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 (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer

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Meredith Pearson
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Meredith Pearson


∞ Date d'arrivée : 15/04/2023
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∞ Statut civil : Mariée depuis 2018 à l'amour de sa vie, Ryan. Ils ont un fils de plus de 18 mois, Thomas (5/5/22), et ils attendent des jumelles dans quelques mois.
∞ Âge : 30
∞ Habitation : Son mari et elle possèdent une maison un peu à l'extérieur de la ville
∞ Métier : Chargée de projet pour une agence de création d'image de marque
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MessageSujet: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyMer 10 Jan - 1:42

Sometimes You Just Don't Know The Answer

Les jours ont défilé sans que je ne m’en rende trop compte. J’ai dû retourner au travail, éviter le regard de mon collègue Larry après qu’il ait vu mon mari s’emporter le soir du nouvel an. Lui-même, à part pour me dire qu’il était là pour m’écouter si j’avais besoin d’une oreille, n’a pas trop su quoi me dire. Je me suis concentrée davantage sur mon travail, de toute manière ce n’est pas comme si j’en manquais, nos clients ont pris leurs résolutions pour la nouvelle année et ça implique souvent une nouvelle image de marque. Thomas a recommencé la garderie et c’est la crise chaque matin quand moi ou un membre de ma famille va l’y porter. Au début, je l’ai entendu appeler “dada” et ça me serrait le coeur chaque fois. Tout me semble lourd autour de moi, mais le pire je crois, ce sont mes pensées qui m’avalent dès que je me retrouve seule, sans travail ou Thomas pour me concentrer sur autre chose que mes propres sentiments. Certains jours, j’ai envie de revenir vers Ryan par moi-même, de lui pardonner et de m’excuser pour la bague — que j’ai soigneusement rangée dans un tiroir chez mes parents après avoir réalisé, quelques heures après qu’il l’ait forcée sur mon doigt, que je la portais toujours —; d’autres fois, je lui en veux énormément et je suis prête à signer les papiers de divorce. Mais les paroles qu’il m’a gueulées tournent en boucle dans ma tête… stop pushing me away. Il m’aime et je lui rends la tâche difficile. Même si, évidemment, je suis d’accord avec ma mère et ça n’excuse pas les marques qu’il a laissées sur mon bras ou dans le mur. Je n’arrive seulement pas à le rejeter complètement de ma vie. Je ne pense pas que j’en serais capable un jour.

Le rendez-vous est arrivé. Je suis partie du boulot plus tôt pour pouvoir éviter les embouteillages et arriver au bureau du psychologue un bon quinze minutes d’avance. Ne me sentant pas au mieux de ma forme, des cernes très apparentes sous les yeux, j’ai failli ne pas aller travailler, mais ce n’est pas mon genre. Il y a beaucoup de travail à faire. J’ai toujours été plutôt du genre ponctuelle, mais aujourd’hui, je sais que c’est parce que j’ai espoir de croiser Ryan juste avant pour lui parler. C’est important, même si je doute que je flanche avant le rendez-vous. Mais les minutes passent et il n’est pas là. À 16h29, on nous appelle dans le bureau, et ma mine se décompose. Il ne viendra pas. J’en suis tellement persuadée que je dis au psychologue que je serai seule aujourd’hui. Il ne commente pas et me demande plutôt de m’installer. Je n’ai plus eu de nouvelles de mon mari depuis ses derniers textos. Bien entendu que je m’inquiète, mais je tente de lui laisser son espace. Et le mien… Le psy me pose des questions et j’y réponds machinalement, sans grand intérêt. Quel intérêt de tenter de réparer notre couple toute seule? Mais enfin, la porte s’ouvre et je lève la tête pour voir Ryan entrer. Mon regard se fixe sur lui et je ne m’en rends compte que lorsqu’il s’installe tout près, mais si loin en même temps. Je regarde mes cuisses à présent. Il est là. « Si vous arrivez dix minutes en retard, c’est dix minutes que vous perdez à votre rencontre, vous le savez Monsieur Woolen? » Je relève le regard sur le psychologue. « Il est là, c’est l’important. On poursuit? » Je me redresse pour appuyer le dos contre le dossier. Oups, j’ai peut-être été plus directe et froide que nécessaire. Mais Ryan est là, c’est tout ce qui compte pour moi.

Le psy nous pose diverses questions, sur notre rencontre, notre vie commune, les aller-retour en mission de Ryan, la naissance de notre fils… notre réalité d’aujourd’hui. À ce dernier point, je peine à répondre. Ryan se fait discret depuis tantôt, il répond peu. J’ai parfois des blancs où je me perds dans mes pensées, parce que revoir mon mari me fait tout drôle, brasse toutes les émotions possibles à l’intérieur de moi. Je devrais lui dire, me répète une voix constamment dans ma tête. Mais je n’ai plus aucune idée de comment il pourrait réagir à ci ou à ça et… ça me terrifie. Je ne sais pas moi-même ce que je devrais en penser. Mais lui cacher n’est pas une option. Ça ne concerne pas que moi. Le psychologue parle pratiquement plus que nous deux et il ne reste que quelques minutes à notre rencontre. J’ai été incapable d’avouer au spécialiste que Ryan m’a fait mal. Et il n’en a pas plus parlé encore. Mais pour l’instant, je n’y prête même pas attention parce que ça bourdonne dans ma tête. Et ça doit cesser. « Je suis enceinte, Ry. » Ça sort tout seul, sorti de nulle part, alors que le psy est en train de nous parler du plan des prochaines rencontres, des objectifs. C’est à mon mari que je m’adresse, bien entendu, de toute manière je n’en ai rien à faire du psy, j’ai l’impression que c’est peut-être pas lui qui nous conviendra. J’ose enfin regarder Ryan pour jauger sa réaction. C’est la deuxième fois que je tombe enceinte et, encore une fois, ce n’est pas selon notre planning original.

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Ryan Woolen
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyMer 10 Jan - 9:20


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
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Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
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La protéger. C’était tout ce que je voulais, tout ce que j’avais en tête depuis que j’avais été violent avec Meredith. J’aurais du prendre mes distances dès la soirée du nouvel an quand je l’avais attrapé par le bras, mais j’avais pensé que c’était un événement unique. Grosse erreur de ma part et après avoir balancer mon poing sur elle quelques jours plus tard, j’avais compris que j’avais un problème. J’étais incapable de contrôler ma colère et malheureusement c’était une émotion qui me suivait de beaucoup trop près.  La mama Pearson, qui avait assisté à toute la scène, m’avait mis dehors et je n’étais plus revenu à la maison depuis. Je m’étais terré à la base, où je bossais comme un forcené pour ne pas avoir le temps de penser à ce que j’avais fait. J’avais juste envoyé un message à ma femme pour lui dire que je voulais divorcer, et en réponse elle m’avait proposé un rendez vous chez un thérapeute spécialisé dans les couples. Fuck !! Pourquoi ne pouvait elle pas juste comprendre que je n’étais plus bon à rien ? Je n’étais plus l’homme qu’elle avait épousé.
Cette fois j’avais coupé les ponts avec tout le monde. Mon téléphone était éteint dans ma chambre depuis plusieurs jours et je ne comptais pas le rallumer. Je ne voulais pas revoir mes amis, ni ceux que je considérais comme ma famille. En fait celui que je refusais catégoriquement de voir, c’était Thomas. J’avais une peur bleue de lever la main sur lui. C’était ma plus grande crainte. J’avais demandé à ma hiérarchie ce qu’il y avait pour m’aider dans ma situation et je n’avais pas été super bien orienté. La violence post mission était un fléau qui touchait beaucoup de soldats, mais qui n’était pas bien pris en charge par les autorités sanitaires. Je me sentais abandonné après avoir donné autant d’années à mon pays.
Malgré mon problème de violence, personne ne m’avait retiré mon arme et c’était avec elle que je passais le plus clair de mon temps. Si je ne faisais pas de sport avec mon régiment, j’étais allongé sur le sol, mon fusil d’assaut en main, et je m’entraînais à tirer. J’arrivais à contrôler mon corps lorsque je me mettais dans la peau d’un sniper, capable de ralentir les battements de mon cœur et même d’arrêter ma respiration quelques secondes de trop pour avoir le shot parfait. My safe space.

Le jour du rendez vous était arrivé et après avoir débattu pendant des jours entiers de si je voulais y aller, je m’étais décidé. Pour Mer, j’allais m’y rendre et essayer de parler, mais je savais que ça allait être un échec. Je ne pourrais jamais me pardonner d’avoir levé la main sur ma femme. J’avais donc enfilé un jean et un sweat - les premiers habits civils que je portais depuis longtemps - avant de quitter la base.
Sur la route, j’avais été bloqué par un accident et en arrivant avec dix minutes de retard, j’avais été accueilli par une remarque du professionnel qui nous recevait. Je comprenais son mécontentement, mais moi qui venait déjà à contre cœur, voilà que je n’avais plus du tout envie de parler. Étonnement, Mer prit ma défense, mais le mal était déjà fait... Et pendant la quasi totalité de l’entretien ce fut lui qui parla, parfois Mer disait quelques mots… Le feeling n’était pas là et ça se ressentait.
J’étais en train de réfléchir à la manière dont j’allais annoncer à Meredith que je ne voulais plus voir ce type quand elle nous surprit tous en lâchant une bombe. Elle était enceinte. Je n’avais pas besoin de demander de qui, je le savais très bien. "Félicitations. Je suis content pour toi, c’est ce que tu voulais." Il n’y avait pas une once de reproche dans ma voix. Si je n’avais pas été violent, j’aurais pu être là avec elle et profiter de tout, peut être même que j’aurais pu être là le jour où elle l’avait découvert et… Cette fois je n’allais pas pouvoir mettre mes absences sur le dos de l’armée. J’avais fait assez de conneries pour briser mon couple et détruire l’innocence de mes enfants. Deux. J’avais deux enfants…
Le psy essaya de nous dire que notre temps était terminé et qu’il fallait qu’on y aille à présent, mais je leva la main pour l’interrompre. Je n’avais pas fini de parler à ma femme.  "Est ce que tu vas bien ?" J’avais des souvenirs horribles où Meredith m’appelait toute pâle, allongée sur le sol de la salle de bain à cause des nausées. Elle avait aussi souffert de douleurs ligamentaires et je m’en étais voulu de ne pas être là pour l’aider. J'avais manqué la grossesse pour Thomas et le schéma allait se reproduire. Est ce que ça pouvait être pire que ça ? Triste et à court d'option, je baisa les yeux sur le ventre plat de Meredith, comme si ça allait pouvoir me permettre d'avoir un lien avec ce bébé.
Le thérapeute se fit plus vocale sur le fait que c’était l’heure et je tendis une main à ma Blondie avant de me rétracter et de juste lui montrer la sortie. J’avais envie de continuer de lui parler maintenant que la session était terminée. Je la raccompagna à sa voiture et avant qu’elle ne monte, je mis une main sur la sienne. "Je participe à des groupes de parole. Je ne sais pas si je pourrais un jour de nouveau avoir ma place à tes côtés ou avec Thomas, mais j’essaye." Je regarde autour de nous pour être sûr que personne ne peut entendre. "Je me fais peur… je sais pas pourquoi je suis violent comme ça. J’ai jamais été du genre à lever le poing et là je l’ai fait sur la personne que j’aime le plus au monde."
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyMer 10 Jan - 20:18

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Plus la rencontre avance et moins j’écoute ce qui se dit. M’enfin, ce que le psy nous dit, c’est plus lui qui parle, au final. C’est sans pouvoir garder cette information pour moi davantage que j’avoue à Ry être enceinte. Samedi dernier, je me suis finalement décidée à faire un test après que mes règles ne se soient définitivement pas pointées, quelques jours en retard. Elles ne sont pas particulièrement régulières et, même là, avec la fatigue et cette tension constante que j’ai à la poitrine, ça commençait à me mettre la puce à l’oreille. Alors que toute la maisonnée dormait encore, je me suis faufilée à la salle de bain et, quand j’ai compris que je suis enceinte… j’ai pleuré. De panique, de frustration ou même de joie, je n’en sais toujours rien. Ce n’est clairement pas le moment pour ça, ce n’est pas dans nos plans, encore, et sans compter que ça fait plusieurs jours que je n’ai même pas eu de nouvelles de Ryan… notre couple semble voué à l’échec, même si ce rendez-vous avec un thérapeute me donne espoir. Tout comme cette nouvelle grossesse — de là cette joie qui a réussi à se faufiler en moi malgré toute la panique que je ressens. Si un bébé est en route, c’est une raison de plus pour que les choses s’arrangent. Thomas aussi en est une, mais son père n’a pas répondu à mon sms à son sujet, donc…

Alors dans le bureau du psy, quand Ry me dit qu’il est content pour *moi* et que c’était ce que je voulais, je me braque. Quoi? Est-il en train d’insinuer que je l’ai cherchée, cette grossesse? Mais son ton n’est pas celui de reproches, et je ne sais que faire de ses félicitations. Il me dit ça comme si je suis la seule impliquée, comme si ce n’était pas son enfant aussi qui s’est implanté dans mon utérus. Alors confuse, je ne réponds rien. Je n’entends même pas le professionnel nous demander de partir. Okay, je l’ignore volontairement. Je cherche une certaine connexion avec Ryan, une lueur de réjouissance dans ses yeux. Il lève la main pour interrompre le psy et, quand il me demande si je vais bien, mes épaules s’affaissent. Je vois l’inquiétude dans ses yeux et l’envie de le rassurer est forte alors que je comprends pourquoi il me demande ça. Ma grossesse avec Thomas n’a pas été des plus tendres avec moi, j’avais constamment des nausées durant le premier trimestre et j’ai dû prendre de nombreux congés de maladie au boulot, ou rester à la maison pour du télétravail les jours les moins pires. Quelques fois, n’en pouvant plus, j’ai appelé Ry pour qu’il me réconforte même à distance, même si j’ai longuement hésité à le contacter pour ne pas lui en rajouter sur les épaules. Mais de toute manière, je sais que je n’aurais pu lui cacher. Puis étaient venues les douleurs ligamentaires, durant lesquelles j’avais parfois cru que je perdrais le bébé tellement ça faisait mal. « Ça va, je suis seulement très… fatiguée. » Je ne suis pas certaine que ça soit la faute en entier à cette grossesse, m’enfin. Même les nausées ont été plus douces pour moi jusqu’à maintenant. En espérant que ça reste ainsi jusqu’à l’arrivée du bébé… Woah. On attend un autre bébé. J’ai du mal encore à le réaliser et mon coeur se serre chaque fois que je pense à notre situation maritale. Le regard de Ry se baisse sur mon ventre, et j’en fait de même, perdue dans mes réflexions sur notre avenir.

Le thérapeute a le droit à un super regard noir de ma part quand il réitère qu’il est l’heure de partir. Yup, j’ai encore moins envie de le revoir, lui. Je mets une certaine hésitation à prendre la main que Ry me tend, mais il la rétracte avant que je n’aie pu me décider. J’ai envie d’un contact quelconque, que ses magnifiques yeux verts se plongent dans les miens, de retrouver notre petite bulle rien qu’à nous deux, de me sentir toute petite dans ses bras. Et pourtant, quand il pose sa main sur la mienne avant que je n’entre dans ma voiture, mon corps en entier se tend. Je n’arrive pas à me faire à l’idée de ce qui s’est vraiment passé quand il a agrippé mon bras, comme si c’était une autre personne qui a frappé le mur. Et pourtant, mon corps se tend à son contact, mon corps le sait. OUI, j’ai envie de répondre immédiatement quand il me partage qu’il est allé cherché de l’aide et qu’il veut revenir près de nous, mais je mords ma langue. Qu’est-ce qui me dit qu’il ne fera pas pire la prochaine fois? Ça me semble impossible qu’il lève la main sur Thomas, et pourtant, la possibilité est là. Je ne pensais pas qu’il me ferait mal à la base… « Je sais », je souffle, mon regard s’attendrissant. Il participe à des groupes de parole, donc il essaie vraiment. Il n’est pas en train de nier qu’il a été violent et même qu’il ajoute qu’il se fait peur lui-même. Mes bras restent sagement le long de mon corps, alors que j’ai envie de reach out, de glisser le dos de ma main sur sa joue, de l’attirer à moi et de le serrer très fort dans mes bras quand il m’avoue le fond de sa pensée sur lui-même. La vérité, c’est qu’il m’a fait peur, mais en effet, il n’a jamais été du genre à lever le poing avant. Depuis le début de notre relation jusqu’à récemment, il a été d’une douceur incroyable envers moi… Je l’ai brisé. C’est ce que je n’arrête pas de me répéter. En le trompant, en n’acceptant pas d’aller de l’avant alors qu’il m’a pratiquement dit qu’il s’en foutait de ce que j’ai fait. J’ai beaucoup de misère à me laisser aimer par lui parce que j’ai l’impression de ne pas le mériter. Et j’ai pas besoin d’un thérapeute pour me le dire, je le sais. Je me rappelle avoir ressenti quelque chose de similaire quand ma mère biologique m’a abandonnée aux services sociaux la première fois; l’impression de ne pas mériter qu’elle m’aime, d’avoir fait quelque chose de mal ou de ne pas en avoir fait assez. T’es la personne que j’aime le plus au monde aussi, j’ai envie de répondre, mais les mots se bloquent dans ma gorge.

« Monte avec moi », je dis dans un regard et un ton qui lui montreront peut-être que je ne lui donne pas le choix. Certes, il peut partir s’il veut, je ne pourrai pas l’en empêcher, mais j’ai vraiment envie qu’il me suive. Mais au lieu de monter dans ma voiture, changeant d’idée rapidement, je plonge la main dans ses poches pour récupérer ses clés, un peu comme je l’ai fait la nuit du nouvel an. J’essaie de ne pas trop penser à notre proximité, de ne pas la prolonger surtout, et me dirige plutôt vers son pick-up et m’installe derrière le volant. Voilà, comme ça il n’aura pas le choix de me suivre, non? Il finit par monter et je démarre la voiture. « Je t’amène quelque part, ne pose pas de questions », je dis doucement pour anticiper. On roule une dizaine de minutes en silence, puis je gare la voiture devant le shooting range d’Hilton. « On va aller se défouler », j’explique. Je le connais, je sais que tirer lui fait du bien, le défoule; pour ma part, les guns ont toujours été un sujet délicat pour moi. Je n’aime pas savoir que mon mari doit en utiliser pour son boulot et je ne voudrais certainement pas qu’il y en ait à la maison. Mais en l’amenant ici, je veux lui montrer, si ça fait du sens, que je veux mettre l’effort pour qu’on s’en sorte, pour qu’il aille mieux. Que je veux lui faire confiance, même avec une arme dangereuse entre les mains. (On s’entend, je sais qu’il ne la pointerait jamais sur moi.) « Puis ensuite, on ira manger au resto pour discuter. » Je ne sais pas trop si c’est une bonne ou une mauvaise chose que ça soit un endroit public, mais je ne me pose pas de questions plus que ça. C’est Ryan, c’est juste Ryan. « Et on regardera pour un autre psy, si ça te dérange pas, je l’ai pas trop aimé, lui. »

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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyMer 10 Jan - 23:22


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Ce rendez vous avait été un fail total. J'étais quasi sur qu'on ne mettrait plus jamais les pieds chez ce psy, mais ça ne voulait pas dire que nous n'avions plus de problème. J'étais toujours autant problématique et ça se confirma quand Mer se raidit en sentant ma main sur elle. J'avais juste voulu la toucher délicatement, seulement ça n'avait pas du tout eu l'effet souhaité. Elle avait peur de moi. Elle était terrifiée que je lève à nouveau la main sur elle. Malheureusement, je ne pouvais pas lui dire de me faire confiance, que ça n'arriverait plus, parce que je n'en savais rien. J'étais incapable de contrôler ma colère lorsque celle ci m'envahissait et j'avais vu rouge par deux fois, deux fois où je l'avais blessé... Elle avait raison de se protéger, surtout maintenant qu'elle était enceinte. Thomas avait de la chance d'avoir une maman aussi forte, je ne pense pas que j'aurais eu la force de faire tout ce qu'elle faisait.

La jolie blonde me demanda de monter en voiture et le temps que j'hésite, elle m'avait volé mes clefs de voiture. Elle s'était faufilée pour aller prendre place derrière le volant de ma voiture, ne me laissant pas d'autres choix que de la rejoindre. J'étais partagé entre l'envie de lui dire qu'elle n'était pas en sécurité avec moi et celle de la suivre jusqu'au bout du monde. Mais je n'arrivais déjà pas à la regarder, encore moins à lui parler, alors je monta en voiture sans dire un mot. Je suivais. Et pendant tout le trajet je resta silencieux, jusqu'à ce qu'elle s'arrête devant le stand de tir en me disant qu'on allait se défouler. Je connaissais la position de Meredith pour les armes et ça m'étonnait grandement qu'elle m'emmène là. Elle avait toujours refusé de m'accompagner pour tirer, que se soit ici ou en extérieur. Ma Blondie tolérait mon arme pour mes missions, parce qu'elle me protégeait, mais refusait d'en utiliser. Ou même qu'une arme soit à la maison. C'était son choix et je l'avais toujours respecté. "Tu es sure que c'est bon pour toi ?" Demandais-je quand même avant qu'elle n'éteigne le moteur. Mais elle semblait sur d'elle. Je ne comprenais pas exactement ce qu'elle voulait me montrer en m'emmenant ici, mais il y avait quelque chose... Elle faisait un effort en faisant un pas vers moi et j'allais en faire de même.

J'étais descendu de la voiture et j'en avais fait le tour pour lui ouvrir la portière. En temps normal je lui aurais offert ma main pour qu'elle puisse descendre de mon pick up qui était plus haut que sa voiture, mais cette fois je la laissa se débrouiller pour ne pas la brusquer. Nous étions incertain de comment agir avec l'autre et ça se sentait, ça créait de la distance... C'était notre nouveau "normal". Mais on essayait, je n'arrêtais pas de me le répéter, et je voulais y croire. Puis ce qu'elle me proposait là, c'était comme un date, non ? Un date un peu étrange, mais quand même !

Le gars à l'entrée nous avait donné des lunettes de protection et des casques avant de me tendre une arme de poing et quelques cartouches. La colonne de tir privée qu'il nous avait indiqué était tout au bout d'un couloir et je restais à quelques pas derrière ma femme pour y arriver. Elle ne semblait pas à l'aise, ce qui était compréhensible parce que ce n'était pas son élément. Entendre les coups de feu avait plutôt tendance à me détendre, je calais mon rythme cardiaque dessus et je ne pensais plus à rien. Peut être que je commençais à comprendre pourquoi elle m'avait amené ici. Une fois devant notre colonne de tir, je lui demanda si elle voulait essayer et quand elle me répondit que oui, j'eus un petit truc qui s'alluma au fin fond de mon cerveau. Je fis un petit sourire sans la regarder avant de me mettre à lui préparer son arme. C'était tellement automatique chez moi, le pistolet bougeait entre mes mains comme s'il n'était rien, je tirais sur des parties pour faire des vérifications, je faisais cliquer d'autres morceaux et quand je fus sur que tout était bon, je le proposa à Meredith. Fin, je ne la laissa pas à son sort, je restais tout près d'elle pour l'aider. "Décale toi comme ça." Dis-je pour l'aider à se mettre en position. Je lui mis ses lunettes sur le bout du nez, puis son casque que je laissais volontairement un peu décalé. "Souffle, fais le vide..." Murmurais-je en venant me caler contre son dos, remontant ma main pour venir tenir l'arme avec elle. Je lui mis correctement son casque de ma main libre et celle ci descendit jusqu'à être bien à plat sur son ventre. Je la maintenait fortement contre moi et en même temps je caressais du bout des doigts ce bébé que je n'aurais peut être pas l'occasion de voir grandir. Le coup parti alors que j'étais très loin dans mes pensées, mais la précision était dingue. "En plein dans la cible." La félicitais-je en lui rendant sa liberté. Je n'avais pas fait gaffe que je m'étais collé à elle, que j'étais venu la toucher à des endroits que je n'aurais pas du. Mais le moment m'avait fait baisser ma garde.
"Tu penses que je pourrais être présent dans la vie de ce bébé ?" Demandais-je alors qu'elle m'avait rendu l'arme pour que je puisse tirer quelques fois. Je n'avais pas besoin de me focaliser autant qu'elle sur ce que je faisais, c'était une seconde nature pour moi que de tirer, mais là je regardais quand même bien devant moi. Je ne voulais pas croiser le regard de ma femme après ce que je venais de lui demander. "Je ne dis pas ça parce que je pense que tu vas m'empêcher de la voir... Je vais encore probablement louper toute la grossesse et je ne veux pas être un étranger pour elle. J'aimerais qu'elle m'aime et que je n'ai pas à me battre comme pour Thomas. Et je sais que c'est beaucoup demander après ce que je t'ai fait. Je comprendrais si tu ne me voulais pas autour des enfants." J'avais la gorge serrée. Quelques coups partirent, sans grande précision, et je posais l'arme devant moi. "I will do anything to be a better man for you and our family. It's not an empty promise. I'm missing part of myself when we're not together."

