivi Mer pour la grossesse de Thomas, alors j'avais une confiance aveugle en lui. Il nous indiqua que le taux de Beta HCG était très élevé, ce qui pouvait correspondre à une grossesse gémellaire, mais qui était cependant assez similaire à celui pour Thommy au même stade de développement. Il nous expliqua aussi qu'il allait peut être aussi falloir lever le pied plus tôt pour ce deuxième bébé et bien écouter le corps de Blondie. Je savais qu'elle ne l'entendrait pas de cette oreille, surtout après le coup que je lui avais fait la semaine dernière en la déposant aux urgences. Quoi que c'était différent si un médecin lui disait et juste moi. Son UTI semblait être passée avec son traitement antibiotique, mais elle devait rester vigilante et bien boire si elle voulait continuer de les éviter. Pour le reste tout allait bien. Il nous expliqua qu'il était un peu tôt pour entendre un coeur, mais que d'ici l'échographie programmée dans deux semaines, on pourrait avoir a strong heartbeat. J'avais hâte de voir ce bébé, de le rendre encore plus réel qu'il ne l'était déjà. Il prescrivit des vitamines et avant de partir, il nous conseilla de nous reposer tant qu'on le pouvait, parce que passer de un à deux bébés était souvent plus compliqué que d'accueillir un premier bébé.
"Tu penses qu'il a dit ça parce qu'on a l'air fatigué ? Lui demandais-je en arrivant chez les Pearson. Thommy faisait la sieste, alors on s'installa sur le canapé en attendant qu'il se lève... Et en ouvrant les yeux, il faisait nuit, Meredith dormait dans mes bras et une bonne odeur de poulet cajun flottait dans l'air. Je regarda ma montre en essayant de ne pas réveiller ma femme, il était 21h12. "Don't worry Big boy, he fell asleep in is bed right after dinner. You should eat too before going back to bed. You're welcome to stay for the night." Je me frotta les yeux pour essayer d’atterrir, mais c'était compliqué. Le mouvement réveilla Meredith qui se mit à s'étirer contre moi. "Babe, we fucked up. It's so late..." Je me pris un coup sur la tête, et même sans regarder je sus que ça venait de la mère de ma femme. Jamais elle ne nous en voudrait de lui laisser son petit fils, en fait si elle avait pu elle l'aurait garder tout le temps. "Allez manger et après au lit. Vous êtes épuisés. Il faut dormir la nuit !" Je n'étais pas certain qu'il y ai un sous entendu sous cette phrase, mais de toute façon j'étais trop fatigué pour y répondre.

Le lendemain, après une journée d'entrainement intensif, un collègue m'avait demandé d'acheter des billets de tombola pour l'école de sa fille. J'en avais pris une dizaine pour lui faire plaisir, sans penser une seconde que je pourrais gagner quoi que se soit. Il était revenu quelques jours plus tard avec des places pour le Superbowl et je n'avais pas compris ce qui m'arrivait. C'était le genre d'évènement où les prix étaient tellement exubérants que jamais je n'aurais pu penser y aller un jour. Puis quel genre d'école mettait ce genre de prix dans une tombola ? Des cookies et des massages, pourquoi pas, mais des places pour le Superbowl ?? Je lui avais demandé si c'était une blague au moins une dizaine de fois, mais il m'avait assuré que non. J'étais donc revenu à la maison avec mes places et un énorme doute sur le fait de ce que j'allais en faire. Ba oui, avec des places comme ça si je les vendais, ça pouvait nous rapporter pas mal d'argent, et en même temps c'était un rêve de gamin de voir un Superbowl... "Baby ? I have something to ask you." Lui avais-je demandé en m'allongeant au lit à côté d'elle le soir même. "I won a trip to the Superbowl and I don't know what to do." C'était sans doute plus responsable de les vendre, on construisait notre maison, on allait accueillir un second bébé d'ici quelques mois... Mais je n'arrivais pas à m'y résoudre. C'était tellement égoïste de ma part, je le savais, et c'était pour ça que je demandais à Meredith de choisir pour nous. Sauf que jamais je n'aurais imaginé qu'elle me dise de garder le voyage à Vegas.

Avec Meredith, lorsqu'on partait en vacances, c'était souvent en Californie dans des petites villes ou dans des campings au milieu des bois. Je n'étais jamais sorti du pays sans l'armée. Alors ce voyage à Vegas me paraissait extravagant à l'extrême. Nous avions laissés Thomas avec ses grands parents et nous étions partis pour notre premier weekend en amoureux depuis... depuis bien avant sa naissance. Ce n'était peut être pas super romantique et j'étais surement comme un gamin dans un magasin de bonbon, mais j'étais content qu'elle soit là avec moi. Ça allait être le weekend le plus dépaysant de ma vie, un que je n'oublierais jamais.
A notre descente de l'avion, un chauffeur nous attendait pour nous conduire à l'hôtel. Ce dernier était bien plus luxueux que ce qu'on avait l'habitude de fréquenter. J'avais l'impression de vivre une out of body experience. Après avoir déposé nos affaires dans la chambre, nous étions partis faire un tour sur le Las Vegas Strip, et en passant devant une chapelle je l'avais arrêté. "Should we get married again ? I mean... You were so beautiful in your wedding gown. I would love seing you in it again." L'image de Meredith le jour de notre mariage revint s'incruster dans mon esprit. Fuck ! Ce jour avait été exceptionnel, lourd en émotions à bien des niveaux. Se remarier, surtout à Las Vegas, n'aurait pas la même signification, se serait plus pour le fun, mais au fond cela resterait parce qu'on s'aimait profondément malgré les années qui passaient. En bons touristes, on fit un petit tour au casino avant de remonter dans notre chambre pour se préparer à se rendre au stade. J'étais au sommet de l'excitation, à tel point que je ne vis pas tout de suite que ma femme se baladait nue devant moi en sortant de sa douche. Ça faisait plus d'une semaine que je ne la touchais plus, depuis qu'elle avait eu son UTI, mais là je n'étais pas intéressé. Fin, si, mon regard était attiré par son corps nu, mais non ! "Come on, we need to go. Please !!" Mon corps réagissait, mais c'était le Superbowl dont on parlait. Je ne pouvais pas manquer le match d'une vie. Et elle faisait tout pour me tenter, sa façon de se mouvoir, l'ensemble de lingerie qu'elle choisissait, le ton de sa voix. Elle jouait à la tentatrice et c'était compliqué de résister... "I'll wait in the lobby." Parce que ça allait partir en cacahuète et que ce n'était pas possible. Pas maintenant. Je m'extirpa la chambre à contre coeur et je partis attendre loin d'elle.
Des gens me prirent plusieurs fois pour un joueur, surement à cause de ma carrure, et je dus les corriger. Un gars, en full attire de Kansas City me percuta de plein fouet et on commença à discuter jusqu'à l'arrivée de ma Blondie. J'eus du mal à respirer en la voyant, elle était vraiment canon. J'avais envie de la remonter dans notre chambre pour abuser de son corps... "Mer, why ?" Grognais-je entre mes dents en sentant mon corps tendu. Heureusement que mon nouvel ami tendit la main vers elle pour se présenter, ça fit assez distraction pour que je revienne à la réalité. Il nous invita à partager sa voiture pour rejoindre le stade et de fil en aiguille on se retrouva dans un des box VIP avec une des meilleures vues sur le stade. Le gars avec qui j'étais devenu ami était le frère d'un des joueurs des Chiefs. What the hell was happening ? "Pinch me, It can't be for real." J'étais sur le cul, c'était bien plus que ce que j'avais prévu. Je n'étais plus un gamin dans une usine de bonbon, j'ai un adulte dans un box VIP au Superbowl !! Meredith allait me prendre pour un fou, elle ne devait jamais m'avoir vu comme ça. J'étais pire que Thomas sous stéroïdes.
Le match avait été dingue et après la victoire des Chiefs, nous avions pu faire un rapide crochet par la pelouse avant d'aller dans un club pour fêter ça. J'avais demandé à Mer si elle voulait y aller, je ne voulais pas la forcer, surtout dans son état... Mais peut être que vu mon état, elle avait suivi pour s'occuper de my drunk ass. La gueule de bois allait être terrible, mais ce n'était pas grave, ça ne m'arrivait pas tous les jours de dépasser les limites. Je dansais et je chantais, je buvais. C'était la soirée de l'année. Surtout que je la partageais avec ma Blondie, qui malgré tout semblait bien s'amuser aussi. A un moment You'll belong to me vint à passer, une version remix, bien punchy, j'étais au bar pour récuperer des boissons, mais de loin je choppa le regard de ma femme. If you could see that I'm the one Who understands you Been here all along So, why can't you see? You belong with me. Je chantais à tue tête en lui faisant signe qu'elle était à moi, tout autant que je lui appartenais. Un peu plus tard, ce fut les paroles suivantes qui nous parlèrent : You'll be the prince and I'll be the princess It's a love story, baby, just say, "Yes". Avant la fin de cette dernière phrase, nos lèvres étaient l'une contre l'autre et mon bras l'entourait pour qu'elle reste contre moi. C'était wild.
Je ne l'abandonnais que rarement, mais à un moment je m'éclipsa pour aller aux toilettes. En revenant une tête blonde me prit dans ses bras et il me fallut quelques minutes avant que je ne me rende compte qu'il ne s'agissait pas de MA Blondie. "Sorry, you are not my wife." Dis-je en la repoussant avant de repartir à la recherche de Mer. Elle était avec l'homme que j'avais rencontré plus tôt, ainsi que quelques joueurs et leurs femmes. Ce n'était pas le pire endroit... Et en la rejoignant, je pris mes aises en passant un bras autour de ses épaules. J'attendis qu'il finisse avant de l'amener sur la piste de danse. "Baby. I want to fuck. Can we go now ?" Lui dis-je tout naturellement, le ton de ma voix un peu modifié par l'alcool, mes pensées plus directes que je n'aurais jamais osé dire dans d'autres circonstances. "I don't think I can wait to be in our hotel room. Rajoutais-je en glissant ma main sous sa jupe, un petit sourire coquin sur le visage. Il y avait tellement de monde que personne ne prêtait attention à ce que je lui faisais. Je remonta mes mains jusqu'à avoir les deux globes  bombés de son postérieur dans celles ci. "Am I too drunk to touch you ?" Well, I don't care. Je n'avais plus les pensées très claires et je pressa mon corps contre le sien pour qu'elle sente à quel point elle me faisait de l'effet. Je l'embrassa dans le cou, jusqu'à remonter juste sous son oreille au niveau du point sensible que je lui connaissais. "I can't wait any longer. Let me fuck you here Baby..."

MADE BY @ICE AND FIRE.

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Meredith Pearson
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Meredith Pearson


∞ Date d'arrivée : 15/04/2023
∞ Pseudo : MP
∞ Messages : 266
∞ Avatar : Taylor Swift
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∞ Statut civil : Mariée depuis 2018 à l'amour de sa vie, Ryan. Ils ont un fils de plus de 18 mois, Thomas (5/5/22), et ils attendent des jumelles dans quelques mois.
∞ Âge : 30
∞ Habitation : Son mari et elle possèdent une maison un peu à l'extérieur de la ville
∞ Métier : Chargée de projet pour une agence de création d'image de marque
∞ À toi la parole : (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 7c26a8d8e68d949d157e4ab6289a523ccff92111

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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyMer 14 Fév - 3:50

- February 2024 -

Un peu remontée contre Ryan de ne pas m’avoir donné le choix d’aller à l’urgence ce matin, je m’invente des scénarios catastrophes avant de finalement lui avouer que non, ce n’est pas une grossesse à risque, et non, on ne m’a pas dit que c’était des jumeaux — de toute manière, il est encore trop tôt pour en être certains. Mon pauvre mari, il a pâli d’une teinte ou deux et je me sens presque mal d’avoir pu tenter de lui faire croire de telles choses. « That’s what twins are… », je ne peux m’empêcher d’ajouter à sa question, petit sourire amusé en coin. Ma mère s’empresse de me remettre à l’ordre, ça se sent dans son ton qu’elle n’agréé pas avec mes taquineries. Mais… je peux avoir tendance à être rancunière quand je m’y mets, je le sais très bien, et je lui en veux encore un peu de m’avoir forcée à manquer une journée de travail, ou plutôt à cause du stress qui venait avec. Même si c’était assez nécessaire au final. Alors je finis par lui avouer la vérité, du moins une partie, jusqu’à ce que ma chère maman me pousse à lui dire la deuxième partie. Pas que je voulais la lui cacher, non plus. « Yes, I’m okay, love », je confirme, bien que c’est sa belle-mère qu’il regarde, comme s’il ne me faisait pas confiance. Okay… je l’ai un peu cherché.

