Aurora - Real friends treat you like family

Je suis né d’un homme qui aimait être volage et sans attaches, d’une femme qui venait de se faire tromper. Vous voyez le genre ? Un one night et une surprise plus tard, ma mère s’est retrouvée à faire face à mon père Nicolas David Walsh. Un professeur d’éducation physique au primaire. Ma mère designer d’intérieur décida de se lier d'amitié avec mon père pour mon bien être. Ils sont devenus des amis, puis, le jour de ma naissance ils ont réalisé que finalement ils étaient amoureux. Bon, en réalité, ce fut un peu plus compliqué que cela. Quand je fut dans les bras de ma mère, Aylin Peterson, ils ne purent s’empêcher avec toute cette joie en eux d’échanger un nouveau baiser en 9 mois. Grosse discution que je ne suis pas sûr de vouloir vraiment savoir de quoi il s’était s’agit, tout ce que j’avais besoin de savoir c’était justement que ma mère avait peur que mon père finissent par la tromper lui aussi, sauf qu’ils étaient bien idiots tout les deux, mon père n’a eu d’yeux que pour ma mère depuis qu’elle a fini par se frayer un chemin dans son coeur à coup de texto pour apprendre à se connaître et en la simplicité avec laquelle il pouvait parler avec elle, rire avec elle.

Rapidement ma mère a compris que j’étais une petite fille à son papa. Le genre de jeune demoiselle qui cessait de pleurer dans les bras rassurant de son père en à peine quelques secondes, donc je peux vous dire que ma mère ne l’a pas eu facile avec moi qui pleurait dès que papa mettait les pieds dehors ou partait travailler. C’est sans doute à force de l’épuiser qu’elle glissa une bonne journée dans la salle de bain voulant venir me chercher dans mon berceau en sortant de sous la douche. Une chance que nous avions Bruno, notre charmant bouledogue français qui se mit à japper jusqu’à alerter la voisine. Rapidement, ma mère fut transporté à l’hôpital, et moi, ma grand-mère Becca venu me chercher le temps que mon père puisse aller rejoindre ma mère à l’hôpital, ma mère qui n’avait qu’une bonne commotion et un polichinel dans le tiroir, c’est ainsi que mon père apprit pour mon petit frère en devenir.. J’avais à peine 5 mois quand ma mère se réveilla dans cette chambre d’hôpital avec plus un seul souvenir de mon père, alors encore moins de moi. On me raconta bien plus tard que son ex était même venu essayer de la récupérer pendant qu’elle était encore sûr d’être fiancée à cet homme infâme, enfin, j’ai quand même un parti pris pour mon père et je ne connais pas cet homme.

Après plusieurs semaines ou mon père a pris soin de moi avec l’aide de tonton Zazou et de mes tantes, et ma grand-mère Becca bien entendu, ma mère s’est enfin décidée à se rappeler que j’étais sa fille, sa princesse à elle aussi. Bien entendu, je ne me souviens pas de toute cette histoire, je ne sais que ce qui m’a été dit au fil des années quand cette discussion revient sur le plancher une fois de temps en temps. Par la suite, par contre mon enfance, je ne peux le nier, fut bien plus intéressante.

Je grandit dans un logement qui est rapidement devenu trop petit pour notre nouvelle famille, je suis même allée à l’école où mon père enseignait, savoir que celui ou celle qui te donne tes notes connaissent ton père est bien motivant pour avoir de bonne notes et être sage en classe. Surtout quand on ne veut pas décevoir son père. Mon père, vous l’aurez compris, c’est mon héros. Une force de la nature qui serait prêt à tout pour ma mère, pour nous. Aujourd’hui je les regarde et tout ce que je vois dans les yeux de l’un et de l’autre lorsqu’ils se regardent c’est l’amour, le désir d’être avec l’autre, de rire et de partager de bons moment ensemble. Autant dire qu’ils ont mis la barre haute pour mes futurs relations amoureuses. Je veux voir dans les yeux de l’homme qui sera avec moi la même petite étincelle qu’on peut facilement déceler dans les yeux de mon père dès que ma mère entre dans son champ de vision.

Le meilleur ami de mon père était promoteur immobilier, il avait une fille de quelques années plus âgé que moi qui était très gentille, j’aimais beaucoup jouer avec elle. Cette dernière avait un petit frère qui avait à peine quelques mois de plus que moi, Christopher. Nous n’avons pas pu devenir amis, parce que nous avons grandi comme tel depuis que nous sommes nés, ça s’est imposé à nous comme une évidence, et puis, nous avions la chance de bien nous entendre tous les deux. Je ne me souviens pas d’un seul anniversaire ou je n’avais pas les enfants Williams à nos anniversaires ou que nous n’y allions pas, nous nous étions même promis de s’accompagner au bal des finissant quand nous serions grand alors que nous n’avions pas encore cinq ans.. Quand Christopher à démontrer de l'intérêt pour le sport il a demandé à mon père de l'entraîner. Ryan et Amalie, ses parents venaient toujours le porter au pratique et j’aimais beaucoup m'asseoir dans les estrades regarder Christopher s'entraîner tout en lisant un livre, ou parlant littérature avec sa mère. Nous avons toujours trouvé bien drôle que je sois un peu comme sa mère, passionnée de lecture et livre et qu’il soit comme mon père, passionné de sport, à croire que nos deux familles étaient destinés à se croiser et à se combiner pour toujours.