En sortant du stand de tir, je ne savais pas trop comment je me sentais. Perdu ! C'était ça. J'allais avoir beaucoup à raconter à ma thérapeute qui me suivait sur la base. "Peut être que tu pourrais venir avec moi voir la personne que je vois à la base ?" Dis-je sans réfléchir. Ce n'était pas l'idée la plus stupide, mais ce n'était pas non plus très intelligent. Mais le Dr Benson était vraiment bien, elle m'aidait et notre couple avait besoin de ce coup de pouce aussi. On allait avoir le temps d'en discuter en mangeant. Je n'avais pas oublié qu'elle m'avait proposé un resto en arrivant sur le parking du stand de tir. Sauf qu'en la voyant bailler devant la porte du resto, j'eus un petit doute. "Tu veux qu'on commande et qu'on rentre manger tranquillement chez tes parents ?" Je proposais, sans pression, et en m'assurant de la faire se sentir safe en indiquant un endroit où elle ne serait pas seule avec moi. "Je pourrais peut être voir Thomas comme ça... Il me manque."
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyJeu 11 Jan - 19:14

Sometimes You Just Don't Know The Answer

Quand Ryan me demande si je suis sûre que c’est bon pour moi, ce stand de tir, je hoche la tête sans hésitation en lui offrant un petit regard qui pourrait tout aussi bien dire qu’il ne devrait toutefois pas me le demander de nouveau. Je pourrais bien changer d’avis s’il le fait, certaine de mon choix de l’avoir amené ici en sachant très bien *pourquoi* je l’ai fait, mais les fusils m’ont toujours rendue un peu nerveuse. Je tente de ne pas y penser plus que ça et de me concentrer sur le fait que je sais qu’il s’agit d’une activité qui pourrait, étrangement, aider mon mari. Il contourne sa voiture pour m’ouvrir la portière, mais garde ses distances alors que je descends. Je ne suis toujours pas certaine si ça me rassure ou me frustre. Tout mon être en entier le réclame près de moi, mais ma tête m’en empêche. Mes jambes le suivent jusqu’à l’intérieur machinalement, jusqu’au bout du couloir où on nous a attribué une colonne de tir. Ryan s’occupe de l’arme et je le regarde faire comme s’il avait fait ça un millier de fois, ce qui ne doit pas être loin de ça, et je me sens aussi impressionnée que songeuse qu’il soit aussi à l’aise. Il me tend l’arme et je pose une certaine hésitation, plus parce que je ne sais que faire d’un tel objet. Je finis pas le prendre et me décale quand il me le demande, me tourne vers la cible et me pose la bête question de ce que je suis censée faire maintenant. Ry s’occupe de me mettre le casque et les lunettes, et un frisson me parcourt quand il vient me murmurer à l’oreille de faire le vide en se collant sur moi. Je ne devrais pas être ravie qu’il soit aussi proche, j’imagine, et c’est peut-être pourquoi mon corps se tend en premier, mais je le suis. Ma respiration est plus courte, le monde autour de nous disparaît. Je ne sais pas comment j’aurais fait pour lever l’arme si ce n’était de mon mari qui le fait pour moi. Avec moi. Je suis tout sauf capable de faire le vide. Son autre main glisse jusqu’à mon ventre, sur ce nouveau bébé, notre bébé, et me tient bien en place contre lui. Et plutôt que de me brusquer, ça fait tout l’effet contraire. Je suis détendue, tellement bien contre lui. Je retrouve l’homme de ma vie, calée dans ses bras, laissant mes pensées divaguer sur sa délicieuse fragrance… je ne sais comment, mais je focalise sur la cible, revenant brièvement à moi, appuyant sur le bouton… Whatever that’s called. Le coup part, me prenant par surprise, me faisant reculer un peu plus sur Ry, qui est bien stable. En plein dans la cible, qu’il dit, et je ne peux m’empêcher d’esquisser un petit sourire. Je n’ai pratiquement rien fait, mais j’avoue que d’avoir atteint la cible du premier coup est plutôt cool.

Je viens de lui rendre l’arme qu’il me pose une question qui me prend par surprise. Est-ce qu’il croit que je vais l’en empêcher? Si je lui ai donné rendez-vous aujourd’hui, c’est parce que j’ai envie d’arranger les choses entre nous. Il m’a fait peur l’autre jour, mais j’ose encore croire que ça ne se reproduira plus. Mais il ne me regarde pas, il tire avec une aisance qui, encore une fois, ne manque pas de m’impressionner. Comme s’il lisait dans mes pensées, il m’explique les siennes. Le regret est présent dans sa voix, me serrant l’estomac. Je fronce les sourcils en réalisant qu’il parle de ce bébé au féminin. Comme pour son voeu de l’an passé… je déglutis. « Ryan… » Mais les coups de feu partent et je sursaute, parce que j’étais trop concentrée sur notre conversation. Il me fait alors une promesse et j’ai tellement envie de me jeter dans ses bras quand il dit qu’une partie de lui lui manque quand il n’est pas avec nous. « Moi aussi », j’admets dans un chuchotement. « Ry… qu’est-ce qui te dit que tu vas manquer la grossesse? Je… » Je comprends pourquoi il dit ça, pourtant. Mais la dernière chose que je souhaite, c’est empêcher Thomas et ce bébé de voir leur père. Il a seulement besoin de travailler sur ses excès de colère… Mais à moins que… « Tu crois… qu’il y a des chances que tu partes de nouveau? » La distance est peut-être énorme entre nous présentement, mais je ne pense pas que je supporterais de le voir partir en mission encore. « J’ai envie qu’on arrange les choses. C’est vital pour moi… on a chacun nos torts. On… on va y aller une étape à la fois, okay? Mais si tu lèves de nouveau la main sur moi, c’est fini, Ry. Ou sur les enfants. Okay? » Je prends une grande inspiration avant de poursuivre. « Et… Thomas t’aime, tu le sais, hein? » Mon regard s’adoucit. « Et tu sembles persuadé que c’est une fille… » Ma main se pose sur mon ventre comme si je pouvais *la* sentir sous les doigts, et un petit sourire prend place sur mes lèvres.

On retourne au parking quand il me demande, sorti de nulle part, si je souhaite l’accompagner voir la personne qu’il voit à la base. « Oh, tu vois quelqu’un en plus des groupes de paroles? » Il fait des efforts, il n’est pas dans le déni de ce qu’il a fait. « Pourquoi pas. Pas pour toutes les rencontres par contre, je pense que c’est une bonne chose que tu la vois de ton côté. » Je pense que je devrais même suivre son exemple, me trouver quelqu’un de mon côté aussi. Il y a longtemps que je n’ai pas vu de thérapeute par moi-même, depuis mon arrivée chez les Pearson je pense, mais je crois que ça ne me ferait pas de tort. Avant même qu’on ait pu entrer dans le resto, Ryan me fait une proposition. Maintenant qu’on y est, j’avoue que l’idée d’être entourés de gens, avec le brouhaha qui vient avec, ne me plait pas plus que ça. La fatigue m’a prise d’un coup en sortant du centre de tirs et j’ai du mal à me trainer. Toutefois, j’hésite; pas parce que je ne veux pas Ry chez mes parents, ou même avec Thomas, mais parce que je n’ai aucune idée de comment mes parents réagiront en voyant mon mari, l’homme même qui a frappé le mur à côté de ma tête. Mais quand il mentionne que Thomas lui manque, je ne peux faire autrement que de céder. Je m’en veux de me sentir soulagée qu’il propose chez mes parents et non seuls à la maison par exemple, mais… voilà. « Tu lui manques aussi… Mais oui, commandons, et on ira chez mes parents. » Je ne précise pas tout de suite que Thom n’arrête pas de jouer avec le camion que son père lui a donné. Est-ce qu’il sait que ça vient de lui? Pas sûre, mais ça compte quand même.

En entrant dans la maison de mes parents, on doit passer au salon où ils sont avec Thomas et je les salue en leur offrant un regard afin de les décourager de faire un quelconque commentaire sur ou à Ry. Mes parents le regardent un peu bizarrement, un peu méfiants quoi, et je prends Thomas dans mes bras, collant mon nez contre le sien pour lui faire un bisou esquimau. « On allait commencer sa routine dodo dans peu de temps », explique ma mère. « Merci, on va s’en charger. » Un sourire se pose sur mes lèvres, je me veux rassurante, qu’ils ne s’inquiètent pas. Je veux qu’ils sentent toute la reconnaissance que j’ai pour eux. Je fais signe à Ryan de nous suivre et je nous mène jusqu’au solarium. Ah, le canapé d’extérieur me faisait tellement envie! Et je ne me gêne pas pour m’y affaler. Ici, on aura notre intimité. « Désolée pour mes parents, je… m’enfin… » Ils étaient inquiets, c’est tout. « On mange un peu, et après on fait prendre un bain à Thom? » je suggère. Quand bien même qu’il se couchera un peu plus tard pour ce soir… Le petit se cale tout contre moi, sa main dans mes cheveux et l’autre tenant son petit camion.

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Ryan Woolen
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyVen 12 Jan - 2:32


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
Meredith se tendait à chaque fois que je la touchais et je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça après ce que je lui avais fait. Seulement le toucher était ma façon de communiquer et sans ça je ne savais pas trop comment m'y prendre. En plus elle était enceinte et c'était comme si mes mains étaient attirées vers son ventre. J'en avais profité lorsque je m'étais placé derrière elle au stand de tir pour l'aider à se placer. Je m'étais permis de mettre une de mes mains sur son ventre encore plat et je l'avais caressé en l'encourageant à respirer plus doucement. Elle ne m'avait pas repoussé et j'avais pris ça comme un consentement silencieux. Mais au fond je ne savais pas si elle était d'accord... C'était étrange de devoir tâtonner avec ma femme.
Elle avait posé l'arme et je l'avais reprise pour tirer quelques cartouches. Vider le chargeur avait le don de m'apaiser, c'était parce que je ne pouvais me concentrer que sur ce que je faisais pendant quelques secondes. STK. Shoot to kill. C'était mon surnom et ce n'était pas pour rien. Bien que là je n'allais rien tuer, ou peut être juste ma relation. "Non, je ne vais plus partir, mais vu ce qui s'est passé je comprendrais que tu préfères que je reste à distance." Si je me faisais peur à moi même, je n'osais même pas imaginer la trouille que devait ressentir Mer, encore plus lorsque je me trouvais à proximité de Thomas. Et même si j'essayais de me défaire de ma violence, ça resterait une question constante dans un coin de la tête de ma Blondie, aussi longtemps que je serais près d'elle et de nos enfants. "Ça n'arrivera plus et si je devais en ressentir à nouveau l'envie, je partirais de moi même. Vous ne méritez pas de souffrir par ma faute. J'en ai assez fait." Après quelques semaines de groupe de parole et de psychothérapie, j'étais déjà capable de repérer les signes avant coureur de ma colère et j'avais ce truc ou je devais me trouver une activité à faire pour détourner mon attention. Ça fonctionnait plutôt bien sur les petites colères. Je n'avais plus été confronté à une tornade d'émotions comme le jour où Mer avait refusé la bague, alors j'étais encore un peu hésitant à mettre toute ma confiance dans cette méthode.
Mais Meredith ne me laissa pas m'embourber dans mes pensées et elle vint me rassurer en me disant que Thomas m'aimait. Puis que j'avais dit "elle" pour parler du bébé. "C'est juste que je nous ai toujours imaginé avec un garçon et une fille." Lui avouais-je en baissant les yeux sur ses mains qui s'étaient posées sur son ventre. Elle était une maman formidable pour Thom et ça allait être encore le cas pour notre deuxième bébé.

Au final, entre la fatigue de ma Blondie et l'envie de revoir Thomas, nous avions pris la décision de commander plutôt que de manger sur place. J'avais laissé choisir ma moitié avant de prendre la moitié du menu pour moi et j'avais payé. On avait patienté en silence adossé au capot de ma voiture. Elle pensait, je pouvais voir les rouages tourner au fond de ses yeux. Je ne savais cependant pas à quoi elle pensait... J'aurais aimé. A un moment de nos vies, j'en avais été capable, mais c'était avant. Depuis cette dernière mission, j'avais l'impression que l'on avait beaucoup perdu. Notre couple était au bord du précipice et on se raccrochait à un rien pour se retrouver. Et c'était ça qui me rassurait un peu, elle comme moi, avions envie de retrouver notre vie ensemble. Celle d'avant. Celle ou nous étions un couple heureux.

En arrivant chez les Pearson, je savais exactement ce qui m'attendait, mais le regard des parents de Mer ne fut pas plus facile à encaisser. Ils me faisaient comprendre que j'étais sur la sellette et qu'au moindre faux pas je finirais dehors. Je ne réussis même pas à les saluer verbalement, me contentant d'un petit hochement de tête alors que Meredith récupérait notre fils. Il jouait avec le petit camion que je lui avais offert à Noël et ça me fit chaud au cœur. Je suivis la jolie blonde jusqu'au solarium où elle se laissa tomber sur le canapé. Elle était épuisée la pauvre et trouvait quand même l'énergie de s'excuser pour ses parents. "Ils ont raison. J'ai merdé et ils veulent te protéger. Si le conjoint de notre fille la frappait, il n'aurait même pas le droit de rentrer chez nous." Même pas l'espoir de rester dans la même ville que ma précieuse petite princesse. L'idée même de savoir qu'un homme pourrait s'en prendre à cette petite - qui n'était pas née, qui n'était même pas sur d'être une fille - me tendit et je dus repenser au parole de ma psy pour ne pas faire de connerie. Respirant un bon coup, je me mis à ouvrir les sachets de nourriture pour m'occuper les mains. J'aurais penser que Thomas me tournerait autour pour tout gouter, mais non. Le petit garçon s'était réfugié dans les bras de sa mère et il lui faisait un câlin tout doux. Rien à voir avec les câlins un peu brutaux que la terreur faisait encore il y a quelques semaines de ça. "Il sait ?" Demandais-je. Les enfants pouvaient avoir un sixième sens pour ça, et peut être que même sans mots, Thomas avait compris la situation. Il profitait de chaque instant qui lui restait en tant que petit bébé de sa maman avant qu'un autre bébé n'arrive. Il avait raison, en plus il était extrêmement mignon ainsi calé contre sa mère. Ca aurait valu que je les prenne en photo... Et c'est ce que je fis discrètement avant de prendre la barquette de sushis de Mer pour lui ramener. "Dis moi si tu veux que je t'aide pour manger." Avec Thommy dans les bras, ça n'allait pas être simple. Fin... Les deux étaient à deux doigts de s'endormir, alors je pris les devants. "Je peux lui donner son bain si tu veux. Mange et repose toi." Je fis venir Thomas dans mes bras et ce fut plus fort que moi, mes lèvres frôlèrent celle de ma femme au passage. Mon regard croisa le sien et avant qu'elle ne dise quoi que se soit, je m'éclipsa.
Le bain se passa bien, un moment père/fils comme un autre, bien que surveillé par la mama Pearson. Elle avait essayé d'être discrète, mais après des mois en zone de guerre, je savais quand on m'observait. Je n'avais rien dit, je savais que je devais faire mes preuves. J'avais laissé mon fils jouer un peu dans l'eau, mais l'énergie n'était pas au rendez vous, il était tard. Je l'avais sorti de l'eau et je lui avais enfilé un pyjama avant de le ramener dans la chambre qu'il partageait avec sa mère. Elle était déjà allongée sur son lit. "Il est tout propre. Et épuisé." Murmurais-je en le posant sur le lit à côté de sa mère pour qu'il puisse aller lui faire un câlin. Je n'avais pas prévu qu'il m'appelle, ni qu'il tende les bras vers moi... Thomas me voulait et je ne pouvais pas partir alors qu'il faisait un pas vers moi. "Je vous mets au lit et je file, ok ?" Je grimpa dans le lit et Thomas me grimpa dessus. Mon petit koala... La sensation de bonheur que je ressentais là me fit monter les larmes aux yeux, parce que j'aimais profondément ce petit bonhomme. Je lui avais fait traverser l'enfer, mais il était résiliant et semblait prêt à tout me pardonner. Dans un moment de confiance, je fis venir Meredith contre nous. Nous étions tous ensemble et quand Thomas se mit à me faire des gratouilles dans les cheveux, comme sa mère avait l'habitude de le faire -, je ne me sentis pas m'endormir.

Je me réveilla en sursaut. Meredith et Thomas étaient à côté de moi, ils dormaient, et dans l'encadrement de la porte il y avait le père de ma femme. Je me redressa précipitamment en essayant de me repérer dans le temps et dans l'espace, mais c'était compliqué. Me frottant les yeux, je me releva, manquant de me péter la gueule en descendant du lit. "I'm sorry, I fell asleep. I'll go now... Can you tell Mer I'll call her tomorrow ?" Je m'enfuis, pire qu'un ado qu'on aurait pris sur le fait.

La nuit avait été courte et j'avais du mal à me concentrer au travail. J'avais écrit un millier de messages à ma femme sans arriver à lui envoyer. J'étais parti comme un voleur et je n'étais pas certain que le papa de Mer lui ai transmis mon message. Alors plutôt que de l'appeler, j'avais envoyé un message sur mon heure de repas. "J'aimerais t'emmener quelque part ce soir. Tu penses que tu peux te libérer ?" Vite suivi d'un autre message. "Vient avec Thomas." C'était très cryptique, mais j'avais un plan en tête et je voulais garder la surprise.
Dès la fin de la journée, j'étais remonté dans mon pick up sans même retirer mon uniforme. Je n'avais pas beaucoup de temps pour préparer la surprise que je voulais faire à ma femme. Ça faisait des mois que c'était en projet et malgré tout ce qui s'était passé entre nous, j'avais continué. Ce n'était pas un petit quelque chose, c'était notre avenir... J'avais acheté un terrain dans le quartier dont elle me parlait depuis des années et j'allais lui construire la maison de ses rêves. J'allumais bougies après bougies pour représenter les murs de notre futur maison et plus j'avançais, plus la boule que j'avais dans le ventre grossissait. J'entendis finalement le moteur de la voiture de Mer quelques minutes après que j'ai fini de tout préparer. J'étais tellement stressé que j'en étais un peu nauséeux. Mais les petits pas de Thomas me rappelèrent la réalité, quoi qu'il arrivait, je les avais. Je le choppa dans sa course avant de le lancer en l'air et de le rattraper pour le couvrir de bisous. Il se mit à rire et cela m'encouragea pour lui faire des bisous péteurs dans le cou. Je souriais tellement que je devais avoir mes petites rides au coin des yeux. Et ce n'est qu'après que je me tourna vers Mer. "It's home." Dis-je tout simplement. Et comme j'avais Thomas dans les bras, je partis lui faire la visite. "On va rentrer par là et quand tu avanceras par là, il y aura ta chambre et celle de ta sœur sera juste à côté. Tu auras juste le couloir à traverser pour venir dans le lit de maman et papa. Et il aura aussi un très grand garage pour que je t'apprenne à bricoler... C'est ta maison Thomas. Fin quand je l'aurais construite..."
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptySam 13 Jan - 2:10

- Semaine du 22 janvier 2024 -

Le soulagement prend place sur les traits de mon visage quand Ry affirme qu’il ne va plus partir. Mais je ne suis pas certaine de quoi répondre à la suite de ses paroles… je n’ai pas envie qu’il garde ses distances; malgré les temps difficiles que nous avons traversé, malgré le fait que j’aie été voir ailleurs et que ça pourrait paraître autrement, je l’aime. Mais pour l’instant, autant l’envie de l’avoir près de moi est impossible à me débarrasser, autant j’ai l’impression de devoir marcher sur des oeufs en sa présence, au cas où la colère le saisirait de nouveau. Une partie de moi veut bien croire que ça ne se reproduira plus, l’autre se tient un peu sur ses gardes. C’est loin d’être tout blanc ou tout noir, cette situation, et ça en est quasiment frustrant. Alors j’enchaîne sur le fait que j’ai envie qu’on arrange les choses, mais le mets en gardes sur ses possibles actions qu’il pourrait porter à mon égard, ou même sur les enfants. J’ai pas envie d’entrer dans un cycle sans fin de me tenir sur mes gardes, autant j’aime Ryan de tout mon être. Il me promet que ça n’arrivera plus, et qu’il partirait de lui même le cas venu. « Je te crois », je réponds dans un murmure pour sa promesse. Pour essayer de remettre un peu de joie dans notre conversation, je lui fais remarquer qu’il a immédiatement utilisé le féminin pour parler de notre deuxième bébé. Mon sourire s’agrandit à son aveu. « Moi aussi », j’admets, fondant déjà à cette idée. Bien sûr, je sais qu’on serait heureux peu importe le sexe, mais j’ai envie de le voir avec une petite fille aussi... Un petit silence s’ensuit, ses yeux fixant à son tour mon ventre, et c’est loin d’être désagréable. On peut arranger les choses avant la naissance de cette petite, non?

En arrivant chez mes parents, ceux-ci ne se gênent pas pour dévisager mon mari, et autant je peux comprendre pourquoi, ça me rend plutôt mal à l’aise et je me dépêche d’attraper Thomas pour qu’on puisse s’enfuir dans l’intimité du solarium. C’est plutôt pour Ry que je me sens mal à l’aise; bien entendu que mes parents sont inquiets qu’il se mette de nouveau dans une colère comme au début janvier, mais je ne veux pas qu’il culpabilise encore plus, c’est un réflexe. C’est mon mari, après tout, et il reconnaît déjà assez ses torts par lui même, non? C’est sans doute pour ça que je m’empresse de m’excuser auprès de lui quand je m’installe sur le divan, épuisée d’être debout. Mais il arrive à se mettre à leur place et je ne peux faire autrement que de hocher la tête. Moi aussi, si ça arrivait, je suis tout à fait d’accord avec lui — le type n’aurait pas le droit mettre les pieds chez nous. « Mais… toi, c’est pas pareil. Et tu ne m’a pas frappée, je te rappelle », j’arrive quand même à dire, songeuse. C’est pas que je veux accepter qu’il ait été violent, mais encore une fois, c’est Ryan. Il m’a serré le bras très fort et je ne veux pas minimiser son geste, mais c’est la vérité, il a frappé le mur, pas moi. Et… c’est Ryan, que je connais depuis longtemps, qui a été changé par la guerre, et qui a tout simplement besoin d’être suivi. Tout le monde fait des erreurs, mais tant que ces erreurs ne sont pas répétées, non?