Après avoir salué ma mère, je prends Thommy pour aller le placer dans son siège de voiture et vois du coin de l’oeil qu’elle enlace Ry très fort. Il vient s’installer au volant et, peu après qu’on ait pris la route, il me raconte la journée de notre fils, qui s’enthousiasme et essaie de la raconter dans ses mots de bambin. Même si ça ne me plaît pas énormément de le savoir sur la base militaire, là où il y a plein de trucs dangereux, genre des armes, je sais qu’il y est en sécurité en fait et c’est rassurant de savoir que l’équipe de mon Capitaine ont pris soin de lui toute la journée. Ryan me raconte tout ça de manière pratiquement mécanique et je comprends qu’il a un peu de mal à se remettre de mes… taquineries, alors je tente de le rassurer pour vrai et suis soulagée quand il pose une main sur la mienne. Ça va, il n’est pas fâché contre moi, j’en déduis. Il finit même par s’excuser, m’expliquant qu’il a freaked out. « I know love. And I’m sorry too, I pushed it a little bit too far on the parking lot… I shouldn’t have worried you like that. » Parce qu’au final, autant ça m’a frustrée ce matin, je ne veux pas l’inquiéter pour de vrai non plus. Je pensais qu’il détecterait mon sarcasme, mais il devait être déjà plutôt inquiet pour ne même pas songer que j’en utiliserais, alors ce n’était pas très juste de ma part. Ry finit par se pencher sur moi pour me serrer fort dans ses bras et je profite de cette étreinte qui rend la journée mille fois meilleure. « Soon we’ll be on the second. Don’t worry. » J’ai envie d’y croire, que tout va bien se passer. Mais tout comme lui, j’ai trop hâte que le premier trimestre soit passé, que nos craintes s’envolent et que cette grossesse devienne plus… concrète.

Ryan revenu de la douche, j’installe mon tapis en plein milieu du salon, ce qui intrigue tout de suite Thomas. Je ne pense pas l’avoir ressorti depuis qu’il était tout petit, me laissant vite prendre par mon nouveau rôle de maman. Il délaisse vite ses jouets pour se joindre à moi, mais au lieu de me donner un bisou, il me laisse une trace de morsure entre mon épaule et mon cou. Après ce qu’il s’est passé à la garderie, je n’ai même pas le coeur à le réprimander et vais plutôt chercher son anneau de dentition dans la cuisine. Thomas, qui m’a suivi jusque là, le met directement dans sa bouche, mais je suis plutôt distraite par le combo pouce de Ryan qui passe sur la morsure et les paroles qu’il me susurre près de l’oreille. Pour éviter que ça ne dégénère, je m’éloigne après un tout petit baiser et dans un sourire en coin, les yeux pétillants d’envie pour lui. « Maybe tonight I’ll allow you to bite me… » Thomas s’installe à côté de mon tapis et tente de faire les mêmes exercices que moi, et sa flexibilité m’impressionne. À quel point c’est… malléable, un bébé. « Wow, Thommy, you’re so good », je m’exclame, la tête en bas, quand il m’appelle pour que je le regarde. Il rit de bonheur et me suit dans les prochains exercices, se laissant distraire un peu pour prendre des poses dignes d’un top model quand son père se met à nous photographier avec le Polaroïd — je n’ai même pas besoin de me retourner pour le savoir à cause du bruit que ça fait, bien que je m’arrête une ou deux fois pour sourire à la caméra —, puis il tente de se concentrer de nouveau pour m’imiter. Quand je décide qu’on en a assez fait et que mon corps est plus détendu, je me couche sur le dos en appelant Ryan. Je ris quand il proteste qu’il n’est pas assez flexible pour faire ce genre d’exercices avec nous, mais il se met en planche au-dessus de moi. Pouf, juste comme ça, il n’a même pas l’air de forcer. Je l’attire vers moi et il descend à l’aide d’un push up, reste bien en position alors qu’on s’embrasse avec passion. Mais Thomas saisit l’opportunité que son père soit à la bonne hauteur pour sauter sur son dos et les vibrations du rire de Ryan résonnent contre mes lèvres. « Are you really accusing me of our son being this cute? » je muse dans un petit rire, totalement in love avec ce petit moment, le rire de Thommy qui retentit alors qu’il tente de s’accrocher au cou de son père. Quand celui-ci commente qu’il sent la brûlure dans ses bras, je passe mes doigts sur ses biceps. Un peu plus et je bave, mais ce n’est qu’un grognement qui sort de ma gorge. « Keep going, Mr. Sexy Soldier, keep going », je l’encourage. Il finit par se laisser tomber sur le côté, mais il ne tarde pas à poser une main sur moi pour garder la distance au minimum. Thom se réinstalle sur lui, suivit du chat. Je profite de ce moment de repos pour m’assurer que mon mari aussi a pris congé pour notre rendez-vous, et hoche la tête quand il me le confirme. Premier rendez-vous à deux — c’est loin d’être le plus fun, mais ça a un petit quelque chose de spécial quand même. Ry sera avec moi pour cette grossesse au complet, et même après parce qu’il m’a dit qu’il ne partirait plus (HEIN EM mdr). Je tends la main pour la poser sur le dos de notre petit, qui reste quasi immobile sur lui à présent. Comme son père fait remarquer, il semble sur le point de l’endormir et on ferait mieux de le faire manger et de commencer à lui faire faire sa routine dodo. Je décide de la prendre en charge, voulant donner un peu de répit à Ry qui s’en est pas mal occupé dans les derniers jours et qui a même fait le (délicieux) diner ce soir. S’il a envie de gamer pour se détendre, ce n’est pas moi qui vais l’en empêcher. Je l’y encourage, même.

Les jours défilent et certains sont plus tendus que d’autres, peut-être est-ce dû à la fatigue… J’ai presqu’envie de proposer à Ryan de ramener notre fils s’entraîner avec lui à la base militaire pour l’épuiser et qu’il dorme sans interruption la nuit. Une fois, à environ trois heures du matin, il nous a réveillés parce qu’il avait envie de jouer avec ses camions, une autre en nous rejoignant dans notre lit de la chambre d’amis qui est plutôt rendu la nôtre à présent. Et, évidemment, c’est souvent la crise quand on essaie de le remettre au lit. Une autre fois, Ryan est venu me réveiller quand il m’a trouvée assise au sol, la tête posée sur le lit de notre fils qui, heureusement, s’est rendormi lui aussi. Plus tard, peut-être que ma réaction était un peu forte quand je l’ai plus ou moins engueulé simplement parce qu’il a voulu donner seulement un biberon à Thommy un matin… surtout sachant que ma mère n’hésiterait pas à le nourrir si elle voit qu’il a faim. Mais j’ai justement tenté d’argumenter sur le fait que ce n’est pas à ma mère à nourrir notre petit, déjà qu’elle le fait pour l’heure du lunch. Argument un peu nul comme elle se fait un plaisir de (trop) nourrir son petit-fils, mais… blâmons le stress et le manque de sommeil.

Je suis sur les nerfs jusqu’à ce que Ryan et moi nous retrouvons au restaurant, me demandant quand est-ce qu’on a mangé que tous les deux au resto comme ça. Ça fait franchement du bien de le retrouver en tête à tête, l’atmosphère est beaucoup plus détendue, sa main dans la mienne. Puis, vient le temps d’aller au rendez-vous et, après quelques tests, je retrouve mon mari pour qu’on rencontre ce même médecin qui m’a suivie quand j’étais enceinte de Thomas. J’avais aimé son approche, il m’avait paru très ouvert et très compétent — au contraire de certains des docteurs de mes amies, selon les histoires que j’avais entendues et qui m’avaient un peu foutu la frousse. Il m’examine avec Ry pas loin et ça me fait étrange un peu au début, bien que je me dise que ce sera ça à mon accouchement, qu’autant m’habituer là. Je plisse les yeux quand le médecin nous indique que mon taux de Beta HCG est élevé et ce que ça peut vouloir dire, mais s’il est à peu près comme celui de Thomas, au final c’est peut-être juste normal. Un long soupir sort de ma gorge malgré moi quand il me dit qu’il faudra peut-être que je lève le pied plus tôt, et n’ose même pas regarder mon mari parce que je sais qu’il s’en assurera personnellement. Le docteur poursuit avec quelques conseils et on finit par partir, rassurés et ayant très, très hâte d’entendre le coeur de notre bébé in the making.

« Ça doit se voir à des kilomètres… » je pouffe à la question de Ryan quand on arrive chez mes parents. Même si le médecin disait probablement ça de manière générale, m’enfin. Et comme pour prouver à quel point on a de la fatigue à rattraper, on ne tarde pas à s’endormir l’un contre l’autre sur le canapé alors qu’on attend que Thomas se réveille de sa sieste. C’est parce que Ry bouge que je me réveille, un peu perdue quand mes paupières se soulèvent et qu’il fait noir.  « What? What time is it?  » It’s summer tiiiiime. Un simple coup d’oeil à l’horloge m’indique qu’il est passé 21h. Fuck. Je pouffe, encore à moitié endormie, quand ma mère donne un petit coup à son beau-fils, avant de nous donner l’ordre d’aller manger et de dormir. Elle a sans doute déjà couché Thomas. Je fige tout de même à son sous-entendu, si ça en est un… Si seulement on avait l’énergie pour ça (et que je n’avais pas fait un foutu UTI). « It’s Thommy’s fault, ma’… it’s his new bed », je nous défends malgré tout.

Cette nuit chez mes parents fait beaucoup de bien, on arrive à dormir pendant un bon huit heures d’affilées dans mon lit d’adolescente. C’est tellement parfait que même les nausées de se pointent pas le lendemain matin et je peux donc commencer la journée réellement en forme. Ma mère s’étant fait un plaisir de s’occuper de Thomas dès son réveil pour nous laisser dormir un peu plus longtemps, Ryan et moi pouvons nous câliner un peu en paix, rien de bien fou, mais juste pour nous retrouver. On retourne finalement dans notre maison au soir, et il n’est pas trop tard quand on s’apprête à se coucher. Le médecin a raison, autant dormir dès qu’on le peut, et j’ajouterais qu’autant profiter des moments lorsque Thomas dort lui aussi. Ry vient enfin s’allonger à mes côtés avec une expression qui ne fait que m’intriguer. On aurait presque dit qu’il a peur de ma réaction. « Kiss me and I’ll gladly answer whatever question you have », je muse en tendant les lèvres pour qu’il m’embrasse. Je reste sur le côté face à lui, caressant son flanc pour l’encourager à poursuivre. « What? » je m’exclame, haussant les sourcils, certaine qu’il blague. Mais c’est clair à son regard sérieux et pratiquement inquiet que ce n’est pas une plaisanterie et qu’il aimerait vraiment y aller. Of course qu’il aimerait y aller, c’est Ryan, il m’en parle depuis tellement longtemps. J’aurais adoré l’y emmener, mais disons que ce n’est pas donné ces billets. Ajoutons à ça l’hôtel et le transport… « Really? Babe, what do you mean, you don’t know what to do? Let’s keep them! Let’s go to Vegas. Assuming you want me with you », j’ajoute précipitamment. Parce qu’il aurait pu vouloir emmener un pote, ou même mon frère. Mais bien sûr qu’il veut que je vienne avec lui.