L’année juste avant la terminal à été un tournant décisif dans ma vie, j’ai su ce que je voulais faire de celle-ci, autre que de suivre Chris à tous ses matchs. Une grande décision de vie tout simplement en allant dans un salon du livre avec la mère de Chris, ma tante Amalie. J’ai tout de suite su que ma passion pour les livres pourrait m’en servir pour faire connaître des auteurs en qui je crois. Amalie, à trouver l’idée géniale. Du plus loin que je me souvienne, elle a écrit des livres, d’ailleurs elle le fait encore. Elle a écrit de la romance, des livres pour enfants, et présentement elle écrit le livre sur leurs histoire d’amour, celle des parents de Christopher, mais aussi celle des miens. Et c’est moi qui serai l’éditrice de cette histoire qui sera sans aucun doute parfaite, elle le sait, je lui ai dit, et elle m’encourage beaucoup dans cette direction si c’est ce que je veux vraiment.

Les années ont passé, Christopher et moi nous retrouvions en terminal en même temps. Depuis quelque semaines déjà j’avais réalisé que de voir Christopher avec sa petite amie me faisait un drôle de sentiment au fond de mon être, un genre d’envie de vomir, mais de tuer aussi à la fois. J’avais beau plaisanter avec sa soeur aînée, je savais que je ne pourrais pas allée au bal avec lui et j’en voulais à la terre entière quand même, parce que moi le bal, c’est avec lui que je voulais y aller, pas avec personne d’autre, après tout, on s’était fait la promesse. Je savais au fond que ce que je ressentais c’était plutôt de la jalousie de ne pas avoir mon meilleur ami près de moi pour cette journée si spéciale, certainement pas de l’amour comme ma mère ne cessait de me dire. Comme si je pourrais sortir avec Christopher, enfin bon, c’est Chris ! Quelle question ! Nos mères ont vécu une histoire d’amour de conte de fée et aujourd’hui elles projettent.

Toute ma vie se bouscula en à peine quelques jours. Je suis accepté à l’université de New York en littérature pour enfin accomplir mon rêve à moi, tout de suite après ce fut au tour de Chris de pouvoir s’approcher un peu de son rêve, il fut repêché par une équipe de Hockey à Hilton. Hilton - New York, c’était une méchante bonne différence de distance, jamais nous avions été séparés aussi longtemps lui et moi, surtout avec autant de distance entre nous. J'étais heureuse pour lui, mais nostalgique de perdre mon meilleur ami. Il avait toutefois décidé de respecter sa promesse qu'il avait faite à 5 ans en m’accompagnant au bal, sa petite amie n’en fut pas ravi, mais elle ne le méritait sans doute pas si elle ne comprenait pas notre relation à Chris et moi. Le temps que le bal arrive, j'ai parlé à ma mère du stress que pouvait occasionner le départ de mon meilleur ami. Après plusieurs recherches, la solution s’imposa d'elle-même à moi. J’allais faire transférer mon dossier à l’université de Hilton tout simplement. C’est pendant une danse tranquille au bal que j’annonçai à Chris que je le suivais là bas et son sourire confirma que j’avais pris la bonne décision.

L’annoncer à mon père est autre chose. Je pris la peine de le sortir de la maison, d’aller faire un match de basketball avec lui tout simplement comme on faisait si souvent, puis, un coup que nous buvions notre eau tranquillement en reprenant notre souffle je lui ai annoncé ma décision de partir. Quand ses yeux se sont posés sur moi, je me demandais si je n’aurais pas dû appeler les urgences avant. Finalement, c’est en sanglot que je tombai dans les bras de mon père, lui expliquant que je ne pouvais pas faire une croix sur Chris, mais que je ne pouvais pas non plus me passer de lui et qu’il allait me manquer. Étonnamment, après quelques heures il est venu me voir pour me dire qu’il viendrait souvent me voir, que ça lui allait, SI je déménage AVEC Chris, pas de négociation sur ce point, il me voulait en sécurité. J’ai rapidement compris lors d'un repas Williams-Walsh, qu’il avait parlé avec Ryan de son nouvel achat de jet afin de pouvoir venir me voir souvent.

Mon dossier fut facilement accepté à l’université de Hilton. Avec mention même. Il faut dire que j’ai tellement travaillé pour en arriver là que le contraire aurait été surprenant. Tous les jours après que mon déménagement soit officiel, je les passe le plus possible avec ma famille, mais surtout avec mon père. J’étais heureuse de partir avec Chris, mais je savais d’avance que mon père allait me manquer. Parce que, au final, je suis la fille qu’un de ses sept contact favoris, c’est Chris, Elsa, Victoria, Quinn Williams, mon frère Ezra et ma soeur Aby, mais surtout, mon père. Et pas nécessairement dans cet ordre puisque mon père est haut dans le classement je dois bien l’avouer.

Je suis à Hilton depuis maintenant deux ans. Mes études me passionne toujours autant, je travail même dans la petite librairie de notre quartier. Être loin de mon père n'est pas facile, mais une chance que j'habite avec Chris, même si je le croise tellement peu souvent tellement il est occuper.