Thomas se cale tout contre moi, les paupières lourdes, jouant dans mes cheveux de sa petite main sans même s’en rendre compte. Ça me met quelques secondes à trouver le sens de la question de Ryan. « Oh… si oui, je ne pense pas que ça soit conscient », je réponds en caressant le dos de notre enfant. C’est vrai que, maintenant qu’il m’y fait penser, quelque chose a changé dans l’attitude de Thom. C’est peut-être aussi son retour à la garderie après les fêtes, ce n’est pas facile. « Mais… t’es le seul à qui je l’ai dit, tu sais. J’ai fait le test samedi… Ma famille est pas encore une courant. » Ma voix s’est automatiquement baissée, comme si mes parents pourraient entendre. Je vais leur dire bientôt, mais chaque chose en son temps. Ryan devait être le premier à savoir, c’était une évidence dans ma tête. Il revient avec les sushis et me propose de m’aider. « En me nourrissant? » je plaisante, en ouvrant la bouche comme s’il allait m’en déposer un. Il propose plutôt de donner son bain à Thomas, pendant que je mange et me repose. « Ça se voit tant que ça que je suis fatiguée, hein », je dis, les yeux rieurs, pendant que je réfléchis rapidement à laisser Thomas avec son père. Il est dans un bon mood, on ne s’est pas disputés… « Je ne dirais pas non alors, merci. » Autant mes parents se seraient fait plaisir de s’en charger et que je leur ai quand même “volé” notre fils pour ce soir, lui faire prendre son bain me semble comme une lourde tâche alors que mon lit m’appelle. Ry s’approche pour récupérer le petit et il est si près que je peux brièvement goûter ses lèvres, me laissant le coeur tout tambourinant dans ma poitrine et dans un silence que je n’ose pas briser alors qu’il se dirige à la salle de bain, avec Thomas qui passe ses bras autour de son père et suçant le pouce de sa main libre. Je ne me lasserai jamais de les voir ainsi, tous les deux…

Je ne mange pas grand chose au final, la fatigue et un début de nausée me coupant l’appétit, et nos sacs de nourriture se retrouvent donc au frigo. Peut-être que Ry souhaitera manger pendant qu’on discute comme prévu. Plutôt que de retourner dans le solarium, je vais plutôt les attendre sur mon lit en scrollant sur Pinterest à la recherche de nouvelles recettes de pâtisseries, sans arachides évidemment, qui pourraient m’inspirer. Bientôt Ryan revient avec Thomas et je souris quand il annonce qu’il est tout propre et, surprise (not), épuisé. Il est un peu plus tard que son heure de coucher habituelle, après tout. Il le pose sur le lit et Thomas s’approche de moi quand j’écarte les bras pour l’accueillir, et je ris doucement de doux bonheur quand il invite son père à se joindre à nous. « Je pense que tu n’as pas le choix, si Thomas le demande. » Sa réponse me laisse silencieuse, encore une fois j’ai envie qu’il reste, tout va bien entre nous, j’ai envie de me caler à mon tour dans ses bras, de dormir tout contre lui, mais je pense que ça serait peut-être franchir la limite de mes parents. C’est chez eux, après tout, et je n’y peux rien. C’est automatique, dès qu’il grimpe sur le lit avec nous, Thomas transfère sur lui, me faisant totalement fondre. C’est si beau de les voir comme ça. « Bon bon bon, tu vois comment il m’abandonne pour toi… », je râle quand même, faussement bien entendu. Mon mari semble tout ému, et il m’invite à venir les rejoindre. C’est sans hésitation que je me colle sur eux et… je finis par succomber au sommeil tellement je suis confortable, avec les deux hommes de ma vie.

Mes yeux s’ouvrent difficilement le lendemain matin, mais une petite main n’arrête pas de secouer mon épaule. « Mama », dit Thomas à répétition, avant de se mettre à me chatouiller. Il a bien compris que ça fonctionnerait, que ce serait son arme ultime pour me réveiller. Et ça marche, et je me passe la réflexion que c’est pas mal cool comme manière d’ouvrir les yeux, en riant. Il me fait comprendre qu’il a faim et je n’ai pas d’autre choix que de me lever. Mon expression s’affaisse en comprenant que Ryan n’est plus avec nous, quoiqu’il est peut-être seulement parti travailler… Ça me paraît presque comme un rêve la soirée d’hier, le genre d’événement dont je ne suis pas certaine que ça soit arrivé. Thomas aussi le cherche et, dès que ses deux petits pieds se posent sur le sol, il entreprend de le chercher sous mon lit, dans notre penderie, même dans les tiroirs de ma commode, comme quand on joue à cache-cache tous les deux. « Dada? » demande-t-il chaque fois qu’il cherche un nouvel endroit. J’ai du mal à me retenir de rire et/ou à pleurer de cuteness, et j’arrive toutefois à prendre tout ça en vidéo pour l’envoyer plus tard à Ryan. À la cuisine, mon père me dit que Ry est parti au beau milieu de la nuit et qu’il devrait me rappeler dans la journée. Mes épaules s’affaissent de soulagement, mon mari a l’intention de me rappeler. C’est pratiquement le même genre de sensation que j’avais dans nos début, quand j’étais anxieuse qu’il ne veuille pas continuer avec moi. Mon père entreprend alors de me faire un petit speech sur ma relation maritale, affirmant que Ryan est un bon gars, mais qu’il ne pense pas que je devrais continuer ma relation avec lui après qu’il ait failli me frapper, qu’il a peur que ça dégénère. Je tente d’apaiser ses inquiétudes du mieux que je le peux,  mentionnant qu’on a décidé d’aller chercher de l’aide, sans toutefois mentionner que Ry va en chercher de son côté déjà, parce que ce n’est pas de mes affaires d’en informer le papa Pearson. Posant une main sur son épaule, je lui dis que je lui promets que tout se passera bien pour le rassurer. Ça semble plutôt bien fonctionner, je pense, et il me rappelle qu’il va toujours être là pour moi.

Après avoir déposé Thomas à la garderie, je me dirige au travail et ce serait mentir que d’affirmer que je n’attends pas impatiemment l’appel de Ry. Sur l’heure du midi, enfin, il m’envoie un texto, et je m’empresse de lui répondre. Il faut que ça s’arrange entre nous. Comme si toute minute que nous ne sommes pas en contact pourrait impacter ça. Il m’intrigue en plus avec ses messages et quelque chose me dit qu’il va vouloir garder la surprise jusqu’au bout. On sera là, je réponds, petit sourire sur les lèvres. Je lui envoie aussi la vidéo de Thomas qui le cherchait ce matin. L’après-midi défile beaucoup trop lentement, et je dois m’arrêter régulièrement dans mon travail pour prendre de grandes inspiration pendant que les nausées passent. À 16h, je quitte le boulot pour aller chercher notre fils à la garderie, son éducatrice m’informe que ça a été moins difficile aujourd’hui, qu’il était plutôt enjoué. On retourne chez mes parents et je ne tarde pas à le faire manger. Enfin, enfin, on grimpe dans la voiture et je mets le GPS pour me rendre à l’adresse que m’a envoyée Ry.

Les maisons de ce quartier sont absolument magnifiques, elles m’ont toujours fait rêver. J’éteins le moteur devant un terrain vide qui est drôlement illuminé, et repère bien vite Ryan qui nous attend, dans son uniforme de militaire, sexy as hell. Thomas se met à courir instinctivement sur le terrain et Ryan l’attrape, le couvrant de bisous qui déclenchent ses rires mélodieux. J’avance plus lentement, osant penser ce que Ry a pu préparer pour nous, mais n’osant pas y croire en même temps. Mais Ryan a l’air tellement heureux, et toutes ces bougies qui… je me rends compte plus j’avance, enferment un espace qui ressemble drôlement à une maison. « Ry? » est tout ce que j’arrive à demander, d’une voix hésitante, sentant l’émotion me gagner. Il sait que c’est un quartier que j’adore, dans lequel j’ai toujours rêvé d’habiter. Je pense que je lui en parle depuis le début de notre relation, avant même qu’on n’emménage ensemble officiellement. It’s home. Je les suis alors qu’il fait nous fait “visiter” en expliquant chacune des pièces à Thomas, qui semble hypnotisé par toutes ces lumières qui dansent devant nos yeux. La chambre de sa soeur… Ça y est, je pleure, mais mon sourire ne me quitte pas. Il veut nous construire une maison, à notre image, dans le quartier de mes rêves. C’est trop, encore plus que la bague, mais je peux voir notre futur se reficeler devant mes yeux. Il me faudra du temps pour me pardonner que je lui ai été infidèle, si j’y arrive un jour, mais lui semble vraiment vouloir passer à autre chose, qu’on aille de l’avant ensemble. Stop pushing me away, qu’il a dit, et je vais faire de mon mieux pour l’écouter.

Doucement, je m’approche de mes deux hommes, et voir Thomas regarder nos deux visages mouillés me fait rire parce qu’il semble tellement confus et en train de se demander s’il ne devrait pas pleurer lui aussi. Je les enlace, posant ma tête sur le torse de mon mari un moment, avant de relever le menton pour lui voler un baiser que je fais prolonger, longtemps, très longtemps, guidant ma main pour la poser sur sa joue. C’est Thom qui nous ramène à la réalité en se tortillant pour descendre des bras de son père et pouvoir explorer par lui-même. Celui-ci garde sa main dans la sienne quand il le pose, mais le petit tire dessus pour avancer. « C’est Thomas qui commande, Capitaine », je commente dans un petit rire. « C’est tellement beau tout ça… » Je tourne sur moi-même, lentement, comme pour admirer chacune des bougies posées sur le sol. C’est vraiment magique. « Il ne faudra pas oublier bien de l’espace pour que je puisse amener mon piano, enfin… » Ce piano que m’a légué ma première maman d’accueil, ce piano que je chéris tellement. On n’a pas pu le ramener à notre première maison comme il prend pas mal de place et que le salon est assez petit. Une nouvelle vague de nausée me prend et, automatiquement, je ferme les yeux en inspirant profondément. Dernière chose que je veux, c’est de rejeter le contenu de notre estomac sur le terrain que Ry a acheté pour nous, alors je m’assois pour me stabiliser. « J’te jure que c’est pas ton cadeau qui me donne la nausée », j’arrive à dire, amusée, pour faire passer tout ça comme du beurre. Thomas lâche la main de son père et se laisse tomber les fesses sur mes cuisses. Je tapote la place à côté de nous pour inviter Ryan à se joindre à nous, puis m’allonge en calant notre fils dans mes bras à côté de moi. « On va regarder les étoiles dans notre nouvelle maison, Thommy », je souffle en levant le regard sur le ciel. On a de la chance de pas habiter en plein Los Angeles, le ciel est encore visible ici.

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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptySam 13 Jan - 10:40


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
Meredith était fatiguée et plutôt que de manger au restaurant, nous avions tout pris à emporter avant de retourner à la maison familiale des Pearson. L'accueil avait était plutôt froid, mais je ne pouvais pas lui en vouloir après ce que j'avais fait à leur fille. La principale concernée, même si elle comprenait la gravité de la situation, restait quand même dans le déni par rapport à moi. "Je t’ai fait mal, c’est tout comme." Parce que même si mon poing ne l'avait pas atteint - et heureusement -, je l'avais tenu tellement fort que j'avais laissé des traces sur son bras. C'était arrivé par deux fois ! Je n'arrêtais pas d'y penser, j'en faisais des cauchemars et parfois lorsque j'en parlais lors de ma thérapie, je m'effondrais complètement en revivant la scène. Quel genre d'homme frappait sa femme ? Je ne voulais pas faire partie de cette catégorie ! Et du coup je m'étais promis de tout faire pour la récupérer, pour récupérer Thomas aussi, et ce bébé également maintenant. Etrangement, je savais qu'on allait y arriver, parce que malgré toutes les épreuves difficiles que l'on traversait, on finissait toujours par revenir vers l'autre. Ma Blondie était mon évidence. Je ne pourrais jamais aimer une autre femme comme j'aimais Meredith.

Thomas était venu trouver sa place sur sa mère alors que celle ci aurait du manger. Il avait clairement besoin de douceur et d'attention, il savait où trouver tout cela. Mer était une spécialiste des papouilles et des petits instants de tendresse. J'y avais le droit depuis des années, et à présent notre fils en profitait aussi. C'était assez marrant de le voir aussi précautionneux dans les bras de sa mère, lui qui était d'habitude une petite tornade, semblait savoir que le ventre de sa mama abritait quelque chose de très précieux. Et j'aurais pu les regarder ainsi pendant des heures si les deux n'avaient pas été aussi fatigués. J'avais proposé de donné le bain à notre petit pendant qu'elle mangeait et elle avait accepté sans trop se battre. Je lui avais donc pris notre petit géant, frôlant ses lèvres au passage, avant de l'emmener se laver. ça avait été ultra rapide, à tel point que je fus assez surpris de la voir dans le lit en sortant de la salle de bain. Je n'avais peut être pas bien évalué à quel point elle était HS... Ce n'était pas très grave, car elle allait pouvoir dormir, Thomas allait l'embrasser, j'allais le mettre au lit et... Et Thommy me demanda de les rejoindre dans le lit et à peine étais-je allongé qu'il m'avait grimpé dessus. Est ce que je m'étais senti tout chose devant autant d'amour de mon fils ? Carrément ! J'avais légèrement rigolé en entendant ma femme râler. "Partage un peu avec moi. Tu as déjà notre fille rien que pour toi pour les mois à venir." Plaisantais-je en refermant un bras autour d'elle et l'autre autour de notre petit garçon. C'était vraiment une scène adorable et après quelques grattes grattes je finis par m'endormir avec eux.

J'avais du partir sous le regard sévère du papa Pearson dans la nuit. Il avait transmis mon message à Mer et c'était peut être bête, mais ça voulait dire beaucoup pour moi. Il était en colère - c'était entendable vu ce que j'avais fait -, mais il ne me rejetait pas entièrement. J'étais toujours un peu de la famille... Mais je ne pouvais pas penser à mes beaux parents toute la journée, j'avais beaucoup trop de choses à faire. Meredith avait accepté de me rejoindre sur le terrain de notre futur maison, ce qui voulait dire que j'allais devoir tout mettre en place pour lui annoncer la folie que j'avais faite.

Elle arriva, pile à l'heure, avec Thomas qui courut jusqu'à me sauter dans les bras. Mon fils n'avait pas la notion de ce qui se passait, mais cette boule de bonheur me donna le courage nécessaire pour rejoindre ma femme, qui elle avait compris -. Elle prononça mon prénom, comme pour s'assurer que tout cela était vrai et je lui fis oui de la tête. J'avais Thommy dans les bras et je lui fis faire la visite de notre futur chez nous. Il babillait, plus impressionné par les bougies que par ce que je racontais. "Tu aimes ta chambre Thom ?" Lui demandais-je en m'arrêtant en plein milieu de celle ci. J'avais pleins d'idées pour la chambre de ce dernier, je nous imaginais déjà en train de jouer, de rigoler... Après la vidéo que m'avait envoyé Mer ce midi, j'avais confiance dans ma relation avec mon fils.
Je m'étais attendu à ce que ma Blondie soit émue, mais peut être pas autant, car en me tournant dans sa direction, je vis son visage couvert de larmes. "Babe… Don’t cry." Murmurais-je en lui ouvrant mes bras. Elle vint s'y caler et notre fils se décomposa en voyant le visage de sa précieuse mama. Sa petite lèvre inférieure se mit à trembloter et je dus lui faire un sourire pour qu'il comprenne que tout allait bien. Car oui, c'était des larmes de bonheur qu'elle avait sur le visage. Merci la grossesse ! Son visage se décolla de mon torse et sa main se posa sur ma joue avant que je ne sente ses lèvres sur les miennes. Au début doux, ce baiser se prolongea et gagna en intensité bien plus rapidement que prévu. Quoi que rien n'était prévu, nous étions spontanés. Mais ça aurait été mentir que de dire que ce baiser n'était pas le bienvenu... Il faisait du bien. Beaucoup ! Seulement Thomas n'en avait que faire de notre moment, il voulait repartir à la découverte du terrain et après s'être tortillé pendant quelques secondes, il avait réussi à nous séparer. Je l'avais posé par terre pour qu'il me guide à travers les pièces, sans jamais lâcher la main de ma femme que j'avais réussi à accrocher. "Il peut commander autant qu’il veut. Je le suivrais au bout du monde notre garçon." Avouais-je en regardant notre fils avec un amour infini. J'étais peut être Capitaine, il était mon Commandant en chef...
J'étais heureux que ma surprise plaise autant. Ça aurait pu prendre deux directions vraiment différentes, Mer aurait pu réagir comme avec la bague, mais elle ne l'avait pas fait. Elle commençait même à se projeter dans la maison. "Il y aura de la place pour tout ce que tu veux. Ton piano, tes affaires de pâtisserie, tout… Je veux que se soit parfait, qu’on ai une maison qui nous ressemble." Lui dis-je en rattrapant Thomas qui s'amusait à éteindre les bougies en leur soufflant dessus. Seulement en me retournant je vis Mer assise par terre, le visage pâle. Surpris et inquiet, je ne compris que lorsqu'elle m'expliqua qu'elle était nauséeuse. M**de ! J'espérais qu'elle ne souffrirait pas autant que pendant sa première grossesse. Même si je ne pouvais absolument rien faire, lorsqu'elle m'indiqua la place à côté d'elle, je ne me fis pas prier pour aller la rejoindre. Elle nous fit nous allonger et la vision qu'on eut était fantastiques. "So you love it ?" Lui demandais-je sans même la regarder.

La nuit était tombée et j'avais proposé à Meredith de venir finir les sushis de la veille à la maison. C'était tenté comme proposition, mais elle avait accepté. Je lui avais dit de partir devant avec Thomas pendant que j'éteignais les dernières bougies encore allumées. Ça ne me prit pas longtemps et en moins de vingt minutes j'arrivais chez nous. Il n'y avait qu'elle en vue lorsque je poussais la porte d'entrée, mais la porte de la chambre était entrouverte et je pouvais entendre le ronflement de notre fils. Il n'était pas discret - mais c'était tellement cute comme son -. Je la rejoignis dans la cuisine où elle était en train de faire la vaisselle que j'avais oublié dans l'évier. "Let me do that." Murmurais-je en me mettant dans son dos pour faire la vaisselle à sa place. Il n'y avait pas grand chose, mais c'était mon bordel, pas le sien. Ça ne me prit pas longtemps pour arriver au bout de ma corvée, sans jamais l'avoir libéré. Elle était toujours bloquée entre l'évier et moi. Heureusement un de nos chats vint passer le bout de son nez devant nous et cela me permit de me calmer un petit peu. "Tu ne trouves pas que Zelda a grossis ? Je crois que je la nourris trop." Lui dis-je en caressant notre chat. "Or she’s preggo just like you." C'était possible vu les rencontres qu'elle avait fait ces derniers temps... Mais la seule preggo qui m’intéressait était devant moi et je la fis tourner pour que l'on se retrouve face à face. "Can I kiss you ?" Combien de fois l'avais-je fais sans lui demander son avis ? Rien qu'aujourd'hui, beaucoup trop de fois. Et cette fois encore je n'attendis par sa réponse avant de descendre mes lèvres sur les siennes. Mes mains se perdirent sur son corps, à la recherche du moindre centimètre carré de peau disponible. Je la touchais parce que c'était agréable, que j'aimais ça, mais aussi parce que c'était thérapeutique. "I should stop. Do you want me to stop ?" Je m'étais éloigné d'un pas pour essayer de pouvoir réfléchir correctement, mais c'était compliqué avec Meredith devant moi. Elle était mon point faible, la femme qui me faisait totalement craquer. "You're so beautiful... I can't stop looking at you." Ma main se posa sur sa hanche, calmant un peu le jeu avant de la faire venir dans mes bras. Être tactile, c'était ma marque de fabrique, mais parfois ce n'était pas aussi simple que ça ne paraissait. "Help me baby..." La suppliais-je comme si elle pouvait arrêter d'être aussi sexy en un claquement de doigt. Je lui demandais l'impossible. Mais au fond je m'en foutais, j'étais juste heureux de pouvoir partager un moment en tête à tête avec elle. "I need to keep my hands to myself."
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyDim 14 Jan - 3:40

- Semaine du 22 janvier 2024 -

Le choix de mots est vraiment important. C’est quelque chose que j’ai beaucoup travaillé à mon boulot, en organisant des rencontres avec nos clients. Il faut choisir les bons pour bien les convaincre de ce qu’on a préparé pour eux, et parfois, ça fait toute la différence. Je ne nie pas que le comportement de Ryan m’a terrifiée l’autre jour, et oui il m’a fait mal, mais il ne m’a pas frappée. Je garde toutefois le silence quand il dit qu’il m’a fait mal et que c’est donc tout comme, premièrement parce que je n’ai pas la force d’argumenter, et ensuite parce que je n’ai rien à argumenter de toute manière. Mon bras a été sensible quelques jours après… l’incident. Je ne peux qu’espérer que ça ne se reproduise plus, et qu’on aille de l’avant. Ensemble. Parce qu’imaginer ma vie sans lui est trop douloureux.

En revenant chez mes parents, Ryan ne tarde pas à me proposer d’amener Thomas au bain pendant que je mange, mais je décide finalement d’aller les attendre sur mon lit. Thomas, sentant le bébé tout propre, vient se coller tout contre moi, avant de décider d’inviter son père et de lui offrir ses câlins, ce qui me fait râler, naturellement. Ce n’est pas pour me déplaire, du tout, les voir ensemble, aussi affectueux l’un envers l’autre, me procure une sensation de bien-être que j’ai du mal à expliquer. Il riposte que je dois partager et que j’aurai notre fille pour les mois à venir pour moi toute seule. Je ris doucement en venant me coller contre les deux autres, le bras de mon mari autour de mes épaules et posant une main sur mon ventre comme pour faire sentir un peu plus le bébé inclus. Bientôt, nous serons quatre… et en espérant que tout s’arrange d’ici sa naissance pour qu’on vive tous les quatre sous le même toit.

La journée du lendemain m’a paru extrêmement longue. Je n’étais non seulement pas au mieux de ma forme, mais je n’ai pas arrêté de me demander ce que Ryan pouvait bien nous préparer, me passant des tonnes de possibilités dans l’esprit. Et oh boy, j’étais loin de la vérité. Comment aurais-je pu me douter que Ry souhaite nous construire une maison? Ça me paraît surréel. Il a pensé à tout, même une chambre pour Thom, évidemment, parce qu’il est temps qu’il sorte de la nôtre. Et pour moi, c’est signe qu’on a encore un avenir ensemble. Alors que mon regard trace chacun des chemin qu’empruntent les bougies pour nous simuler notre maison, les larmes se mettent à rouler sur mes joues sans que je n’aie pu faire grande chose. Quand il m’ouvre les bras, je ne tarde pas à m’y précipiter, trop émotive pour garder mes émotions pour moi-même. Thomas semble confus de ma soudaine tristesse qui n’est qu’un grand bonheur, mais il s’arrête dans son élan pour pleurer lui aussi en remarquant le grand sourire de son père. Sourire que je viens couvrir d’un long baiser qui me fait tellement bien. Back to home, back to Ryan. On a du chemin à faire tous les deux, mais je n’ai pas envie de sortir de mon cocon de bonheur pour l’instant. On est gracieusement interrompus quand notre fils nous fait comprendre qu’il veut poser ses pieds au sol, et une fois qu’il y parvient, il s’entête à nous faire visiter à son tour les lieux. Ma paume tout contre celle de mon mari, je me laisse guider à droite et à gauche en commentant les vouloirs de Thommy. C’est à mon tour de porter un grand sourire quand Ry dit qu’il le suivrait au bout du monde. Je n’en doute pas, et c’est tellement beau voir leur relation se développer. En espérant qu’il tienne sa promesse de ne pas s’en aller en mission de nouveau…

On se promène et il m’apparaît évident que mon piano sera bien au salon. Je me dois quand même de rappeler à Ryan-le-bricoleur qu’il ne faut pas oublier de lui faire une place. C’est primordial. Mais évidemment, il y avait déjà pensé, il sait à quel point j’y tiens, à cet instrument. Il a même pensé à mes affaires de pâtisserie. « Je… wouah… », je souffle, incapable de trouver les bons mots pour décrire ce que je ressens. « Notre maison », je finis par dire, me mettant à rire en réalisant que Thom a commencé à souffler sur les bougies. Je suis pour blaguer sur le fait que notre petit se croit peut-être à son anniversaire quand une vague de nausée me prend et je ne tarde pas à m’assoir, puis à m’allonger pour regarder les étoiles en attendant que ça passe. Quand Ry s’installe de l’autre côté de Thomas, ma main glisse instinctivement dans la sienne. « I love it », je chuchote en réponse à sa question, les iris fixés sur une étoile en particulier, priant l’Univers pour que notre relation ne fasse que remonter la pente et que nos problèmes se volatilisent.