Ça fait tout drôle de partir aussi loin de notre chez nous ensemble, c’est une première et je sens que ça sera épique. Je ne suis pas la plus grande fan de football, mais ça ne peut être autrement que génial. C’est le Superbowl, après tout. L’enthousiasme qui secoue mon mari est adorable à voir, et bien vite contagieuse. On a même un chauffeur pour nous conduire à l’hôtel, ce qui est fou! Et notre chambre est absolument magnifique. Je compte bien qu’on en profite, évidemment, surtout qu’il ne m’a pas touchée depuis avant mon UTI, mais tant qu’à être à Vegas, autant aller visiter un peu d’abord. Voilà que Ryan propose même qu’on se marie de nouveau, ajoutant même qu’il aimerait me revoir dans ma robe de mariée. Je n’ai jamais pu me résoudre à la vendre, même si ça ne serait pas de refus l’argent qu’elle rapporterait. Si je le pouvais, je la mettrais dans la boîte à souvenirs de Ry ahah. « I will say yes as many times as you ask me, my love. And I would love to see you again in a tuxedo… god, you’re so sexy in a tuxedo. » Je balaie l’air de ma main, près de mon visage, comme si j’avais un éventail et que j’avais très chaud. Combien de fois je me suis retapé la vidéo de notre mariage pendant qu’il était en mission. J’ai versé de nombreuses larmes d’émotion, de joie surtout, en me repassant un des plus beaux jours de ma vie encore et encore, la poitrine creusée par le manque de l’avoir lui à mes côtés pendant de très longues semaines.

La douche de notre chambre d’hôtel est en soi plutôt luxueuse, même les shampoings offerts le sont et je prends mon temps pour me savonner, pour profiter de l’eau chaude — mon seul réconfort que Ry ne m’ait pas rejoint, c’est qu’il y en a plus pour moi mouahahah. « Oops, I forgot my clothes in my suitcase… » je dis en sortant de la salle de bain, absolument toute nue après m’avoir séchée, et je me penche lentement sur ma valise, prenant bien soin de montrer la courbe de mes fesses à mon mari. Je l’entends me presser à partir, mais quand je me retourne vers lui avec mon ensemble de lingerie que j’ai choisi spécifiquement pour lui, je peux voir que je lui fais de l’effet, créant un petit sourire malicieux sur mes lèvres. Mais l’instant d’après, il m’indique qu’il va m’attendre dans le lobby et je me laisse tomber sur le lit, frustrée. « Ryan — » Mais il a déjà refermé la porte. Time to focus then… Je ne suis pas certaine comment je vais faire pour effacer mon envie de lui pendant le match, surtout que je sais que de le voir aussi passionné de quelque chose a l’effet d’un aphrodisiaque sur moi. J’aime juste tellement le voir dans son élément. Je tente de me dépêcher à m’habiller, me maquiller et me coiffer, mais au contraire de Ry qui semble pressé car sûrement impatient que le match commence, j’ai encore un peu de temps.

Quand je le rejoins, il est accompagné d’un homme qui a carrément la carrure d’un joueur de football typique. Je me contente d’abord de sourire malicieusement à la remarque de Ry. « Je ne vois pas de quoi tu parles », je chuchote, avant de tendre la main quand l’autre homme se présente. « Meredith, Ryan’s wife. » Je les suis dans une voiture qui me fait sentir legit comme une star, mais mon niveau d’enthousiasme n’est rien comparé à celui de mon homme, encore plus quand l’autre nous mène à une loge VIP. Je le taquine en le pinçant réellement quand il tente de voir si c’est vrai, tout ça. Je reconnais des femmes pour les avoir vues sur les réseaux sociaux et aie l’occasion de faire davantage leur connaissance pendant le match, même si on ne prend pas énormément de temps pour parler. Avec les années et les nombreuses explications de Ryan, je comprends vraiment mieux le jeu et c’est beaucoup plus facile et fun à suivre. Mais encore une fois, je prends exactement pour l’équipe de mon mari, et ce sera toujours comme ça. C’est lui l’expert.

Encore sur l’adrénaline du match, il a beau commencer à se faire tard, mais j’accepte volontiers d’aller clubber avec l’homme de ma vie. Je ne me rappelle même pas quand est-ce qu’on a fait ça la dernière fois… Le party est encore plus huge que ce que j’aurais pu m’imaginer, et il y a des célébrités partout!! Ry a déjà bu quelques bières dans la loge VIP et je sens que ça ne s’arrêtera pas là. Il faut bien quelqu’un pour veiller sur lui, hein! On danse ensemble, parfois face à face, parfois mon dos contre son torse alors que ma main se lève au-dessus de ma tête pour caresser son visage et que les siennes suivent le rythme de mes hanches. Il s’éloigne temporairement pour aller nous chercher des verres — moi sans alcool — alors que You Belong With Me passe (la playlist de malade!!), et il se retourne vers moi au refrain pour me faire des signes de moi à lui et je chante à l’unisson avec lui, limite surprise qu’il connaisse autant les paroles, mais il faut croire que mes playlists dans sa voiture on fait leur effet. On se retrouve pour Love Story, chantant et dansant ensemble, bien conscients à quel point on est fous l’un de l’autre. Le refrain se termine dans un baiser enflammé qui me chavire, le monde autour de nous arrive même à s’effacer un instant. Moi et Ryan, versus le reste du monde. « Marry me again », je murmure contre son oreille, mes bras autour de son cou.

C’est à son tour d’aller aux toilettes — après que j’y aille été au moins dix fois — et, de loin, j’aperçois une blonde passer ses bras autour de son cou — la bitch — et ma mine se renfrogne. Prête à aller lui dire de back off, je m’arrête net en voyant mon mari se détacher et se diriger tout droit vers moi. That’s my man. Je discute par-dessus la musique avec quelques personnes quand il passe un bras autour de mes épaules. « You’re mine », je dis contre son oreille, avant de mordiller légèrement son lobe. Mon bas-ventre semble tomber de dix étages quand il me dit qu’il veut to fuck me. À quel point il fait encore plus chaud tout d’un coup… L’alcool le fait parler librement, un peu plus fort que ce qu’il aurait fait en étant sobre je pense. « But baby, we’re at the Superbowl party, I don’t think you wanna leave for real… » Autant j’ai envie qu’il me prenne là, maintenant, autant je ne veux pas qu’il regrette d’être parti alors que la salle est encore pleine et que le party bat son plein. Et aussi parce que je sais que plus on attend, plus ça sera hot… Mais il ne pense pas pouvoir attendre notre chambre d’hôtel et ses mains remontent même sous ma jupe. « Ryan — », je proteste d’une voix rauque, mais je n’ai pas envie qu’il s’arrête. Ses mains trouvent mon postérieur, me coupant immédiatement le souffle.  Il presse même son bassin contre ma cuisse et je peux sentir la bosse contre son pantalon dans toute sa splendeur. « You’re never too drunk to touch me love. I’m all yours… I’m begging you to touch me. » Shit… how am I going to resist? Surtout qu’il se met à embrasser mon cou comme jamais, et il trouve le spot sous mon oreille, me faisan gémir malgré qu’on se trouve au milieu de plein de gens — qui heureusement sont trop pris par la musique et à filmer les deux célébrités qui s’embrassent là-bas depuis tantôt pour nous accorder de l’attention. Mes doigts trouvent son pénis par-dessus son pantalon et le serrent pour lui montrer à quel point l’envie to fuck est réciproque. Un petit rire semi nerveux, semi excité  émane de ma gorge quand il me supplie de le laisser me faire l’amour ici-même. Yes, please. Il faut que je me rappelle que c’est moi qui ai la tête claire de nous deux en ce moment et que ce n’est peut-être pas raisonnable de le laisser faire en public comme ça si on ne veut pas faire la une des réseaux sociaux pour les mauvaises raisons. Ma main attrape la sienne et je nous éloigne de la foule, jusqu’au couloir des toilettes. Bien au fond, il y a une salle de bain solo, et je nous y fais entrer sans un regard en arrière. Peut-être que des gens nous ont vu y entrer à deux… j’men fous. Moi non plus je ne serai jamais capable d’attendre à l’hôtel.



On prend le temps d’apprendre à respirer de nouveau et de calmer nos coeurs avant de sortir rejoindre la piste de danse une fois de plus. Notre petite séance pourrait tout aussi bien m’avoir rendue saoule (d’amour), comme si j’avais bu autant de verres que mon Capitaine. Je ne me gêne pas pour laisser mes fesses se frotter contre son entre-jambe, jouant les femmes totalement innocentes en levant mon verre et tout en chantant les paroles des chansons qui passent. Les heures avancent et, peu à peu,  la salle se vide. Le nouvel ami de Ry qui nous a permis de vivre tout cette belle soirée en mode VIP est encore là, à fêter comme s’il pourrait faire ça pendant des heures encore. Ryan doit se rendre compte que je commence à être fatiguée parce qu’il me propose qu’on rentre. Cette fois-ci, je ne refuse pas et, après avoir échangé nos numéros avec nos nouveaux amis, on sort rejoindre un taxi. Dans le véhicule, nos mains se font un peu beaucoup baladeuses, au grand désespoir du chauffeur qui monte la musique comme si ça pouvait le distraire. Une fois dans notre chambre, Ryan a à peine fermé la porte que je le pousse sur le canapé pour le chevaucher. « If you thought you were going to sleep right away, I’m sorry but nope… We have a whole week of no sex to make up for », je murmure avant de l’embrasser, puis de lui arracher son t-shirt. My man… Mes doigts passent sur chacun de ses abdos. « So, so sexy… » Je me départis de mes vêtements à mon tour et il n’en faut pas plus pour qu’on s’unisse de nouveau.

Notre vol de retour n’est pas avant demain soir et on a donc toute la journée devant nous. On passe l’avant-midi à traîner au lit, ayant complètement oublié de nous lever à temps pour prendre notre petit-déjeuner. Je me lève simplement pour aller chercher des comprimés et une bouteille d’eau dans le mini-frigo pour Ry, qui subit le lendemain des effets de l’alcool. À un moment, je fais une petite recherche sur mon téléphone et tourne mon écran dans sa direction quand je trouve la Love Story Wedding Chapel. C’est plus qu’une coïncidence à ce point-là… « Were you serious when you said you wanted to marry me again? » je demande, petit sourire à la fois gêné et plein de désir sur les lèvres. I mean, tant qu’à être à Vegas… autant vivre l’expérience à fond, et j’ai tellement envie qu’on renouvelle nos voeux, de renouveler ma promesse de lui être fidèle parce que j’ai merdé et que je veux lui promettre que je suis à lui, rien qu’à lui, pour le restant de l’éternité. Il accepte et je me lève précipitamment en énonçant rapidement qu’il faut qu’on se dépêche d’aller au centre commercial se trouver une tenue. Une fois là-bas, on se donne une heure pour trouver notre ensemble et on se laisse après s’être embrassés langoureusement en plein à côté de la fontaine. Je fais rapidement quelques boutiques et c’est à la quatrième que je tombe sur LA robe que je souhaite. Un peu hors de mon budget, mais… on est à Las Vegas et on va se remarier, for God’s sake, adios le budget. J’ai tout juste dix minutes pour trouver la bonne taille et payer et c’est tout essoufflée que je retrouve mon mari. « You found what you wanted? » Il me montre son sac et je sautille presque, toute excitée à l’idée de ce qu’on va faire.