Quand il me propose qu’on termine les sushis de la veille, je mets un petit moment pour lui donner ma réponse, pesant les pour et les contre dans ma tête. Premièrement parce que la dernière fois que j’ai mis les pieds-là, il s’est mis en colère et a frappé le mur… deuxièmement parce que l’heure de dodo de notre fils approche et… je me rappelle qu’il a son lit, dans notre chez nous à nous, et Ryan vient de m’offrir de nous construire une maison; tout porte à dire que ça va bien aller, non? Alors, il se propose à souffler les bougies pendant qu’on se rend à la maison, et je fais brièvement un détour chez mes parents pour prendre nos restes de repas. Je me sens plutôt soulagée qu’aucun des deux ne soit présent pour que j’aie à leur expliquer que je m’en vais dans notre maison avec Ry et Thomas, seuls. J’entends déjà ma mère me demander si c’est une bonne idée, et je ne veux rien entendre. Alors je leur envoie un texto et pars avec Thomas et les sushis à la maison.

Le petit est déjà en train de s’endormir quand on arrive et j’entreprends donc de le changer en pyjama avec un de ceux qu’on a laissés ici. Mais c’est avec un peu de frustration que je réalise qu’aucun d’entre eux ne lui fait, les bons ont été retournés chez mes parents et ceux-là sont devenus trop petits il y a quelques semaines déjà. Tiens, il dormira en couche pour ce soir, de toute manière il fait plutôt chaud et il dort déjà. Un bisou sur son front plus tard, je retourne à la cuisine en passant par le salon où Ry, sans aucun doute, a bouché le trou qu’il a fait dans le mur. Ça ne paraît presque plus, sauf peut-être par le fait qu’à un endroit en particulier, la peinture semble plus fraîche. Je détourne rapidement le regard et me rends plutôt à la cuisine, où je découvre un peu de vaisselle sale qui me démange de la faire. Autant m’occuper les mains pendant que j’attends mon mari. Mais peu après que j’aie commencé à me tremper les mains, il arrive derrière moi, murmurant près de mon oreille qu’il peut faire la vaisselle, sans pourtant bouger. Je me sens perdre la tête une fois de plus, avec lui aussi près, l’eau bouillante dans le lavabo me donnant chaud aux joues. Je cale ma tête dans le creux de son cou pendant qu’il s’active, résistant à l’envie pesante de lever le menton pour l’y embrasser… « Hum… » J’ai un truc à dire, mais sa présence me fait perdre les mots. « J’ai appelé ce matin, j’ai un premier rendez-vous pour… le bébé… » Je me perds un peu plus dans le fil de mes pensées, tentant de garder mes mains sagement sur le comptoir. À quel point ce serait facile de céder pour le supplier de me prendre , mais je dois résister. Je ne suis pas certaine que ça soit une bonne idée… « Il… hum… ne se passe pas grand chose lors de ce rendez-vous, honnêtement, alors t’es vraiment pas obligé de venir, mais la première écho devrait être à la fin février et… tu pourrais venir avec moi? » Il n’a pas eu la chance de venir avec moi à mes échos pour Thomas — même si je lui ai envoyé des vidéos et des photos —, je pense que ça serait vraiment cool qu’il m’accompagne, cette fois. Lentement, ma main glisse derrière, finalement, atterrissant sur la cuisse de Ry et… Zelda choisit ce moment pour grimper sur le comptoir. « Hum… » est tout ce que j’arrive à répondre à sa question sur notre chat comme je peine à reprendre mes esprits. A-t-elle grossi? Peut-être bien, maintenant qu’il le mentionne. Sa prochaine suggestion me fait éclater de rire, doucement. « Peut-être bien, seul le temps nous le dira. » J’avoue que ça pourrait être plutôt cool comme possibilité, qu’elle ait des petits chatons peu avant que moi, je donne naissance à notre deuxième bébé. Mais avant que je n’aie pu y penser davantage, il me fait de nouveau perdre tout fil conducteur de pensées et il me tourne vers lui, son visage se retrouvant tout près du mien, si près que son souffle caresse mes lèvres. Je n’ai pas le temps de hocher la tête quand il me demande s’il peut m’embrasser qu’il le fait, ses mains venant délicieusement allumer toutes les parties de mon corps qu’elles touchent. Le baiser prend beaucoup d’intensité rapidement, je me sens coincée entre le comptoir et son corps et ce n’est pas pour me déplaire. Alors que, dans ma tête, c’est un vrai combat de savoir s’il devrait arrêter ou pas — parce que j’ai envie qu’il poursuive, mais aussi parce que je pense qu’on devrait prendre notre temps pour éviter que ça fasse comme il y a trois semaines —, ma voix se bloque dans ma gorge et mon corps parle de lui-même: mes doigts se glissent sous le t-shirt de mon mari, courent le long de son dos, avant de redescendre et finalement d’aller presser contre sa nuque pour coller ses lèvres un peu plus sur les miennes. C’est Ry qui ralentit nos geste, posant une main sur ma hanche pour m’arrêter et m’attirant à lui. Il a beau m’avoir répété un million de fois qu’il me trouve belle, ça me fait le même effet à chaque fois. Et c’est si réciproque que j’ai beaucoup de mal à arrêter de le toucher, même si ma conscience me dit que ce serait peut-être bien de l’arrêter. Et il me supplie de l’arrêter, qu’il doit garder ses mains pour lui, mais… j’ai tout sauf envie d’y mettre un stop. « I don’t want you to keep your hands to yourself. » Mon aveu est sorti dans un chuchotement et mon regard se perd longuement dans le sien. Je pourrais me perdre longtemps dans ses yeux, admirer chaque particule de cette couleur unique qui le défini. Je ne détourne le regard que pour réfléchir un peu plus à mon dilemme, mais je sais que c’est peine perdue. C’est Ry, après tout. Ma décision est prise et je n’y peux rien.


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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyLun 15 Jan - 20:46


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Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
De retour à la maison, tout était calme, tellement calme que s’il n’y avait pas eu la voiture de Meredith devant le garage j’aurais pensé qu’elle n’était pas là avec Thomas. Mais en poussant la porte, je l’avait tout de suite entendu dans la cuisine, elle s’était mise en tête de laver les quelques tasses que j’avais laissé trainer dans l’évier. Je l’avais vite rejoint pour l’arrêter, je ne voulais pas qu’elle s’occupe de ma vaisselle, j’étais un adulte et c’était à moi de faire… Et je la bloqua entre moi et l’évier en venant reprendre ce qu’elle avait commencé. C’était un moment tout simple, mais lorsqu’elle vint poser sa tête sur mon épaule, qu’elle se fit plus câline, je sentis l’ambiance changer. Je ne savais pas lui résister. Mais heureusement pour moi, Mer me parla d’un rendez vous pour le bébé et je réussis à fixer mon attention là dessus - au moins quelques minutes -. "I want to go with you. Even if it's for a simple check up." Lui dis-je précipitamment. J’avais loupé tous les rendez vous durant la grossesse de Thomas et s’il y avait bien une chose que je voulais changer avec notre deuxième bébé, c’était ma présence, mon assiduité tout au long de sa vie à commencer dès aujourd’hui. Je regrettais déjà de ne pas avoir été là lorsqu’elle avait fait le test, alors il était hors de question qu’elle aille faire un seul rendez vous sans moi.

Meredith était ma priorité ! Alors je la fis se tourner vers moi, lui demandant si je pouvais l’embrasser, mais n’attendant pas sa réponse pour fondre sur ses lèvres douces. J’étais incapable de lui résister et elle ne m’arrêtait pas non plus. Ma Blondie avait commencé avec une main sur ma cuisse et très rapidement celle ci était passé sous mon tee-shirt. Il me fallut beaucoup d’auto persuasion pour l’arrêter et tout mettre en pause. Seulement c’était sans compter sur ma femme, qui n’avait aucunement envie que je ne m’arrête. Elle se mit sur la pointe des pieds et je sentis son souffle chaud sur mes lèvres avant qu’elle ne m’embrasse à son tour. Une de ses main était à la base de ma nuque et me maintenait en place, elle marquait son territoire… Et je perdis toute contenance lorsqu’elle vint me retirer mon tee-shirt, puis mon pantalon et mon boxer. Tout allait très vite et je n’avais pas le temps de réfléchir. Meredith savait parfaitement ce qu’elle faisait, comment me faire être à sa merci. Sa langue faisait des miracles sur mon membre qui subissait son affection. Elle le prenait entièrement dans sa bouche avant de le libérer et d’en embrasser le bout. Elle était douce et sexy en même temps. Elle me laissait le temps de savourer, alternant l’intensité de ses mouvements jusqu’à ce que je la force à se relever. Mes muscles de cuisses tremblaient de toutes parts, j’avais l’impression que même le plus léger des frôlements pourrait me faire partir.
"So bossy..." Dis-je en rigolant contre son cou alors que je la portais vers un tabouret.  Je ne la lâchais plus, j’en étais incapable, elle était le centre de mon monde. Le pire était que je ne me souvenais pas avoir été aussi accro à elle au début de notre relation, c’était comme si chaque jour que je passais à ses côtés me rendaient un peu plus dépendant… Comme un addict. "What should I take off of you first ?" Je la regardais avec envie, car habillée ou non, après ce qu’elle venait de me faire, j’avais très envie d’elle. Je fis passer mes mains sur son corps avant de lui retirer son haut et de découvrir sa poitrine enfermée dans un soutien gorge qui peinait à contenir ses nouvelles formes. Je dus m’y reprendre à deux fois pour savoir à nouveau comment il fallait faire pour respirer. Ce n’était pas possible d’être aussi belle. Sexy ! Je m’arrêtais sur « ça" un long moment, à les regarder sous toutes les coutures, appréciant grandement ce que je voyais. "So perfect." Grognais-je en me penchant sur elle pour embrasser sa peau clair, commençant à hauteur de sa clavicule et descendant petit à petit jusqu’à accompagner sa jupe au sol. Ce qui suivit fut d’une douceur incroyable, la réunion de deux êtres qui s’aimaient dans l’adversité de leurs réalités.

Meredith n’avait plus quitté mes bras depuis que je lui avais fait l’amour sur le tabouret. Ni elle, ni moi, n’étions prêt à nous séparer. Je l’avais porté jusqu’au canapé à côté du poêle à bois après avoir récupéré les sushis dans le frigo. La faim m’avait fait engloutir plus de nourriture que de raison, mais tout ce qui était important c’était ma main sur son ventre plat. Je n’en revenais pas qu’elle était enceinte… C’était encore une grossesse que l’on avait pas prévu, mais c’était dur de ne pas être heureux de créer la vie avec la femme de sa vie. Puis le scénario n’était pas si catastrophique que ça, car même si nous n’avions rien prévu, l’idée nous trottait dans la tête depuis un moment. Nous restions chanceux, nous n’avions jamais eu à faire face à des problèmes pour que Mer tombe enceinte, elle n’avait pas fait de fausses couches à répétition, c’était juste qu’un unique accident nous menait à un bébé. La fertilité c’était nous, on aurait facilement pu être une pub pour cela. "A new baby Pearson." Lui murmurais-je à l’oreille en faisant glisser deux doigts sous son nombril. "Thank you." De m’avoir partagé la nouvelle en premier, de m’avoir inclus malgré ce que j’avais, d’être ma femme et de rester à mes côtés malgré tout. Et c’est tout naturellement que la discussion dériva sur ce bébé, sur ce que nous imaginions pour la suite de notre famille.

La soirée s’éternisaient sur notre petit canapé, j’avais allumé un feu et elle nous avait choisi un film sur Netflix. Il y avait très peu de chance qu’on se bouge pour rejoindre notre lit, ou même que l’on s’habille. Nous étions bien trop confortablement installés l’un contre l’autre. Alors quand son téléphone se mit à sonner, d’un commun accord, on ignora en se replongeant dans le film. Puis ce fut au tour du mien. C’était un peu agaçant et au bout du quatrième appel, je finis par décrocher pour que ça ne réveille pas Thomas. C’était la mama Pearson et elle semblait inquiète car Mer n’était pas chez eux. Elle espérait que je saurais et en effet je savais… Meredith était dans mes bras, Thom dans son lit. "They are with me." J’aurais pu mentir, parce qu’au fond de moi je savais qu’en étant honnête, j’allais mettre un terme au petit cocon qu’on venait de se faire. Seulement je n’aimais pas vraiment l’idée de ne pas être franc avec mes beaux parents - même avec ce qui se passait en ce moment -. "Tes parents ne veulent pas que tu restes dormir là." Je devais avoir une petite mine, parce que forcément j’étais déçu. J’avais vu les pas en avant qu’on avait fait ensemble ce soir et là on allait repartir au point de départ. Non ! Il en était hors de question, mais j’avais trop de respect pour les Pearson pour être aussi frontal avec eux. "I’ll bring them back. But she's my wife and he's my son so... Can I stay with them ? Please." A l’autre bout de la ligne, j’entends les deux parents de ma femme discuter, sans pour autant que j’arrive à déchiffrer ce qui se dit. Un peu tendu, je finis par me lever, prenant de la distance avec ma Blondie. "Just a second babe." Lui dis-je avant de m’éclipser. C’était mon moment, celui où j’allais devoir me vendre comme jamais pour que les Pearsons acceptent de me donner une seconde chance. Je dus tout donner pour qu’ils acceptent que je dorme chez eux, et en même temps j’eus l’impression que c’était un peu trop facile. Comme s’ils m’avaient facilité la tâche en laissant leur porte entrouverte pour moi.
"I'll take Thommy, go put some clothes on. I have to get you back home." Je m’étais déjà rhabillé en revenant au salon. Ce n’était pas le scénario idéal, mais j’allais pouvoir rester avec eux et c’était déjà mieux que rien. "I made a deal. Please don't pout at me !" Elle était tout aussi déçue que moi de ne pas pouvoir rester là, seulement je comprenais le point de vue de ses parents. Ils avaient peur pour elle et leur petit fils. Alors ils avaient proposés le compromis de nous laisser être ensemble à condition d’utiliser la maison des Pearson comme terrain neutre. Histoire de pouvoir garder un œil sur moi aussi. "I just have to prove myself to them."

Thomas n’avait absolument rien dit lorsque je l’avais soulevé de son lit et je l’avais enroulé dans un plaid tout doux avant de l’embarquer dans ma voiture. Mer avait prit la sienne avec les chats et nous avions repris la direction des parents de ma Blonde. "Thank you for letting me stay with them." Avais-je dit en arrivant devant eux. J’étais bien conscient du geste qu’ils faisaient pour m’aider à sauver mon couple et je les remerciais silencieusement, bien que pour le moment j’essayais de me faire le plus petit possible. Je ne voulais pas me faire remarquer.
Mer avait recouché Thomas dans son lit et je l’avais observé du coin de notre chambre avant de lui faire signe de venir vers moi. J’avais envie de l’avoir dans les bras et elle se laissa glisser contre moi. "I think they can see that we can't stay away from each other." En même temps, ils nous connaissaient comme ça depuis 2013. Plus de 10 ans que Mer et moi étions une unité. Pour pouvoir continuer à parler sans réveiller notre fils, je la fis venir avec moi dans la salle de bain adjacente. Nous avions de bons souvenirs dans cette pièce, mais ce soir ça n’était que pour nous brosser les dents et nous taquiner gentiment sans faire de bruits. C’est en remontant le visage pour voir si j’allais devoir me raser le lendemain que je vis l’oeuvre d’art de Meredith. Un énorme suçon dans mon cou, qui ne laissait que peu de place à l’imagination. "Is that a hickey on my neck ?" Mon visage s’enflamma en réalisant qu’il n’y avait aucune chance que mes beaux parents ne l’ai pas vu lorsque j’étais arrivé. "I'm in probation, I can't... Baby, I know your horny as hell whith all the pregnancy hormones, but we need to be smooth." J’étais très au clair avec ce que les hormones de grossesse pouvaient faire à ma femme. Lorsqu’elle était enceinte de Thomas et que j’étais en mission, ma seule façon de la satisfaire était été à travers un téléphone. Nous étions devenus des pros du «phone sex» et des «sex text». Ça n’avait pas été une période facile à vivre, pour aucun de nous deux, nous nous étions retrouvés frustrés plus d’une fois et lorsque toutes les planètes s’alignaient enfin, ce n’était pas aussi bien que lorsque Mer était à califourchon sur mon bassin.

Meredith s’était endormie tout contre moi et en temps normal c’était le genre de chose qui m’aidait à m’endormir, mais pas ce soir. J’avais les yeux grands ouverts et je finis par me lever. Je me disais que j’allais aller manger un petit quelque chose discrètement et que personne ne me verrait. Je sortis de la chambre en gardant la porte entrouverte au cas où mon fils se réveillerait. J’allais fouiller dans le frigo, lorsqu’une voix me fit faire un bon. "Des problèmes pour dormir Big Boy ?" Je me retournais mal à l’aise d’avoir été pris sur le fait, j’étais face à la mama Pearson. Je la regarda de la tête au pied et je me demandais comment une si petite personne pouvait me faire trembler autant. Il n’y avait qu’une autre personne qui avait eu ce pouvoir sur moi et il s’agissait de ma mère. "Assis toi, je vais te préparer quelque chose." Je ne pus qu’obéir à ma belle mère, sans un mot, je la regardais faire très mal à l’aise. Le silence devenait pesant lorsqu’elle se remit à parler. Elle était d’une douceur folle et malgré ce qu’elle m’avait vu faire, elle gardait tout son calme. Wow, je comprenais pourquoi Mer avait cette éthique personnelle. "We love you like a son, but she’s our baby girl. She will always come first. » Je pus enfin faire un petit sourire, parce qu’au final notre point commun était que l’on voulait le bien être de Mer ! "Same same… She is my everything. I really want to do the work and be a better men for her and the kids." Des que le mot avait quitté ma bouche, j’avais tout de suite su que j’avais fait une boulette. La mère de Mer s’était retournée avec la spatule à la main. "Kids ? Plural ?" Je ne savais plus comment me dépatouiller de la situation. Je devais être rouge écarlate et elle était obstinée. Persistante. "Dans le futur. Pas maintenant !" Mentis-je.  »Big boy, don’t lie to my face ! Is she pregnant ?"  »No. » J’étais vraiment nul lorsqu’il s’agissait de mentir, alors elle comme moi savions que je mentais. Seulement ce n’était pas à moi d’annoncer ça, encore moins aussi tôt dans la grossesse. Je me concentra sur l’assiette de bacon et d’keufs qu’elle m’avait déposé devant moi. Je les dévora très vite avant de dire une nouvelle bêtise et avant de retourner dans la chambre, je pris la Mama Pearson dans mes bras en la remerciant.

De retour au lit, avec le ventre plein, je réussi à m’endormir comme une masse. Plus apaisé…
MADE BY @ICE AND FIRE.

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Meredith Pearson
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∞ Habitation : Son mari et elle possèdent une maison un peu à l'extérieur de la ville
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyMar 16 Jan - 20:31

- Semaine du 22 janvier 2024 -

La présence de Ryan dans mon dos m’enivre et je n’arrive bien vite plus à réfléchir. Son bassin presse doucement contre moi et je me retrouve coincée entre le comptoir et lui. C’est un mystère comment, mais j’arrive à me défaire de cette transe et à lui suggérer de venir avec moi à la première écho, mentionnant au passage le rendez-vous d’avant en me disant que c’est tellement ennuyeux et peu concret comme on n’entendra même pas encore le coeur du bébé que ça ne m’embêterait pas qu’il ne vienne pas. Mais il souhaite m’accompagner à tous les rendez-vous, bien entendu, il s’empresse de me le dire. Cette fois-ci, il sera présent à chacun d’entre eux et ça m’emplit d’une telle joie… ce bébé, je le sens, saura vraiment nous aider à remonter la pente entre nous. Tout comme Thomas, qui réapprivoise rapidement son père, qui s’amuse avec lui, même, maintenant.

Quand il me retourne pour qu’on se retrouve face à face, il devient de plus en plus difficile de faire abstraction de l’envie que j’éprouve pour lui, de le dévêtir pour retrouver notre complicité tactile de toujours. Ry semble avoir de la difficulté à se contenir aussi et ça me pousse à lui retirer ses vêtements malgré qu’il tente de mettre un stop à ce que nous faisons. Peut-être serait-il plus sage de régler nos autres problèmes avant de retomber dans les bras l’un de l’autre, mais rien de mieux que de s’unir ainsi pour se retrouver totalement, non? Corps et âme. J’entreprends de lui faire plaisir en me mettant à genoux devant lui; j’ai vite compris que de lui faire plaisir m’amenait du plaisir aussi, aimant la petite dominance que j’ai sur l’intensité des sensations qu’il ressent… Je veux qu’il sente que c’est lui que je veux, personne d’autre. Les rôles ne tardent toutefois pas à s’inverser et, quand il me demande ce qu’il devrait m’enlever en premier, je tapote mon haut dans un petit sourire malicieux. Sa manière de me regarder m’enflamme, me fait sentir tellement désirable. Il semble avoir remarqué que ma poitrine a pris un peu de volume, je tends d’ailleurs les mains derrière moi pour la libérer de mon soutien-gorge. Il faudra que je sorte bientôt ceux que j’avais achetés pour Thomas. Je rejette la tête vers l’arrière quand ses lèvres se posent sur ma peau, des frissons grimpant déjà le long de ma colonne vertébrale, s’intensifiant quand ses baisers descendent un peu plus bas…

Je me suis laissée porter jusqu’au canapé dans un état de bien être absolu après qu’il m’ait fait l’amour à même le tabouret. On mange nos sushis tout en conversant, riant, se regardant amoureusement… La main de Ry ne lâche pas mon ventre, il est encore si plat que c’est dur d’imaginer qu’il y a un bébé. Je pense que j’ai fait une marque dans son cou en plus, oups…  Je suis si confortable sur lui, le temps défile à une vitesse de fou et, pourtant, je ne le vois pas. Il pourrait être deux heures du matin, je m’en fous. Le murmure de mon mari dans mon oreille me fait frissonner de nouveau, un petit sourire étire le coin de mes lèvres. Quand il me remercie, deux doigts sous mon nombril, je ne peux m’empêcher de m’en amuser un peu. « C’est un plaisir, tu peux me faire des bébés autant que tu veux. » Même si, derrière son thank you, il semble y avoir beaucoup plus que simplement des remerciements pour un bébé Pearson. Il me remercie alors que j’ai été voir ailleurs et cette petite culpabilité est toujours un peu en moi malgré tout.