On passe de nouveau à l’hôtel se changer et mon souffle se coupe en apercevant mon mari dans un tuxedo, beau comme un coeur, sexy as hell. « I love you so much », est tout ce que j’arrive à dire. Je m’approche de lui pour épingler sur sa veste une petite enamel pin du Superbowl, que j’ai trouvée hier dans son dos dans un des petits kiosques souvenirs. Pour ma part, je me suis trouvé une robe blanche plutôt longue et qui découvre mon dos. J’adore la robe que j’ai portée à notre vrai mariage, mais ça ne m’aurait pas dérangé de porter celle-ci. Elle est à ce point à mon goût. Comme nous sommes légalement déjà mariés, on n’a qu’à se rendre à la chapelle et demander le walk-in package. « Can’t believe we’re doing that again… » C’est pour le fun d’être à Vegas avant tout, bien que ça porte une signification beaucoup plus grande dans mon coeur. Quand la femme officiant est disponible, on entre dans la salle qui n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, mais que j’aime bien néanmoins. C’est seulement qu’elle n’est pas traditionnelle, les murs sont peints d’un bleu éclairé sous des néons roses. Un chandelier presque victorien pend du plafond. Ryan m’attend à l’autel et je marche lentement, mon petit bouquet dans les mains, en ne décrochant pas mon regard du sien. Ce même regard dont je suis tombée amoureuse durant ce tout premier été, en plus de son sourire qui me fait autant craquer à ce jour… L’officiant nous déballe son discours, je souris niaisement à mon mari comme si c’était la première fois qu’on se mariait. « I do », je souffle quand il le faut, des petits papillons de bonheur s’étant réveillés dans mon ventre. On échange nos anneaux de mariage qu’on a enlevés spécialement pour les remettre. « I now declare you husband and wife — again. You may kiss the bride now. » Sans plus attendre, Ryan se penche pour m’embrasser et je m’accroche autour de son cou en ayant l’impression de perdre pied. « I’ll love you forever, Ryan Woolen. »

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Ryan Woolen
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Ryan Woolen


∞ Date d'arrivée : 14/12/2023
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptySam 17 Fév - 1:01


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
Meredith et moi étions de bons parents, mais ça ne voulait pas dire que nous étions parfaits pour autant. Ces derniers temps, Thomas nous en faisait voir de toutes les couleurs, il mordait, faisait des crises où il était inconsolable et surtout il refusait de dormir dans son lit. Le passage de berceau à lit de grand n’était pas simple, ni pour lui, ni pour nous. Il était encore petit pour faire la transition, mais son gabarit avait précipité le changement. J’aurais aimé qu’il y arrive tout de suite, mais malheureusement ce n’avait pas été le cas, il se réveillait plusieurs fois par nuit et notre sommeil en pâtissait. A tel point qu’avec Mer, on se disputait plus qu’avant, nous étions à cran, au bord de la rupture psychologique… Heureusement que dans notre malheur, la mama Pearson était toujours là pour nous aider, nous prendre le petit la journée quand on allait travailler et parfois même elle nous proposait de le garder le soir - ce qu’on avait toujours refusé jusque là -. Et après il y avait tous les moments ultra cute que nous offrait notre petit garçon, c’était compliqué de lui en vouloir. Il adorait venir planter des bisous un peu partout sur nous et à n’importe quel moment, il faisait des bêtises amusantes, il savait jouer de son charme pour nous faire oublier toutes les misères qu’il nous faisait subir. C’était compliqué de ne pas être raide dingue de notre petit Thomas d’amour.

Nous l’avions laissé pour pouvoir aller au rendez vous médical de Meredith. J’étais assez stressé, par ce que l’on avait vécu par le passé, mais aussi par l’incident qui s’était passé il y a quelques jours de ça où ma Blondie avait été déposé par un idiot - moi - aux urgences contre son gré. Elle me l’avait fait payer et je ne m’étais toujours pas remis de notre discussion sur le parking de son boulot. Je n’arrivais pas à me retirer de la tête que ce n’était pas une grossesse à risque. C’était compliqué pour moi de ne rien pouvoir contrôler, de devoir accepter que pendant neuf mois je ne pouvais pas protéger mon bébé… Je n’étais pas serein. Car même si le médecin se montrait rassurant, ça avait aussi été le cas la première fois, avant la fausse couche. J’étais matrixé pour revivre mes traumas et quand ça touchait à ma famille, tout me semblait plus sensible. Mais ma femme souriait, une main sur son ventre, alors j’écrasa mes inquiétudes pour ne pas lui montrer.
En allant chercher Thomas chez mes beaux parents, Mer et moi nous étions endormis sur le canapé. L’épuisement des derniers jours et savoir que notre fils était en sécurité avaient été suffisant pour qu’on se laisse totalement aller dans les bras de l’autre. En nous réveillant plusieurs heures plus tard, la mama Pearson nous avait informé que Thomas était déjà au lit. Forcément, ici, il arrivait à dormir dans son lit de grand… Je n’y avais pas trop réfléchi, encore à moitié endormi, j’avais juste suivi les ordres de ma belle mère en allant manger avant d’aller me coucher. Sans même prêter attention aux accusations de notre hôte.

Par je ne savais quel miracle, j’avais gagné des places pour le Super Bowl et Meredith avait accepté qu’on les garde. Nous étions donc partis ensemble à Las Vegas. C’était notre premier voyage en amoureux depuis très longtemps, j’étais excité comme un gamin devant un camion de glace, et la pauvre Blondie ne pouvait rien y faire. On parlait du Super Bowl là ! Ça faisait des années que je rêvais d’aller en voir un, mais je n’en avais jamais eu l’occasion. Hors budget, trop loin, absent… Il y avait toujours eu une bonne excuse pour que l’évènement me passe sous le nez. Pas cette année. Rien n’aurait pu me le faire louper, pas même le corps nu de ma tentatrice préférée.
Meredith avait regardé le match a côté de moi, dans une loge VIP au milieu de nos nouveaux amis. J’étais au paradis du football. La situation dépassait toutes mes espérances et quand on se retrouva dans un night club pour célébrer la victoire de notre équipe… Je me perdis entièrement dans le moment. C’était dangereux, je buvais sans raison, je dansais et je chantais. J’étais wild. Il n’y avait plus le carcan de l’armée pour me contenir et je me lâchais totalement. Heureusement que j’avais Meredith avec moi, car elle était ma raison pour la soirée. Je ne la quittais pas, ou du moins très peu, j’étais trop bien avec elle, elle était la seule qui m’intéressait. Mes mains étaient sur son corps en permanence, mes lèvres percutaient les siennes au moins dix fois par minute, j’étais l’homme le plus heureux de ce club. Tellement heureux que j’en oublia ce qui me retenait de la toucher depuis une bonne semaine… Mes mots vinrent la prévenir que mon désir pour elle était toujours bien présent, que je la voulais immédiatement et surtout que je n’en avais absolument rien à foutre de faire ça au beau milieu d’une boite de nuit bondée. Elle n’était pas aussi aventureuse que moi et elle me traina vers une salle de bain au fond du club et une fois la porte refermée derrière nous, je n’attendis pas une seule seconde avant de la bloquer contre celle ci. J’étais brouillon, merci l’alcool, mais ce que je lui faisais semblait lui plaire. Elle gémissait, se tortillait… Elle était à ma merci et je ne me fis pas prier avant de la prendre alors qu’elle venait de mettre ses jambes autour de mon bassin. Mes mouvements puissants, mécaniques, l’emmènent au septième ciel en quelques minutes à peine. Il ne m’en fallait pas plus non plus. Mais même après ça, Meredith en voulait encore, elle se frottait contre moi avec son petit sourire diabolique et… Et j’étais beaucoup plus tendre. Elle qui était assise sur mes genoux, je l’entourais d’un bras tandis que l’autre remontait pour caresser son beau visage. Je l’embrassais avec douceur. Je sentis alors sa main passer dans ma barbe et je me mis à sourire comme un idiot. J’aimais beaucoup ça, je l’avais rarement aussi longue, mais sentir ses doigts glisser sur ma mâchoire… Holy fuck, il y avait peu de chose qui pouvait égaler cette délicieuse sensation. Peu de temps après, on partit du night club pour rentrer à l'hôtel, il était tard et nous avions encore besoin de nous retrouver, cette fois de manière un peu plus intime, calme, sur un lit. Juste nous deux.

Le lendemain matin, la lumière du soleil vint m'agresser alors que ma femme me tendait un verre d'eau avec des comprimés. Je ne me fis pas prier pour les avaler, lui faisant totalement confiance sur ce qu'elle me donnait. La gueule de bois était affreuse et me rappelait pourquoi je ne faisais plus la fête comme ça tous les weekends. Je n'avais tout simplement plus vingt ans. Mais les souvenirs que je m'étais fait en valait le coup et c'était sans regret que je repensais à la soirée de la veille.
Mon visage caché contre le corps de ma Blondie, je ne répondis pas immédiatement à sa question lorsqu'elle me demanda si j'étais sérieux lorsque je lui avait demandé de m'épouser à nouveau. La réponse me paraissait tellement logique qu'il me fallut réfléchir avant de réaliser qu'elle attendait une réponse. "Yes. Why ? Don't you ?" Mes yeux se plissèrent pour regarder l'écran de son téléphone où elle me montrait une chapelle. "I want to do it." Ma main se leva pour attraper sa cuisse et l'attirer à moi, mais elle ne put attraper que de l'air, car Mer était déjà debout. Non !!! Ce n'était pas le matin dont j'avais besoin. Elle aurait du être sous la couette, la bouche autour de ma... Holy hell, non ! Si je commençais à penser à ça, je ne sortirais jamais du lit. Mais il était déjà trop tard, j'avais une érection monstre et ma femme était déjà en train de se préparer pour aller chercher sa tenue au centre commerciale. Shit !
Je m'étais exécuté et je m'étais trouvé un costume au centre commercial, ça n'avait pas été une mince affaire, parce que quasi tout ce que j'avais essayé était trop petit pour moi. Le tuxedo que j'avais réussi à trouver était un peu serré, mais ça allait faire l'affaire. De toute façon mes problèmes vestimentaires furent vite oubliés lorsque je vis ma femme sortir de la salle de bain. Elle avait une robe blanche, assez simple, mais qui lui allait à ravir. Je ne pus m'empêcher de la détailler de la tête aux pieds avant d'aller vers elle pour la faire tourner sur elle même. "You are so beautiful... I'm a lucky man." Lui murmurais-je en déposant un baiser dans son cou. Un cou vierge de toute marque, car j'avais été sage contrairement à quelqu'un qui avait laissé des traces de son passage un peu partout sur mon corps. J'allais devoir utiliser son concealer avant de pouvoir retourner au boulot.
"You're ready ?" Lui demandais-je avant d'entrer dans la petite chapelle. C'était étrange de faire ça uniquement à deux, et en même temps nous n'avions besoin de personne d'autre. Ça faisait plus de dix ans qu'on s'aimait, que lorsque nos regards se croisaient il n'y avait plus que nous dans la pièce... J'aimais cette Blondie et il était grand temps que l'on se marie à nouveau. Je ne pus m'empêcher d'avoir une petite larme en la voyant apparaitre au bout de l'allée, j'avais beau l'avoir déjà vu, c'était émouvant de la voir là. Elle était différente du jour où je l'avais épousé pour la première fois, pour tellement de raison, et je l'aimais encore plus pour toutes ses raisons. "I love you." Dis-je lorsqu'elle arriva devant moi, peinant pour ne pas aller l'embrasser immédiatement. Puis l'officiant fait son petit discours et je l'entends à peine tellement je suis fixé sur ma Blondie. L'amour de ma vie. L'unique. "I do." Enchainais-je juste après celui de ma femme. Elle me remit mon alliance au doigt et je lui fis de même, avant de rajouter une paper ring, comme lors de mon premier retour de mission. J'avais du lui en offrir des dizaines depuis celle ci, mais c'était à chaque fois avec beaucoup d'émotions que je lui mettais au doigt. "You are my forver Mer..." L'émotion prenant le dessus, je l'embrassa à nouveau, sentant ses bras se resserrer autour de mon cou. Je la voulais au plus proche de moi, mais ce n'était pas l'endroit, alors je remercia l'officiant avant de la prendre la main et de vite quitter la chapelle.

Je marchais rapidement dans les rues de Las Vegas, ma femme trottinant derrière moi pour réussir à suivre le rythme. L'hôtel n'était pas très loin et heureusement, car je ne connaissais pas les lois de l’État du Nevada, mais je ne pensais pas que se faire arrêter pour indécence publique était une bonne idée. Je devais la ramener à l'hôtel et... Je ne savais même pas exactement ce que je voulais, ce n'était pas forcément le sexe qui clignotait dans ma tête, je voulais juste être avec elle. Connectée à un niveau que seul elle et moi pouvions comprendre. Mais quand les portes de l'ascenseur se refermèrent derrière nous, je la poussa contre la paroi de la boite métallique et mes lèvres se plaquèrent contre les siennes. D'une main je bloqua les siennes au dessus de sa tête et de l'autre, je remonta sa robe jusqu’à pouvoir entrer en contact avec sa peau. Ok... Peut être que le sexe était un moyen exceptionnel de pouvoir se connecter l'un à l'autre. Le "bing" de l'ascenseur me sortit de mes pensées et je la traina jusqu'à notre chambre - que j'eus un mal fou à ouvrir avec l'impatience -. Je fis tomber la carte magnétique deux fois avant de réussir à pousser la porte. Il me fallut trois secondes et demi pour prendre Meredith dans mes bras et la faire passer la porte comme la tradition le voulait. Mais je voulais tellement plus que ce fut vite oublié. Elle se retrouva sur le lit et je lui retira sa robe avant de prendre possession de son corps, pas de préliminaires, pas même la patience de retirer mon costume entièrement. Non. Juste un Ryan agissant dans la précipitation avant de trouver le bonheur avec sa femme. Le rythme se ralentit quand je la sentit in synch with me.