Cette soirée ne pourrait être plus parfaite. J’ai l’impression qu’on retrouve le couple qu’on était avant… tout ça. On entend une fois de temps à autre les petits ronflement de notre fils, mais on profite de notre petit moment à deux pour reconnecter, comme avant. Le film Netflix que j’ai choisi ne capte pas mon attention plus que ça avec Ryan aussi près, derrière moi. Il n’est pas rare que je doive nous faire reculer le film parce qu’une envie soudaine de l’embrasser m’a prise. Les appels, tantôt sur mon téléphone, tantôt sur le sien, peuvent bien attendre. Après tout, on n’est pas obligés de les avoir entendus… Une partie de moi se doute de qui nous appelle, mais on peut bien profiter d’un moment rien que nous deux, dans notre bulle… À la quatrième fois, par contre, Ryan répond, et je sais que c’est sans doute mieux ainsi. Quand il dit they are with me, je soupire, sachant très bien que c’est un de mes parents. Je hausse un sourcil quand il s’adresse à moi, m’informant qu’ils ne veulent pas que je dorme ici. J’adore mes parents, mais j’en ai rien à foutre qu’ils veulent pas que je dorme ici. C’est ma maison, j’ai trente ans, je fais bien ce que je veux. Ils ont toujours été assez protecteurs, mais là, ils faut qu’ils apprennent à me laisser faire mes choix. M’enfin, au fond, je sais bien pourquoi ils veulent que je revienne vers eux avec Thomas, après ce qui s’est passé avec Ry… Celui-ci semble tout déçu, mais pas sur le point d’argumenter avec eux. Il les supplie d’ailleurs de pouvoir rester avec nous et, quand il se lève pour aller plus loin, je comprends qu’ils ne lui ont pas répondu tout de suite que oui. Sérieux? Il faut vraiment qu’il leur serve un argumentaire? Un petit grognement s’échappe de ma gorge alors que je me laisse m’enfoncer un peu plus sur le divan, maintenant que mon mari n’est plus derrière moi pour me soutenir physiquement. Sa voix me parvient, mais je n’arrive à détecter aucun des mots qu’il dit. Soupir, soupir, soupir.

Ry revient finalement en me demandant de m’habiller pendant qu’il s’occupe d’aller chercher Thomas, et je ne bouge pas tout de suite, croisant les bras sur ma poitrine encore nue, déçue que notre petit moment peau à peau se termine, mais frustrée que mes parents nous fassent revenir chez eux et que Ryan ait accepté sans même que je n’aie mon mot à dire. Je comprends leurs raisons de nous vouloir avec eux, mais c’est le principe que je ne suis plus une enfant qui doit faire ce que ses parents veulent, quoi… Mon mari m’explique qu’il a fait un deal et de ne pas lui faire cette expression-là. « Mais on peut bien rester ici si on veut », je râle. Mais voyant son expression suppliante, je me lève, remets mes vêtements dispersés un peu plus loin au sol, dans un nouveau soupir. Au fond, je peux voir que Ry veut seulement regagner la confiance de mes parents, et je vais donc l’aider à y parvenir. Le moment où il m’a serrée le bras très fort pour la deuxième fois est déjà très loin dans ma tête, comme si ça s’était passé dans une autre vie. « I have no doubt that you are already proving yourself to them, love », je lui dis, lui esquissant un petit sourire doux, essayant de me défrustrer. Tout le monde veut le bien de tout le monde, c’est tout.

Les chats, bien entendu, vont venir avec nous cette fois-ci; si mes parents veulent que Thomas et moi soyons chez eux, eh bien Ryan viendra avec nous et donc les chats aussi. Quand on arrive à la maison des Pearson, mes parents nous attendent dans la cuisine et Ry s’empresse de les remercier de le laisser rester avec nous et, pour ma part, j’ai du mal à les regarder et me concentre davantage sur laisser les chats sortir de leurs cages, un à un. Thomas s’est rendormi dans la voiture et je vais donc le déposer dans son lit pour qu’il puisse poursuivre sa nuit. Caresser ses cheveux a le donc de m’apaiser un peu plus, de me faire réaliser que ça pourrait être pire; mes parents auraient pu avoir refusé catégoriquement qu’il mette un pied ici ou pire, que je le revois (pas qu’ils auraient eu grand pouvoir là-dessus). Quand je relève la tête, Ryan me fait signe de venir jusqu’à lui et je pose ma tête sur son torse alors que ses bras s’enroulent autour de mes épaules. Ma place préférée au monde. « We can’t », je répète tout simplement. Impossible de m’imaginer une vie sans Ryan. J’ai parfois du mal à imaginer qu’il y a eu plusieurs années, avant, où on ne se connaissait même pas. Il m’entraîne dans la salle de bain pour qu’on commence à se préparer à aller au lit, et c’est lorsqu’il inspecte sa barbe — et juste le regarder faire me donne étrangement envie de le déshabiller, il est tellement… sexy — qu’il se rend compte que je lui ai fait un hickey. « Je sais pas… tu veux que je regarde de plus près? » Je joue la femme innocente qui n’a aucune idée de ce dont il parle. Mon visage s’approche de son cou et, quand je dépose doucement mes lèvres exactement là où j’ai laissé une marque, mordillant délicatement sa peau, il me repousse gentiment en me disant qu’il est on probation et que nous devons nous faire sage même s’il sait l’effet qu’ont les hormones de cette nouvelle grossesse sur moi. « We’re in Pearson’s jail », je grommelle dans un nouveau soupir. C’est au moins une chance, que je me dis, qu’il soit avec moi pour cette grossesse. Pour celle de Thomas, j’avais d’abord été trop malade durant le premier trimestre pour avoir envie de quoi que ce soit d’autre que de dormir, sans compter qu’il n’était pas là avec son corps de dieu grec pour me tenter constamment, mais à partir du deuxième trimestre, il avait trouvé le moyen de me satisfaire du mieux qu’il pouvait, même si ce n’était pas la même chose qu’en personne. Et là, faudrait restreindre nos petites envies parce que mes parents veulent l’avoir à l’oeil? Nuh-uh.

C’est une vague de nausée qui me réveille en sursaut et, sans perdre une seconde, je cours à la salle de bain pour atteindre la toilette, mais… rien. Fausse alerte. Je reste un moment assise sur le sol à tenter de bien respirer, d’aller mieux, et finis par me lever pour boire de l’eau à même le lavabo. Me sentant beaucoup mieux, la nausée étant majoritairement partie, je retourne aux côtés de Ry qui dort encore profondément, me collant un peu plus sur lui pour retrouver sa chaleur, dans l’espoir de me rendormir. Un coup d’oeil au lit de notre fils m’indique qu’il n’y est pas, que mes parents l’ont sans doute pris avec eux. Alors je me concentre sur mon mari, considère le réveiller avec de douces caresses un peu partout, mais je sais que c’est pratiquement un miracle qu’il dorme encore à cette heure-là et je ne veux pas le déranger dans son sommeil. Après un moment, un peu tannée de trop penser et me sentant m’engouffrer dans des pensées de plus en plus négatives, je pose les pieds au sol, m’enroule dans ma robe de chambre blanche pour me tenir au chaud et me dirige à la cuisine, où ma mère est en train de donner son petit-déjeuner à Thomas. Il babille de manière enthousiaste en me voyant et me propose même de me partager son repas en me tendant un petit bout de jambon. « Mer », commence ma mère, et je me tourne vers elle dans un sourire qui ne se rend pas à mes yeux. Poli, tout simplement. « Je sais que tu es fâchée que ton père et moi t’avons demandé de revenir ici hier. Mais après ce que je l’ai vu faire l’autre jour… c’est préférable, okay, ma chérie? » Je ne réponds pas, concentre plutôt mon attention sur Thomas. « Quand il s’est mis en colère contre toi, j’ai eu peur que ça aille plus loin, j’ai eu peur pour toi Meredith. Mais… » Je n’arrive toujours rien à répondre. Moi aussi j’ai eu peur, mais ça me semble que ça s’est passé il y a longtemps, dans une autre vie, à présent. « Ton père et moi aimons Ryan très fort. Il est dans la famille depuis si longtemps… mais il n’a pas le droit de te faire du mal. » Je relève enfin le regard sur ma mère, attendrie par l’émotion dans sa voix. Oui, elle aime mon mari comme son propre fils, je le sais, mais je comprends que cet événement l’a secouée. « Je sais », je dis, me relevant pour aller la serrer dans mes bras. Je ne suis peut-être pas leur fille biologique, mais mes parents m’ont toujours fait comprendre qu’ils m’aiment comme telle et qu’ils seront toujours là pour moi. Quand je me recule, le regard de ma mère me scrute de la tête aux pieds et s’arrête sur mon ventre une seconde plus, sans pourtant commenter, juste assez pour que je me doute. Elle sait. Intuition de maman?

Après avoir moi aussi pris un petit déjeuner qui a difficilement passé, je me retrouve sur la plage, m’étant dit que de l’air frais pourrait me faire du bien. Après m’être quelque peu promenée sur le sable, les pieds nus malgré les 15 degrés Celsius, je m’installe peu loin de l’eau, à quelques mètres de l’endroit où Ryan m’a fait la grande demande il y a quelques années. Je savais que ça allait arriver, mais je ne m’étais pas attendue à ce que ça arrive là, le jour de mon anniversaire cette année-là. Il a réussi à me surprendre et ce jour figure évidemment parmi mes préférés, ceux qui me réconfortent en y repensant quand Ry est parti et ceux qui me donnent envie de pleurer quamd je me suis imaginée que notre relation pourrait avoir pris fin. Me laissant bercer au son des vagues, riant doucement en me remémorant Rita appeler notre famille la famille poisson vu l’effet de l’eau sur nous, je retourne la bague que Ry a voulu m’offrir pour Noël et que j’ai refusée sur le coup, ne m’en sentant pas digne après ce que je lui avais fait, et le mettant dans une telle colère… J’ai été la récupérer dans le tiroir d’un de mes meubles, dans notre chambre, en faisant bien attention de ne pas réveiller mon mari. Perdue dans mes pensées, j’essaie la bague dans chacun de mes doigts afin de voir lequel est mieux pour l’accueillir, et sursaute quand, du coin de l’oeil, je vois une silhouette gigantesque. « Good morning, my love », je dis en levant la tête, petit sourire aux lèvres, pendant qu’il s’installe à côté de moi. Je lui montre la main sur laquelle j’ai mis la bague. « Elle est vraiment jolie… » Je ne suis toujours pas certaine que je la mérite — quand il me l’a achetée, il ne savait pas encore que je lui ai été infidèle. Mais depuis, il nous a acheté un terrain, et veut nous construire une maison… Si on veut aller de l’avant, ça passe d’abord par se pardonner à soi-même, je pense. Je bouge les fesses un peu plus dans sa direction sur le sable, et laisse tomber ma tête sur son épaule, admirant rêveusement l’endroit où il m’a demandée en mariage. Mariés depuis cinq ans et demi déjà, ensemble depuis plus de dix ans, c’est fou de penser que, maintenant, on a un deuxième bébé en route. Non prévu, encore, mais définitivement le bienvenu. « Je pense que ma mère sait, pour le bébé. Juste la manière qu’elle m’a regardée le ventre… je sais pas, l’intuition de maman, peut-être », j’émets l’hypothèse dans un petit rire. Je compte bien lui dire bientôt, mais pour l’instant, j’aime bien l’idée qu’il n’y a que mon mari et moi au courant.


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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyMer 17 Jan - 0:28


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
Les babillements de Thomas m'avait tiré hors du sommeil et je m'étais étiré longuement avant de sortir du lit. Encore à moitié endormi, j'avais pensé retrouver ma femme et mon fils dans notre salon, mais je m'étais vite aperçu que pas du tout. Les pièces du puzzle avaient du se remettre en place une à une avant que je ne comprenne là où j'étais et avec qui. Thommy jouait avec sa grand mère dans le salon des Pearson et quand il me vit il arrêta tout pour venir sauter dans mes bras. Je ne me lassais pas de l'entendre m'appeler "Dada" et je le laissa me faire un gros bisou sur la joue avant de le laisser repartir jouer. Ma belle mère me regardait avec un petit sourire sur le visage, elle savait pour le bébé et semblait espérer que je lui confirme. Mais non. A la place, je lui demanda où était Meredith et quand elle me dit que celle ci était partie marcher à la plage, je lui demanda si elle pouvait garder mon fils un peu plus longtemps. C'était un endroit spécial pour nous.

Je m'étais habillé chaudement avant de quitter la maison familiale des Pearson. La plage n'était pas très loin et je savais exactement où trouver Meredith, à l'endroit où je lui avais demandé sa main le jour de son anniversaire. Jamais je ne pourrais oublier la lueur qu'il y avait eu dans son regard ce jour là... Aujourd'hui c'était un peu différent. Meredith observait la bague qui avait failli nous séparer, elle la changeait de doigt comme pour voir où elle irait le mieux. Je la regarda à distance quelques minutes avant de la rejoindre, et même si je n'étais pas arrivé discrètement, elle avait sursauté. "Good morning to you too." Dis-je en l'embrassant sur le haut de la tête avant de m'assoir à côté d'elle. Par habitude et confort, j'avais passé un bras autour de ses épaules en la ramenant à moi. "Elle est jolie parce qu'elle est sur toi." Les bijoux et moi ça faisait deux. Je n'étais pas doué pour trouver la perle rare, je demandais souvent de l'aide pour choisir, mais ça plaisait toujours à Mer. Quoi qu'en général je lui offrais plutôt des cadeaux personnalisés, que seul elle pouvait comprendre et apprécier.
Meredith rapprocha ses fesses de moi et me dit qu'elle pensait que sa mère savait pour le bébé. On eut deux réactions très différentes, elle en rigolait et j'avais envie de me cacher. "Oh, tu crois ?" Dis-je faussement innocent. Je savais très bien que ce n'était pas le cas, mais je ne savais pas trop comment lui avouer. "Babe, peut être que c'est un peu de ma faute. Je me suis levé cette nuit et on a un peu parlé avec ta mère. J'ai potentiellement bafouillé le fait qu'on avait plusieurs enfants. J'aurais du dire que je parlais de nos chats..." Parce que même si nous en avions plusieurs, personne d'autres que nous ne le savais. Peu de temps après notre mariage, nous avions commencé les essais bébés et Meredith était tombée enceinte. Au début tout se passait pour le mieux, elle avait eu quelques nausées, mais nous étions sur un petit nuage. C'était le début d'une nouvelle étape de notre vie. Nous avions fait la première échographie, nous l'avions vu et entendu, tout était parfait. Mais le soir même, Mer avait commencé à saigner, puis son ventre s'était contracté... Aux urgences, ils ne nous avaient laissé que très peu d'espoir et quelques heures après être rentré chez nous elle avait perdu le bébé. Ça avait été un moment très difficile à vivre et même à deux nous avions eu du mal à nous en relever. Par la suite, on s'était dit qu'on attendrait la fin de mon contrat dans l'armée pour avoir un autre enfant, mais Thomas nous avait prit de cours. Ce bébé en avait fait de même. Et malgré le fait que plusieurs années étaient passées depuis cette fausse couche, à chaque fois que j'y pensais j'avais le cœur qui se serrait. "Do you think about our first baby sometimes ?" Ce n'était pas que je voulais remuer le couteau dans la plaie, mais ça me travaillait. Déjà avec Thomas, j'avais passé le premier trimestre à stresser, c'était encore le cas cette fois, mais j'étais meilleur pour le dissimuler. "He would have been 4... Could you imagine all the silly things he would have done with Thomy ?" Ok, c'était peut être une mauvaise idée de se lancer sur le sujet. Trop de scénarios possibles.

Le temps se couvrait et j'allais proposer à Meredith de rentrer lorsque j'entendis la personne que l'on aimait le plus au monde. Notre petit bout. Celui ci débarqua en courant et nous percuta de plein fouet. Il portait un imperméable jaune et des bottes bleus marines. Il était vraiment adorable. Son sourire contagieux réussit à nous faire un peu oublier notre humeur mitigée. La mini tornade n'attendit pas et repartit en courant sur la plage, il chassait les mouettes en rigolant. Et c'est là qu'arriva à notre hauteur la mama Pearson. Elle portait toujours le même regard, celui qui voulait dire qu'elle savait et qui attendait juste une confirmation. Je n'étais pas formé pour résister à la torture et je pris la fuite aussi rapidement que possible en abandonnant Mer avec sa mère. Je rejoignis Thomas et avant que je ne comprenne ce qu'ils nous arrivaient, on mettait les pieds dans l'eau glaciale pour essayer de ramasser des beaux coquillages. Alors mon petit loup avait les pieds au sec avec ses bottes, moi c'était autre chose avec mes baskets qui prenaient l'eau. Mais je préférais largement avoir froid que de devoir affronter la conversation qui se tenait un peu plus haut sur la plage entre les deux femmes. "Fais coucou à maman mon chat, elle va avoir besoin de tout le courage que tu peux lui envoyer pour la discussion qu'elle doit avoir avec meemaw. J'avais pris Thomas dans mes bras et celui ci faisait des grands signes en direction de ma Blondie. Il était chou, et j'espérais que ça jouerai en ma faveur.
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Meredith Pearson
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Meredith Pearson


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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyMer 17 Jan - 22:15

- Semaine du 22 janvier 2024 -

Le bord de l’eau est toujours arrivé à faire le tri de mes pensées, à les calmer et à me faire sentir mieux. L’endroit où Ryan m’a demandé en mariage est encore plus spécial, évidemment, il me suffit de me remémorer ce jour-là pour sourire. Le concerné arrive d’ailleurs en laissant un baiser sur le haut de ma tête, avant de s’installer à côté de moi et de m’attirer dans ses bras. J’ai enfin trouvé un doigt pour y laisser la bague qu’il m’a donnée et je lui commente qu’elle est vraiment jolie. J’arrive à accepter son cadeau, à présent, et m’en veux de n’être pas arrivée à le faire l’autre jour. Même si on met de côté le fait que ça l’a mis dans une énorme colère incontrôlable, j’ai bien vu que mon refus l’a blessé. « Charmeur », je le taquine dans un petit sourire, avant de me rapprocher un peu plus de lui. Je lui fais part que je suis pas mal certaine que ma mère se doute que je suis enceinte et mets ça sur le compte de l’intuition ou peut-être qu’elle a remarqué quelque chose chez moi, mais après m’avoir posé une question toute simple, Ryan m’avoue rapidement qu’il a potentiellement laissé tombé qu’on a plusieurs enfants. Mais quand il mentionne les chats, j’éclate carrément de rire. « Les babies », je fais, les yeux brillants. On a nos chats depuis de nombreuses années maintenant. « Mais ah, c’est donc toi… J’aurais vraiment voulu voir ça. Mais c’est pas grave, t’en fais pas. Tu sais bien qu’elle ne tardera pas à savoir bientôt de toute manière. » Pour Thomas, après avoir appelé Ryan en panique, et repris mes esprits quelques jours toute seule dans notre maison, je l’ai finalement dit à mes parents, puis au reste de la famille. Je sais bien qu’il est recommandé d’attendre trois mois pour l’annoncer officiellement, et surtout après notre première… expérience, mais je ne me vois pas leur cacher pendant aussi longtemps. Il faudrait carrément que je les évite, et Ryan aussi je pense. En tout cas, j’espère que ça s’est bien passé la conversation avec ma mère…

La question de mon mari me tire de mes pensées et je ne réponds rien pendant un moment, me contentant de serrer son bras un peu plus fort et de déposer ma tête de nouveau sur son épaule. Je me rappelle de cette fausse couche comme si c’était hier. C’était la première fois que je tombais enceinte et Ry et moi étions tout excités. C’était planifié, on venait juste de se marier, on avait hâte de voir un mini-nous courir dans notre salon. Bien que c’était tôt, on avait même commencé à zieuter les accessoires pour bébés qui nous plaisaient le plus, on avait commencé à discuter de notre style de parenting et on s’imaginait tout simplement avec ce petit dans notre quotidien. Bref, on s’était créé des attentes, bien entendu, et quand je m’étais mise à saigner… qu’on avait fait un tour aux urgences et qu’on nous avait annoncé qu’il y avait de grandes chances que je perde le bébé… Retrouver notre joie de vivre avait été long après ça. Tout le futur qu’on s’était imaginé avec ce petit s’était envolé en une seule soirée. Et quand je suis tombée enceinte de Thomas, par accident, j’ai eu l’impression que la vie se moquait de moi. Le premier bébé avait été planifié au détail près, et on nous l’avait arraché; et voilà que Thomas s’est pointé dans mon ventre alors qu’on s’imaginait réessayer au retour de Ry seulement, quelques années après notre perte. Je pense que c’est pour ça que je n’étais pas dans le meilleur des états d’esprit quand je l’ai annoncé à mon mari… Et si je refaisais une fausse couche? Et pour couronner le tout, Ryan n’allait pas être à mes côtés pendant cette grossesse. Et maintenant, il y a ce bébé, dans mon ventre, et l’idée de le perdre me terrifie, oui, mais je tente de ne pas trop y penser. C’est un bébé miracle, un autre bébé surprise, qui est apparu alors que ses parents étaient en train de se séparer. Il ne peut pas partir. « Often… kind of always in a way », je murmure finalement, le coeur gros, une main posée sur mon ventre. Au moins, égoïstement, ça me rassure de savoir que je ne stresserai pas en plus parce que Ryan est à la guerre cette fois-ci. Je sens les muscles de mon mari tendus contre moi, sa voix toute chagrinée. J’ai bien l’impression qu’on n’arrivera pas à pleinement respirer avant de passer le premier trimestre au moins. J’arrive à esquisser un sourire, même un petit rire, bien que triste, lorsqu’il s’imagine que notre premier bébé aurait eu quatre ans et qu’il aurait pu faire tout plein de silly things avec Thommy. C’est tellement mignon, et triste, et je ne suis pas certaine que ça soit une bonne idée qu’on aille dans cette direction de pensées. « And now, I bet Thom will do all sorts of silly things with this baby. You think he’ll be a good big brother? » Cet enfant, aussi adorable qu’il soit, est habitué d’être le centre d’attention de tout le monde, qui sait comment il réagira quand il y aura un bébé naissant à s’occuper. Mais peut-être qu’il voudra tout le temps s’en occuper, le câliner, ce serait franchement cute. Mes orteils s’enfoncent un peu plus dans le sable, peut-être dans l’espoir de se réchauffer un peu plus, incapables pourtant de s’éloigner de la merveilleuse sensation du sable qui glisse sur ma peau.

Parlant du petit monstre, il accourt vers nous, suivi de sa grand-mère, avant de nous percuter, puis de se relever en riant comme si rien n’était. Je n’ai même pas le temps de l’attraper pour lui faire un câlin qu’il repart. Notre premier bébé surprise. « On lui dit? » je chuchote à l’attention de son père, le regard tourné vers ma mère qui nous rejoint. Mais il se lève et va rejoindre notre fils et je soupire, amusée, en secouant la tête. Ma mère s’installe à son tour à côté de moi alors que je fais passer une poignée de sable entre mes doigts. « Je sais que tu sais », je commence dans un petit sourire, malgré que le stress commence à grimper en moi en m’imaginant qu’elle va me reprocher que ce n’est pas le bon moment pour tomber enceinte, que je devrais d’abord régler mes problèmes avec mon mari, et qu’elle me rappelle que de ne pas tomber enceinte se planifie tout autant que de tomber enceinte. Mon regard se pose sur les deux plus loin, mon sourire s’agrandissant alors que Thomas nous fait de grands signes de la main, dans les bras de son père. Je ramène mes genoux vers moi, pose mon menton dessus en les regardant et leur retourne les coucous. Je pense que je ne me lasserai jamais de les voir ensemble, complices. Ma mère caresse mes cheveux doucement et je tourne finalement la tête dans sa direction. « Tu es enceinte », dit-elle tout simplement. Je hoche la tête, rassurée qu’elle ne me crie pas après, qu’elle me regarde même avec un petit sourire et les yeux brillants. « C’est une bonne nouvelle… » Je hoche de nouveau la tête. Je dois admettre que, quand j’ai vu le résultat positif du test, je n’étais pas certaine que ce soit une bonne nouvelle. Ryan et moi n’avions pas parlé depuis l’incident et je m’accrochais à une toute petite possibilité que ça s’arrange entre nous quand on verrait le psy. Ironiquement, ce n’est pas le psy qui a commencé à mettre un baume sur nos blessures, mais ce bébé. « On peut bien rester jusqu’à la fin de la semaine, jusqu’à ce weekend, mais après, Thomas et moi retournons chez nous, maman. » Je prononce le tout doucement, mais avec une certaine fermeté. Ce n’est pas vrai que mes parents vont m’empêcher de retourner chez moi, avec mon mari et mon fils, non plus… « Mais Mer… » Je secoue la tête et la coupe. Je sais ce qu’elle s’apprête à dire, qu’elle a peur que Ryan se mette de nouveau en colère comme elle en a été témoin, même si elle l’aime. « Promis, tout ira bien, maman. » Elle soupire. Je sens qu’elle veut argumenter, mais elle sait qu’elle ne peut pas, que ça ne sert à rien. « Tu sais que vous aurez toujours votre place ici. » Je hoche la tête et dépose un baiser sur sa joue.

Commençant à avoir beaucoup trop froid aux orteils, j’enfile de nouveau mes bas et mes baskets, puis me lève, accompagnée de ma mère. « Tu vas attraper froid », je dis à Ryan, mi-sérieuse et mi-amusée, le regard sur ses pieds dans l’eau, une fois qu’on arrive à leur hauteur. Thomas vient me montrer les coquillages qu’il a ramassés, et je m’accroupis pour être à sa hauteur. « So you were lying to my face », dit ma mère à Ryan et, quand je lève la tête pour les regarder, je peux voir qu’elle est loin d’être fâchée, plutôt toujours émue. « Congrats, Big Boy. A baby is always good news. » « Baby » répète Thomas, et je ris, me doutant qu’il ne réalise pas pourquoi on parle de bébé tout d’un coup. Je prends un des coquillages qu’il me donne, un qui est miraculeusement pas cassé. « Merci, mon coeur. » Il semble tout content de lui et se met à distribuer des coquillages à son père et à sa grand-mère. « On rentre? Il faut vraiment aller porter Thom à la garderie bientôt. » « Préparez-vous je vais m’occuper de lui pour que vous soyez prêts à partir », suggère ma mère. J’avoue que c’est super pratique avoir ses parents pas loin comme ça, toujours prêts à nous donner un coup de main. « J’ai dit à ma mère qu’on retourne à la maison ce weekend », j’informe Ry après avoir posé le coquillage précieusement dans mes poches, puis glissant ma main dans la sienne, alors qu’on marche en direction de la maison.

Le soir en rentrant, je décide qu’il est temps que je fasse des cupcakes. Après tout, n’avons-nous pas une belle occasion de célébrer? (Et n’importe quelle excuse est bonne pour des gâteaux.) Ma mère est partie faire du lavage, les autres ne sont pas rentrés, et on se retrouve que tous les trois à la cuisine, Thomas installé dans sa petite chaise haute. Pour l’occuper, je lui ai mis quelques craquelins sur sa tablette. Évidemment, ce sera une recette sans arachides; mes parents ont fait le ménage de tous les ingrédients qui pourraient en contenir de toute manière. Ryan a bien proposé de m’aider, mais je lui ai dit de s’installer, et qu’il serait mon goûteur. Je m’approche de lui, si près que je peux m’assoir à califourchon sur une de ses cuisses, et mets mon doigt plein de préparation de cupcake entre ses délicieuses lèvres. « Trop sucré? Pas assez? » L’odeur de la vanille me donne des hauts-le-coeur et c’est donc du sirop d’érable (importé) que je mets tout le temps dans mes recettes. Je profite de ma proximité avec mon mari pour poser mes lèvres sur les siennes, jusqu’à ce que Thomas lâche un petit cri pour qu’on lui porte attention. Ou pour que je lui remette des craquelins sur sa tablette. « On dit: j’en veux encore s’il te plaît », je lui dis, versant des petits goldfish devant lui. « Encore », dit-il simplement. Plutôt que de lui donner davantage de craquelins, je fais comme j’ai fait pour son père et je lui fais goûter la préparation. Il semble vraiment apprécier, ce qui ne manque pas de me faire plaisir.

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Ryan Woolen
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptySam 20 Jan - 4:38


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
Lorsque Meredith m'avait fait part de son envie d'avoir un enfant après notre mariage, je n'avais pas eu à réfléchir avant d'aller dans son sens. Elle était celle avec qui je me voyais passer la fin de mes jours et faire une ribambelle d'enfants ensemble semblait être la suite logique de notre histoire.
La vie nous avait gâté et nous étions revenus de notre lune de miel avec un petit passager clandestin. Elle m'avait fait la surprise quelques semaines plus tard en m'annonçant qu'elle était enceinte. Je me souvenais encore très clairement de cette annonce, du sourire qui barrait son visage et de la joie que j'avais ressenti. C'était assez dingue à quel point on était devenu des "parents" rapidement pour ce bébé. Je lui parlais le soir, même si je savais qu'il n'entendait rien, je caressais ce ventre plat, nous parlions prénoms et chambre... Nous étions très impliqués. Peut être un peu trop. Quelques heures après l'avoir enfin vu pour la première fois, avoir entendu son petit cœur, Meredith s'était mise à saigner et à contracter. Aux urgences, ils ne nous avait pas laissé beaucoup d'espoir et nous étions rentrés chez nous comme des zombies. Les heures suivantes, nous les avions passés l'un contre l'autre allongés dans la baignoire vide. J'avais essuyé ses larmes en essayant de ne pas montrer les miennes. Ce soir là on avait perdu une part de nous et à chaque fois que j'y pensais, je me demandais ce qu'on avait fait pour mériter ça. Notre premier bébé...
Se relever après ça avait été compliqué. Si nous n'avions pas été autant soudé ensemble, nous serions probablement divorcés à l'heure actuelle. Il y avait eu des moments compliqués à cause de la peine que nous ressentions, mais nous avions réussi à les affronter. Lorsque l'un de nous était à terre, l'autre venait l'aider, et inversement. Au final, après nous être "remis" de cette fausse couche, nous avions pris la décision de ne plus essayer d'avoir un bébé pour le moment. Mer me voulait à la maison pour la prochaine grossesse, puis je pense qu'on avait tous les deux peurs que le scénario se reproduise.
Thomas en avait décidé autrement et il s'était accroché juste avant que je ne reparte pour une longue mission de plusieurs mois. Meredith et moi avions passé un été à nous aimer, à être plus proche que jamais de l'autre et étrangement malgré avoir été prudent, il avait fallut d'une fois pour que ma Blondie tombe enceinte. Je n'y étais pour rien si j'étais hyper fertile avec mes spermatozoïdes surpuissants. L'annonce s'était faite par visio et j'avais réussi à me montrer enthousiaste même si au fond de moi j'avais plus peur que jamais. La distance m'avait permis de ne pas refaire les mêmes erreurs que lors de sa première grossesse, je m'étais moins impliqué et j'avais attendu la fin du premier trimestre pour me lancer en full mode daddy. Lorsque j'étais revenu à Hilton pour une permission et que je l'avais vu avec son ventre rond, j'avais totalement fondu d'amour pour eux deux. Encore bien au chaud, j'avais découvert ce bébé à travers sa peau et en quelques jours j'avais rattrapé tout le temps perdu. Malheureusement j'avais du repartir et j'avais manqué la naissance de notre premier fils. Fin, j'y avais assisté en visio, mais ça n'était pas pareil. Je n'étais rentré qu'un mois plus tard et déjà il n'entrait plus que dans du 3 mois... He was so big, so tall, not a newborn anymore.

"I hope so. He is a sweet boy." Lui répondis-je lorsqu'elle me demanda si notre ainé allait s'entendre avec le nouveau bébé. Je pensais sincèrement que tout irait bien entre les deux. Thomas avait beau être très possessif lorsqu'il s'agissait de sa mère, il était aussi très protecteur et doux lorsqu'il le voulait. Si on le guidait, qu'on l'incluait dans cette grossesse et ce bébé, j'étais sur qu'il serait le meilleur grand frère possible. Puis j'avais le pressentiment qu'il avait déjà perçu les changements chez sa maman, parce qu'il était bien moins brute avec elle. Depuis que j'étais revenu, je ne l'avais pas vu une seule fois sauter sur elle, par contre les siestes collées serrées contre elle... J'étais un peu jaloux, mais je ne pouvais pas les séparer quand ils étaient aussi "cute". Notre futur allait être tout aussi mignon, je le savais. Nous avions nos imperfections - en tant que personne, couple et parents -, mais c'était ce qui nous donnait notre force. Nous étions une unité, uni par beaucoup d'amour et ce bébé allait venir se greffer à cela. Qu'est ce que j'avais hâte de voir Meredith s'arrondir, de partager des moments avec Thomas penchés sur le ventre de Mer pour parler et taquiner ce bébé, je voulais être là pour les rendez vous, les échographies, et surtout pour la naissance. J'avais en tête toutes les aventures qu'on allait avoir tous les quatre, les fou rires, les pleures, les câlins... C'était tout ça que je voulais vivre ! Tout !

Thomas était venu nous rejoindre avec sa meemaw et je l'avais pris pour que les deux femmes puissent parler. Ok, j'avais fuit parce que je ne voulais pas affronter ma belle mère, car je lui avais menti un peu plus tôt dans la journée en lui affirmant que Meredith n'était pas enceinte. Je n'étais pas en position de mentir et j'appréhendais un peu sa réaction. C'était bien plus facile de ramasser des coquillages avec mon fils. On se retrouvait doucement tous les deux et j'aimais passer des moments avec lui. Je ne savais toujours pas quel genre de père je voulais être pour lui - est ce qu'il fallait vraiment choisir au fond -, mais je profitais de chaque instant avec lui.
Le temps se rafraichissant, Meredith revint vers nous avec sa mère pour qu'on puisse rentrer. Thommy me mit dans la mouise lorsqu'il captura l'attention de sa mère, me laissant en tête à tête avec ma belle mère. Elle n'attendit pas pour me mettre en face de mes actions. Je lui avais menti... "Not on purpose, I swear. It is just so early on her pregnancy, I didn't want to jinx it." Tentais-je de me justifier vainement, parce qu'elle ne m'en voulait pas du tout. Elle était juste heureuse pour nous et j'aurais du le savoir. Elle avait toujours été pro Merry. Elle nous aimait et nous supportait comme personne. Je lui avais fait peur lorsque j'avais été violent, mais elle me donnait une seconde chance. C'était tellement... Je la pris dans mes bras en la remerciant mille fois de sa gentillesse et de sa bienveillance. Elle me connaissait, savait que j'étais plus à l'aise avec des gestes qu'avec des mots. Elle savait ce que cette étreinte représentait. Mis à part ma femme, elle était probablement la seule à connaitre les câlin Woolen.
Meredith et moi marchions main dans la main, quelques mètres derrière eux, lorsqu'elle m'annonça qu'elle allait revenir à la maison avec Thomas ce weekend. "Really ?" J'essayais de ne pas trop montrer que j'étais ravi, que les voir partir la dernière fois m'avait brisé, mais c'était impossible. Je me mis à sourire et je lui lâcha la main pour passer un bras autour de ses épaules et la ramener au plus près de moi. "I'm happy. I need you home. I want to wake up with you in my arms. Plus, the house feels empty without our boys singing in his playpen."

Après une courte journée de boulot, où j'avais remis de l'ordre dans mes affaires, j'étais retourné chez les Pearson pour rejoindre ma famille. Meredith était en train de pâtisser sous le regard adorateur de notre fils. Je fondis sur ma femme pour lui voler un baiser avant de vite aller vers la chaise haute et attraper Thomas pour le couvrir de bisous dans le cou. J'adorais l'effet que ça avait sur lui, il éclatait de rire à chaque fois. Le cou, le ventre et les pieds, c'était les trois endroits sensibles de notre petit bout. Je finis par m'assoir à côté de lui, le volant un goldfish au passage. "Tu es certaine que tu ne veux pas que je t'aide ? Je peux faire plein de truc en cuisine." Absolument pas. Fin, je me débrouillais pour faire des bons petits plats, mais lorsqu'il fallait être précis pour la pâtisserie, il fallait m'oublier. J'y allais à l’œil, je cuisinais avec mon cœur et ça ne fonctionnait pas dans le monde des gâteaux. Ma femme s'en chargeait très bien et lorsqu'elle s'approcha de moi pour me faire gouter, j’eus un peu de mal à réfléchir correctement. Mer avait décidé de jouer la carte de la femme fatale, elle était fucking sexy et si elle avait voulu, elle aurait pu chevaucher ma jambe... Fuck no ! Je ne pouvais pas penser ça si je ne voulais pas perdre pieds. Mais comment faire autrement avec une femme comme ma Blondie devant soi. Elle me mit alors son doigt dans la bouche pour me faire gouter sa préparation et même si c'était très bon ce n'était pas le plus important. Elle jouait avec le feu. Je retins sa main en l'attrapant par le poignet pour sucoter son doigt un peu plus longtemps. Ma langue jouait sur sa peau alors que mon regard ne quittait pas le sien. C'était un terrain très glissant et heureusement que Thomas nous rappela à la réalité, parce que je n'avais pas été très loin de l'allonger à même le plan de travail pour lui rappeler qu'il ne fallait pas réveiller le Big Yéti n'importe quand. Elle frôla mes lèvres avec les siennes avant d'aller s'occuper de notre fils. Il eut droit à de la préparation et quelques goldfish, et quand il disait encore, elle revenait à lui. "Encore !" J'imitais Thomas, qui surprit me regarda de travers, mais Mer ne revint pas vers moi. "Pourquoi ça fonctionne pour lui et pas pour moi ?" Elle avait un petit regard joueur, ça l'amusait tellement de me torturer, mais elle savait que j'étais joueur. Elle savait que jamais je ne m'arrêterai à ça... J'attendis patiemment qu'elle mette les cupcakes au four avant d'aller la rejoindre et de la faire se tourner vers moi. Je mis mes mains autour de ses hanches avant de la faire danser sur un slow imaginaire. On était bien là, dans notre bulle, à s'aimer sans la moindre retenue. Mes lèvres trouvèrent le chemin de son cou, elle eut droit de recevoir des baisers, entre coupé par des mots doux... Et si ça faisait rire notre fils lorsque je l'embrassais dans le cou, Mer avait plutôt tendance à gémir et haleter. Je me perdais dans son doux parfum et mes baisers devenaient de plus en plus appuyés jusqu'à ce que la porte de l'entrée s'ouvre et se referme. J'entendis les parents de Mer et comme pour la punir de ce qu'elle m'avait fait un peu plus tôt, je fis sauter l'attache de son soutien gorge avec un petit mouvement bien précis de ma main, une petite claque sur ses fesses et je me détachais d'elle. "Game on baby." Lui dis-je taquin.
J'avais pris notre fils pour aller lui donner son bain et le mettre en pyjama, et en revenant il s'était installé sur son grand père pour regarder un peu de football américain le temps que le diner soit prêt pour lui. Il était fatigué, ça se voyait dans sa posture, sa manière de tenir son doudou en suçant son pouce. Du coup je partis vite lui préparer son repas. Je ne fis rien de trop compliqué, quelques brocolis, des pâtes avec un peu de cheddar, du yaourt et des myrtilles et quelques morceaux des cupcakes de ma femme. Ils sentaient terriblement bon et j'en mis quelques petits morceaux dans ma bouche pour gouter. Hummm... I was a lucky guy ! Mer ramena notre petit garçon et l'installa dans sa chaise haute et je lui rapporta son assiette. Il prit tout de suite sa cuillère pour manger - même s'il utilisait son autre main pour manger la plupart des choses -. Il se débrouillait bien, il faisait son petit bout de chemin en goutant à tout, choisissant ses mélanges et ce qu'il voulait manger en premier. Nous l'observions en silence, apaisés de voir qu'on s'en sortait pas si mal avec notre progéniture. Une fois fini, et débarbouillé, sa Meemaw vint le chercher pour le mettre au lit, elle ne nous laissa même pas le choix, car elle voulait lire une nouvelle histoire à son petit fils. Ca ne servait à rien de se battre dans ses moments là. Alors je glissa ma main dans celle de ma femme pour l'emmener au salon où nous allions prendre un petit apéritif pour célébrer la grossesse de Mer, avant de passer à table.

Je n'avais pas oublié le jeu que j'avais lancé tout à l'heure et maintenant que Thomas était au lit, je pouvais y aller sans me soucier de rien. Le père de ma Blondie regardait toujours la télé et ainsi tourné le fauteuil faisait dos au canapé où nous étions assis l'un contre l'autre. Plus proche et elle aurait été sur moi. "I want to play..." Lui murmurais-je à l'oreille en remontant ma main sous sa jupe. J'y allais au culot, je savais pertinemment l'effet que ça lui ferait. Et ça ne manqua pas, car quand le bout de mes doigts atteignirent son tanga, elle laissa échapper un long soupir. "Shhh, you need to be quiet." Mon pouce appuya un peu plus sur son bouton sensible, le caressant à travers le tissu en dentelle. A quel point j'étais fou de faire ça là alors que j'étais on probation ? Il fallait juste que je reste discret et que je ne me fasse pas pincer. Je continua de jouer de mes doigts en la sentant devenir de plus en plus humide. Elle était tellement prête pour moi... Fuck ! Jouer avec elle était toujours une douce torture pour moi. Alors quand le match se termina et que la télé s'éteignit, je repris ma main, laissant ma femme pantelante à côté de moi. Je faisais l'innocent alors que pas du tout. Je dus même me remettre en place tellement mon jeans me serrait. La soirée promettait d'être intéressante...
Une bouteille de champagne avait été ouverte et après quelques verres, je m'étais éclipsé aux toilettes. J'avais refermé la porte derrière moi avant de sortir mon téléphone avec une idée bien précise en tête. Si en mission, nous nous étions envoyés beaucoup de sextos, il y avait aussi eu quelques photos et vidéos. Appuyant sur le bouton rouge pour enregistrer une vidéo, j'avais sorti mon membre tendu de mon boxer avant de faire quelques vas et vient de ma main sur celui ci. J'avais tellement envie d'elle, j'étais plus que prêt... Mais j'allais devoir patienter et me contenter de la taquiner ce soir. Attendre le weekend - qui me paraissait lointain -. Je lui envoya la vidéo avec comme message Look What You Made Me Do. J'étais ressorti de là après m'être lavé les mains, j'étais retourné au salon. Les joues de ma femme avait une jolie teinte rouge, preuve suffisante pour me confirmer qu'elle avait vu la vidéo que je venais de lui envoyer. "What happen Babe ? Your cheeks are red. You ok ?" La taquinais-je en reprenant place à côté d'elle. Ses parents nous regardaient, comprenant très bien que quelque chose se jouait entre nous, sans vraiment comprendre quoi. Il valait mieux pour eux. C'était un peu comme lors de notre premier été ici où nous avions du être très discrets. "I'd be happy to help you. Whatever it is you need." La conversation reprit et je mis un bras autour des épaules de ma blonde et lorsque je vis que ses parents ne nous regardait plus, je mis mes lèvres contre son oreille. "But do you know what I really. Really ! Need... I need to bend you over the table and fuck you hard baby. I want to make you squirm under me, I want you to moan my name while I do dirty things to your body..." Pourquoi étais-je aussi horny ce soir ? Je ne pensais qu'à son corps contre le mien. L'idée de devoir attendre la fin de semaine me frustrait énormément. Mes lèvres frôlèrent la peau douce à côté de son oreille et je repris la conversation en cours comme si de rien n'était.

Devant l'évier, je regardais l'eau sans rien faire. J'étais dans tous mes états, car si j'avais joué avec elle, Meredith n'avait pas été en reste quand il s'agissait de me rendre fou. J'avais passé le repas avec une érection, qui si j'étais honnête avec moi même commençait à être douloureuse. J'avais besoin de ma femme et de son corps, j'avais besoin de la sentir contre moi. Je me mis à laver les assiettes qui flottaient dans l'eau, quand j'entendis la porte derrière moi. En me tournant je vis Mer qui ramenait le plat avec les quelques restes. Mon regard se perdit dans le sien et sans un mot, on abandonna nos missions pour fondre sur l'autre. C'était plus fort que tout. Nos corps se percutèrent et nos lèvres se trouvèrent immédiatement alors que je passais mes mains sur ses cuisses pour la soulever et l'assoir sur le plan de travail. C'était bouillant, nous n'avions aucun contrôle. Je pouvais sentir son bassin bouger contre le mien. Elle gémissait et je grognais. Ma main remonta jusqu'à la base de sa nuque pour la stopper une seconde. "You are fucking perfect Mer. I love you." Ma phrase à peine fini que déjà je l'embrassais à nouveau en libérant sa crinière pour aller cajoler sa poitrine. Son pull me gênait et je passa en dessous, puis frustrée de ne pas avoir plus, je le fis voler à travers la cuisine. Dès l'instant où je pus, mes lèvres remplacèrent mes mains sur sa poitrine toujours emprisonnée par son soutien gorge. "You taste so sweet Babe, I could eat you all day long." Il n'y avait plus qu'elle et son corps parfait, je n'arrivais plus à penser de manière cohérente...

Pas dans ma cuisine les jeunes !
MADE BY @ICE AND FIRE.

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Meredith Pearson
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Meredith Pearson


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∞ Statut civil : Mariée depuis 2018 à l'amour de sa vie, Ryan. Ils ont un fils de plus de 18 mois, Thomas (5/5/22), et ils attendent des jumelles dans quelques mois.
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyDim 21 Jan - 6:43

- Semaine du 22 janvier 2024 -

J’ai bien hâte que le stress du premier trimestre soit passé pour avoir vraiment l’impression de profiter de cette grossesse. Je sens déjà que ce petit bout qui grandit en moi sera adorable, et je ne peux m’empêcher de me faire tranquillement des attentes même si je sais que je devrais me montrer plus… sage à ce niveau. Déjà, il faudra avoir ce premier rendez-vous chez le médecin. Thomas fera sans aucun doute un super grand frère, Ryan l’espère en tout cas, on a vraiment un amour de fils, un enfant qui a le sourire facilement et qui est tellement affectueux quand il connait bien les gens. Cette nouvelle grossesse s’annonce bien différente de celle pour Thomas comme, déjà, Ryan sera avec moi du début jusqu’à temps que le bébé soit là. Et à présent, nos problèmes me semblent 100% surmontables.

Quand ma mère et Thom nous rejoignent sur la plage, Ryan s’enfuit avec ce dernier et je me retrouve en tête à tête avec cette première. Malgré tout, elle est vraiment heureuse pour nous et je sais qu’elle nous supportera dans tout ça. Elle ne peut toutefois pas s’empêcher de rappeler à Ryan qu’il lui a menti en pleine face un peu plus tôt, et il s’empresse de se défendre en disant que ce n’était pas voulu. Je souris, amusée, quand il parle qu’il ne voulait pas jinx it, alors quand réalité, je me sens exactement pareil. À l’exception de ma famille peut-être; c’est davantage que si… cette grossesse n’avait pas lieu finalement, il vaut mieux l’avoir dit à moins de gens possible. Mais je serais incapable de garder le secret avec les Pearson. C’est rassurée que je les regarde se faire un câlin du coin de l’oeil, alors que Thomas me montre, enthousiaste, ses coquillages.