Il n'avait fallut qu'une soirée bien alcoolisée pour nous lancer sur ce weekend de Fuckathon.

J'avais eu du mal à la laisser quitter la chaleur de mes bras, mais j'avais été obligé lorsqu'elle s'était levée pour aller aux toilettes. J'en avais profiter pour commander au room service. Nous avions mangé sur le pouce avant de nous glisser dans un bain bien chaud. La baignoire avait beau être grande, avec nos deux corps nous n'avions d'autre choix que d'être collé l'un à l'autre. Ce qui n'était absolument pas un problème. Je l'aurais volontiers eu dans mes bras H24. J'avais mon visage à côté du sien et je caressais son ventre avec une douceur infinie. C'était comme si un geste trop brusque pouvait blesser le bébé. "Thank you. For coming here with me. For marrying me again. For being you. I don't think I can be happier. You are my person. The only one." Je lui proposa de la masser et quand elle se pencha légèrement en avant, je me mis à passer mes mains sur son dos en appuyant plus à certains endroits selon ce qu'elle me disait. "Does it feel good ?" Ce fut bientôt plus fort que moi et je me mis à déposer des baisers sur sa nuque, la ramenant à nouveau contre moi. J'avais besoin de sa présence contre moi, alors je la fis se tourner pour qu'elle me fasse face et que je puisse la prendre en koala. C'était comme ça que j'aimais le plus l'avoir contre moi. "I want to hug you like that as much as I can before your belly grows big." Je ne lui disais pas, mais si son ventre était encore très plat, sa poitrine avait déjà gagné en volume et ce n'était pas pour me déplaire. Je lui pinça délicatement le téton, joueur, comme si je ne savais pas ce qui allait découler de mon geste innocent.

Le retour à la réalité avait piqué, il avait fallut retourner au travail et reprendre nos responsabilités. Et après cette première journée à la base, je me sentais fatigué. Seulement c'était la Saint Valentin et je ne voulais pas louper une occasion de montrer à ma femme que je l'aimais. Je lui avais pris des fleurs avant d'aller la chercher, mais Thomas avait réussit à les rendre obsolètes dès l'instant où nous étions arrivés pour le chercher. Il avait fait un dessin pour sa mère, guidé par sa mamie, mais il y avait des coeurs roses et rouges... Puis c'était Thommy. Il suffisait pour lui de sourire et le monde autour de Meredith s'effaçait. Elle était dingue de son baby boy. Et franchement je ne pouvais pas lui en vouloir, même si à cet instant j'étais un peu jaloux. J'attendis patiemment toute la soirée, sachant pertinemment que j'avais un super cadeau en réserve. Thom devait sentir que j'avais besoin de la soirée, car il se coucha sans faire d'histoire et ne se releva pas vingt fois avant de s'endormir. Mon petit boy était sage ce soir. Alors je pus sortir les bougies et rendre l'ambiance plus tamisée. J'avais acheté du champagne sans alcool et avant de m'assoir sur le canapé, j'avais sorti ses bonbons préférés et j'avais mis un film qu'elle adorait à la télé. Ce n'allait pas être la soirée du siècle, mais ce petit cocon d'amour et de tendresse était tout ce dont j'avais besoin avec elle. Ça et les étoiles que j'allais lui amener dans les yeux quand elle ouvrirait son cadeau.
J'avais beaucoup discuté avec Jason pendant la soirée - après aussi d'ailleurs -. J'avais appris que la copine de son frère n'était autre que la chanteuse préférée de ma femme, et j'aurais du m'en douter vu comment Mer avait fangirlé durant notre expérience au Super Bowl, mais je n'avais pas eu la lumière à tous les étages à cause de l'alcool. Mais j'avais réussi à me rattraper grâce à mon nouvel ami. Il avait remué terre et ciel et avait réussi à me procurer une copie du nouvel album de la célèbre pop star. En le recevant j'avais vu qu'elle avait rajouté une dédicace avec un petit cœur et je m'étais dis que j'étais un dieu vivant pour choisir les cadeaux de ma femme. Je n'étais pas toujours parfait, mais je me débrouillais très bien pour lui montrer que je l'aimais plus que tout.
"I got you a little something." Le film avait commencé sans moi, mais comme je l'avais déjà vu une centaine de fois dans le mois passé, je ne lui en voulais pas. Le Eras tour passait en boucle à la maison, à tel point que notre fils de 18 mois était capable de répéter certaines paroles et connaissait des mouvements des chorégraphies. Apparemment il faisait parti des "Swiftie"... Il ne manquerait plus que notre fille le soit aussi et je n'aurais plus aucune chance d'écouter autre chose que cette femme. Pas que je n'aimais pas ce qu'elle faisait - je n'en avais pas le droit -, mais parfois j'aimais écouter autre chose. "Wait, I forgot something." Dis-je en retournant prendre mon téléphone dans la chambre. "She asked me for a reaction video. She's a good person. Well, I don't really know her, but it was nice talking to her when we organize that." Si Mer savait que j'avais son numéro dans mon téléphone, she would freak out. C'était bien la seule femme qui pouvait me donner son numéro sans craindre pour sa vie. La pop star avait même proposé des places de concert... Mais ce n'était peut être pas le plus judicieux après la naissance de notre fille. Fin elle verrait bien. Toronto n'était qu'à quelques heures d'avion d'Hilton. Et c'était une occasion unique. Puis j'étais capable de m'occuper de notre bébé et de Thomas si elle partait voir un concert avec ses sœurs pour un weekend. Rooh peut être que l'idée n'était pas si bancale que ça.
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Meredith Pearson
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Meredith Pearson


∞ Date d'arrivée : 15/04/2023
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∞ Statut civil : Mariée depuis 2018 à l'amour de sa vie, Ryan. Ils ont un fils de plus de 18 mois, Thomas (5/5/22), et ils attendent des jumelles dans quelques mois.
∞ Âge : 30
∞ Habitation : Son mari et elle possèdent une maison un peu à l'extérieur de la ville
∞ Métier : Chargée de projet pour une agence de création d'image de marque
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyLun 19 Fév - 4:37

- February 2024 -

Le weekend Super Bowl est encore mieux que je n’aurais pu me l’imaginer. Oui, j’aime bien les soirées Super Bowl organisées chez les Pearson, spécialement quand Ryan est là pour les regarder avec nous. Pendant longtemps, j’y ai participé principalement pour la bouffe, le half time show et les pubs, mais plus les années avançaient, plus je prenais plaisir à suivre aussi le jeu. Surtout après mon premier nouvel an avec Ry où il m’a montré les quelques bases sur le terrain et que j’ai enfin réellement compris des trucs au jeu. Mais le voir directement au Super Bowl, à l’événement-même, avec ce sourire qui ne le quitte pas… c’est priceless. Le voir aussi heureux me rend tellement heureuse et en aucun cas je ne me serais vue lui imposer de vendre les billets. Quelles étaient les chances qu’il gagne cette paire de billets, réellement? Ma seule déception, c’est de n’avoir pas pu rencontrer mon idole, mais on a partagé une loge avec son beau-frère pour regarder son petit ami jouer… c’est pas mal, je trouve. Sans compter qu’ils nous ont invités à ce qui est probablement la soirée la plus épique de toute l’histoire de l’humanité et ça a fait tellement du bien retrouver mon mari de cette manière… Juste nous deux, faisant la fête comme si on était dix ans en arrière. Notre petit passage à la salle de bain… oh my god. J’y pense encore alors que je me réveille à ses côtés dans notre lit d’hôtel. Ses mains sur moi, ses lèvres laissant des petits baisers enflammés sur ma peau, son membre s’insérant en moi sans retenue… The hangover hits him hard though. Il tente de ne pas trop le montrer, mais je peux voir qu’il n’est pas au sommet de sa forme et qu’il se tape probablement un énorme mal de tête. On passe un moment au lit, à seulement être ensemble, à se câliner… Au bout d’un moment, j’attrape mon (nouveau) téléphone pour faire quelques petites recherches avant de lui demander s’il était vraiment sérieux quand il m’a dit, la veille, qu’il serait partant pour me marier de nouveau. Peut-être qu’il plaisantait… Son souffle chaud caresse la peau sur ma hanche encore un moment, jusqu’à ce que je m’apprête à lui poser de nouveau la question, au cas où il ne m’aurait pas bien entendue. « Well, yes, of course I want to marry you again. Like I told you, I would say yes a thousand times… » Je lui tends mon téléphone pour qu’il puisse prendre connaissance de ma trouvaille. Il m’annonce qu’il veut le faire et il ne m’en faut pas plus pour me lever et commencer à me préparer. Vaut mieux être en avance pour ce genre de trucs, surtout qu’on a un vol à prendre ce soir.

Un peu plus tard, après avoir trouvé nos habits tout chics, on revient à notre chambre pour se changer et je sors de la salle de bain vêtue de la jolie robe blanche que j’ai trouvée. J’ai insisté pour ne pas me changer devant lui pour qu’on aille la surprise de l’autre. Et je suis loin d’être déçue… Ryan est tellement handsome. Tellement sexy dans son costume. La veste semble un peu ajustée au niveau des épaules, bien que ça fasse joliment ressortir ses bras… Il s’approche de moi et me fait tourner sur moi même, et je me laisse faire dans un petit rire heureux. Je lève le menton pour lui donner totalement accès à mon cou, me délectant du fait qu’il me trouve de son goût… Juste avant de partir, j’applique un peu de mon rouge à lèvres, le rouge que je sais qu’il préfère sur moi et que je garde pour les occasions spéciales.

La petit chapelle n’a pas l’air de grand chose de l’extérieur, mais ça fera amplement l’affaire pour renouveler notre promesse l’un envers l’autre. L’intérieur est pas mal décoré, c’est mignon et très différent de ce que j’aurais pu imaginer. « I’m always ready to marry you », je réponds dans un petit sourire en coin alors qu’on entre. C’est tout plein d’émotions en moi — et les yeux mouillés — que j’avance dans l’allée centrale pour rejoindre Ry, et je deviens encore plus émotionnelle en apercevant une petite larme rouler sur sa joue. Depuis notre premier été, j’ai toujours adoré comment il se laisse aller comme ça… comment il n’a pas peur de se montrer vulnérable avec moi. Je lui souris et ne regarde que lui, mon coeur battant comme la toute première fois. Ça me prend tout pour ne pas l’embrasser avant même que l’officiant ait commencé à parler. Je me contente de lui prendre les mains même si je tiens mon bouquet. « I love you too », je murmure, ne détournant pas le moindrement le regard. Il a toute mon attention, bien que j’en réserve un peu aux paroles de l’officiant. C’est peut-être un mariage à Vegas, avec Ry ça ne se ressent pas moins réel. On s’échange de nouveau nos alliances, et il me passe même une alliance en papier, qui est un peu devenue une tradition avec les années. Tout comme les autres, je sais que je ne m’en départirai jamais; je les ai toutes mises dans la boîte à souvenirs de mon mari pour les garder bien précieusement. Ce n’est pas pour rien qu’il est l’homme de ma vie… même après plus de dix ans, il me fait encore sentir comme la femme la plus choyée de cet Univers. « And you are my forever too », j’arrive à dire juste avant qu’il ne m’embrasse, me gardant tout près de lui.

On m’a toujours dit que je marchais vite avec mes grandes jambes, mais ce n’est rien comparé à Ryan. Je peine à le suivre jusqu’à l’hôtel et me demande ce qui peut bien le rendre pressé comme ça. On a encore plusieurs heures devant nous — le mariage ayant été super rapide et sans pépins — avant de devoir nous rendre à l’aéroport. Et c’est dans l’ascenseur que je pense comprendre… quand il me pousse contre la paroi et place mes bras au-dessus de la tête — coup de chaleur assuré — pour avoir accès sans merci à tout le reste de mon corps… Mes lèvres cherchent les siennes et j’écarte même les cuisses pour lui laisser le passage. Je suis pratiquement déçue quand les portes de l’ascenseur s’ouvrent et je suis mon mari avec précipitation jusqu’à notre porte. Et quand il réussit à l’ouvrir, je lâche un petit cri de surprise alors qu’il me prend dans ses bras avec aisance et les miens s’accrochent à son cou pour que je puisse laisser plus facilement des petits bisous dans sa barbe… L’instant d’après, il m’arrache ma robe et me fait l’amour sur ce lit beaucoup trop confortable. « Our… first time… since we… remarried », je muse, essayant de reprendre mon souffle alors qu’il fait de délicieux mouvements de va-et-vient en moi.

Ryan est déjà dans le bain, l’eau semble si chaude que de la vapeur s’en échappe. Je trempe d’abord un pied pour en tester la température, avant de me glisser entre les jambes de mon mari, mon dos s’appuyant contre son torse et laissant ses mains caresser mon corps, s’arrêtant bien vite sur mon ventre qu’il retrouve régulièrement depuis qu’il sait que je suis enceinte. Et qu’on a recommencé à être intimes. Il me remercie pour toutes sortes de trucs et je souris en faisant glisser mes doigts sur la surface de l’eau. « And you are my person, Ry. » My soulamate… my home. « Thank you for giving me another chance. And for being there for me, always », je murmure en passant à présent mes doigts sur ses cuisses. Il me propose un massage et je me penche automatiquement, me régalant de ses paumes posées sur mon dos, des mouvements de pression qui arrivent rapidement à me détendre… Quand il me demande si ça fait du bien, je me contente de lui répondre dans un gémissement de bien-être. Puis, je me retrouve en position koala sur lui, si confortable que je pourrais facilement m’endormir ainsi. « We might have a few weeks still, even a few months… » Avec Thomas, mon ventre n’était réellement apparu qu’au cinquième, voire sixième mois. Ma tête posée sur son torse, je caresse le bas de son dos, avant de sursauter — dans le meilleur des sens — quand il pince le bout de ma poitrine. Elle est ultra sensible ces jours-ci, dans le bon sens en tout cas. Après plus d’une semaine à sentir qu’il était distant du côté de notre vie sexuelle — en même temps, je n’aurais pas voulu faire grand chose avec mon UTI —, je suis bien plus qu’heureuse qu’on se reprenne ce weekend. Je réplique en passant ma main par derrière pour atteindre son intimité, avant de me frotter sans gêne contre celle-ci et de faire glisser son membre en moi.

****

Comme si mon corps savait que ce weekend était très important, il m’a laissée tranquille, mais dans la semaine qui a suivi, les nausées ont repris, les douleurs ligamentaires un peu aussi par moments, si bien que je me suis mise à sortir mon tapis de yoga en plein milieu d’une journée de travail pour me soulager. Le matin de la Saint-Valentin ne fait pas exception, une nouvelle vague de nausée me réveillant vers les 5h du matin et m’empêchant de me rendormir par la suite. Je décide quand même d’aller au bureau ce jour-là comme j’ai des réunions importantes et que j’ai préparé une grande fournée de cookies pour mon équipe — et aussi pour mes deux hommes, évidemment. Heureusement, la journée se passe plutôt bien malgré le manque de sommeil et je suis tout sourire quand Ryan vient me chercher, surtout qu’il me tend un joli bouquet de mes fleurs préférées. Je n’arrête pas de les sentir alors qu’on fait la route vers la maison de mes parents, puis les dépose délicatement sur le siège passager pendant qu’on entre pour aller récupérer notre fils. Il semble tout heureux de me montrer le dessin qu’il a fait, que je garde tout contre moi alors que je le prends dans mes bras pour l’envahir de bisous. On finit par reprendre la route et Thommy me fait rire alors qu’il n’arrête pas de me demander, aux deux minutes, de lui faire sentir le bouquet de fleurs. Il ferme les yeux chaque fois qu’il le fait en plissant son minuscule nez et c’est juste vraiment trop cute.

Arrivés à la maison, je tends une enveloppe à Ry, dans laquelle il y a une lettre d’amour et deux Polaroïds, évidemment — un de Thom et moi, cette fois, et un de moi en petite tenue spécialement pour mon mari. Après avoir déposé un baiser sur ses délicieuses lèvres, je m’éclipse à la cuisine, notre fils sur les talons, pour l’installer dans sa chaise avec de la Play Doh pendant que je prépare le dîner, laissant du temps à Ryan pour lire la lettre. Il pourra lire tous mes sentiments pour lui, à quel point il est l’homme de ma vie et aussi que j’ai préparé tout un après-midi et une soirée pour lui samedi. Ma mère a gracieusement accepté (encore) de garder notre petit pour qu’on puisse passer une partie du weekend que tous les deux. On n’aura qu’à aller le chercher dimanche matin pour pouvoir passer le reste de la journée avec lui.

Thomas couché — et par miracle, il s’endort rapidement —, je file prendre une douche et, quand j’en sors, Ryan a changé l’ambiance de notre salon avec des bougies et une bouteille de Champagne. Et, évidemment, mes bonbons préférés et le Eras Tour déjà prêt à commencer. « You know me all too well », je dis dans un petit smirk en le serrant dans mes bras, avant de me lever sur la pointe des pieds pour l’embrasser avec douceur. « I love you. Be my valentine forever, ‘kay? » Il se défile finalement en me disant qu’il a oublié un truc, alors je m’installe sur le canapé pour commencer le spectacle. Impossible de rester en place, je me trémousse les fesses même couchée sur le canapé et chante — pas trop fort pour ne pas réveiller notre fils, God forbid — chacune des paroles de chacune des chansons. Je tourne la tête vers Ry quand il m’annonce qu’il m’a pris un petit quelque chose et, à fond dans le bridge de Cruel Summer, je fais mine de gueuler les paroles de la chanson au lieu de lui répondre. « I love you, ain't that the worst thing you ever heard? » Je me rends compte que j’étais rendue sur les genoux et je me lève pour venir onduler du bassin au rythme du refrain en venant me coller contre lui. « Okay, I’m all yours now baby », je pouffe contre ses lèvres. « And I love you so so much for real. » Mais deux secondes après, il s’éclipse et revient avec son téléphone en m’expliquant que she veut une vidéo de ma réaction. My mom? Mais ça ne fait pas de sens, comme il renchérit après qu’il ne la connaît pas vraiment. « Who are you talking about, love? » je demande, plissant les yeux. Peut-être qu’il m’a acheté un bijou et que la vendeuse voulait vraiment voir ma réaction… ça serait un peu étrange, non? « What is it? » Il me tend alors le nouvel album de Taylor et je le fixe en cliquant des yeux, incapable de concevoir ce que je tiens dans mes mains. « Is it real? I mean… it’s not even out yet. Baby… you know I can’t wait for this album to come out, it wouldn’t be fair to toy with my impatience like that… even though I love when you DIY things for me… » je dis finalement dans une petite moue. Mais… pourquoi ferait-il semblant de me donner son CD? Ça semble être un vrai de vrai pourtant… et il y a une note de Taylor dessus. Je reconnais son autographe et mon coeur manque un bond. Mais pourquoi est-ce que j’ai un CD qui n’est même pas sorti encore dans les mains? « Wait… it’s real? Real real? » Mes yeux se remplissent d’eau, c’est juste too much pour mon coeur, ça. Et c’est alors que je réalise ce qu’il a dit précédemment, oubliant totalement qu’il me filme. « You talked to her???? » Ça y est, les larmes coulent sans filtre maintenant. De joie, de jalousie, je ne sais pas trop. Je serre le CD contre moi, presque certaine que je suis en train de vivre un rêve. En un pas, je m’approche de Ry pour le serrer dans mes bras, et peut-être que je le prends par surprise parce qu’il en échappe son téléphone. « Thank you thank you thank you thank you », je murmure contre son torse, avant de lever la tête pour frotter mon nez contre sa barbe, puis rejoindre ses lèvres. « I’m the luckiest woman ever for having you in my life. » Je me tourne pour me retrouver dos à lui, dans ses bras, pendant que j’admire le CD qu’il m’a offert. CD envoyé par Taylor si je comprends bien, et qui porte un petit message pour moi, avec un coeur et son autographe. « I can’t believe you actually talked to her… » On a eu l’occasion de glisser quelques mots à Travis quand son frère nous l’a présenté, mais malheureusement sa copine n’a pas pu être là. Je me penche finalement pour récupérer son téléphone — heureusement, il n’a rien — et arrête la vidéo. « Can I talk to her too? Please? » je demande, les yeux brillants.

****

Samedi matin, je suis la première à ouvrir les yeux et me colle un peu plus sur Ryan qui dort toujours, faisant glisser mes doigts de ses hanches à son bas-ventre pour le réveiller doucement, avant de descendre plus bas pour masser son membre qui devient rapidement dur. Encore à moitié ensommeillé, il gémit, ce qui m’encourage à augmenter le rythme des va-et-vient aussi, embrasser son épaule nue et la mordillant tout doucement… jusqu’à ce que Thomas débarque dans notre chambre avec son poupon et que je me laisse tomber sur le dos en soupirant. « Don’t worry love, we’ll have plenty of time alone tonight and tomorrow morning… » Thommy demande à grimper dans notre lit et il s’installe entre nous, restant d’abord immobile quelques minutes pour faire semblant de dormir, avant de se rappeler qu’il a un plein d’énergie à dépenser. Ryan a refermé les yeux et Thom voit ça comme une opportunité d’essayer de le réveiller en lui sautant dessus. Il se trouve vraiment drôle quand son père grogne et il éclate de rire, et je ne peux m’empêcher de rire avec lui en le ramenant près de moi. « Give a kiss to your dad and we’ll leave him to sleep while we get breakfast? » Il laisse un gros bisou bruyant contre l’omoplate de son père, puis il me tend les bras pour que je le prenne. Breakfast, say no more.

On va le porter chez mes parents après le lunch, où il fera sa sieste d’après-midi avant d’aller se promener sur la plage. Ry et moi reprenons place dans ma voiture — moi au volant — et je nous conduis aux arcades d’Hilton. « Game on, love », j’annonce dans un sourire malicieux. Au fil de nos années ensemble, on est venus ici quelques fois, mais je ne pense pas qu’on soit revenus depuis qu’on a eu Thomas. Et chaque fois, on se faisait une petite compétition, à savoir qui gagnerait le plus grand nombre de jeux. Avec toutes ses heures à travailler son habileté et ses réflexes aux jeux vidéos, c’est Ry qui a gagné la majorité du temps, mais cette fois-ci, je compte avoir ma revanche. On commence par un jeu de basket tout simple, et comme il n’y a qu’un display, on doit jouer chacun notre tour. C’est moi qui commence et mon mari se place en arrière de moi, ses mains sur mes hanches, et je suis certaine qu’il fait ça pour me déconcentrer parce que… ça marche. Je lui donne une petite tape sur la main en riant. « That is cheating Ry, you know what effect your hands have on me… » Je finis tout de même par faire un bon nombre de points, bien qu’il arrive à me battre quand même. Mais okay okay, c’est du sport, je laisse passer, c’est son fort ça. Il y a une sorte de jeu d’arcade de piano, où on doit reproduire les notes qu’on voit à l’écran, et cette fois-ci c’est moi qui gagne. À la course de motos, on s’en sort pas mal tous les deux, mais c’est lui qui remporte le tour. Et les deux autres. Mais comme il arrive à me récupérer une peluche de licorne pleine de paillettes dans une des machines, je ne peux que lui pardonner d’avoir gagné eheh. « I only let you win because this afternoon is for your Valentine’s Day », je muse en me collant à lui. On entre dans le cinéma 4D et autant c’était plutôt fun, j’en sors avec des nausées. C’était peut-être une mauvaise idée de faire ça durant le premier trimestre. Je prends quelques minutes pour reprendre mon souffle et souris à Ry pour le réconforter. « I’m alright now, let’s continue. » Je le pousse vers un shooting game et, pour me venger d’un peu plus tôt, je me poste derrière lui pendant qu’il s’affaire et me penche pour que mon souffle caresse sa nuque. « You must focus, love… don’t let me disturb you », je susurre près de son oreille. J’attrape son lobe entre mes dents, mine de rien, le mordille un moment avant de passer ma langue dans le creux de son oreille. « You must win, baby… If you win, I’ll do whatever you want to you tonight. » Et s’il perd, je ferai tout ce qu’il veut pour le consoler, mais ça, il n’a pas besoin de le savoir tout de suite. Je passe ma main sous son t-shirt pour aller caresser la peau nue de son dos, de son épaule.