L’annonce que Thomas et moi retournerons à la maison avec Ry ce weekend semble surprendre ce dernier, mais je peux lire sur son visage que ça lui fait plaisir. « Really. » Il est si heureux qu’il passe un bras autour de mes épaules en m’avouant qu’il a envie de se réveiller avec moi dans ses bras. Same, baby, same. C’est si bon de se retrouver tout près de lui comme ça. C’est contrariant de devoir aller travailler aujourd’hui, alors que tout ce dont j’ai envie, c’est de passer la journée au lit avec lui. Juste être avec lui me suffirait. « I’m so happy too. We’ll be home together, love. But in the meantime, you’re staying with me here, ‘key? » Je ne vois pas le point qu’il ne soit pas avec nous ici, entre temps. La maison des Pearson est un peu comme sa deuxième maison de toute manière, et ce, depuis que Connie l’y a emmené.

Après être passée récupérer Thommy à la garderie, je l’ai installé sur sa chaise afin d’avoir les mains libres pour nous cuisiner des cupcakes. Faire des pâtisseries a toujours eu le don de m’apaiser, de me vider l’esprit — et de me remplir l’estomac, évidemment. Je suis en train de rêvasser à notre future cuisine que Ryan veut nous construire quand il revient du boulot. Dans son uniforme de l’armée, ce qui, évidemment, m’oblige à le dévisager quelques secondes de plus comme il est tellement beau, sexy. Étrange que ça me donne rien qu’envie de le lui enlever par contre, non? C’est avec beaucoup de tendresse dans les yeux que je le regarde saluer notre fils après qu’il m’ait laissé un baiser sur les lèvres. « Et moi, j’ai juste droit à un seul baiser? » je muse, faussement boudeuse. Le rire de Thomas emplit la pièce et laisse mon coeur tout fondu. « Certaine, merci », je dis dans un petit sourire amusé. Ryan cuisine très bien, mais ma mère est bien la seule personne que je laisse m’aider à faire une quelconque pâtisserie, comme je suis assez particulière dans ma passion et surtout très, très minutieuse (et sans doute bossy, certains diront). De toute manière, je préfère faire goûter mes concoctions aux gens que j’aime et recevoir tout le mérite, mouahaha. C’est sans lui demander que je fais d’ailleurs goûter la préparation crue à mon mari en lui mettant mon doigt dans sa bouche, et un petit vertige me prend le bas-ventre quand il retient ma main et commence à suçoter mon doigt comme s’il voulait le goûter, lui. Son regard dans le mien m’enflamme de partout, réveillant mon envie de lui qui ne faisait qu’une petite sieste avec la journée de travail et… Thomas nous ramène à nous, réclamant plus de Goldfish, et je me détache à contre-coeur de Ry en frôlant ses lèvres, comme pour lui dire que je n’en ai pas fini avec lui. Au passage, j’essaie d’apprendre à Thomas à me demander verbalement plus de nourriture. Ry utilise la même expression que son fils et j’étouffe un rire, me contentant de lui offrir un regard brûlant d’envie. Si je m’approche trop, je pense que je finirai par oublier où on se trouve. « Parce que je ne peux pas te donner ce que tu réclames pour le moment… ce que je veux aussi… » Je retourne à la cuisine et, en quelques minutes, les cupcakes sont en train de cuire au four. J’ai à peine le temps de me relever que mon corps fait un 360 et je me retrouve nez à nez avec mon mari, qui a posé ses mains sur mes hanches et fait danser une sorte de slow. Je ris doucement, heureuse, avant de m’arrêter brusquement quand ses lèvres se posent sur les miennes, puis descendent dans mon cou. Ma tête se penche sur le côté pour lui faciliter la vie et j’enfonce mes ongles doucement dans le bas de son dos pour m’empêcher de gémir (trop fort). Il me murmure des mots doux et j’arrive à en faire de même quand j’arrive à reprendre ma respiration. Plus de dix ans ensemble et cet homme me fait toujours sentir sur un nuage aussi parfait. Je suis en train de me dire qu’il faudrait que je nous mette un stop, même si je n’en ai pas envie, quand la porte d’entrée s’ouvre pour nous ramener à la réalité. Avec habileté, Ry arrive à dégrafer mon soutien-gorge, ce qui me fait pousser un petit cri de surprise alors que je sens ma poitrine incroyablement soulagée en fait. Game on. Ces deux simples mots déclenchent un énorme frisson dans mon bas-ventre. Il faut dire qu’après peu de temps dans notre relation, j’ai découvert que Ryan est un joueur redoutable. Mais ça tombe bien, car moi aussi.

Un peu plus tard, c’est finalement au tour de Ryan de cuisiner, cette fois-ci spécifiquement pour notre fils, et je ne peux m’empêcher de lui tourner autour pendant qu’il s’occupe. God, il est tellement sexy. Mettez la faute sur les hormones peut-être, mais le voir s’affairer à ses tâches de papa ne font qu’attiser mon envie pour lui. Attrapant un brocoli pour le manger comme si rien n’était, je fais exprès de me pencher sur le plan de travail à côté de lui pour m’assurer qu’il voit bien mon décolleté. Autant profiter du fait que j’ai mis un t-shirt avec un col en V en sachant très bien que ça va lui donner encore plus envie de me l’enlever. Mais quand il s’approche de moi, je me recule avec un petit sourire en coin en lui faisant non de l’index. « Patience, my love, patience… » Et je file tout droit au salon pour aller chercher Thomas et le ramener à sa chaise. Le pauvre petit, il est si fatigué qu’il cale sa petite tête sur ma poitrine, le regard fixé dans le vide, son doudou tout contre lui encore. C’est avec douceur que je tente de mettre celui-ci de côté, et il commence à se plaindre jusqu’à ce que son père lui pose son assiette devant lui. Bon timing. Un à côté de l’autre, Ry et moi prenons plaisir à l’observer essayer chacun des aliments, jusqu’à ce qu’il ait fini et que ma mère vienne le chercher pour aller le mettre au lit. Je pense honnêtement que ça va lui manquer de l’avoir ici constamment, et qu’elle en profite d’ici le weekend. C’est loin de me déplaire, comme Ryan m’entraîne par la main jusqu’au salon où mon père regarde toujours la télé.



C’est à ma chambre que je me dirige et croise ma mère alors qu’elle en sort silencieusement pour ne pas réveiller son petit-fils. « J’ai froid, je vais changer de haut », je lui explique brièvement avant d’entrer dans la chambre aussi silencieusement. Je reviens quelques instants plus tard auprès de tout le monde, portant un de mes pulls préférés, et m’installe tout près de mon mari. « Tu devrais me remercier, je t’ai enlevé un peu de tentation », dis-je tout près de son oreille en désignant mon pull, avant de de faire glisser ma main sur la bosse sur son jean, de presser et de la retirer aussi vite, ni vu ni connu.

Le sourire de Ryan s’agrandit au fur et à mesure qu’il prend coupe de Champagne après coupe de Champagne. C’est bon de le voir aussi heureux, aussi joyeux, même si je me tiens loin moi-même des gorgées d’alcool. Puis, il se lève et je poursuis la conversation avec mes parents, mais décroche bien vite quand ils se mettent à parler tous les deux de trucs qui ne m’intéressent pas plus que ça et que mon téléphone vibre. Intriguée en voyant le nom de mon mari, je fais jouer sa vidéo après m’être assurée que le son était inexistant, et mes joues s’enflamment. C’est moi ou il fait soudainement très très chaud? Ça me rappelle évidemment certains de nos échanges quand il était en mission, et ce n’est pas pour me déplaire qu’il ne se soit pas arrêté parce qu’il est de retour. Et juste quand je me dis que j’irais bien le rejoindre dans la salle de bain, il revient en me demandant tout haut si je suis okay, car mes joues sont rouges. Ryan! Le regard que je lui lance est mi-noir, mi-amusé. Il pousse le jeu très loin, peut-être trop loin, mais je n’ai pas envie de l’en empêcher non plus… « Oh, c’est hum… cette grossesse. J’ai tout le temps chaud », je mens, gênée, n’osant pourtant pas regarder directement mes parents. Je meurs d’envie de lui dire exactement ce dont j’ai besoin, mais je dois d’abord attendre que mes parents reprennent leur conversation. Son bras se réinstalle derrière mes épaules et Ry me devance, ses envies murmurées à mon oreille me donnant l’impression de me liquéfier sur place. Son souffle est tout chaud dans le creux de son oreille et je dois me retenir encore une fois pour rester silencieuse. Il joue avec le feu et il le sait très bien. J’ai tellement envie qu’il fasse exactement ce qu’il vient de me dire à l’oreille et c’est un supplice d’être dans le salon de mes parents et non le nôtre.



Une fois de plus, le lendemain matin, ce n’est pas l’alarme qui me réveille, mais cette perpétuelle nausée matinale. Cette fois-ci, j’y passe, à genoux devant la toilette — en ne sachant pas du tout comment je m’y suis rendue — et, enfin, tremblante, je me laisse tomber sur les fesses, les yeux fermés. Quand je les rouvre, Ryan est là, et je tente un sourire pour le rassurer. « C’est loin d’être aussi pire que pour Thom, je t’assure. » Même ma… première grossesse n’a pas été aussi pire que pour lui. Parfois, j’étais si mal qu’il me fallait longtemps avant de pouvoir me relever. Une fois, j’étais tellement désespérée que j’ai appelé Ry en visio sans même lui demander s’il était disponible. Il fallait bien que je n’aie pas toute ma tête pour l’appeler dans un tel moment, parce que normalement je n’aurais jamais voulu le déranger pour ça, sachant qu’il s’inquiéterait. Alors une petite nausée comme celle de ce matin? Naaan. Rien là. « Je vais travailler de la maison, aujourd’hui, je pense que c’est mieux », je déclare en le laissant m’aider à me relever. « Ou… » J’arrive à afficher un petit sourire malicieux en le regardant. « Je prends congé et tu prends congé et on passe la journée que tous les deux… On peut même s’enfuir d’ici un peu. » Moi, Meredith Pearson, prendre congé de mon travail? Avant d’avoir Thomas, ça n’aurait jamais été mon genre. J’aurais pu faire de la fièvre et travailler quand même (de chez moi). Mais devenir mère m’a changée de plusieurs manières, dont celle-ci. Ma carrière me semble beaucoup moins importante qu’avant. Et voir partir mon mari de nombreuses fois aussi m’a changée; il est là, avec moi, à Hilton, et je veux en profiter au maximum. Ma famille avant tout.

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Ryan Woolen
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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyDim 21 Jan - 23:53


I had someone once who made every day mean something. And now I am lost And nothing means anything anymore.
I
DON’T
WANT TO
BREAK YOU
Meredith Pearson  &  Ryan Woolen
January 2023
Meredith et moi avions parfois un peu trop confiance dans notre capacité à rester discret, car après une longue soirée à se teaser, nous nous étions fait prendre par le papa Pearson dans la cuisine. En même temps, il nous avait fallut une seconde en tête à tête pour qu'on se saute dessus. Et ça n'avait clairement pas été le bon plan parce qu'on s'était fait chopper dans une position plus que compromettante. J'étais gêné et quand ma femme me parla de déménager très loin, je ne pus qu’acquiescer. "Je connais des endroits très sympas en Allemagne." Grognais-je en remontant mes mains sur mon visage. J'aurais voulu pouvoir me cacher pour toujours, mais ce n'était pas possible. On ne pouvait pas non plus remonter le temps. Le visage de ma femme se pose sur mon torse et je dépose un baiser sur le haut de sa tête. "Fuck Mer... How did we fuck up this much ?" Lui demandais-je sans comprendre comment on avait pu en arriver là. Quand nous étions plus jeune, on jouait déjà à ce petit jeu de temps en temps, mais ça n'avait jamais dérapé ainsi. Là, on s'était laissé aller un peu trop loin, un peu trop vite, au mauvais endroit.
Nous avions vite fini la vaisselle avant d'aller prendre nos douches et de se mettre au lit. Ma Blondie s'était allongée sur moi et pendant un long moment nous étions restés silencieux l'un contre l'autre, profitant tout simplement de ce moment de calme. Le désir s'était calmé avec l'intervention du père de ma femme, mais maintenant qu'elle déposait des petits baisers sur mon torse, il revenait au galop. Elle se décida alors de se mettre en cuillère contre moi, venant frotter son postérieur galbé contre mon membre déjà tendu. J'étais à l'agonie ! Elle me sortit de mon boxer et me guida entre ses cuisses, je pouvais sentir à quel point elle avait envie de moi... Mais plutôt que de m'encourager à continuer, elle feignit la fatigue en arrêtant absolument tout ce qu'elle faisait. "Hold me tight ? What ? You can't just stop like that. I'm dying here !" Me plaignis-je en me frottant un peu plus à elle. J'étais en chien... Mais je devais respecter son choix et je me remis en place dans mon boxer en grimaçant avant de m'executer en la prenant contre mon torse. Son corps se moulait parfaitement au mien et après avoir calé une main sur son cœur, je me força à vite m'endormir pour ne plus souffrir de mon érection - et de ma frustration -. Le sommeil était léger, perturbé par le corps de Mer qui continuait de bouger contre moi et ce qui devait arriver arriva. Je dus me lever au beau milieu de la nuit pour finir ce qu'elle avait si bien commencer, parce que je savais que si je ne faisais pas ça je serais incapable de bien dormir.

Je m'étais réveillé, après une courte nuit, dans un lit vide. Étonné, j'avais regardé autour de moi avant de voir la lumière sous la porte de la salle de bain. J'entendis alors Meredith rendre tout ce qu'elle avait dans l'estomac, il ne me fallut pas une seconde pour sortir du lit et aller la rejoindre. La pauvre, tout pâle, était assise à même le sol et tentait tant bien que mal de se reprendre après avoir subi les nausées matinales. "Can I help you in any way babe ?" Lui demandais-je en prenant un gant humide pour lui donner. Parfois le frais aidait un peu. Mais en vrai je n'en savais rien, je n'avais pas été là pour les nausées de sa grossesse précédente, je les avais vécu en visio et je n'avais pas pu l'aider. Cette fois, j'étais assis à côté d'elle, mais mis à part ce ridicule bout de tissu humide, je ne savais pas quoi faire pour elle.
Meredith réussit à me rassurer, quand après s'être remise debout grâce à mon aide, elle m'avait informé qu'elle allait travailler depuis la maison. J'étais peut être un peu trop protecteur, mais je préférais la garder dans un cocon plutôt que de l'exposer à la brutalité du monde extérieur. J'allais lui dire que ça me rassurait de la savoir en télé travail, quand elle me proposa qu'on n'aille pas travailler avec un sous entendu qui n'en était pas un. "As tempting as it is, I have to go to work." Malheureusement pour nous, l'armée n'était pas aussi souple qu'un travail lambda et si je ne me pointais pas à la base à l'heure, je risquais de me faire mettre aux arrêts. Je ne pus empêcher mon visage de laisser apparaitre toute la déception que je ressentais à ce moment là. J'aurais tellement aimé pouvoir m'enfuir avec ma femme pour une journée en amoureux. On en avait terriblement besoin ! "I'm sorry." Boulot de merde !

La journée avait été terriblement longue, j'avais eu la tête ailleurs et quand je m'étais loupé sur mes tirs, mon chef m'avait convoqué. Ça ne me ressemblait tellement pas qu'il avait craint que quelque chose cloche avec moi. Il avait beau être un commandant plutôt sympa, à chaque fois que je me retrouvais devant lui, j'avais l'impression d'être un gamin. Du coup, lorsqu'il m'avait demandé ce qui n'allait pas, j'avais craché le morceau en avouant que ma femme était enceinte. Sans prévenir, il s'était levé et était aller chercher une bouteille pour qu'on célèbre l'évènement. Je ne m'attendais pas du tout à ça, mais je pris le verre qu'il me tendait avec un sourire. C'était grâce à cet homme que j'avais monté les grades aussi rapidement, il appréciait mon travail et n'avait jamais été avare lorsqu'il s'agissait de me le faire savoir. Apparemment, il appréciais aussi ma petite personne. Il me fit boire quelques verres avant de me renvoyer chez moi pour que je puisse passer du temps avec ma famille. Je ne fis pas prier pour quitter la base à tout vitesse, prenant directement la route pour rejoindre notre domicile où devait travailler Meredith.
La porte s'entrouvrit sans faire de bruit et j'entrais silencieusement dans la maison. Je me débarrassa de mes bottes dans l'entrée, retirant ensuite mes vêtements un à un jusqu'à me retrouver nu derrière elle. Elle avait encore son casque sur les oreilles et ne m'avait pas vu arriver. J'étais pourtant un géant de deux mètres, j'allais devoir lui rappeler d'être plus prudente, ou de fermer la porte à clef lorsqu'elle était seule. Mais j'avais d'autres plans pour l'instant T et je fis tourner sa chaise pour qu'elle me fasse face. Fuck, qu'est ce que j'aimais voir la surprise sur son visage. J'eus un petit rire avant de me pencher pour l'embrasser, sauf qu'en étant plus proche de son casque, j'entendis des voix. "Oh shit, not again !" Grognais-je en réalisant qu'elle était en visio avec des collègues. J'aurais pu être gêné d'être nu devant eux, mais je n'en avais absolument rien à faire ! J'avais du me restreindre hier, il était hors de question que ça se reproduise encore aujourd'hui. "I need her more than you do, she's gone, bye !" Dis-je en refermant son ordinateur. Sans lui laisser le temps de trop réfléchir à ce que je venais de faire, je lui retira son casque avant de la soulever du tabouret. "You are mine !" La patience du Big Yéti était arrivée à son max. Je l'amena jusqu'à notre lit et sans même prendre le temps de la déshabiller, je la pris en décalant juste sa culotte. Une première fois, puis je la déshabilla pour lui refaire l'amour, avec plus de douceur...

"Go home, I'll go to the nursery to pick up our boy." Avais-je dit en la quittant devant chez nous. Nous arborions tous les deux des sourires explicites. Heureux. Plus détendu. J'étais parti chercher Thomas à la garderie et j'avais été étonné de le voir arriver avec un bébé à la main. La jeune femme qui s'était occupé de lui durant la journée m'informa qu'il ne l'avait pas lâché depuis le matin. Ce fut toute une histoire pour le lui faire poser, mais à force de négociation, je réussis à partir avec mon fils - et uniquement lui -. Quoi que si la jeune femme avait pu venir avec nous, elle aurait probablement suivi. Il ne fallait surtout pas que Mer apprenne la façon dont cette femme me dévorait du regard.
Nous avions quelques courses à faire avant de rentrer, alors je m'arrêta au niveau du petit centre commercial de la ville. On fit un premier arrêt au Starbucks pour que je me prenne un café, mais ça aurait été trop simple si Thomas n'avait pas demandé quelque chose. Ses petits yeux avaient flashé sur le cake pop au chocolat. J'avais du demander une vingtaine de fois s'il n'y avait pas de cacahuète dans le gâteau et même à proximité à l'employé et ce dernier avait fini par ouvrir un nouveau paquet devant moi. Je me demandais si j'allais toujours être autant stressé à l'idée que Thom puisse faire une réaction allergique à présent... Je me sentais coupable de lui avoir transmis ça. Je le surveillais comme le lait sur le feu pendant qu'il s'attaquait à son cake pop avec ses petites dents tout en avançant vers Target. J'avais promis à la mama Pearson de ramener le diner et j'avais lu durant ma pause déjeune qu'il y avait des tisanes contre les nausées. Je pris de quoi faire le repas avant de m'arrêter dans un rayon qui m'était totalement inconnu. Il n'y avait que des trucs de grossesses et j'étais un peu paumé. Thomas s'impatientait à côté de moi et je dus le prendre dans mes bras pour qu'il ne prenne pas la fuite. Je réussis à trouver des vitamines pré natales, la tisane en question et des bracelets d'acupuncture sensé réduire les nausées. Je ne savais pas trop si je croyais à ces trucs, mais ça valait le coup de tenter. Thomas recommençait à s'agiter et je dus le poser pour qu'il ne tombe pas, mais dès l'instant où ses pieds touchèrent le sol, il se mit à courir. Il avait beau être petit, il était rapide. Je le suivis jusqu'à atteindre le rayon des jouets... Forcément, il était malin le petit. Je n'étais pas pour lui offrir tous les jouets du monde, il avait besoin de restriction, mais quand je le vis attraper un bébé comme à la garderie, je ne pus que m'incliner. Il était adorable, et peut être que c'était sa manière de nous faire comprendre qu'il savait ce qu'il se passait. Peut être que j'étais totalement à côté de la plaque. Mais en tout cas je ne pouvais pas lui demander de reposer son bébé. En plus il répétait le mot "baby" en boucle et tous les gens autour de nous nous regardait avec adoration. Thomas savait y faire, il était très persuasif. Je mis une main sur sa tête pour le guider hors de là et il me suivit sans rechigner maintenant qu'il avait son poupon dans les bras. Ce fut à mon tour de m'arrêter dans un rayon que je n'avais pas prévu de visiter. Un petit ensemble rouge avec des cœurs attira mon attention. Je savais que je n'aurais même pas du y penser, mais ce fut plus fort que moi, je le pris. Et juste à côté il y avait un ensemble marron/beige adorable qui irait à merveille à Thommy... Je n'avais aucunement envie de me priver lorsqu'il s'agissait de mes enfants. Cette deuxième tenue finit également dans le panier. On passa à la caisse et ma petite tête blonde fit du charme à la caissière qui lui donna un ballon. Est ce quelqu'un était capable de résister à ce petit ange ? Je n'en avais pas l'impression. Il ne me restait qu'à aller à Bath and Body Works pour reprendre toute la gamme Sweet Pea pour ma Blondie. Elle tolérait encore l'odeur et moi j'adorais. En fait, à chaque fois que je croisais quelqu'un avec cette odeur, je pensais à ma femme. Je demanda un paquet cadeau et on repartit du centre commercial.

En arrivant devant la maison des Pearson, j'avais laissé sortir Thomas en premier avant de récupérer les courses dans le coffre. Le petit ne m'avait pas attendu pour partir devant avec son bébé. Il m'attendait à la porte, impatient de pouvoir montrer son nouveau jouet à sa maman. "Mama, Baby !" Cria-t-il en déboulant à l'intérieur à la recherche de sa précieuse maman. Il la retrouva dans la cuisine et se mit immédiatement devant elle en tendant ses bras. Elle le souleva du sol et il lui montra son bébé en le tenant par le pied. Il semblait vraiment l'aimer, parce qu'il ne le lâchait plus depuis qu'il l'avait trouvé à Target. Il en avait même abandonné sa tétine. "I might have gotten overboard..." Dis-je en posant les sacs sur le comptoir. Je mis le repas du soir au frigo pour que tout reste bien frais, avant de lui demander où je pouvais lui ranger les vitamines, la tisane et les bracelets d'acupuncture. Le temps que je sorte les tenues que j'avais pris pour nos bébés, Thomas était parti au salon voir son Pop. J'en profitais pour m'approcher de ma femme et enfin déposer mes lèvres sur les siennes. Je mis les vêtements à côté d'elle avant de descendre jusqu'à être à genoux devant son ventre. Je lui souleva son haut pour pouvoir embrasser son ventre. "She's my october girl. You'll need to be warm baby girl..." Murmurais-je avant de voir la tornade Thommy à côté de moi. "Mwa mwa mymy mama." Je ne compris pas tout de suite ce qu'il voulait dire par là. Mwa mwa, c'était des bisous... Mama, c'était évidemment sa maman d'amour. Mais mymy ? Je ne compris qu'après l'avoir vu se mettre sur la pointe des pieds et faire comme moi en embrassant le ventre de Meredith, que mymy voulait dire tummy. "It's your little sis' in mummy's tummy." Lui dis-je en caressant sa tête. Je lui montra tour à tour son bébé puis le ventre de Mer pour qu'il associe. Il était peut être un peu petit pour ça, mais savait on jamais. Notre blondinet repartit jouer et je resta caler sous le pull de Meredith. Mes lèvres déposaient des baisers sous son nombril et je faisais frotter ma barbe sur sa peau fine. C'était un moment hors du temps, du moins jusqu'à ce que deux doigts viennent me pincer l'oreille pour me remettre debout. C'était le père de ma femme et après ce qu'il s'était passé hier, je me mis à rougir. "I swear I was not doing anything bad." Tentais-je de me justifier. Il ne répondit même pas, il prit sa bière dans le frigo et repartit aussi silencieusement qu'il était entré. "Tu pouvais pas me dire qu'il était dans la cuisine ?" Dis-je faussement outré à ma moitié. Elle l'avait laissé venir jusqu'à moi et me chopper par l'oreille, alors que d'une tape sur mon épaule j'aurais pu me relever et éviter le drame. "Enlève moi ce sourire de ton visage." Grognais-je en lui attrapant le visage avec mes mains. J'avais un grand sourire sur le mien, c'était compliqué de ne pas trouver la situation comique. J'allais plaquer mes lèvres sur les siennes quand j'entendis du bruit derrière nous. "Is everything ok ?" Demanda la mama Pearson en entrant dans la cuisine avec la main de Thomas dans la sienne. Le petit était toujours aussi excité et secouait son bébé dans tous les sens. La tête du poupon cogna dans le frigo, mais ça ne semblait pas embêter notre fils, qui tirait sa Meemaw vers nous. "Baby mamaw." Il mélangeait tout, son bébé, celui que sa mère attendait dans son ventre, et celui qui était dans le ventre de sa grand mère avait il décidé. On se mit tous à rigoler. A ce rythme là, il allait aussi dire que j'avais un bébé dans le ventre. "The only baby is in mummy's tummy." Lui dis-je en lui remontrant. "Baby Thommy." Il nous fit son regard de chat potté auquel il était impossible de résister. "But you are a big boy now, look how big you are. Almost as tall as me." A quelques dizaines de centimètres près... Il allait me dépasser à l'adolescence, c'était certain.