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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer - Page 2 EmptyJeu 22 Fév - 14:28


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
Le weekend au Super Bowl avait dépassé toutes mes attentes ! Moi qui pensais que je n’aurais jamais l’occasion de voir ce match des Playoffs, j’avais pu y assister depuis des loges VIP et en plus de ça j’avais pu rencontrer des joueurs lors de la soirée qui s’en était suivie. Tout était encore un énorme blurr dans ma tête, entre l’alcool et l’excitation, je ne réalisais pas totalement ce qui m’était arrivé. Fuck ! Le lendemain matin avait été un peu rude - beaucoup ! -, la gueule de bois m’avait assommé, mais ma jolie Blondie avait trouvé la parfaite activité pour me la faire oublier. Je m’étais retrouvé dans une chapelle avec elle et on avait renouvelé nos vœux. Comme lors de notre premier mariage, nous avions été très émotifs et j’étais retombé un peu plus amoureux de ma femme. Et comme ma façon de montrer mon amour était le toucher, je l’avais fait courir dans les rues de Vegas pour rejoindre notre hôtel et lui faire l’amour. "The first of many times." Lui avais-je murmuré à l’oreille avant de recouvrir ses lèvres des miennes pour étouffer ses gémissements de plaisir. Puis comme ils nous restaient quelques heures dans la ville du vice, j’avais fait couler un bain et elle était venue se lover contre moi. Son corps épousait parfaitement le mien et l’ambiance était propice aux confidences. "It is not a second chance baby, it’s just our love being too strong to be destroyed by a little nothing. I can’t live without you." She was my forever. Mes mains qui la massaient s’arrêtèrent une seconde pour que je puisse aller poser mes lèvres entre ses omoplates. Elle finit par se retourner et je la taquina sur le fait d’avoir envie de sentir son ventre s’arrondir sous mes doigts, ce à quoi elle me corrigea. J’allais devoir attendre… Et je n’étais pas patient. "I hope you get big quickly this time." Parce que je n’avais pas pu le vivre la première fois - pas autant que je ne l’aurais voulu - et que je crevais d’envie d’embêter ce bébé pour le faire bouger, de voir son ventre se déformer sous les mouvements. J’avais tellement à voir, à découvrir… Mais être proche de ma femme, sexy comme elle était, c’était aussi accepter de passer d’un sujet cute à une ambiance extrêmement hot en un claquement de doigt. J’avais voulu faire le malin en lui pinçant le téton - pourquoi ? je me le demandais encore - et en réponse elle s’était empalée sur mon membre m’arrachant un grognement de bien être. Holy Molly, she was perfect ! Après avoir inondé la salle de bain, nous avions du nous dépêcher de nous préparer pour ne pas louper notre avion.

***

La St Valentin, la fête commerciale pour célébrer l’amour, mais que nous ne manquions jamais. Tous les ans, on trouvait le moyen de s’offrir un petit quelque chose. Souvent ce n’était pas grand chose, juste un objet pour se montrer que l’on s’aimait. Cette année, après le weekend que l’on avait passé à Las Vegas, entre le Super Bowl et notre re mariage, trouver un cadeau n’avait pas été simple et je m’y étais pris au dernier moment, mais j’avais trouvé !
J’étais venue la chercher au boulot assez tôt avec un énorme bouquet de fleur - qui j’étais sur avait fait jalouser certaines de ses collègues - et on avait ensuite été récupérer Thomas chez les parents de ma blonde. Le petit garçon avait réussi à faire chavirer le cœur de sa mère avec son dessin, ce qui m’avait rendu un peu jaloux même si je n’en avait pas vraiment le droit. Thommy était mon bébé, forcément qu’il était capable de faire craquer d’amour sa mère… Mais j’avais vite oublié tout ça quand je l’avais vu sniffer les fleurs, il avait cette bouille adorable à chaque fois que sa mère approchait le bouquet de son nez. C’était vraiment craquant. Et très similaire à quand Mer sentait les fleurs elle même. Ils partageaient les mêmes mimiques, les mêmes expressions du visage. Ils me faisaient tellement rire tous les deux.
Arrivés à la maison, Meredith me donna une enveloppe et je lui demanda ce que c'était. Elle me dit d’aller la lire tranquillement, alors je pris quelques cookies et je m’enferma dans notre chambre pour la lire. Je sortis les polaroids dans un premier temps, une photo très cute d’elle et de notre fils, une beaucoup plus hot que je pris le temps d’observer longuement avant de la reposer juste à côté de moi. Je croqua dans un cookie avant de sortir la lettre. Meredith avait toujours eu un talent avec les mots, elle savait faire passer ses émotions grâce à des mots et dès les premières lignes je compris que j’étais parti pour un roller coaster d’émotions. Je m’assis, posa mon cookie et ramena un énorme coussin entre mes bras avant de me remettre à lire. Ma. Blondie avait ouvert son cœur sur le papier et plus je lisais, plus je fondais d’amour pour elle, plus je pleurais, plus je me disais que j’avais de la chance d’avoir une femme comme elle… Je relus la lettre plusieurs fois avant de la poser sur ma table de nuit à côté d’une photo de famille. Je devais aller trouver ma femme et lui dire que je l’aimais !
J’arrivais silencieusement derrière elle et je passais mes bras autour de son corps fin avant de la serrer. Aucun mot n’arrivait à sortir de ma gorge nouée, j’avais les yeux rouges et le visage marqué par mes larmes. Elle savait que j’étais un nounours sensible, elle savait en m’offrant cette lettre que j’allais finir dans cet état. Délicatement, je la fis pivoter sur elle même pour l’avoir face à moi et je l’embrassa plusieurs fois avant de la renfermer à nouveau dans mes bras. "It's a beautiful letter. Thank you babe." J'étais incapable de la lâcher, j'avais besoin d'elle... Et je sniffais ses cheveux comme elle sniffait les fleurs un peu plus tôt. J'étais tout sensible et un rien aurait pu me refaire fondre en larme. Je pleurais beaucoup pour un mec, mais je m'en foutais parce que c'était bien - et normal - d'exprimer ses émotions.
Thomas m'aida à revenir à la réalité en criant après nous pour nous montrer ce qu'il avait fait avec sa pâte à modeler. Je glissa ma main dans celle de ma femme pour l'emmener avec moi voir les prouesses de notre fils. Ce n'était qu'une grosse boule de toutes les couleurs, à moitié écrasée, mais c'était lui qui l'avait fait et il était si fier de lui même, que je l'étais aussi. Il eut droit à un énorme bisou bruyant sur la joue et ça le fit rire. Beaucoup. A tel point qu'il voulut venir avec moi pour continuer de rigoler/faire des bêtises. La soirée de notre petit bout fut pleine de rires et de mignonneries en tout genre. Et quand il n'était pas avec moi, il était avec sa mère, ou en train d'embêter les chats - ultra patients avec lui -. Thommy m'aida à faire du linge et passer un coup d'aspirateur avant de manger et d'aller au lit sans broncher.

Thomas au lit, Meredith à la douche, ça me laissait le champ libre pour mettre en place tout ce que j'avais préparé pour notre soirée en amoureux. Fin, c'était thème Taylor Swift parce que je savais que ma femme l'adorait et qu'elle était un peu triste de ne pas l'avoir croisé à Las Vegas, mais c'était surtout parce que le cadeau que je lui avais trouvé venait de la pop star elle même. Une fois que tout fut en place, Mer revint et elle sembla assez satisfaite de voir ce que je lui avais préparé. "All to well... Got it !" Dis-je en repérant le titre d'une des chansons du Eras Tour. J'étais assez fier de moi... Le sourire qu'avait ma femme sur le visage me plaisait beaucoup. "I'm your Valentine. And I'll be forever." Lui promis avant de m'éclipser pour aller chercher son cadeau, mais en revenant la belle avait déjà commencé le film. Elle chantait et se dandinait, je resta à quelques mètres d'elle pour l'observer avec un grand sourire. J'avais vraiment épousé une femme exceptionnelle... Elle n'avait pas peur d'être corky, elle assumait pleinement ses choix, ce qu'elle aimait, ce qu'elle faisait. Il n'y avait qu'une seule Meredith Pearson sur cette planète et elle m'avait épousé - deux fois. ! -. En plein bridge, Mer se retrouve à genoux, puis elle se lève et vient tout contre moi en se frottant contre mon corps. Focus Ryan ! "You know I'm your Lover Boy baby girl." Lui murmurais-je contre ses lèvres avant de vite aller chercher mon téléphone. J'avais promis de filmer le moment où je lui donnais son cadeau, et j'étais tellement cryptique que ça réussit à détourner l'attention de ma moitié de son film. Elle se concentra sur moi, dans la plus totale incompréhension jusqu'à ce que je lui tende l'album que j'avais reçu dans la journée. Je me mis à rigoler quand elle me demanda si je ne m'étais pas amusé à faire un faux, mais plus elle regarde l'objet dans ses mains, plus elle réalise qu'il s'agit d'un vrai. Je ne peux que sourire en contemplant les petites étoiles qui naissent dans son regard. Baby, I won't take the risk of playing with that kind of stuff. I like being alive. Plaisantais-je en me rapprochant d'elle pour voir ce qu'elle avait vraiment dans les mains, parce que je n'avais pas ouvert le paquet avant elle. Je savais pour le CD, mais pas pour le petit mot. C'était vraiment gentil de la part de Swift d'avoir pris le temps de faire ça. Elle avait un grand cœur et j'avais pu m'en rendre compte grâce aux quelques échanges que j'avais eu avec elle. "I did, yes... She's really nice." Lui confirmais-je avant de la voir fondre en larme. Je m'y attendais un peu, les hormones de grossesse et les émotions fortes, c'était suffisant pour faire craquer ma petite chérie. Alors je lui ouvris en grand mes bras et elle vint s'y caler. Fin non, elle se projeta tellement fort contre moi que j'en fis tomber mon téléphone. Mais elle était là et je lui fis son câlin en sentant son visage contre mon torse, puis son nez contre ma barbe. Ma Blondie savait que j'avais un truc avec elle et ma barbe/cheveux, j'aimais lorsqu'elle passait sa main sur mon crâne ou qu'elle grattouillait mon menton... J'étais plus docile quand elle me faisait ça. Mais je perdis ce contact quand elle se tourna pour observer à nouveau son cadeau. "You can. I have her number." Lui dis-je alors qu'elle ramassait mon téléphone. Je lui pris pour lui montrer la conversation que j'avais eu avec la célèbre blonde. Elle s'était occupée personnellement de tout ça pour que je puisse avoir le CD à temps pour ce soir. "In fact, when she called me last night, she asked if you wanted to go to one of her concert and I said I didn't know. Because of the baby and stuff. But I looked at it and the last dates of her tour are in November. Maybe you can  go to Toronto or Vancouver ? Do you want to ? You could bring your sisters and do a girls weekend? Proposais-je, parce que je savais que ma femme voulait la voir depuis longtemps en concert. Elle n'avait pas pu l'an passé parce que j'étais en mission et que notre Thomas était encore trop petit pour ne pas avoir un de ses parents avec lui. Mais là, c'était l'opportunité parfaite, non ? "Can I add her to the list of celebrity I can fuck ?" La taquinais-je pour la faire revenir à la réalité. Ma femme ressemblait beaucoup à la pop star, elle était juste mieux, à moi, elle était ma Meredith.

***

Samedi matin, j'avais commencé à émerger en sentant le corps bouillant de Meredith se lover contre mon dos, sa main s'était dirigée vers mon membre pour me réveiller en douceur. Elle faisait des vas et viens lents, m'arrachant des grognements. J'étais bien parti pour débuter la journée des meilleures des manières, mais Thomas avait choisi ce moment pour débarquer dans notre chambre en pleine forme. J'aimais mon fils, seulement j'aurais aimé avoir quelques minutes de plus en tête à tête avec sa mère. Je grogna, mécontent, lorsqu'elle abandonna mon membre douloureusement tendu. Thommy devait m'en vouloir, parce qu'il se mit à me sauter dessus en rigolant. Mais je n'étais pas quelqu'un qui aimait être réveillé brutalement, alors je le repoussa doucement. "Thomas Woolen ! Calm down now !" Ma voix grave n'eut aucun effet sur le petit et ce n'est que lorsque sa mère lui promit un petit déjeuner qu'il s'arrêta, plaqua un baiser bruyant sur mon épaule avant de se sauver. Je remonta la couverture sur moi en me tournant pour me remettre sur le ventre, mais non... Ce n'était plus une option avec la béquille que j'avais. Fuck !! De toute façon, j'étais réveillé maintenant, et un peu grognon. Je me força à me lever et aller prendre une douche bien froide avant de rejoindre ma famille. Je n'avais pas le droit de râler quand ma femme avait préparé une après midi rien que pour moi.

Nous avions déposé Thomas chez ses grands parents et Meredith avait repris le volant pour nous conduire à sa surprise. Elle m'avait emmené aux arcades de la ville et je n'avais pas pu m'empêcher de sourire en reconnaissant l'endroit. Ce n'était pas la première fois qu'on y allait ensemble, à chaque fois ça se terminait en compétition et j'adorais ça. Non pas parce que j'aimais mettre la pâté à ma femme, mais elle était adorable lorsqu'elle perdait et que son petit nez se renfrognait. "Game on babe." Lui répondis-je en descendant de la voiture.
J'avais sa main dans la mienne en passant les portes et je la laissa choisir le premier jeu. Elle décida d'aller vers un lancer de panier et vu qu'il n'y en avait qu'un, je me mis derrière elle. Pour ne pas déranger le passage - pour la distraire ! -. Meredith aimait la compétition, elle se battait parfois de manière très unfair, donc ce n'était que lui rendre la monnaie de sa pièce. Je ne faisais pas grand chose, j'avais mes mains sur ses hanches et mes pouces caressaient tout doucement sa peau douce. "This is not cheating baby ! I'm just behind you doing nothing. If you loose, it's on you, not on my hands. Murmurais-je à quelques centimètres de son oreille avant de dégager son cou de ses cheveux pour l'embrasser. Ok, je trichais peut être un peu, mais c'était bon enfant. Surtout que malgré ça elle réussit à faire un score plus que raisonnable. Je dus vraiment me concentrer pour réussir à la battre. Je réussis à deux points près, c'était absolument rien. Et ce fut ça pendant un long moment, une gentille compétition entre elle et moi. Parfois je gagnais, parfois c'était moi. A un moment, elle m'entraina dans un cinéma 4D et avant même que ça commence, je savais que ça n'allait pas être fou pour elle. Et je ne m'étais pas trompé, car en sortant elle était toute pâlotte, quasiment aussi blanche que la licorne que j'avais gagné pour elle. "Come on baby, time for a snack." Je l'avais prise contre moi, passant mon bras autour de ses épaules, pour l'emmener vers la food court et j'avais pris à peu près tout ce qu'elle aimait manger et boire pour qu'elle ai le choix. Tout doucement elle avait repris des couleurs, mais elle n'en avait vraiment pas fini avec cette journée, alors elle m'avait emmené vers un shooting game. Je n'avais pas le droit de me louper. C'était mon boulot... Mais dans le désert, je n'avais personne qui passait ses mains sous mon tee shirt pour caresser mon dos. Je sentis alors ses dents venir mordiller le lobe de mon oreille, puis la lécher... "Don't." Je ne pouvais même pas la bloquer, j'avais besoin de mes deux bras pour tenir le faux fusil. "Baby... If you don't want to be bend over the hood of the car, you need to stop. Right now !" Grognais-je entre mes dents pour qu'elle seule puisse entendre ce que je disais. Elle avait déjà réveillé l'animal en moi, ce qui n'était pas compatible avec ce que je devais faire. Je baissa l'arme que je tenais et je me tourna vers elle. "Step back, watch me and I'll give you the world after. I give you my word." Lui promis-je en reprenant le fusil. Je le cala contre mon épaule, m'enfermant dans une bulle pour ralentir ma respiration et ne voir que la cible devant moi. J'étais concentré et les coups partirent coup sur coup, atteignant à chaque fois la cible que j'avais devant moi. Je fis quelques parties pour pouvoir gagner une grosse peluche Stitch. Sauf qu'en me retournant avec le drôle d'animal dans mes bras, je tomba nez à nez avec une Meredith au souffle court et aux joues toutes rouges. "Come on Mer, it's just a game. I don't even have my uniform on." La taquinais-je, parce qu'elle aimait le nounours que j'étais, mais elle trouvait très sexy le militaire en moi. C'était trop facile d'en jouer en plus, il me suffisait de revenir en uniforme à la maison, ou de lui parler de mes exploits sur le terrain ou à l'entrainement... "You said you'll do wathever I want if I win, and I won so... I want you to kiss me." Lui demandais-je avec un sourire doux sur le visage. J'avais du la surprendre avec la nature de ma demande, parce qu'elle mit un petit moment à venir m'embrasser et je me mis à rire contre ses lèvres. She was so sweet. "Do you want me to wear my uniform tonight ?" J'attendis d'avoir sa réponse avant de l'entrainer avec moi vers la sortie. Il était encore tôt, mais j'avais envie d'un moment juste avec elle.

Puis j'avais été un peu naughty, car quand elle m'avait dit que samedi ne serait qu'à nous, j'avais été réservé un endroit pour passer la nuit. Un endroit qu'elle connaissait et qu'elle aimait, je le savais. On y avait passé notre premier weekend en amoureux avant que je ne parte pour ma première mission. J'avais réussi à retrouver le lodge et à le louer à nouveau pour la soirée. Du coup j'avais repris le volant et plutôt que de la ramener à la maison, je l'avais amené jusqu'à notre refuge au milieu de la forêt. Ça n'avait pas changé. Je la laissa passer devant avant d'attraper mon uniforme de rechange que je cachais dans un coin de ma voiture au cas où j'avais un soucis avec celui que je portais lorsque j'étais au boulot. "You like it ?" Lui demandais-je en venant me caler dans son dos alors qu'elle regardait la forêt à travers la baie vitrée. "I highkack your date, but I really wanted to do something special for you." Bien plus que le CD que je lui avais offert, car même si elle avait beaucoup aimé, ce n'était au fond qu'un objet. "You deserve it." Lui murmurais-je à l'oreille en venant presser mes lèvres contre sa tempe. J'avais eu de l'aide pour tout mettre en place, la mama Pearson avait préparé le diner et était venue le mettre dans le frigo plus tôt dans la journée, elle nous avait même ramené nos sacs. C'est en allant vers la chambre que je vis le dessin que Thomas avait surement fait pour sa maman. Il était posé au milieu du lit avec une de ses tétines. Il était définitivement passé par là. Et en voyant ça, j'eus un petit pincement au cœur, il me manquait. Mon petit bonhomme, même si ce n'était que pour une nuit, que j'avais râlé quand il m'avait sauté dessus ce matin, quand il n'était pas là, il me manquait quelque chose... Je pris la tétine dans ma main, incapable de la reposer tellement ça cogitait dans ma tête. "I miss him." J'en venais même à me demander si on aurait pas du le ramener, mais ça n'aurait pas été super romantique s'il avait été là. Je me promis alors d'organiser des vacances cet été, avec notre fils, pour qu'il puisse aussi profiter de ces moments familiaux. Mais au fond je savais très bien pourquoi j'avais du mal à le laisser derrière, parce que ça me ramenait à ma propre famille, qui m'avait laissé en dehors de tout après le décès de mes parents.
J'avais réussi à me débarrasser de mes remords après avoir appelé Thomas et l'avoir vu souriant dans les bras d'une de ses tatas. Il avait apparemment eu une journée très chargée, et vu son petit rire coquin, je voulais bien le croire. En raccrochant, alors que Mer était calée contre moi entre mes jambes, je lui fis une gentille prise de catch pour me retrouver sur elle. "Do I still have the privilege from the shooting game ? Because I really really want to do something bad to you." Elle m'avait teasé ce matin et je comptais bien me venger. Fin jouer un peu, parce que me connaissant, j'allais craquer bien avant elle. Je fis un peu descendre son jean le long de ses jambes avant de poser une main sur sa cuisse gauche. Je serra fort, juste assez pour que la douleur et la tentation se mêlent. "Ready for it ?" La taquinais-je en utilisant le titre d'une des chansons de sa pop star préférée. Mes doigts rejoignirent l'endroit le plus bouillant du corps de ma femme, elle était déjà trempée et ça me fit gentiment rigoler. "Doesn't she say that she takes her time in that song ? Or something like that ?" Et moi je pris mon temps pour la torturer de mes doigts et du bout de ma langue. Quand j'en eux finis avec elle, elle avait des suçons et des traces de morsure sur ses cuisses, elle me suppliait de la prendre... Pas très patiente ma Blondie. Mais je m'exécuta quand même pour lui faire plaisir - et aussi relâcher la tension qui s'était installée dans mon boxer -.

***

Lundi, à la première heure, on se retrouva devant les locaux du médecin de Mer pour la première échographie. J'avais hâte de pouvoir voir notre bébé, de l'entendre. Ça allait clairement être le point fort de ma journée, parce qu'au boulot j'avais une pile de paperasse énorme à gérer et que ce n'était pas ce que je préférais faire. Assez rapidement, on nous installa dans une pièce et Mer s'installa sur la table d'auscultation. Mes yeux louchèrent sur toutes les marques que je lui avais faites ce weekend. "Mer... What are those ?" Ou plutôt, pourquoi n'avait-elle pas essayé de les camoufler ? Ou je ne sais pas, de faire quelques choses au moins ! J'allais passer pour un pervers affamé. Je tira sur sa blouse pour essayer de lui couvrir les cuisses, mais c'était un peu court. "If someone ask, it's on you." Je disais beaucoup de bêtises, mais c'était parce que j'étais un peu stressé. Je n'osais même pas lui tenir la main tellement les miennes étaient moites. C'était une catastrophe. Mais je réussis à tout oublier quand l'échographie commença - sans un seul mot sur les marques recouvrants les cuisses de ma femme - et que je pus voir le bébé. Ce n'était qu'un tout petit blop au milieu d'une poche noire, on pouvait voir le cœur s'agiter. D'ailleurs le médecin nous fit entendre et mon regard alla directement chercher celui de ma Blondie. Notre bébé avait un cœur, qui battait, qui allait bien... Et il ne m'en fallait pas plus. Seulement, je me rendis compte que le médecin était très concentré, plus qu'avant, il regardait son écran avec beaucoup trop d'attention pour que ce soit normal. "Is everything ok doc ?" Demandais-je en sentant le stress revenir. Il resta silencieux quelques longues minutes, les yeux fixés sur l'écran. "Il y en a deux." Ein ? Je me mis à rire de nerf, ne le croyant pas une seule seconde. "It's a joke, right ? There is only room for one baby in there." Dis-je en pointant du doigt le ventre plat de Meredith. "We are so fucked." Dis-je en réalisant le poids des mots du docteur. Deux bébés. Ce n'était déjà pas facile avec Thomas, mais si on venait rajouter deux bébés à l'équation, j'avais peur qu'on ne s'en sorte pas. Et ce n'était pas que je n'étais pas heureux, je l'étais, j'aimais déjà nos bébés - NOS ! -, mais je paniquais. Juste un peu.
"Look what you made me do !" Murmurais-je à l'attention de ma femme pendant que le médecin était sorti pour nous imprimer des photos. "What's next ? Third pregnancy and triplets ? Well, maybe we stop after them, but you got it. Two babies Mer... That is a lot of babies. I'm not even good with babies."
MADE BY @ICE AND FIRE.

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