Thomas était venu nous rejoindre dans le solarium et nous étions tous allongé sur le petit canapé. Heureusement que j'avais beaucoup joué à Tetris plus jeune. En quelques jours, nous avions réussi à rattraper beaucoup de choses entre nous. Mer me refaisait un peu confiance et je reprenais mes marques avec notre fils. Et même si ça n’avait pas fonctionné avec ce premier thérapeute, on allait en trouver un autre. Ce n’était pas un énorme problème en soi, car nous arrivions à communiquer. Je continuais de voir les médecins de la base, d’aller au groupe de parole, je prenais conscience de mes problèmes et j’en avais pas mal. Rien d’insurmontable. J’étais de toute façon prêt à soulever des montagnes pour Meredith et nos enfants. J’étais persuadé qu’ils étaient la clef de ma guérison, qu’ils allaient me permettre de ressortir de toute cette histoire encore plus fort. En attendant j’avais le droit de vivre des moments de bonheur avec ceux que j’aimais. Et comme Thomas m’avait vu mettre ma tête sous le haut de ma Blondie pour faire des bisous, il fit de même, sauf qu’il se mit à faire des bisous pêteurs en rigolant de tout son petit corps. Il riait tellement que son bébé tomba par terre et ni une ni deux il plongea pour le rattraper. J’eus tout juste le temps de le chopper par la jambe pour qu’il ne se fracasse pas la tête pas terre. Personne n'eut le temps de paniquer, car il était déjà en train de remonter sur sa mère pour recommencer sa mascarade comme si de rien n’était. "Je ne savais pas que je devais avoir des réflexes de ninja pour m'occuper de notre fils." Plaisantais-je en caressant ses jolies bouclettes blondes. "Aussi conscient du danger que sa mère..."
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Meredith Pearson
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Meredith Pearson


∞ Date d'arrivée : 15/04/2023
∞ Pseudo : MP
∞ Messages : 266
∞ Avatar : Taylor Swift
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∞ Statut civil : Mariée depuis 2018 à l'amour de sa vie, Ryan. Ils ont un fils de plus de 18 mois, Thomas (5/5/22), et ils attendent des jumelles dans quelques mois.
∞ Âge : 30
∞ Habitation : Son mari et elle possèdent une maison un peu à l'extérieur de la ville
∞ Métier : Chargée de projet pour une agence de création d'image de marque
∞ À toi la parole : (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer 7c26a8d8e68d949d157e4ab6289a523ccff92111

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MessageSujet: Re: (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer   (Merry#3) Sometimes You Just Don't Know The Answer EmptyMar 23 Jan - 18:20

- Semaine du 22 janvier 2024 -

L’envie de l’autre a eu raison de nous. On s’est retrouvés dans une situation plutôt malaisante en oubliant qu’on se trouve dans la cuisine chez mes parents, et j’imagine qu’on en rira un jour, mais pour l’instant, je suis sincèrement en train de considérer déménager très loin. Ryan renchérit même en affirmant qu’il connaît des endroits sympas en Allemagne. How did we fuck up this much? Well, je pense qu’on peut émettre différentes hypothèses à ça. Ce n’est pas la première fois qu’on mène une telle “guerre” entre nous comme ça, mais c’est la première fois que ça se rend aussi loin en lieu quasi publique, quoi. Mais pour le moment, il faudra tâcher d’être prudents pour les jours à venir, jusqu’à ce qu’on retourne chez nous du moins. Pourquoi ai-je dit à ma mère que ce serait le weekend? Ça me paraît tellement trop loin. Une fois au lit, il en faut peu pour que notre envie de l’autre nous revienne, mais je décide d’y mettre un stop. Premièrement parce que j’ai envie de le teaser encore, mais surtout parce que notre fils est pas loin et que je ne suis pas certaine que j’arriverai à être silencieuse. Et pas sûre que j’y arriverais, tout court, mentalement, même si l’envie est forte. En plus, la fatigue m’a gagnée à pleine vitesse. « I’m sorry babe… » Je sais, je sais, pauvres excuses. Mais bientôt, il me sert tout contre lui et je ne tarde pas à m’endormir, me sentant tellement à ma place.

Le lendemain matin, je me fais réveiller par ces foutues nausées que je croyais pouvoir éviter pour cette grossesse. Livide, je demeure assise en tentant de reprendre mon souffle, et mon mari débarque dans la salle de bain en me demandant comment il peut m’aider. Dans un pauvre sourire, je prends le gant humide qu’il me tend pour éponger mon visage, accrochant mon bras avec le sien, caressant sa peau et me concentrant là-dessus comme ça me fait du bien. « Just be there », je souffle finalement. Je suis juste… heureuse qu’il soit là, avec moi, et je n’ai besoin de rien d’autre. Il y avait bien quelques petits trucs qui fonctionnaient parfois lors de ma grossesse avec Thomas, et il sera temps que je m’y remette, mais une chose à la fois. Une fois debout, je prends la décision de travailler de la maison, j’ai une petite journée de prévue et autant en profiter pour la vivre dans le confort de chez soi. Comme ça, si je dois être malade de nouveau, ça sera beaucoup moins malaisant que d’être au bureau. Quoi que… je me mets bien vite à rêvasser sur une journée en tête à tête avec l’homme de ma vie, on n’aurait même pas à le dire à mes parents — pas que je leur doive quoi que ce soit là-dessus non plus — et on aurait le choix entre une sortie quelconque ou même juste rester dans notre chez nous, dans notre bulle, nus comme l’autre soir si on veut. Mais Ry me ramène bien vite sur terre. « The army has to loosen up a lil’ bit », je grommelle dans un petit soupir. Et je peux bien voir sur son visage que, s’il le pouvait, il resterait avec moi. « Je pense que j’irai travailler chez nous alors. Ma mère ne pourra pas s’empêcher de me parler toutes les deux secondes si je reste ici… » Je pouffe en roulant des yeux. Mer, j’ai lavé tes t-shirts, ils sont en train de sécher… Mer, j’ai lu un article super intéressant, je te l’envoie sur ton Facebook, c’est bon? « Par contre… si tu viens me rejoindre à la maison après le boulot, on aura quelques minutes ensemble avant de devoir aller chercher Thomas. » Petite suggestion comme ça… Il faudra se dépêcher ensuite comme la garderie ne ferme pas super tard, mais je veux prendre la moindre minute seule avec mon mari.

Mais hélas, c’est seule que je me rends en-dehors de la ville. Notre maison est silencieuse, trop silencieuse, en même temps j’en suis bien heureuse même si j’aurais grandement préféré que Ryan soit avec moi. À deux, on aurait certainement rompu le silence et ça m’aurait tout autant apaisée. J’ai encore un peu de temps devant moi avant d’ouvrir mon ordi et j’aurais pu en profiter pour faire un peu de ménage, m’assurer que la poussière ne s’accumule pas sur les meubles, mais je m’affale plutôt sur le lit. Je pourrais faire une micro-sieste ou… ding. Un petit sourire malicieux s’installe sur mes lèvres. Je prends d’abord une photo de la place à côté de moi, vide. Celle où pourrait être mon mari, à côté de moi, si l’armée de le retenait pas. Je prends ensuite une photo de ma jupe et de mes cuisses nues. Dans la prochaine, ma main libre est posée sur ma cuisse, ma jupe remontée, entrevoyant le début de mon tanga. Dans les quelques prochaines, ma main remonte le long de ma jambe et… hop, il n’y a plus de culotte, je la tiens entre mes doigts en la montrant bien devant l’objectif. De nouveau, ma main se pose sur mon entre-jambe. Je continue mon mini “stop motion” pour quelques photos encore et les envoie à Ryan. Pour bien préciser que ce n’est pas parce que je lui en veux qu’il n’ait pas pu se libérer aujourd’hui, je lui envoie le sms suivant avec les photos: Je t’attends… sagement. Ou pas 😇 Quelques caresses qui me font frissonner plus tard et je m’arrête, pratiquement à contre coeur. Autant me tenir sage pour le moment… à voir combien de temps je tiens.

Mais la journée de travail est moins tranquille que prévue finalement, Priscilla, une des designers, a reçu des commentaires plus critiques, disons, du client avec lequel elle travaille — une chaîne de restaurants qui veut refaire son branding — et elle se sent bloquée. Elle est sur le bord de la panique. Alors un peu plus tard, mon petit bol de framboises devant moi (je tente de snacker plutôt que de prendre de gros repas pour essayer de minimiser les nausées), on s’organise une visio, et je tente d’être patiente alors qu’elle me débale tout ce qu’elle a sur le coeur. Je tente de la rassurer au max, et cherche des solutions avec elle. C’est alors que je suis pivotée et me retrouve face à face avec Ryan… nu… totalement sexy et… nu. « Mer, est-ce que c’est…? » Priscilla aussi est sous le choc on dirait, mais je n’entends pas la fin de sa phrase parce que Ry ferme mon ordi avant de me prendre dans ses bras. « Ryan! » je proteste d’abord, les joues en feu en réalisant que ma collègue a peut-être vu le corps (de dieu grec) de mon mari et l’a entendu lui dire qu’il a plus besoin de moi qu’elle. Mais je ne tarde pas à glousser en enroulant mes jambes autour de sa taille, retrouvant ses lèvres brièvement avant qu’il ne me laisse tomber sur le lit. « And I am yours, love. » L’aftermath de cet épisode sera à débattre pour plus tard. L’instant d’après, il entre en moi et son comportement presqu’animal ne fait que m’exciter davantage. Le silence est complètement disparu de la maison, délicieusement remplacé par la symphonie de deux corps et âmes qui se retrouvent enfin. La deuxième fois qu’il me fait l’amour est plus douce, mais tout aussi bonne.

Ça nous a mis un moment à redescendre sur terre après s’être retrouvés ainsi. J’aurais pu rester comme ça vraiment longtemps, dans les bras de mon mari, dans notre lit, mais mon téléphone n’arrête pas de vibrer et, sur le point de le lancer par la fenêtre, je finis plutôt par y jeter un coup d’oeil, persuadée que c’est ma mère qui s’inquiète encore. Mais non, c’est Priscilla qui s’inquiète. Ry a peut-être pu rentrer plus tôt, mais moi je n’ai techniquement pas fini ma journée. J’aurai des heures à reprendre plus tard, mais j’ai décidé que ce sera plus tard, justement. Je tente rapidement de rassurer Priscilla par texto, lui promettant qu’on reprend notre rencontre demain sans faute et m’excuse d’être partie aussi rapidement, que j’avais un truc familial urgent à régler. J’espère qu’elle n’a pas vu mon mari complètement nu, elle se douterait sans doute de la suite et bon… m’enfin, elle le mentionne pas, et je ne le mentionne pas non plus. Alors autant rester dans le déni. Seulement, je réprimande gentiment le principal concerné même si c’était fucking hot tout ça. Je ne voudrais juste pas perdre mon boulot non plus. Mais… damn… C’est dans un bien-être immense qu’on sort de notre maison. J’ai l’impression de retrouver mon mari, l’homme de ma vie, et j’ai beaucoup trop hâte qu’on revienne s’installer ici. Je ne doute pas que cette maison me manquera quand on aura notre nouvelle, après tout c’est la première qu’on a achetée et les beaux souvenirs qu’on s’est créés ici sont énormes, et tout doux. N’empêche, on aura besoin de plus de chambres et cette nouvelle maison sera réellement la nôtre, à notre image, construite par Ryan. Notre forever home. J’ai beaucoup trop hâte.

C’est donc seule que je rentre chez mes parents pendant que Ryan récupère notre fils à la garderie. J’en profite pour avancer mon travail, installée avec mon ordinateur portable à l’ilot de la cuisine, enfilant mon quatrième cupcake de la journée — parce que oui, j’en ai emmené à la maison pour snacker. J’ai une rage de sucre et si ce n’était pas la peur d’avoir encore des nausées, j’en aurais probablement mangé plus, mais j’ai lu sur Internet que certains disent que lorsqu’on a autant envie de sucre — des old wives tales, rien de scientifique, mais définitivement fun —, en plus dse nausées matinales, ça veut dire qu’on attend une fille. M’enfin, j’ai eu les deux avec Thomas, donc clairement ça marche pas, mais… « Mama, Baby! » La voix de Thomas m’arrache de mes pensées — j’étais en train de considérer de refaire des gâteaux, les provisions ont largement diminué depuis hier, mes soeurs ont dû se servir en passant à la maison aussi. Je pourrais d’ailleurs en faire pour Connie également, ça me donnerait l’occasion d’aller le voir… pas que j’aie besoin d’une excuse. Mon fils court jusqu’à moi en brandissant une poupée que je ne reconnais pas, et je me penche pour le prendre dans mes bras quand il le réclame. « Wow, il est joli, ton bébé, my love », je dis, perplexe, laissant un bisou sur sa tête blonde. Mon regard trouve celui de Ryan pour des explications. Intriguée par son little overboard, je dépose Thommy par terre et m’approche de Ry et des sacs. Immédiatement, je repère le sac iconique en papier B&BW et ait tout juste le temps d’entrevoir le le design de Sweat Pea avant que mon attention ne soit détournée par les trucs anti-nausée que mon mari m’a pris chez Target. « T’es le meilleur, tu le sais ça? Merci… » Il a pensé à tout, et je m’en retrouve plus émue que ce à quoi je me serais attendue, mes yeux s’humidifient un tout petit peu. Je manque carrément de verser des larmes en voyant les deux petits ensemble pour nos deux enfants… ils sont magnifiques. Il la veut, en tout cas, cette petite fille… moi aussi. Tellement. Et j’essaie de me rappeler que je serais tout aussi heureuse avec un garçon. En assumant que le premier trimestre se déroule tout bien. Mais je n’arrive pas à décrocher de cette idée qu’on va avoir une fille. Je lui indique qu’on peut mettre tous les trucs de grossesse à la salle de bain près de notre chambre et il m’attire dans ses bras, pose ses lèvres sur les miennes. Son baiser me replonge dans notre petite bulle, mes paupières se ferment pour savourer le moment et, quand je les rouvre, Ry est agenouillé devant moi, ses lèvres contre mon ventre. October girl. Comme son père. Je glisse mes mains dans ses cheveux, attendrie pour tant d’affection envers mon ventre qui porte cet enfant, même si rien ne paraît encore. Amusée, je regarde Thom qui redébarque à la cuisine en clamant qu’il veut embrasser lui aussi mon abdomen. Il utilise “mymy” quand il me demande de lui faire un massage quand il a mal au ventre. « Everything like his daddy », je commente. « Love, essaie de pas lui faire d’attentes, veux-tu? » Je glousse, sachant très bien que je devrais plus diriger ça vers nous et que Thomas ne se créera probablement pas d’attentes, pas tout de suite du moins. Ry essaie de lui faire faire l’association entre sa poupée et mon ventre, mais le petit repart d’ailleurs aussi vite qu’il est arrivé et Ry continue le petit chemin de baisers sur ma peau, sous mon pull, frottant sa barbe doucement au passage, et je nage carrément dans un bain — non, un océan — de bonheur. Je suis tellement concentrée sur notre petit moment que je ne réalise pas que mon père s’est approché et tire mon mari par l’oreille, comme si on était en train de faire de grosses bêtises. « Dad! » je proteste. Ryan, quelque peu gêné, s’empresse de lui expliquer qu’il ne faisait rien de mal. Une fois mon père parti, j’ai envie de rire. On est vraiment destinés à se faire chopper, sérieux, j’imagine qu’à ce point il vaut mieux en rire. « I didn’t notice him until he was there, I had my attention somewhere else », je me défends. Ses mains encadrent mon visage et je ne peux que sourire davantage quand il me demande d’arrêter. Pourtant, il en semble tout aussi amusé que moi. Je crave ses lèvres contre les miennes, mais on est de nouveau interrompus. « Yes, everything’s fine », je dis quand ma mère débarque avec Thom, qui semble tout autant accroc à son bébé — tellement mignon —, même s’il le cogne partout, le pauvre. On rit quand il pense que ma mère a également un bébé dans son ventre, il est tout confus, et son père tente de lui expliquer que le seul bébé est dans mon ventre à moi. « Baby Thommy », dit-il, et pendant un instant je me demande s’il vient de dire son surnom ou qu’il s’est enfin lancé à dire tummy au complet. Mais ses petits yeux veulent tout dire. Je le prends de nouveau dans mes bras, le serrant tout contre moi et m’apprêtant à lui dire qu’il sera toujours mon bébé, mais Ry me devance et je me dis que c’est sans doute mieux de le préparer à prendre le rôle de big boy, de grand frère. D’ici quelques mois, sa vie à lui aussi changera. « Almost », je glousse. Il en manque encore un peu, mais le pédiatre de Thommy nous a bien dit qu’il dépasse largement la moyenne des enfants de son âge. On le voit d’ailleurs très bien à la garderie.

On se retrouve finalement dans le solarium, notre petite pièce où on peut retrouver un semblant de notre petite bulle plus aisément. Thom vient nous rejoindre et vient s’allonger avec nous, grimpe littéralement sur moi pour me faire des bisous péteurs sur le ventre. Je ris avec lui, mais davantage parce que je trouve ça tellement drôle et mignon de le voir rire comme ça, que parce que ça me chatouille. Tout se passe très vite quand il plonge pour rattraper son bébé, mais heureusement, Ryan le rattrape à temps et je pousse un soupir, soulagé. Je serre Thomas contre moi, mais il ne tarde pas à se défaire de mon étreinte pour recommencer ses bisous sous mon pull. « Ninja, marathonien… si tu savais à quel point j’ai amélioré mon cardio depuis qu’il a commencé à marcher et que je dois le suivre partout. » Je pouffe, avant de froncer les sourcils aux prochaines paroles de mon mari. Le danger? Fait-il référence à quand il a frappé le mur ou… il veut tout simplement me taquiner? « Quel danger? » Je tente de garder une pointe d’amusement dans mon ton, bien qu’il se fait beaucoup plus sérieux. « Aouch! » je m’exclame quand notre fils me mord. Trop heureux, le petit, il ne sait plus comment se gérer. « Thommy, we don’t bite », je le réprimande gentiment en lui faisant pourtant des gros yeux, et il arbore son expression comme chaque fois que je le gronde, comme s’il voulait que je le prenne en pitié. (Et ça marche.) Je me redresse et me retourne en amenant notre fils entre nous deux, qui se retrouve face à face avec son père. Je me mordille la lèvre en accrochant mon regard avec celui-ci. Lui, il peut me mordre quand il veut… Thomas se met à chatouiller son père et, peu après, je me mets à faire de même, avant d’emprisonner Thommy entre nous deux pour le torturer de chatouilles lui aussi.

****

Enfin, enfin, le weekend arrive. Et, heureusement, il n’y a pas eu d’autre incident comme avec mon père et ma collègue. Peut-être, après tout, ne sommes-nous pas destinés à nous faire chopper! Ma pauvre maman semble toute émotive de nous voir partir, et elle nous rappelle un nombre incalculable de fois que ça lui fera plaisir de garder Thommy quand bon nous semble. C’est le samedi en fin d’après-midi qu’on arrive enfin à la maison et, encore une fois, je me suis occupée des chats pendant que Ry s’occupe de notre fils. Celui-ci traîne toujours son bébé partout, je lui ai même commandé une petite poussette sur Amazon et la boîte nous attend justement devant la porte d’entrée. Ce soir-là, on prend notre temps, pour défaire nos bagages, mais pour se faire à manger, commencer la routine dodo de Thom. Rien ne presse, on est chez nous, et ça fait tellement du bien. Nos problèmes me semblent loin derrière nous et je sais consciemment que nous avons encore du chemin à faire pour se pardonner chacun, mais je préfère être dans le déni pour le moment et me concentrer sur l’instant présent.

Thomas couché depuis un moment, Ryan et moi nous sommes installés sur le canapé du salon pour regarder une nouvelle série, mais la fatigue a raison de moi et je somnole plus qu’autre chose. Il caresse mon bras et j’inspire son gel douche, tout pour me détendre, quoi. Mais un drôle de bruit me fait sursauter et je me redresse en interrogeant mon mari du regard. Quelques secondes après, Thomas accourt vers nous en pleurnichant. Il nous tend la main et son regard fait des aller retour entre la chambre et nous. « How did you get out of bed…? » je lui demande, interrogeant de nouveau Ryan de mes yeux. Son lit a des barreaux, est-il rendu si grand qu’il arrive maintenant à en sortir lui-même? Shit, ça reste haut quand même pour un bébé… Je le laisse prendre ma main et le suis jusqu’à notre chambre, où il me montre son poupon qu’il a oublié dans son lit et qu’il n’arrive plus à sortir à cause des barreaux. Je tente de remettre Thom dans son lit, mais c’est le début d’une crise, je le sens. « Baby, mama! Baby! » Je regarde Ry qui nous a suivis en soupirant. « To be honest I’m not even sure that I’m comfortable putting him back in there since he can get out now… » Thomas se calme dès qu’il a repris son bébé dans les bras et que lui est dans les miens. Il pose sa petite tête blonde dans mon cou et… comment est-ce que je suis censée lui résister? Une petite moue s’installe sur mon visage dans le but d’essayer de convaincre Ryan qu’on n’a pas le choix de le garder avec nous ce soir. Je suis faible, et j’assume. À l’occasion. « He’s gonna have no choice but to sleep with us tonight… Tomorrow we can transform his bed into a toddler’s bed. » Le lit que nous avons acheté pour lui est convertible/évolutif, il suffit de quelques modifications et Thomas aura son lit de grand en peu de temps. L’y habituer est autre chose. « And I think it’s time he has his own room. It’s best we do it now before the baby comes, I think. » Il dort dans la même chambre que nous ou moi depuis qu’il est né, disons que ça n’a pas trop aidé qu’on emménage avec ses grands-parents temporairement, et j’espère que ce ne sera pas compliqué de faire la transition. Mais comme il s’endort souvent avant qu’on soit dans notre lit aussi, ça ne devrait pas être un problème? Le petit tend les bras à son père et je ne résiste pas plus pour le transférer. J’attrape un plaid pour l’enrouler autour de ses petites épaules. Voilà, déjà à moitié endormi sur Ry, la jambe de son poupon pendant de sa petite main.

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